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Pink... - Groupe Information Asiles

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demander à l’infirmière de baisser les doses peu de temps avant qu’ils ne partent ce jour là. On me fit<br />

ensuite comprendre de manière illégale (sans me dire – à aucun moment- les recours que j’avais face à<br />

une tel situation) que je n’avais pas le Droit de sortir…! et que je devais me soumettre de gré ou de<br />

force à leur traitement… (vous n’êtes plus libre de rien, on vous traite souvent de manière abaissante<br />

et/ou humiliante et leurs protocoles sont ahurissants…).<br />

Soyez rassurés, nous sommes dans le « soft », la torture psychologique, celle qui peut mener à autre<br />

chose… surtout si vous finissez, une fois les effets des doses de cheval dissipés, par exiger de recouvrer<br />

votre liberté et de sortir de cet endroit 19 alors là, on passe à la partie physique. Variable d’un « malade » à<br />

l’autre, pour ma part j’ai -entre autre- eu droit au « bais sage du froc » 20 à plusieurs reprises et comme je ne<br />

me laissais pas faire, des placages musclés pour des injections de substance -variable- et dont le suivi<br />

juridique des pratiques est très approximatif pour ne pas dire inexistant… Tout va très vite et vous n’avez<br />

pas le temps de comprendre ce qui vous arrive, et leurs substances empêchent vos réactions naturelles. La<br />

fameuse camisole chimique qui vous empêche de vous défendre même légalement tellement les effets de<br />

ces substances sont aliénants…<br />

Le « corps médical » a un pouvoir inacceptable et une trop légère obligation d’information, antérieur et/ou<br />

postérieur, sur les droits et devoirs respectifs !? Nos Lois permettent une interprétation autorisant des<br />

inconnus à réprimer 21 d’autres personnes en situations variables et dont les éventuels besoins sont<br />

rarement médicaux, mais la justice est débordée au point de laisser traîner des « affaires » pendant plus de<br />

10 années. 22 J’ai eu beau lire et relire le Code de la Santé Publique, je n’ai rien trouvé qui les autorise à<br />

obliger quelqu’un qui dit non, mais il parait que ces gens sont couvert par les sous-entendus d’une Loi, mais<br />

quelle Loi !?<br />

Il y a un « détail » important à savoir sur la psychiatrie : les « médecins psychiatres » sont formés et en<br />

partie payés par ces laboratoires pharmaceutiques qui nous prennent pour leurs cobayes (qui ne doivent<br />

pas être si évident à trouver…). Et si vous posez, à un psychiatre, des questions sur les effets concrets de<br />

leur « traitement », il vous répondra qu’il n’en sait pas grand-chose, voire rien !<br />

Le jargon médical des traitements infligés s’appelle (ha !) des soins. Par moment vous avez sauvagement<br />

envie de frapper et de frapper fort, et c’est humain ! Les personnes qui vous « soignent » ne savent pas<br />

vous expliquer pourquoi elles vous soignent quand vous posez la question ! Tout ce qu’ils savent répondre<br />

est que vous êtes –souffrant(e)s- !? Pour eux, très clair et cela suffit à leurs donner le Droit de vous traiter<br />

comme un prisonnier 23 .<br />

Ces « soignants » utilisent un vocabulaire qu’ils comprennent à peine et cela oblige souvent à demander ce<br />

que signifie ce cirque ! Et hop, cette simple interrogation est interprétée et justifie le maintien d’un<br />

internement. Pendant ce temps on dit à vos proches que vous n’allez pas bien et qu’il ne faut pas que vous<br />

sortiez parce que vous auriez fait… une « bouffée délirante aigue » !?<br />

En face, des proches souvent naïfs et confiants, pensent être en présence de « spécialistes », honnêtes et<br />

intègrent dans leur décision… (Sans connaître le tarif –démesuré- d’une journée passée en Hôpital<br />

Psychiatrique, ma première « hospitalisation » a coûté plus de 100.000,00 francs à la CPAM et 3.000,00<br />

francs à mes parents)…<br />

J’ai fini par être libérée au bout de cinq semaines lors du premier internement et j’ai immédiatement stoppé<br />

leur « traitement » chimique pour me permettre d’abord de revoir plus normalement 24 ! Ce qui n’empêche<br />

pas une détérioration définitive de ma vue et des problèmes dentaires récurrents.<br />

Sans entrer dans les détails, en sortant j’étais déterminée à avoir le fin mot de cette sombre histoire et<br />

quelques jours après ma sortie, j’ai croisé une voisine 25 qui m’a dit qu’elle avait VU quelqu’un entrer chez<br />

moi 26 et que cette personne serait même venue en Mercedes !<br />

19 Où vous vous trouvez à la demande de deux parents naïfs.<br />

20 L’équivalent d’un -viol- et je n’exagère pas.<br />

21 En l’occurrence faire interner.<br />

22 Ils espèrent que les attaquants se fatigueront ou craqueront !?<br />

23 Tout ce que vous faite : manger, téléphoner, se laver, fumer, sortir de la chambre, etc. est soumis, toujours pour ma part,<br />

à un planning écrit sur papier !?<br />

24 Malheureusement, ces expériences vous font apprendre que ces « traitements » ont des effets secondaires –<br />

PERMANENTS- souvent les yeux et les dents…<br />

25 Qui a déménagée à peine un mois après dans des temps records et sans laisser d’adresse….<br />

26 Sachant qu’elle était considérée comme une concierge dans l’immeuble et qu’elle était -souvent- à sa fenêtre…<br />

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