Dossier Journal de Grosse Patate.pub - Artishoc

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Intentions de mise en scène Le coup de cœur de François Gérard pour Le journal de Grosse Patate date de 2005. Il a vite été confirmé par l’enthousiasme de l’équipe, puis lors de lectures pour les enfants et adultes des ateliers ou de stages intergénérationnels. Et pourtant, ce choix n’était pas si «consensuel» car il peut troubler, mais sans choquer (et peutêtre plus certains adultes que les enfants) en raison de sujets sensibles. C’est bon signe ! Car notre rôle est aussi d’ouvrir les esprits et de bousculer un peu. Le ton est vite donné : pas de mièvrerie, mais de l’autodérision, un humour pimenté de petites histoires cruelles ou dérisoires du quotidien, un énorme besoin d’humanité face aux angoisses de ces enfants qui basculent dans l’adolescence avant l’entrée au collège. Voici une année scolaire de CM2 qui est un véritable et joyeux condensé de la vie : peur, solitude, jalousie, rapport amoureux, esprit d’équipe… Tout d’abord éviter le piège de la pièce intimiste de petite envergure. Le journal de Grosse Patate a besoin de démesure, de contraste dans les dimensions. Si le texte passe très bien en simple lecture, il perdrait de son pouvoir en « trop petite forme scénique tout terrain ». Bien sûr, cela ne veut pas dire superproduction pour immense plateau, ce qui freinerait les possibilités de diffusion, mais un espace suffisant pour que notre héroïne se sente un peu perdue. Concrètement, François Gérard a imaginé un lieu central, un territoire d’intimité : un lit et ses cachettes… Sur le côté, une porte permet de jouer des situations relationnelles avec des apparitions d’objets ou des mains d’autres personnages. Notre volonté est de faire de ce spectacle actuel un moment joyeux et touchant à partager avec toutes les générations dès 8 ans. L’homme en noir est loin du majordome « glacé ». Il veille, encourage, rassure en jouant au magicien, à l’ange gardien… Des projections d’images, illustrations de ses rêves, fantasmes ou angoisses, ouvriront une autre dimension, sans toutefois mettre le spectateur en état de passivité « télévisuelle », pour ne pas détruire le jeu du théâtre. Le désir est de créer des images graphiques inattendues et humoristiques. Enfin, faire exister la mère disparue, ce qui reste d’elle, ce que notre fille si rondelette garde : une robe, des chaussures (avec un clin d’œil à notre propre enfance). Pour naviguer entre passé sublimé, présent troublé et futur espéré…
Distribution Écriture : Dominique Richard Scénographie et mise en scène : François Gérard Aide à la mise en scène : Florence Bisiaux Interprétation : Caroline Guyot & Willy Claeyssens Lumière : Christophe Durieux Construction décor : Olivier Butruille Peintures : Fred Tourard Technique : Thierry Lyoen & Jean-Marie Daleux Costumes : Anne Valet Images : Cléo Sarrazin Support technique images : Marie-Jo Dupré Mouvement : Tao Maury Musique : Martin Hennart Diffusion : Estelle Picot-Derquenne Administration : Arnaud Dubremetz Remerciements : Sébastien Peyre, David Laurie, Sébastien Meerpoel et Préludes. Coproduction : Ville de Wasquehal (59), la Comédie de l’Aa de Saint-Omer (62) et l’Escapade d’Hénin-Beaumont (62). Avec le soutien particulier de : la DRAC Nord / Pas-de-Calais (Ministère de la Culture), la Région Nord / Pas-de-Calais, le Département du Nord, le Département du Pas-de-Calais.
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