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Pink... - Groupe Information Asiles

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Avant de continuer, il faut aussi savoir que juste avant cet épisode, j’ai appris que j’avais contracté de manière -<br />

mystique- une MST. Alors, je ne suis pas la Sainte vierge, mais je sais encore où et avec qui j’ai des rapports<br />

sexuels et cette infection était tout aussi anormale que mes nouvelles hallucinations inexpliquées 12 .<br />

Personne ne voulait écouter ma lucidité d’hallucinée et c’est flippant d’être entourée par des attardés persuadés<br />

-eux- d’être « normaux », et qui peuvent -en plus- vous faire enfermer sans raison valable avec la bénédiction<br />

de tout le monde !<br />

Mes souvenirs de ce temps imparfait, confus et perdu dans ces « institutions médicales ». Quelques minutes de<br />

« retour vers le futur » pas facile depuis l’épisode quasi initial « baffe + comprimé » et premier réveil dans une<br />

clinique psychiatrique 13 :<br />

- Dans des temps records, un « médecin » des urgences a décidé de me faire interner sans en parler à<br />

mes parents (il l’a écrit sur son document de transmission à l’hôpital « bip » et mes parents n’étaient<br />

pas informés de l’existence de ce certificat). Donc baffe, comprimé et inconscience…<br />

- Ensuite, je me suis retrouvée devant l’entrée de l’hôpital avec mon père et je lui parlais de Lézard 14 … Il<br />

faut savoir que mes parents n’étaient pas informés de mes allées et venues personnelles ou<br />

professionnelles sans que j’aie, pour autant, de secret pour eux.<br />

- Nouveau trou noir d’une durée indéterminée…<br />

- Je reprenais conscience et je cherchais à m’asseoir quand un « infirmier » a commencé à m’attacher<br />

les pieds avec des lanières de cuirs et j’ai instinctivement cherché à l’arrêter sans y parvenir 15 . J’hurlais<br />

d’arrêter immédiatement et de me détacher ! mais ils ont continué et m’ont alors attaché une main.<br />

Avec l’autre main j’ai cherché à me défendre et j’ai tordu la barre de métal qu’il y avait à la tête du<br />

brancard, j’ai vu mon père en larmes et l’équipe « médicale » m’a injecté une dose, pour cheval, de 4<br />

ampoules de Loxapac… Ils avaient ainsi la certitude que je ne chercherais plus à m’exprimer !<br />

- Nouveau trou noir… 16<br />

- Pendant que j’étais inconsciente, des « médecins » ont rédigés des documents « officiels » affirmant<br />

que j’étais suicidaire 17 et donc dangereuse pour les autres et pour moi-même et que je devais être<br />

internée ! J’ai été transportée dans une clinique psychiatrique et ils ont « adroitement » manipulé mes<br />

parents pour leur faire signer une demande d’hospitalisation sans les informer des conséquences<br />

médicales ou légales, ni des autres options tel que l’Hospitalisation Libre étant inconsciente au moment<br />

des faits !<br />

- Je me suis « réveillée », mes parents et ma sœur au pied d’un lit avec une « infirmière » en retrait dans<br />

une très grande chambre (la porte était fermée, les fenêtres faisaient cependant la largeur du mur, ce<br />

qui laissait voir différents arbres). J’arrivais à peine à m’asseoir sur ce lit, face droite de mon regard : un<br />

bureau, une étagère et un placard. Je voyais les yeux de mon père et je l’ai entendu me dire : « on te<br />

lâche pas ». L’infirmière me dit que je suis à « bip » et que je vais beaucoup mieux… Je n’arrivais<br />

évidemment pas à m’exprimer ; les doses injectées m’empêchaient de parler normalement déformant la<br />

bouche et me faisant baver, semi consciente… Les produits me provoquaient des sensations atroces et<br />

difficilement descriptibles ; j’avais l’impression que mes muscles et/ou mes nerfs cherchaient à sortir<br />

par les pores de ma peau, au niveau du thorax la douleur, difficilement explicable de compression et<br />

d’échauffements étaient insupportable, et ma vue totalement altérée et floue. Je me suis plainte de ces<br />

effets mais en psychiatrie, on apprend très vite qu’on se fout totalement de ce que vous avez à dire,<br />

alors ce que vous ressentez, pensez !… 18 Je me souviens quand même avoir entendu ma mère<br />

12 Sauf si mon concubin de l’époque a menti ce dont je doute puisqu’il n’a jamais eu à se faire soigner.<br />

13 Au risque de ne pas relater la vérité, nous ajouterons clinique trois étoiles comparativement à d’autres…<br />

14 Sans lui expliquer que pour moi, c’était un mélange de réels lézards qui ne m’inquiétaient pas et du nom que je donnais à<br />

la hiérarchie d’une société où j’ai travaillé, de jour comme de nuit, pendant plusieurs mois.<br />

15 Il faut rappeler que j’étais pas mal « shootée » et personne ne peut dire formellement par quoi…<br />

16 Les pièces administratives de mon dossier précisent que j’ai eu droit à une injection de 2 ampoules supplémentaires<br />

cette même nuit, ce qui prouve qu’on ne m’a pas laissé reprendre conscience et la rédaction du 2 ème certificat médical et<br />

celui des 24 heures ont été faits alors que je « dormais » !.<br />

17 A réception et lecture des documents constituant mon « dossier médical », j’ai découvert qu’ils affirmaient que j’étais<br />

suicidaire et j’ai –un jour- répondu par télécopie que le suicide ne fait pas partie de ma religion, ni hier, ni aujourd’hui et<br />

encore moins demain… ?<br />

18 Sauf pour l’interpréter dans le cadre de la rédaction des différents documents administratifs.<br />

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