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UNIVERSITÉ DE BOURGOGNE UFR Médecine THÈSE Pour ...

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Au cours des trente dernières années, de nombreux outils d’évaluation de l’état de<br />

santé des patients ont été développés dans les pathologies ostéo-articulaires afin<br />

d’appréhender leur retentissement global, tant en recherche clinique (1) qu’en pratique<br />

quotidienne (2). Certains de ces instruments sont destinés à apprécier des concepts aussi<br />

complexes et subjectifs que les symptômes, les capacités fonctionnelles ou la qualité de vie,<br />

en plus des données plus facilement mesurables comme celles de l’examen clinique, de la<br />

biologie ou de l’imagerie. Il est donc nécessaire d’utiliser des auto-questionnaires<br />

multidimensionnels pour évaluer au mieux les répercussions de ces maladies dans toute leur<br />

subjectivité et leur complexité. En rhumatologie, ces évaluations rapportées par le patient<br />

(PROs ou Patient-Reported Outcomes (3)), sont désormais reconnues comme des critères de<br />

jugement indispensables pour le suivi des patients dans les essais thérapeutiques (4-6). En<br />

effet, dans le domaine des pathologies rhumatismales, l’évaluation réalisée par le médecin<br />

sous-estime systématiquement le retentissement sur la fonction ou sur la qualité de vie (7, 8).<br />

Cette multitude d’auto-questionnaires ne signifie pas pour autant ipso facto une<br />

amélioration de la qualité de l’évaluation des maladies ostéo-articulaires. En effet, beaucoup<br />

d’instruments de mesure ne bénéficient pas d’une validation suffisamment rigoureuse (9, 10).<br />

Par ailleurs, ce foisonnement de PROs conduit parfois à une perte d’information puisque les<br />

symptômes, les capacités fonctionnelles ou la qualité de vie sont évalués par des instruments<br />

différents en fonction du pays ou de la spécialité médico-chirurgicale. Ainsi, ce manque de<br />

consensus dans le choix des questionnaires ne permet pas la généralisation des résultats.<br />

Conscient de cette dérive progressive, certaines autorités sanitaires et agences de régulation<br />

comme la FDA (Food and Drug Administration) ou l’EMEA (European Medicine Agency)<br />

exigent désormais que tous les instruments de mesure soient rigoureusement validés avant<br />

toute utilisation dans les essais cliniques (5, 6, 11).<br />

7

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