19/06/2009 - Aufait Maroc

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monde
iran: le bras de fer continue
Pour la sixième journée consécutive, la mobilisation ne s'est pas relâchée
hier, et les iraniens réclamant l'annulation des résultats des élections ont
répondu en masse à l'appel de Mir hussein Moussavi.
défi. Des milliers d'Iraniens,
partisans de Mir
Hossein Moussavi présent
dans le cortège, ont de nouveau
manifesté hier à Téhéran,
pour la sixième journée
consécutive, ont déclaré
des témoins à l'AFP.
Pour la plupart vêtus de
noir en mémoire de sept de
leurs morts tués par balles
lundi dernier, ils ont défilé
en silence portant des portraits
de M. Moussavi et
des brassards verts, couleur
choisie par ce dernier
pendant la campagne électorale.
Le pouvoir divisé face au
défi
Le bras de fer se poursuit
donc entre l'opposition et le
pouvoir, un défi qui commence
à lézarder l'unité de
façade du régime.
Dans un communiqué mercredi,
Mir Hossein Moussavi
a d'ailleurs réitéré son
appel à de nouvelles élections.
La très redoutée milice Bassidj,
dévouée à la cause du
président Mahmoud Ahmadinejad,
dont la réélection a
déclenché ce mouvement
de protestation populaire
sans précédent, a appelé
ses membres à participer à
la prière du vendredi à Téhéran,
qui sera menée par
le guide suprême Ali Khamenei.
Dans le même temps, l'Assemblée
des experts, l'or-
obsèques. La majorité des
habitants de Bongoville,
ville natale d'Omar Bongo
dans le Haut-Ogooué (sudest),
ont souhaité une inhumation
digne et “sans
palabres”.
“ce que tout le
monde veut ici, c'est
que l'enterrement se
passe dans le calme, la
dignité. Qu'il n'y ait pas de
palabres, que les gens ne
viennent pas se saouler et
raconter n'importe quoi!”
eugène Oligui, neveu de
Omar Bongo et conseiller
municipal de Bongoville
Omar Bongo était considéré
comme le bienfaiteur
du Haut-Ogooué - souvent
au détriment des autres
provinces - et tous ici vont
“faire la révérence” au dé-
,
Manifestation pro-Moussavi, le 18 juin 2009, à Téhéran. /Agence de
Presse irAnienne Mehr news
gane religieux le plus important
du régime, chargé
entre autres de superviser
l'activité du même Ali
Khamenei, a officiellement
salué la participation massive
à la présidentielle tout
en gardant le silence sur la
victoire de Ahmadinejad.
Akbar Hachémi Rafsandjani,
qui dirige cette Assemblée,
a été accusé par
le même Ahmadinejad d'or-
chestrer la campagne de
Mir Hossein Moussavi, qui
justement conteste la régularité
des résultats.
Pour sa part, le grand ayatollah
Abdolkarim Moussavi
Ardabili a demandé “aux
responsables concernés” de
traiter les contestations des
candidats à la présidentielle
“de manière impartiale”
et de parvenir à “un verdict
convaincant”, alors que la
presse a aussi rapporté des
“querelles verbales et des
attaques physiques” entre
députés conservateurs
mercredi lors d'une session
à huis clos du Parlement
sur la contestation.
Les arrestations
continuent
Cette mobilisation à haut
risque a entraîné l'arrestation
de nouveaux opposants,
et à ce jour, une
trentaine de dirigeants
réformateurs sont sous les
verrous. M. Moussavi et
l'ancien président réformateur,
Mohammad Khatami,
ont demandé au chef
de la Justice la libération
des personnes arrêtées ces
derniers jours.
■ aufait/AFP
Gabon: Bongoville a dit adieu à son président
Obsèques du président gabonais Omar Bongo le 16 juin 2009 à
,Libreville. /AFP
D es
jeunes et des femmes
font en ce mo-
ment entendre leur
voix de façon pacifique, et
en tant que femme, je trouve
cela très encourageant.
• ghita Tazi, invitée du jour
funt à Franceville, où son
corps est arrivé mardi soir
en provenance de Libreville.
Une chapelle ardente y a
été dressée, voyant converger,
depuis, des milliers de
personnes de la région et
d'ailleurs, pour lui rendre
hommage avant son inhumation
“dans l'intimité”
familiale hier, bouclant une
semaine d'obsèques.
A Franceville, Omar Bongo
est partout, sur des affiches
et banderoles clamant l'affliction
des Gabonais face
à son décès, alors que des
branches de palmier ont été
attachées à tous types de
supports. “Du temps de nos
ancêtres, on annonçait notre
deuil ainsi”, explique un
Bongovillois d'ethnie téké,
comme le défunt.
■ aufait/AFP
attentats. Au moins dixhuit
gendarmes ont été
tués mercredi soir par des
islamistes armés qui ont
tendu une embuscade à un
convoi de la gendarmerie
près de Bordj Bou Arreridj
(235 km au sud-est d'Alger),
a appris jeudi l'AFP de
sources locales.
L'information n'a pas été
confirmée officiellement.
Deux quotidiens arabophones
privés, Echourouk et
Ennahar, ont fait état pour
leur part jeudi de 24 morts
parmi les gendarmes.
Echourouk affirme que
deux bombes ont explosé
au passage des véhicules
des gendarmes, avant que
fait
vendredi 19 juin 2009
07
consultation. Le président algérien Bouteflika en visite à Tripoli s'est rendu avec le
dirigeant libyen Kadhafi au caire pour un sommet surprise à trois avec le président Moubarak.
selon le site TsA, M. Moubarak leur aurait transmis un message du président américain
Obama, concernant la coopération en matière de lutte contre le terrorisme et le processus de
paix au Proche-Orient. Bouteflika devait également aborder la question du sahara, considérée
comme le véritable obstacle à une coopération régionale efficace entre les pays arabes.
Un dossier qui constitue l'une des priorités de la diplomatie américaine dans la région.
Au moins 18 gendarmes
tués dans une
embuscade en Algérie
» en bref
cote. La cote de popularité
du président américain est
passée en avril de 61% à 56%,
selon le sondage du wall
street Journal et de la chaîne
nBc. 52% des américains
s'opposent à la fermeture de
guantanamo, et 54% rejettent
l'intervention financière
de l'administration américaine
pour sauver le groupe
automobile general Motors.
A peine 48% soutiennent
l'interdiction par Obama des
méthodes musclées d'interrogatoires
considérées
comme des actes de torture.
Malgré cette baisse de
popularité, je suis
une très grande admiratrice
du Président Obama,
qui me redonne espoir.
• ghita Tazi, invitée du jour
les assaillants n'ouvrent
le feu, tuant les victimes
avant de voler leurs armes
et leurs uniformes.
Cet attentat est le plus
meurtrier commis par
les groupes islamistes en
Algérie qui se réclament
d'Al-Qaïda au Maghreb
islamique (Aqmi), depuis
plusieurs mois.
De leur côté, les forces de sécurité
ont infligé de lourdes
pertes aux groupes islamistes
réfugiés dans les massifs
montagneux de l'Est du
pays. Au moins cinq membres
d'un de ces groupes ont
ainsi été tués le 12 juin près
de Constantine (430 km à
l'est d'Alger).
■ AFP
,Mogadiscio.
immeuble en ruines à
/AFP
somalie. Le ministre somalien
de la sécurité intérieure,
Omar hashi Aden, et neuf
autres personnes ont été tués
jeudi dans un attentat suicide
perpétré dans leur hôtel dans
la ville de Beledweyne (nord
de Mogadiscio), a rapporté à
l'AFP la direction de l'hôtel.
Le commandant de police
de la région de Mogadiscio
et sept autres personnes
ont été tuées mercredi dans
de nouveaux affrontements
dans la capitale somalienne
entre les forces gouvernementales
et les insurgés
islamistes, ont rapporté la
police et des témoins.
,missile
Un village bombardé par un
présumé américain, en
mars 2009. /AFP
pakistan. Un drone présumé
américain a bombardé jeudi
les zones tribales du nordouest
pakistanais, tuant neuf
rebelles dans le waziristan du
sud, le fief de Baïtullah Mehsud,
l'un des commandants
talibans les plus recherchés, a
annoncé un responsable local.