dimanche 10 juillet

iiii:nn DIMANCHE-ILLUSTRÉ mit IHIIHMIMIIIII m luiViiiiifiiiiilhiiii iiimiiiiiiui 14 iiiiiiiiiiiuiitii iiiiiiiiiiiiiiiiiuiii.^iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii»iiim"i»»""»"" ,, LE 10 JUILLET 1932 IIIIIIIIIL
BRIC - A - B R A C
ÉCHOS ET NOUVELLES DE PARTOUT
FRANKLIN ET SON HABIT
D EVANT
être présenté au roi Louis XVI
comme ambassadeur des Etats-Unis, que
la France venait de reconnaître, le « bonhomme
» songeait à revêtir un habit de cérémonie.
Il se commande chez son tailleur un
magnifique et riche vêtement : broderies, plumes,
boucles de brillants, rien n'y manque.
Mais quand vient le moment d'endosser cette
parure, il se trouve ridicule et abandonne son
projet. U décide de braver l'étiquette et, reprenant
son chapeau rond de quaker, sa petite
épée et ses souliers plats, Franklin, tout
simplement habillé de velours gris à côtes,
entre à Versailles au milieu de la stupeur, puis
de la sympathie générales. Il avait su prendre;
presque sans le vouloir, l'allure même Mi
le genre qu'on lui prêtait sans le bien connaître.
Le Bulletin du livre français-
HÉLIOTHÉRAPIE
I
ES Grecs, dit M. E. Duhot, professeur d'hyi
drologie et de climatologie thérapeutiques
à la Faculté de Lille, sont les ancêtres de la
gymnastique en plein air, voire même du
nudisme.
Mais ils sont aussi les ancêtres de l'hcliothé-
Une valise bien conçue
Une valise bien' conçue comprend un flacon
d'alcool de menthe de- Ricqlès. Sous un
faible volume, le Ricqlès met à votre disposition
les précieuses qualités de la menthe.
A cet-agrément le Ricqlès joint une fraîcheur
exquise qui persiste longtemps.
UN BEL ATHLÈTE FRANÇAIS
C'est, en son genre, un splendide athlète que
ce « Diable », auquel aucun cor n'a jamais pu
résister ! « Le Diable » enlève les cors en six
Jours, pour toujours. 3 fr. 95, toutes pharmacies.
Attention !... Exigez « Le Diable ». Epernay :
pharmacie Weinmann.
LA PUNAISE IMMONDE
ne se montre pas le jour. Elle se cache en de profonds
repaires. Un badigeonnage au Rozol, poison
chimique foudroyant, est le seul moyen sûr et certain
de les détruire à tout jamais, ainsi que leurs
œufs. 6 fr. 95 le flacon. A Paris et Province, toutes
Pharmacies, Drogueries, Marchands de couleurs,
etc., et Pharmacie Canonne et Pharmacie de
Rome Bailly.
Mm Les Rides
Profondes
et les muscles flasques du visage
[ La Science
•ait Vj maintenanT
que c'est
le manque de
Biocel qui fait
paraître les femmes
ridées et
vieillies. Dès que
cet élément vital est
redonné aux tissus, la
Comment le Bîoce!-
Provenant de Tout Jeunes'
Animaux, Redonne à la
i Peau si Jeunesse -Prouvé/
^ferdes Expériences fàitesy
^surdes Femmes de^
*55 à 72 ans
peau se pare d'une nouvelle beauté juvénile.
Le véritable Biocel a été extrait de tout
jeunes animaux et est maintenant contenu
dans la Crème Tokalon, Aliment pour la Peau,
Couleur Rose, suivant la formule spéciale du
Professeur Dr. Stejskal. Au cours de stupéfiantes
expériences cliniques, pratiquées
sur des femmes de 55 à 72 ans, les rides
ont complètement disparu (Voyez le compterendu
complet du Journal Médical de Vienne).
Une peau vieillie et fanée peut rapidement
être rajeunie, les rides disparaître et les
muscles affaissés du visage être tonifiés et
raffermis. Employez la Crème Tokalon, AU
ment pour la Peau, Couleur Rose, le soir
avant de vous coucher. Elle fournit à votro
peau, qu'elle nourrit pendant votre sommeil,
le Biocel qui redonne la Jeunesse.
rapie médicale. Les arenaria ou hêliosis
étaient généralement situés au bord de la
mer ; on s'y étendait sur le sable ou on marchait
pieds nus, exposé aux rayons du soleil-
Une citation d'Hérodote montre que le bain
de soleil était connu : « L'exposition au soleil
est éminemment nécessaire aux gens qui ont
besoin de se restaurer et de prendre de la
chair. Autant que possible, on s'arrangera
pour que, en hiver, au printemps et en automne,
le soleil vienne frapper directement lt-s
malades ; mais, en été, il faut rejeter cette
méthode pour les gens faibles, à cause de
l'excès de chaleur. C'est surtout le dos qu'il
faut exposer au soleil et au feu, car les nerfs
qui obéissent à la volonté se trouvent principalement
dans cette région et si ces nerfs
sont tenus dans un état de douce chaleur, cela
rend le corps tout entier sain ; toutefois il
faut garantir la tête à l'aide de quelque couverture.
» v
Voilà déjà, à côté du principe de l'héliothérapie,
les précautions a prendre devant un
traitement qui, pour simple qu'il soit, n'en
demande pas moins à être suivi avec prudence.
Chez les Romains, à propos de l'héliothérapie,
on a beaucoup parlé des solaria, terrasses
situées sur le toit des maisons, à l'air
libre, ou recouvertes d'un toit (solaria tecta).
Il semble qu'on ait parfois exagéré leur rôle.
Comme tous les peuples méridionaux, les Romains
aimaient le soleil. Nous avons encore
dans nombre d'habitations provençales une
partie à découvert, nommée « soùléaire » ;
les sàlarla romaines n'étaient sans doute pas
autre chose.
Mais les Romains avaient dans leurs thermes
une salle spécialement destinée aux bains
de soleil ; et Pline nous en parle. « Au milieu
des thermes est une salle spacieuse, adjacente
à l'étuve, et dans laquelle le soleil est très
rapidement salutaire. » On y prenait deux
sortes de bains de soleil, d'autre part, en y
exposant le corps préalablement oint d'huile.
Cette thérapeutique était si bien connue
qu'il existait déjà des stations particuliè;. cment
adaptées à l'héliothérapie ; c'est ainsi
que la femme de l'empereur Gallien vint faire
une cure solaire à Nice.
L'Echo médicil du Nord.
LA DÉGUSTATION
UTANT que possible, nous dit M. Raymond
A Brunet. la dégustation doit se faire à jeun;
alors tout l'organisme est dans les meilleures
conditions ; aucun aliment n'a. laissé trace de
son passage sur la langue, dans l'arrière-bouche
; ni saveurs, ni senteurs étrangères ne
viennent modifier les principes éthérés des
boissons à juger.
Comme les virtuoses du chant, qui sont
obligés de prendre de grandes précautions
pour leur gorge, le dégustateur, un virtuose
aussi en son genre, se soumettra à un régime
constant pour conserver, à ses organes du
goût et de l'odorat, la délicatesse nécessaire.
U n'abusera jamais des liquides alcooliques,
des mets trop épicés ; il se gardera de fumer ;
enfin, il se refusera, surtout avant une expertise,
tout ce qui pourrait irriter la membrane
pituitaire ou émousser les papilles gustatives.
Ces appareils se fatiguent, du reste, très facilement
; il ne faut pas en abuser, si on veut
les garder en bon état.
On ne doit pas goûter plus d'une centaine
d'échantillons dans une même séance ; encore
ce chiffre est-il très élevé et, si ce sont des
vins de différentes natures qu'il s'agit d^examiner,
il sera bon de les classer par année et
par force, de commencer l'opération par les
plus secs, les plus maigres, les plus verts, pour
terminer par les plus moelleux. Le palais et
la langue s'accommoderaient mal d'une gymnastique
à rebours.
Le Sommelier.
VOCATION
Q
ui sait, si M. Paul-Boncour avait suivi
sa vocation, nous ne l'aurions pas aujourd'hui
à la tête du ministère de la
Guerre.
Car M. Paul-Boncour ne voulait être ni avocat,
ni' député. Il voulait être comédien, oui
ma chère !
U disait les vers à ravir et, au collège des
religieux où il fut enseigné, il jouait parfois
la tragédie avec une fougue impressionnante.
S'il n'est pas monté sur les planches, professionnellement,
c'est à son défaut de taille
qu'on le doit, des comédiens célèbres, auxquels
il était allé demander conseil, l'en ayant
dissuadé pour cette raison.
M. Paul Deschanel, plus grand pourtant que
M. Paul-Boncour, eut la même déconvenue.
Lui aussi voulait être acteur. Il alla trouver
M. Le Bargy qui le détourna de cette vocation,
le trouvant trop petit.
Cyrano.
PÂTÉS DE FOIE GRAS
OUR remercier les oies d'avoir sauvé le Ca-
P pitale, les Romains ont inventé le pâté
de foie gras. Cette merveilleuse découverte
date d'une épôque qui se situe entre Sylla
et César. Tous ceux qui connaissent ce mets
admirable savent qu'il ne s'agit pas d'employer
le foie tel que le fournit la nature,
il faut le grossir de façon démesurée et tout
artificielle. Les Romains avaient un talent
tout spécial pour ce faire. Ils engraissaient
de façon monstrueuse toutes espèces d'oiseaux,
des pigeons, des alouettes et même
des mollusques.
Cette pratique ne va pas sans une certaine
I