0M CONSTRUCTION PVC ALU ou BOIS ? - Immo Contact

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automne 2012
Un fauteuil confortable, un bon livre, un chocolat fumant, le tout sous la lumière dorée et la
chaleur parfumée d’un feu de bois. Une belle façon d’adoucir l’hiver.
Le bois abonde en Wallonie. On y pense donc pour se
chauffer de façon plus naturelle, économique et stylée.
Poêle à bois ou à pellets, feu ouvert, insert… Faites votre
choix selon l’ambiance et le confort que vous souhaitez
créer.
Les systèmes actuels sont performants en termes de
rendement, d’émission de fumée et de sécurité. À condition
de respecter quelques précautions.
L’installation se fera :
- par un professionnel,
- dans une pièce aérée,
- sous une cheminée conforme aux normes de tirage (un
mauvais tirage cause un dégagement de CO et un risque
d’incendie),
- loin de tout objet facilement inflammable (rideaux,
livres, meubles…). Sur un sol de type parquet, placez une
plaque incombus tible en-dessous et un grillage pareétincelles
à l’avant.
À l’utilisation, ne brûlez jamais de bois traité ni humide,
qui libèrent des gaz nocifs. Enfin, soignez l’entretien.
Contrôlez les joints, portes, grilles… Et faites ramoner la
cheminée une fois par an.
Choisir son bois
Résineux ou feuillu ? Les premiers (ex : sapin) crépitent.
Agréable, ce son s’accompagne d’éclats. Attention donc,
aux foyers ouverts. Par ailleurs, le bois résineux encrasse
la cheminée. On préfère donc les feuillus.
Dur ou tendre ? En termes calorifiques, les deux se valent.
Un bois tendre (ex : peuplier, bouleau) – souvent meilleur
marché – brûle plus vite, il faut donc alimenter le feu plus
souvent. Un bois dur (ex : chêne, hêtre, orme) donne de
belles flammes et se consume plus longtemps.
Chaud ou show ? Adepte de la chaleur, vous aimerez le
charme pour son grand pouvoir calorifique. Pour un feu
spectaculaire, pensez au frêne ou au chêne qui créent de
belles flammes.
Le hêtre est idéal. Doté d’un bon pouvoir calorifique, il se
consume proprement et sans éclats, avec de belles
flammes et une bonne odeur. Quant à la qualité du feu, elle
dépend du séchage plutôt que de l’essence. Un bois
fraîchement coupé contient jusqu’à 50% d’humidité. Un
bois de chauffage ne peut en contenir que 20% maximum.
Vous fendez vous-même votre bois ? Il devra sécher au
moins deux ans avant d’être utilisé. Cela se fera, de même
que la conservation ensuite, dans un endroit sec et aéré.
Un bois bien sec est léger et produit un son clair quand on
frappe deux bûches l’une contre l’autre.
Et les pellets ?
Ces granulés de bois nécessitent un poêle spécifique
fonctionnant à l’électricité. Une vis amène automatiquement
les pellets du réservoir vers le foyer. La vitesse de
cette vis est réglable, pour gérer la puissance du poêle.
Selon la demande de chaleur, l’autonomie varie de
quelques heures à quelques jours. Plus onéreux, un poêle à
pellets demande moins d’espace de stockage qu’un
système à bûches.
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