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Pink... - Groupe Information Asiles

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Entre les obligations matérielles 27 , la difficulté à trouver des informations fiables 28 lorsqu’on n’a pas les<br />

moyens de se payer un avocat compétent et surtout d’en trouver un qualifié dans ce domaine. Le fait qu’il<br />

n’est pas facile de définir les faits et ce qu’on cherche quand on vit « ça », et le fait de réaliser que<br />

personne n’est venu aider ou ait même cherché à savoir qu’elle était ma version de ce qui c’était passé…<br />

J’avais besoin de « remonter en selle » ; et<br />

Par l’intermédiaire d’une société d’intérim, j’ai « décroché » un poste d’assistante de direction dans une<br />

grande entreprise de services sous l’autorité d’un directeur général d’une entité de 1000 personnes un mois<br />

après ma sortie de clinique psychiatrique. Un « job » qui après six mois a tourné au délire 29 et pour lequel<br />

j’ai pointé le quotidien par écrit lors d’un courrier recommandé envoyé après la transaction citée ci-dessous.<br />

Une transaction de 99,000.00 francs net (hors congés payés, préavis non effectué et 13 ème mois) a été<br />

conclue pour me virer sans avoir à justifier cette subite décision prise après treize mois d’ancienneté (détail<br />

pas banal). Je n’aurais pas obtenu davantage devant le Conseil des Prud’hommes et à peine remise de<br />

L’expérience psychiatrique 30 , j’avais été emmenée dans un nouveau monde hallucinant où les gens<br />

acceptent de travailler dans des conditions qui ont justifiées le passage, selon une parole de ma hiérarchie,<br />

d’un inspecteur du travail avant 9h30 un jour où je suis arrivée après cette heure de la matinée<br />

(suffisamment rare pour être souligné).<br />

Bref j’ai quitté cette société –tourmentée- parce qu’il s’y passait en plus d’une histoire personnelle entachée<br />

par une relation extraprofessionnelle (seule erreur de ce genre en 20 ans d’activité professionnelle), j’ai fait<br />

l’Erreur qu’il ne fallait pas. Je n’ai, encore une fois, rien vu venir et le corps « psy » ne m’a été d’aucune<br />

utilité.<br />

« L’évolution 31 » a fait qu’une fois encore, mes parents n’ont pas trouvé mieux pour m’aider que de me<br />

faire ré interner après une promesse non tenue (mais nous avons tous des histoires de famille). J’avais<br />

besoin de parler de ce harcèlement moral aggravé, mais mon père, perturbé par une opération chirurgicale<br />

de ma mère, n’a pas su m’aider et il m’a proposé d’aller à l’hôpital… Pas convaincue et surtout<br />

désemparée, je l’ai suivi. Une fois sur place, le corps médical a fini par me faire accepter de rester un temps<br />

chez eux… Je pensais que j’allais pouvoir « évacuer » mon harcèlement moral, mais au bout de quelques<br />

heures, j’ai très vite compris que la seule chose qu’ils voulaient était de me faire avaler des<br />

« médicaments » et ils ont voulu m’y forcer. J’ai alors demander à partir sur le champ sachant qu’il fallait<br />

que je récupère mes papiers. Pendant que j’attendais, ils ont appelé mon père en lui racontant je ne sais<br />

quoi pour lui faire signer une nouvelle H.D.T…<br />

• Pour ce deuxième « séjour », l’équipe « médicale » avait totalement changée et les règles<br />

démentes, risibles et toujours hallucinantes, étaient pires. La nouvelle psychiatre en charge de mon<br />

dossier, personnage psychorigide qui marche en regardant ses pieds (certainement pour éviter de<br />

vous voir) et là pour assouvir autre chose qu’une envie d’honorer son serment d’Hippocrate 32 . Ce<br />

même personnage psychorigide osera vous répondre qu’elle est là parce que vous avez besoin de<br />

« soins » alors que vous tenez un discours très cohérent et que vous restez –malgré tout- calme.<br />

Elle agira différemment avec vous devant sa hiérarchie lorsque vous aurez demandé un rendezvous<br />

conformément à un Droit découvert, pour ainsi dire, par hasard en lisant un affichage sur un<br />

mur…<br />

• Comme pour la première « hospitalisation », j’étais avec des « pathologies » différentes. Des<br />

patients consentants ou pas, H.D.T., H.O. ou H.L.… 33<br />

• J’ai tenté d’expliquer que je venais -quand même- d’être victime d’un harcèlement moral 34 et que<br />

(comme pour la première fois) je n’avais rien à faire dans un hôpital psychiatrique. Des vacances<br />

auraient fait beaucoup moins de mal à tout le monde et me gaver de psychotropes ne m’a fait -<br />

27 Recherche de travail, factures obligent.<br />

28 J’ai trouvé une association contre les abus psychiatriques, après le 5 ème internement, sur un forum du Net et si je ne les<br />

avais pas trouvé, je crois bien qu’aujourd’hui, j’y serais encore.<br />

29 Tout a malheureusement démarré parce que je n’ai pas su dire non, ni comment le dire.<br />

30 La première, celle qu’on n’oublie encore moins que les autres…<br />

31 J’avais besoin d’une autre aide que des séjours en Asile, mais il parait qu’il y a des bien-pensants.<br />

32 Soyons honnêtes, ce serment est aujourd’hui celui d’hypocrites prêts à tout pour de l’argent.<br />

33 H.D.T. : Hospitalisation à la Demande d’un Tiers, H.O. : Hospitalisation d’Office et H.L. : Hospitalisation Libre.<br />

34 Que je pouvais prouver par la transaction signée !<br />

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