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Les choses étant ce qu'elles sont, tout va aussi bien que ... - Artishoc

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Traduction<br />

(…) Déjà le vendredi soir, les spectateurs qui attendaient patiemment se pressaient à l’entrée de<br />

la salle du théâtre du T Werk. La raison de <strong>ce</strong>t attroupement était le titre extrêmement attrayant de<br />

la piè<strong>ce</strong> française du Théâtre du Mouvement, <strong>Les</strong> <strong>choses</strong> <strong>étant</strong> <strong>ce</strong> qu’elles <strong>sont</strong> <strong>tout</strong> <strong>va</strong> <strong>aussi</strong> <strong>bien</strong><br />

<strong>que</strong> possible.<br />

Impressionnant comme toujours, la rapidité et la discipline avec la<strong>que</strong>lle le public prit pla<strong>ce</strong> dans<br />

une salle comble. Ce petit miracle se poursuivit par l’entrée en scène en solo d’une artiste, qui<br />

mérite en tant qu’actri<strong>ce</strong> et metteur en scène et con<strong>ce</strong>ptri<strong>ce</strong>, le label de Grand art Théâtral<br />

L’entrée en scène de Claire Heggen mérite <strong>ce</strong> superlatif par<strong>ce</strong> <strong>que</strong> sa capacité de métamorphose<br />

et son originalité <strong>sont</strong> uni<strong>que</strong>s. Dés l’ouverture lorsqu’elle est assise sur la caisse dans un manteau<br />

beaucoup trop long et aspire à ressembler à un Napoléon, c’est déjà grandiose. C’est comi<strong>que</strong><br />

et tragi<strong>que</strong> à la fois et sur<strong>tout</strong> le passage où <strong>tout</strong>e une a<strong>va</strong>lanche de métamorphoses qui<br />

en<strong>ce</strong>rclent le gigantes<strong>que</strong> manteau du Général, tel la demeure théâtrale sans <strong>ce</strong>sse remis en jeu.<br />

Rarement l’absen<strong>ce</strong> de parole au théâtre produisit un effet si évident et rarement une entrée en<br />

scène muette, sans être <strong>ce</strong>pendant pantomimi<strong>que</strong>, fut si parlante !<br />

<strong>Les</strong> images produites (crées) étaient d’un burles<strong>que</strong> à vous couper le souffle. Elle venait juste de<br />

se défaire de son manteau qu’il surgissait à nouveau sur la scène en courant telle une statue sans<br />

tête ni bras et se transformait en une enveloppe d’où surgissait une tête d’oiseau gigantes<strong>que</strong>.<br />

La transformation mimi<strong>que</strong> et corporelle des attributs sexuels resta <strong>aussi</strong> mystérieuse. Si le personnage<br />

était au début sans équivo<strong>que</strong> un homme, son rôle bascula ultérieurement en prenant les<br />

traits de plus en plus féminins.<br />

Seuls resta constante l’immense capacité corporelle qui fut récompensé par un déluge d’enthousiasme<br />

(...)

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