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Les choses étant ce qu'elles sont, tout va aussi bien que ... - Artishoc

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REVUE DE PRESSE DU SPECTACLE<br />

<strong>Les</strong> <strong>choses</strong> <strong>étant</strong> <strong>ce</strong> qu’elles <strong>sont</strong>,<br />

<strong>tout</strong> <strong>va</strong> <strong>aussi</strong> <strong>bien</strong> <strong>que</strong> possible<br />

interprété et mis en scène par Claire Heggen<br />

Théâtre du Mouvement<br />

Direction Claire Heggen et Yves Marc<br />

9 rue des caillots 93100 Montreuil<br />

01 48 10 04 47 info@theatredumouvement.com<br />

www.theatredumouvement.com


Le Parisien - 22 janvier 2009


Télérama - du 7 au 13 février 2009


Froggy’s Delight - janvier 2009


Paris Mômes- février


20 Minutes - 6 février 2009


UNIDRAM 2009<br />

Erscheinungsort: MAZ<br />

Datum: 09.11.2009<br />

Maz - 9 novembre 2009


Traduction<br />

(…) Déjà le vendredi soir, les spectateurs qui attendaient patiemment se pressaient à l’entrée de<br />

la salle du théâtre du T Werk. La raison de <strong>ce</strong>t attroupement était le titre extrêmement attrayant de<br />

la piè<strong>ce</strong> française du Théâtre du Mouvement, <strong>Les</strong> <strong>choses</strong> <strong>étant</strong> <strong>ce</strong> qu’elles <strong>sont</strong> <strong>tout</strong> <strong>va</strong> <strong>aussi</strong> <strong>bien</strong><br />

<strong>que</strong> possible.<br />

Impressionnant comme toujours, la rapidité et la discipline avec la<strong>que</strong>lle le public prit pla<strong>ce</strong> dans<br />

une salle comble. Ce petit miracle se poursuivit par l’entrée en scène en solo d’une artiste, qui<br />

mérite en tant qu’actri<strong>ce</strong> et metteur en scène et con<strong>ce</strong>ptri<strong>ce</strong>, le label de Grand art Théâtral<br />

L’entrée en scène de Claire Heggen mérite <strong>ce</strong> superlatif par<strong>ce</strong> <strong>que</strong> sa capacité de métamorphose<br />

et son originalité <strong>sont</strong> uni<strong>que</strong>s. Dés l’ouverture lorsqu’elle est assise sur la caisse dans un manteau<br />

beaucoup trop long et aspire à ressembler à un Napoléon, c’est déjà grandiose. C’est comi<strong>que</strong><br />

et tragi<strong>que</strong> à la fois et sur<strong>tout</strong> le passage où <strong>tout</strong>e une a<strong>va</strong>lanche de métamorphoses qui<br />

en<strong>ce</strong>rclent le gigantes<strong>que</strong> manteau du Général, tel la demeure théâtrale sans <strong>ce</strong>sse remis en jeu.<br />

Rarement l’absen<strong>ce</strong> de parole au théâtre produisit un effet si évident et rarement une entrée en<br />

scène muette, sans être <strong>ce</strong>pendant pantomimi<strong>que</strong>, fut si parlante !<br />

<strong>Les</strong> images produites (crées) étaient d’un burles<strong>que</strong> à vous couper le souffle. Elle venait juste de<br />

se défaire de son manteau qu’il surgissait à nouveau sur la scène en courant telle une statue sans<br />

tête ni bras et se transformait en une enveloppe d’où surgissait une tête d’oiseau gigantes<strong>que</strong>.<br />

La transformation mimi<strong>que</strong> et corporelle des attributs sexuels resta <strong>aussi</strong> mystérieuse. Si le personnage<br />

était au début sans équivo<strong>que</strong> un homme, son rôle bascula ultérieurement en prenant les<br />

traits de plus en plus féminins.<br />

Seuls resta constante l’immense capacité corporelle qui fut récompensé par un déluge d’enthousiasme<br />

(...)


Vosges Matin - 16 dé<strong>ce</strong>mbre


UNIDRAM 2009<br />

Erscheinungsort: double<br />

Datum: Heft 01/2010<br />

Double - janvier 2010


Traduction<br />

L’un des points forts du festi<strong>va</strong>l était sans doute le spectacle <strong>Les</strong> <strong>choses</strong> <strong>étant</strong> <strong>ce</strong> qu’elles <strong>sont</strong> <strong>tout</strong><br />

<strong>va</strong> <strong>aussi</strong> <strong>bien</strong> <strong>que</strong> possible, interprété et mis en scène par Claire Heggen (Théâtre du Mouvement,<br />

Fran<strong>ce</strong>). Une femme en habit d’homme, pas très grande, dynami<strong>que</strong> et agile revêt un manteau<br />

surdimensionné et finit par disparaitre à l’intérieur pour resurgir à nouveau et disparaitre dans une<br />

manche. Peu à peu <strong>ce</strong> manteau s’anime, agite les bras de l’actri<strong>ce</strong>, lui tord la tête a<strong>va</strong>nt de l’engloutir<br />

entièrement. Mais <strong>ce</strong>lle-ci reprend le dessus et arrive finalement à se débarrasser de <strong>ce</strong><br />

manteau, objet incontrôlable, en le jetant très loin sur la scène.<br />

Soudain au fond du plateau, apparait un manteau rigide, dans le<strong>que</strong>l l’interprète disparait. Cet<br />

être semble agir <strong>tout</strong> seul, sans tête, comme fantomati<strong>que</strong>. Tout d’un coup une tête d’oiseau surgit<br />

derrière le col du manteau- on reconnait le mas<strong>que</strong> <strong>que</strong> l’interprète portait. Le personnage de<br />

l’oiseau, moitié homme moitié animal, semble littéralement né du manteau. Le souvenir agit en<br />

somnambule et domine l’espa<strong>ce</strong> scéni<strong>que</strong>. Une série de sculpture manteau-animal se dessine et<br />

la recherche de l’autre se transforme en tourbillon, entre espoir et dé<strong>ce</strong>ption, entre nostalgie et<br />

découragement.<br />

Dans un des derniers passages l’interprète crée à partir d’un fil de fer flexible des contours, enveloppant<br />

son propre corps.<br />

Avec le jeu d’objets clownes<strong>que</strong>s et ses acrobaties, Claire Heggen a su trouver les secrets et les<br />

sentiers de <strong>ce</strong> genre théâtral, entre approche sensible et tourbillons des souvenirs de la vie. L’expression<br />

corporelle puissante, la rythmi<strong>que</strong> entrainante des différentes scènes, la sobriété et la<br />

précision dramaturgi<strong>que</strong>, ne laisse aucune pla<strong>ce</strong> à la répétition ni le temps de s’attarder sur un jeu<br />

trop long, <strong>ce</strong> qui a fasciné les spectateurs.<br />

Le spectacle a été fortement applaudi, <strong>ce</strong> qui était justifié

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