0M CONSTRUCTION PVC ALU ou BOIS ? - Immo Contact

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automne 2012
vous voulez installer de nouveaux
châssis et vous ne savez pas que choisir
entre le bois, le pvC ou l’alu ? Isolation,
résistance, esthétique et sécurité
sont les critères déterminants.
La première chose à savoir, c’est qu’il
n’existe pas de châssis efficace sans
un vitrage à la hauteur. Un châssis se
caractérise d’abord par son coefficient
de transmission thermique : c’est
le fameux indice U (anciennement K).
Plus petite est sa valeur, meilleure est
l’isolation. Ainsi, les châssis en PVC à
CHâssis
boIs, pvC ou alu :
quel matérIau ChoIsIr ?
plusieurs chambres peuvent atteindre
des coefficients de 0,8 à 1,8 W/m2.K,
les châssis en bois autour de 2 W/m2.K
et ceux en aluminium avec rupture
thermique continue tanguent entre 3,5
et 4 W/m2.K. Il est important de veiller
à l’absence de ponts thermiques qui
vont favoriser les pertes de chaleur.
Certains fabricants offrent des châssis
en bois avec des inclusions de mousse
rigide de polyuréthane qui conjuguent
basse conductivité thermique et haute
qualité porteuse ou de liège. Un « surchâssis
» en aluminium qui respecte
également la norme a été développé
pour des questions d’esthétique et de
facilité d’entretien. Enfin, vous pouvez
préférer des profilés en plastique thermiquement
isolant, ce qui constitue la
solution la plus économique.
Indépendamment des propriétés
isolantes, l’entretien, la ligne et la durabilité
vont influencer votre choix.
Sachez que chaque matériau présente
des avantages et des inconvénients.
PrEMIèrE OPTION : LE BOIS
Dans l’air du temps parce qu’associé
à la construction durable, le bois est
100% naturel et sain, très rigide, avec
une haute sensation de confort. Il fait
du bien à la planète. La sylviculture
permet en effet de réduire les émissions
des gaz à effet de serre puisque,
lors de leur croissance, les arbres absorbent
du CO2, grâce à la photosynthèse.
La production d’une tonne de
bois élimine l’équivalent d’1,4 tonne
de gaz carbonique. Le revers de ce
choix écologique, c’est l’entretien qu’il
réclame. Même si les fabricants travaillent
aujourd’hui avec des essences très
dures de type afzélia ou merbau, vous
devrez quand même veiller à renouveler
la couche de protection tous les
4 ou 5 ans. Utilisez des lasures de nouvelles
générations qui augmenteront la
résistance du bois.
SECONDE OPTION : L’ALUMINIUM.
C’est le maitre choix pour les grandes
surfaces vitrées. Si vous êtes du genre à
ne pas vous soucier de l’entretien, c’est
aussi le cadre de fenêtre idéal : il ne
rouille pas et ne se déforme pas, vous
pouvez l’obtenir dans une gamme
infinie de coloris et de finitions tout à
fait bluffantes. Leur finesse séduit souvent
les architectes et placés, ils sont
partis pour vivre aussi longtemps que
vous. Au moins. Bémol : ils coûtent plus
cher que le bois et le PVC, et souffrent
surtout d’une capacité d’isolation thermique
moindre que celle des challengers.
Mais bon, l’alu est un matériau noble.
Si vous êtes attentif à l’emploi local,
vous ne manquerez pas de penser que
sa production alimente la sidérurgie.
Des variantes en inox et acier existent,
à des prix encore plus élevés.
TrOISIèME OPTION, LE PVC:
Présente d’indéniables qualités : excellente
isolation thermique et acoustique,
entretien dérisoire, résistance
à la corrosion, au feu, à la pollution
atmosphérique, absolument étanche,
longue durée de vie… En prime, il ne
coûte pas cher. Avec le bois, c’est la solution
la moins onéreuse, il se décline
dans une large palette avec des finitions
d’une très grande qualité, notamment
les imitations de bois. résistants
aux agressions atmosphériques, les
profilés en PVC ne sont soumis qu’à
une faible charge électrostatique et
n’attirent donc que peu de particules
de poussière. Il suffit de les laver régulièrement
à l’eau et au savon. Leur
inconvénient majeur est écologique.
Produit à base d’un dérivé du pétrole,
le matériau n’est pas l’ami du développement
durable.
quel que soit votre choix, montrez vous
attentif à la qualité du vitrage qui déterminera
l’efficacité de vos châssis. Eu
égard à ses performances, le double
vitrage est désormais devenu la norme,
mais un double vitrage n’est pas l’autre.
Le double vitrage standard (deux vitres
avec une lame d’air entre les deux
plaques de verre) est aujourd’hui ob-
solète comparé au double vitrage à
haut rendement dont la vitre intérieure
est traitée par une couche transparente
d’argent ou d’oxydes métalliques.
Le must, c’est le vitrage superisolant
dans lequel un gaz rare se substitue à
la lame d’air. Ses performances sont incomparables
mais il vous faut compter
250 euros au mètre carré.
Dans notre pays, toutes les régions accordent
des primes au remplacement
des anciennes fenêtres (châssis + vitrage)
par des produits plus isolants. En
Wallonie, l’aide est de 40 euros par m²
de vitrage placé.
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