L'Enfant de la jungle - Artishoc

mai/juin 07 spectacle pour adultes à partir de 6 ans _ petite salle _ durée 55’
jeu 31 mai [10 h 00 _ 14 h 30] séances scolaires
ven 1 er juin [10 h 00 _ 14 h 30] séances scolaires
sam 2 [17 h 00] séance tout public
L’Enfant de la jungle
D’après l’œuvre de R. Kipling
Mise en scène Christophe Bihel
©Bruno Decruydt
Un spectacle pour enfants mais aussi pour parents, grandsparents
et les oncles et les tantes… Une bonne vieille histoire,
connue de tous mais finalement presque oubliée…
L’histoire simple et touchante de ce petit garçon élevé par les
loups… Chéri par certains, haï par d’autres… Ni homme, ni
animal, seulement Mowgli «la Grenouille»… La Jungle ou le
village ?… Pas facile de trouver sa place… Pas facile la
différence…
Fabriquer le spectacle comme un bon gâteau au chocolat à
déguster par un dimanche de novembre pluvieux… Du théâtre
au coin du feu… Du rire, du suspense, de l’action, et bien-sûr
de la poésie parce que tout ça c’est bon et que finalement le
théâtre est fait pour cela… Des acteurs qui bougent, chantent, jouent, content, avec la générosité de
l’hôte qui accueille de vieux amis fatigués par la route… Inventer tout un monde avec trois fois rien…
Faire confiance à la force de l’histoire et à l’imagination de la troupe … Si je veux être tigre, je le suis… Si
je décide que cette bassine est un lac, elle l’est… Si je proclame que ce rectangle de terre de rien du tout
est la jungle, Jungle il sera… Reste à travailler dur pour faire vivre cette pacotille… Reste à se convaincre
au plus profond du cœur que le jeu vaut bien un milliard de chandelles… Reste à se comprendre,
surprendre, se surprendre et basta !
Le spectacle commence ainsi…
Soir… Les acteurs vêtus de fausses fourrures accueillent les spectateurs autour d’un rectangle de terre…
Tasses de thé… Bruits de jungle et cithares … Encens des Indes…. Au centre de la scène un vieux
chasseur marmonne sans relâche des guirlandes de mots oubliés… Peu à peu la nuit tombe… Cri du
tambour… Le vieux chasseur hurle… Noir… Père loup se réveille… L’heure de la chasse au clair de lune…
Frémissement dans un buisson… Brusquement un oiseau s’envole, quelques plumes tombent du ciel…
Coup de cymbale… Apparaît Tabaqui le « Lèche-Plat », ignoble petit Chacal, celui qui porte la rage… Et les
mauvaises nouvelles : Shere Khan le tigre boiteux rôde dans les parages…
Moi, Mowgli je chante et je ris
Shere Kahn a dit qu’il tuerait !
Qu’il tuerait Mowgli la Grenouille
Et moi je chante et je ris
Par le taureau qui m’a payé
Par la promesse que j’ai faite à la Lune
Par le couteau dont se servent les hommes
Sur ton pelage je danserai.
Avec Lothar Bonin, Martial Bourlart, Yannick Deraine, Florence Decourcelle, Thierry Dupont, Stéphane Hainaut
Hervé Lemeunier, Thierry Raulin _ Production Compagnie de l’Oiseau-Mouche.
03 20 61 96 90
www.larose.fr

LA COMPAGNIE DE L’OISEAU-MOUCHE
La compagnie de l’Oiseau-Mouche est née en
1978. En 1981 elle devient une compagnie de
théâtre professionnel en créant un centre
d’aide par le théâtre. Les vingt trois
comédiens permanents qui la composent sont
des personnes en situation de handicap
mental.
Depuis juin 2001, la compagnie est installée
au GARAGE, Théâtre de l’Oiseau-Mouche.
Le premier spectacle professionnel de la
compagnie est Ella O Télégrammes, écrit et
mis en scène par Wladyslaw Znorko (1981).
Le théâtre de la compagnie de l’Oiseau-
Mouche est d’abord un théâtre d’images, un
théâtre gestuel ; ensuite, peu à peu, le texte
est introduit. Cette mutation se fait
naturellement et accompagne la volonté des
comédiens de prendre la parole.
Stéphane Verrue, metteur en scène, propose
aux comédiens de la compagnie un travail
autour de Beckett ; pour lui, le rapprochement
entre Beckett et les comédiens de l’Oiseau-
Mouche est évident.
Deux spectacles seront créés d’après les
Dramaticules de l’auteur irlandais :
Dramaticules et Finir, Finir Encore… (1988 et
1991).
En 1993, la rencontre avec François
Cervantes est déterminante : il passe
plusieurs mois avec la compagnie et écrit
pour les comédiens de l’Oiseau-Mouche Un
Chemin Oublié qu’il met en scène.
Cette même année, Antonio Vigano, metteur
en scène italien, vient rencontrer les
comédiens. Il invitera, dans le festival qu’il
dirige en Italie, le spectacle Arbeit Macht Frei
mis en scène par Gervais Robin. Ce
spectacle est un électrochoc pour les
spectateurs. C’est le début d’une longue
collaboration entre la compagnie et Antonio
Vigano.
Par ailleurs, même si le texte est devenu
important dans le théâtre de l’Oiseau-Mouche,
des spectacles sans paroles continuent à être
créés comme par exemple Graine de
Satellites mis en scène par Claire Dancoisne
(1994).
C’est par les spectacles mis en scène par
Antonio Vigano, Excusez-le ou Il vestito più
bello et Personnages (1995 et 1998), que
Jean-Michel Rabeux rencontre la compagnie
de l’Oiseau-Mouche. Quelques années plus
tard, il créera avec Sylvie Reteuna Le
Labyrinthe (2000) qui sonne comme un retour
aux origines de la compagnie puisque le
spectacle est quasi sans texte.
En décembre 2001, Bintou de Koffi Kwahule
mis en scène par Vincent Goethals, est
l’aboutissement de douze années de
compagnonnage.
En janvier 2003, Antonio Vigano et Julie
Stanzak créent leur troisième spectacle avec
la compagnie : No Exit.
En 2004, Sylvie Reteuna met en scène
Phèdre et Hippolyte de Jean Racine, présenté
dans le cadre de Lille 2004, Capitale
Européenne de la Culture.
En octobre 2005, la compagnie a créé son
vingt-septième spectacle Et Six Gisèle(s) ?
dans une mise en scène et une chorégraphie
de Cyril Viallon.
En décembre 2005 L’Enfant de la Jungle,
dans une mise en scène de Christophe
Bihel, spectacle pour tout public à partir de 7
ans, est créé au Garage.
La Mère de Bertolt Brecht, dans une mise en
scène de Françoise Delrue, est le prochain
spectacle de la compagnie de l’Oiseau
Mouche (création janvier 2007).
La compagnie de l’Oiseau-Mouche a tourné
ses spectacles en Europe mais aussi aux
Etats-Unis, au Pérou, au Canada..., elle a
notamment obtenu en Italie le Prix
Stregagatto 1999 (meilleur spectacle jeune
public de l’année pour Personnages) et en
Espagne le Prix de la Fondation Anade en
2001 pour l’ensemble de son œuvre.