Pink... - Groupe Information Asiles
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aucun bien-. Au bout d’un moment leurs « traitements » en rendent vraiment dingue certains et en<br />
« légumisent » d’autres. J’ai mis du temps à comprendre que je devais me désintoxiquer de tous<br />
ces produits chimiques pour que cela aille mieux et le cannabis que j’ai arrêté depuis, m’y a aidée.<br />
Ci-dessous une part des interrogations aujourd’hui encore sans réponse :<br />
• Pourquoi aucune recherche (via l’urine ou le sang) d’hallucinogène, au moins pour le premier<br />
internement ? 35<br />
• Prouver ce qu’on affirme en l’écrivant n’est-il pas une obligation dans le cadre d’une privation<br />
de liberté ?<br />
• Pourquoi, ai-je été privée de ma liberté et enfermée à double tour à plusieurs reprises depuis<br />
2000 ? Pour qui étais-je dangereuse et comment ? Je n’ai le souvenir d’avoir frappé<br />
personne 36 , aucun dépôt de plainte de tiers et aucune tentative de suicide... J’attire l’attention<br />
sur les chiffres d’affaires générés par la psychiatrie ; un business qui représente des M€ de<br />
factures vertigineuses (payées par la CPAM et vos proches) que je cherche encore à<br />
justifier…<br />
• Pourquoi, ai-je été embauchée, puis virée au bout d’une année par un « directeur » qui ne<br />
savait pas s’autogérer ? mais qui en savait plus sur moi que ce que je lui avais moi-même<br />
raconté. Sur les documents du licenciement, il me reproche d’avoir critiqué la hiérarchie…<br />
• Pourquoi, tout était-il flou et les hallucinations de retour pour le deuxième internement, alors<br />
que pendant 13 mois -rien- sans que je ne change ma façon de vivre ?<br />
Un des psychiatres 37 a dit : « qu’ils ne savaient pas ce que j’avais !? ». Cela ne les a pas empêchés de<br />
m’obliger à prendre des traitements dont les effets sont lourds de conséquences alors que je n’étais ni<br />
violente, ni dangereuse pour autrui ou pour moi-même… » Et dans tous les cas apte à donner ou pas mon<br />
consentement ! Mon état nécessitait une aide morale et non psychiatrique ! Mais la psychologie rapporte<br />
beaucoup moins…<br />
Je ne suis pas étonnée que les psychiatres ne sachent pas ce que j’avais en écrivant quand même que je<br />
serais schizophrène ! Normal, je n’avais pas d’autre problème que ceux évoqués plus haut ; de<br />
« mauvaises » fréquentations.<br />
De fin 1999 à fin 2001, mes contacts physiques ou téléphoniques se sont limités à quelques rares<br />
échanges téléphoniques avec ma mère ainsi qu’à quelques contacts professionnels quotidiens. Sans<br />
oublier les moult -prises de têtes- avec les « S.A.V. » des différents opérateurs de télécommunication, un<br />
monde où l’escroquerie est légalisée... et l’identification et la légitimité des interlocuteurs parfois<br />
douteuse 38 …<br />
En avril 2001, ma sœur s’est aussi mariée dans des circonstances que je cherche toujours à comprendre et<br />
l’épisode a été éprouvant au vu du harcèlement moral que je venais de vivre seule…<br />
Je n’avais visiblement plus d’amis… et personne, pas même mes parents, ne prenait de nouvelle… J’ai fait<br />
pareil. Mes recherches d’emploi, après l’épisode « licenciement à 99 KF ou 15 000 euros » échouaient et je<br />
ne faisais aucun effort.<br />
Courant juillet 2001, j’ai fait mes premières tentatives pour obtenir mon dossier médical auprès de l’hôpital<br />
qui avait initié la première H.D.T.… Vu l’état de fatigue physique et moral dans lequel je me trouvais, leur<br />
refus déguisé par des procédures illégales, m’a vite fait décrocher par manque d’information et d’appui.<br />
Courant juillet 2002 39 , j’ai réitéré la même démarche auprès de la clinique psychiatrique… en août 2002, ils<br />
m’ont enfermée deux jours en indiquant sur les documents « officiels » que j’étais en H.L. (Hospitalisation<br />
Libre) !<br />
35<br />
Je rappelle que je n’ai aucun antécédent psychiatrique, mais que la bouffée délirante aigue est une excuse.<br />
36<br />
Mais j’aurais certainement dû.<br />
37<br />
Lors d’une réunion provoquée en espérant que mes parents finiraient par comprendre que des dingues étaient devant<br />
nous…<br />
38<br />
Certains interlocuteurs ont parfois eu des propos…laissant des traces indélébiles !<br />
39<br />
Mes démarches étaient alors faites de visu.<br />
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