Les Dépêches de Brazzaville du Mercredi 2 Mars

100 FCFA
VIE DES PARTIS
Le comité
central du PCT
tiendra
sa session
extraordinaire
le 5 mars
Le comité central du Parti
congolais du travail (PCT),
principale formation de la
majorité présidentielle, annonce
la tenue, le 5 mars,
d’une session extraordinaire
à Brazzaville.
Celle-ci se penchera sur
l’examen des rapports élaborés
à la suite des descentes
que la direction du parti avait
organisées l’année dernière,
dans les douze départements
du Congo.
De source informée, cette
réunion débattra également
de la convocation au mois de
juillet prochain du 6 e congrès
ordinaire du PCT.
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SOMMAIRE
Conseil départemental
et municipal de Pointe-Noire
Le budget primitif de l’exercice
en cours adopté
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Intégration sociale
La Fondation Salif Keita pour
les albinos du Mali pourrait
avoir un pôle de référence
au Congo
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Office national de l’emploi et de
la main d’œuvre
Le budget de l’année en cours
évalué à 3, 8 milliards de FCFA
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Côte d’Ivoire
Les Nations unies inquiètes
de la livraison d’hélicoptères
biélorusses au camp Gbagbo
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L ’ A C T U A L I T É A U q U o T I d I e n
www.lesdepechesdebrazzaville.com
BRAZZAVILLE
Des vendeurs blessés
par l’effondrement des hangars
du marché Total à Bacongo
Une partie des hangars abritant
le marché Total de Bacongo, le
deuxième arrondissement de
Brazzaville, s’est effondrée subitement
hier sur près de 200m2,
faisant de nombreux blessés
parmi les usagers et d’énormes
Prévu pour gérer un effectif de neuf
agents, le Fonds de soutien à l’agriculture
(FSA) en compte aujourd’hui
27. Une situation dénoncée par le
ministre de tutelle, Rigobert Maboundou,
qui a enjoint à la structure de se
pertes de marchandises.
Cet accident, qui s’est produit
en pleine journée, pourrait être
lié à la vétusté des installations.
La violence et la rapidité de l’effondrement
ont surpris plus
d’un et pris au piège vendeurs,
conformer aux dispositions du décret
qui l’a créée. Le ministre, qui s’exprimait
au cours de la session budgétaire
du FSA, a indiqué que « les missions
de contrôle mettent en évidence un
manque de rigueur dans l’orthodoxie
Des marchandises englouties dans les décombres
vendeuses et clients qui se
trouvaient là.
Quelques actes de pillage, vite
maîtrisés par la police, ont été
enregistrés pendant que s’organisaient
les secours.
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FONDS DE SOUTIEN À L’AGRICULTURE
Les effectifs de la structure
devront être ramenés
à leur juste niveau
et les choix budgétaires », ce malgré
la mise en place des organes de gestion.
Le budget du fonds de l’année
en cours a été fixé à quelque 4,4
milliards de francs CFA.
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N°1192 DU MERCREDI 2 MARS 2011
POINTE-NOIRE
Le maire
se concerte
avec le syndicat
des transporteurs
Roland Bouiti Viaudo et les représentants
des transporteurs en
commun ont voulu mettre un
terme à la rumeur faisant état
d’une grève imminente dans la
ville de Pointe-Noire. Tout serait
parti d’un SMS envoyé sur les
téléphones portables des chauffeurs
de bus le 25 février qui appelait
à la grève.
Le secrétaire général du syndicat
reçu par le maire, Tony Ribet Loufouma,
a condamné le comportement
des « personnes mal intentionnées
» et insisté sur la
nécessité pour les transporteurs
en commun de préserver leur outil
de travail. À son tour, le maire a indiqué
que le gouvernement vient de
débloquer une enveloppe d’urgence
pour la réalisation des travaux
routiers dans la ville.
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VOLLEY-BALL
Les Diables
rouges attendus
à Kinshasa
Les Congolais se rendront à
Kinshasa où se joueront, à partir
du 6 mars, les éliminatoires des
jeux africains de la zone IV dans
la discipline. En dehors des deux
Congo, le Gabon, le Centrafrique
et le Cameroun ont aussi
confirmé leur participation à
cette compétition qui désignera
un seul représentant de la zone
à la phase finale à Maputo, au
Mozambique.
« Nous allons nous qualifier
sans problème », a assuré
le directeur technique de la Fédération
congolaise de volleyball,
Pascal Robert Ondongo,
qui évoque néanmoins quelques
problèmes d’ordre matériel et
humain.
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ÉDITORIAL
Fair play Page 2
Les Dépêches de Brazzaville n°1192 - Mercredi 2 mars 2011 I 1

POLITIQUE
ÉDITORIAL
Fair play
Revenons un instant sur la question qui hante à juste
titre les esprits dans le moment présent : celle du pétrole.
Revenons-y en quelques mots afin de prodiguer
deux conseils aux puissantes compagnies qui exploitent
les gisements d’hydrocarbures du Congo.
Le premier de ces conseils vise le respect des contrats
passés avec les pouvoirs publics, contrats qui prévoient
une répartition équitable entre l’État et les sociétés pétrolières
des recettes procurées par l’exploitation des gisements
nationaux. Il semble, en effet, qu’une interprétation
quelque peu laxiste de l’un ou l’autre terme des
contrats engendre un manque à gagner non négligeable
pour notre pays. Ce qui, dans le moment présent où le
Congo se bat pour élever rapidement le niveau de vie de
ses populations et où, simultanément, la compétition que
se livrent les grandes entreprises du secteur s’aggrave au
plan mondial, n’est ni juste ni raisonnable, tout le monde
en conviendra. Respecter à la lettre les contrats passés
serait pour les entreprises concernées faire preuve de sagesse,
éviter les procès inutiles, préserver surtout un avenir
qui verra s’aggraver la compétition que se livrent les
« majors » du secteur afin de préserver leurs positions.
Dans un domaine aussi sensible, l’on ne se montrera jamais
assez prévoyant.
Le deuxième conseil que les compagnies pétrolières devraient
suivre concerne leur engagement dans le processus
de développement de notre pays. Ceci, d’une part, en
contribuant plus, nettement plus et mieux, à l’amélioration
des conditions de vie du peuple congolais par une
participation accrue aux actions sociales, éducatives, sanitaires,
culturelles même ; d’autre part, en accélérant le
processus de formation des cadres et techniciens qui, à
terme, permettra chez nous l’émergence d’une classe
moyenne efficiente, capable de contribuer de façon très
concrète au développement de sa patrie. Dans ces deux
domaines, rétorqueront leurs dirigeants avec agacement,
les compagnies visées par ce propos font leur devoir et
n’ont de leçons à recevoir de personne ; sauf que, disposant
de moyens accrus du fait de la hausse continue des
cours du pétrole et du gaz, ils ont le devoir, certains écriront
même l’obligation, de consacrer une fraction de
leurs gains supplémentaires aux actions décrites sommairement
plus haut.
Dans ce domaine comme dans bien d’autres, le temps du
« fair play », c’est-à-dire du strict respect des règles du
jeu, est venu. Malheur à ceux qui ne s’y conformeront
pas : à terme plus ou moins rapproché, ils devront céder
la place à des acteurs plus attentifs aux besoins des pays
dont ils exploitent les ressources naturelles.
Les Dépêches de Brazzaville sont
une publication
de l’Agence d’Information
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Les Dépêches de Brazzaville
DIRECTION
Directeur général, Directeur de la publication :
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Secrétariat : Raïssa Angombo
Directeur technique : Emmanuel Mbengué
Directrice administrative et
financière : Lydie Pongault
Directeur commercial : Charles Bernard
Zodialo
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: Gérard Ebami-Sala
Directrice du Développement : Carole Moine
Directeur des rédactions : Gankama N’Siah
I-Rédactions
Secrétaire général - coordonnateur
Gerry-Gérard Mangondo
Politique
Willy Mbossa, chef de service
2 I Les Dépêches de Brazzaville n°1192 - Mercredi 2 mars 2011
Roger Ngombé, Parfait Wilfried Douniama
Économie
Guy Gervais Kitina, chef de service
Guillaume Ondzé, Nancy Loutoumba
Société
Thierry Noungou , chef de service
Fortuné Ibara, Lydie Gisèle Oko
International
Nestor N’Gampoula, chef de service
Rock Ngassakys, Yvette Nzaba
Culture et Arts
Jean Dany Ebouélé, chef de service
Quentin Loubou, Hermione Désirée Goma
Sports
James Golden Eloué, chef de service
Charlem Léa Légnoki, Tiras Andang
II-Rédaction de Pointe-Noire
Chef de bureau : Faustin Akono
CONSEIL DÉPARTEMENTAL ET MUNICIPAL DE POINTE-NOIRE
Le budget primitif de l’exercice en cours adopté
Les prévisions s’élèvent en recettes et en dépenses à plus de dix-huit milliards de FCFA.
Le budget primitif du conseil départemental
et municipal de Pointe-Noire
a été adopté après huit jours
de travaux, au cours de la 8 e session
dite budgétaire qui s’est achevée
le 26 février.
Le montant prévu va servir à la réhabilitation
et la construction d’infrastructures
de toutes sortes, dans le
cadre de la poursuite des efforts de
modernisation de la ville mais aussi
pour réaliser de projets structurants
tels que le désenclavement des quartiers,
le rechargement des voies
publiques, l’aménagement des aires
de sport dans les arrondissements
ou l’équipement en moyens techniques.
Au cours de cette session, le président
du conseil départemental et
Les assises auront lieu, le 5
mars, à Brazzaville pour
préparer les sujets à débattre
lors du sixième congrès
ordinaire du mouvement qui
aura lieu probablement en
juillet.
Le secrétaire permanent chargé de
l’administration, des finances et du
patrimoine, Emmanuel Beté-Siba,
interrogé par Les Dépêches de
Brazzaville, a indiqué que la rencontre
aura, entre autres sujets, «à
faire le point de la campagne de
l’état des lieux du parti achevée
Lucie Prisca Condhet N’Zinga,
Hervé Brice Mampouya
III-Rédaction de Kinshasa
Directeur de l’Agence : Ange Pongault
Politique
Alain Diasso, Jules Tambwe Itagali
Économie
Laurent Essolomwa
Société
Lucien Dianzenza
Culture et arts
Nioni Masela
Sports
Martin Enyimo
Infographiste
Olivier Nkossi Dayoni
Service commercial
Adrienne Londole
Un quartier de Pointe-Noire dans l’eau
municipal, le député-maire de la ville,
Roland Bouiti Viaudo, a informé l’auditoire
de la dotation faite par l’État à
la mairie de Pointe-Noire. Une enveloppe
de 4,3 milliards de FCFA a été
allouée à la municipalité par le chef
de l’État, Denis Sassou N’Guesso,
pour faire face au sinistre de ces derniers
mois.
« Sur cette enveloppe 985 350
millions ont été mobilisés pour acquérir
divers matériels de voirie et de génie
civil. 2,14 millions de FCFA ont été
mis à la disposition des recettes municipales
pour couvrir la première tranche
des travaux de réparation des
voies endommagées. La différence,
soit 1,3 milliard de FCFA sera immédiatement
portée dans les caisses de
la recette municipale une fois que les
III-Secrétariat des rédactions
Arnaud Bienvenu Zodialo,
Norbert Biembedi
Infographistes
Cyriaque Brice Zoba,
Mesmin Boussa
Directrice internationale
Bénédicte de Capèle
I-Bureau de Paris : Camille Delourme, Carmen
Féviliyé, Noël Ndong, Claire Segré
II-Bureau de Washington : Boris Kharl Ébaka
III-Bureau de Rome : Lucien Mpama
Service commercial
Diffusion
Rodrigue Ongagna, Sylvia Addhas,
Guyche Motsignet, Hortensia Olabouré,
travaux engagés auront été entièrement
achevés par les services techniques
de notre municipalité et des
entreprises. S’agissant de cette dotation
spéciale, je ne saurais passer sous
silence la liste des matériels commandés
par le ministère des Finances
pour le compte de notre commune
sur les instructions fermes et
précises du président de la République,
qui a tenu à s’impliquer personnellement
dans la résolution des
difficultés rencontrées par notre ville
du fait des pluies diluviennes qui se
sont abattues depuis octobre 2010 »,
a déclaré Roland Bouiti Viaudo.
« Dans le cadre de la Convention de
modernisation de la gestion financière
des villes de Pointe-Noire, Bangui et
Douala, qui sera signée le 14 mars à
Douala avec l’Association internationale
des maires francophones,
un budget de 981,5 millions de
FCFA sera alloué à ces trois villes »,
a-t-il ajouté.
Aussi a-t-il interpellé la conscience
des citoyens à s’acquitter des impôts
et taxes pour permettre à la municipalité
de remplir ses missions de service
public, de préservation et de sauvegarde
du patrimoine. Roland Bouiti
Viaudo a clos son allocution en exhortant
la population à cultiver la paix,
« sans laquelle rien ne peut se faire ».
Hervé Brice Mampouya
VIE DES PARTIS
Le comité central du PCT convoqué en session extraordinaire
sur l’ensemble du territoire depuis
l’année dernière ».
Selon l’orateur, les retrouvailles du
5 mars vont constituer une occasion
pour évaluer tous les rapports
élaborés lors des descentes à la
base. « De ce te manière, l’on peut
cerner les faiblesses et les forces de
l’organisation sur l’ensemble du
pays afin de proposer des thérapeutiques
idoines capables de revitaliser
le PCT, dans la perspective
de futures consultations
électorales », a-t-il poursuivi.
Invité à se justifier sur l’opinion se-
lon laquelle au cours de la campagne
concernant l’état des lieux du
Parti congolais du travail (PCT),
certains chefs de délégation
avaient ressuscité le débat de la refondation
du mouvement, Emmanuel
Beté-Siba a répondu : « Le débat
sur la refondation du parti est
désormais classé dans le passé.
Aujourd’hui, le PCT est uni et ses
membres sont conscients que l’unité
est nécessaire pour les futures
victoires aux prochaines batailles
électorales ».
Roger Ngombé
Mildred Moukenga
Pointe-Noire :
Mélaine Eta Anto, Bob Sorel Moumbelé
Ngono
Administration et Finances :
Sorel Toukoulou Banoukouta,
Chuldron Abira,
Sorelle Oba, Del Martial Mombongo
Attachée de presse
Béatrice Ysnel
Impression
Directeur adjoint : Paul Kambo
Imprimerie ADIAC Les Dépêches de Brazzaville
Tél. Librairie : 06 930 82 17

POINTE-NOIRE
Concertation entre le maire
et le syndicat des transporteurs
Roland Bouiti Viaudo a échangé hier, dans son cabinet de
travail, avec ses interlocuteurs sur une rumeur d’une grève
imminente dans le transport en commun.
Le 25 février, en effet, un SMS demandant
aux transporteurs de débrayer à
cause du mauvais état des routes a envahi
les téléphones de ces derniers. Au
cours de la rencontre avec le maire de la
ville, le secrétaire général des transporteurs,
Tony Robert Loufouma, a dénoncé
le comportement incivique de
quelques uns de leurs collègues dont
l’intention est de perturber la circulation
des personnes et des biens . « Nous
devons être fiers et responsables de
notre bien, un SMS demandant aux
transporteurs de rentrer en grève a
été enregistré, il y a quelques jours, et
les amis mal intentionnés ont voulu
profiter de la situation pour perturber
la ville de Pointe-Noire », a-t-il déclaré.
Pour sa part, le maire de la ville a félicité
la coopération et la bonne conduite des
transporteurs. « Je constate votre maturité
et le patriotisme, c’est dans ce
Le comité de direction du Fonds de
soutien à l’agriculture (FSA) a adopté
son budget le 28 février, au cours de
la session budgétaire pilotée par son
président, Clotaire Claver Okouya, en
présence du ministre de l’Agriculture
et de l’élevage, Rigobert Maboundou.
Le budget alloué au programme d’activités
du présent exercice intègre le
programme triennal 2010-2012. Pour
la période 2009-2010, plus de 320
producteurs ont bénéficié de financement
du FSA ; les agences de
Pointe-Noire et d’Oyo ont été implantées
et il ne reste plus qu’à les équiper
en matériel.
Le comité de direction a insisté sur la
nécessité d’une synergie entre le FSA
et les projets du secteur agricole, tels
que le Projet de développement agricole
et de réhabilitation des pistes rurales
et le Projet de développement rural.
Selon le ministre de l’Agriculture, malgré
la mise en place des organes de
gestion, le FSA accuse quelques faiblesses
qui parasitent encore son
action. « Le rapport des missions de
contrôle des corps d’État spécialisés
met en évidence un manque de
rigueur dans l’orthodoxie et les choix
budgétaires », a-t-il relevé, indiquant
qu’il avait instruit le directeur général
du FSA de procéder sans délai à la
réduction du train de vie de cet établissement
public administratif.
Dans ce même contexte de retour à
sens que nous pouvons travailler
pour construire notre ville qui est
Pointe-Noire », a-t-il déclaré.
Il a rappelé que des efforts ont été déployés
par la municipalité pour l’amélioration
des routes et une enveloppe d’urgence
a été débloquée par le
gouvernement pour la réalisation de ces
travaux. Il a cité quelques voies dont les
travaux sont déjà en cours, telles les
avenues Marien-Ngouabi et de l’indépendance
ainsi que celle de la République.
Concernant les caniveaux, Roland
Bouiti Viaudo a indiqué que leur
construction a été financée par la
Banque mondiale, dans le cadre de l’Initiative
pays pauvres très endettés. Ces
travaux devant démarrer en juin, la mairie
de Pointe-Noire va recevoir dans
quelques jours les entreprises sélectionnées
à cet effet.
Prosper Mabonzo
FONDS DE SOUTIEN À L’AGRICULTURE
Plus de 4,4 milliards de FCFA
du budget 2011
La plus grande partie des prévisions financières, réservée à
l’investissement, permettra d’implanter et d’équiper des agences
départementales et de financer des activités de production.
des choix budgétaires orthodoxes, il
a soumis à l’examen du Pôle économique
deux projets de texte, dont l’un
porte sur l’approbation des statuts du
FSA afin de le rendre conforme au
décret fixant les attributions ainsi que
la composition des organes de gestion
et de tutelle des entreprises et des
établissements publics. « Il faut le
ramener de 27 membres aux neuf prévus
par décret », a indiqué Rigobert
Maboundou, rappelant que les organes
de gestion devaient recadrer leurs
relations techniques et financières
avec le ministère des Finances, du
budget et du portefeuille public.
Pour sa part, le comité du direction
du FSA a relevé les différentes difficultés
auxquelles il était confronté :
accès difficile dans certains départements
du pays, notamment les zones
marécageuses de la Cuvette et de la
Likouala ; projets fictifs de certains promoteurs
; non-remboursement des
financements par un grand nombre
de producteurs ; budget insuffisant
pour couvrir toutes les demandes.
Il a émis plusieurs recommandations,
entre autres, l’augmentation du Fonds
fiduciaire destiné aux interventions en
faveur des producteurs ; la mise en
place d’une cellule autonome de passation
des marchés ; l’autorisation de
poursuivre la révision des textes fondamentaux.
Nancy France Loutoumba
SINISTRE
ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR
Une initiative de l’Union libre des élèves
et étudiants du Congo (Uleeco)
et du Mouvement des élèves et étudiants
du Congo (Meec), en partenariat
avec le ministère de l’Enseignement
supérieur, cette rencontre
avait notamment pour but de rappeler
aux étudiants congolais les notions
d’une bonne éthique afin de redorer
leur image tant au plan national
qu’international.
Les assises se sont déroulées sur le
thème « Étudiant congolais et l’avenir
de sa nation : son éthique et ses
ambitions pour le développement économique
du pays ». La thématique a
été subdivisée en quatre sous-thèmes
: devoirs des étudiants au cours de
leur formation universitaire ; faiblesses
des associations d’étudiants au
ÉCONOMIE/SOCIÉTÉ
Des vendeurs blessés par l’effondrement
des hangars du marché Total à Bacongo
L’incident s’est produit hier, dans le plus grand marché de Brazzaville, notamment dans le
deuxième arrondissement Bacongo, occasionnant de nombreux blessés et de dégâts matériels.
Près de 200 étals ont été engloutis
par l’effondrement de la toiture du
marché Total suite à une secousse
dont l’origine demeure indéterminée.
Cet incident est dû en
grande partie à la vétusté des
lieux. La partie endommagée du
marché était occupée par les vendeuses
de poissons d’eau douce
et fumés ainsi que celles des ingrédients
divers. Les informations
recueillies sur place renseignent
que celles-ci étaient surprises par
l’écroulement de cette toiture
sans vent ni pluie.
« Pendant que les personnes de
bonne volonté s’affairaient à
soutirer des décombres les vendeuses,
les voleurs profitaient
pour subtiliser de l’argent et des
produits divers avant l’arrivée
de la police. Le cas inquiétant est
celui d’une femme en état de
grossesse qui avait de la peine à
retrouver sa conscience, éblouie
par la rapidité avec laquelle la
toiture s’est effondrée sur une
superficie de près de 200 m 2 », a
déclaré un témoin qui a requis l’anonymat.
De son côté, le régisseur du marché
Total, Victor Mapela, a estimé
que cet incident va accélérer, assurément,
la reconstruction en
vue de ces lieux. Selon lui, les études
pour cette opération avaient
déjà été bouclées et le recensement
des vendeurs se poursuit
avant le démarrage effectif des
travaux de réhabilitation. En ce
qui concerne le dédommagement
des victimes, le régisseur a pensé
Les étudiants sensibilisés aux antivaleurs
en milieu universitaire
Les maux qui gangrènent la communauté estudiantine ont été dénoncés au cours d’un séminaire
qui s’est tenu du 25 au 26 février, à Brazzaville.
Des participants au séminaire
Congo ; prise de responsabilité des
étudiants congolais en matière de lutte
contre les antivaleurs dans les milieux
universitaires et dans la société ; la
place des étudiants dans la société
congolaise.
Au terme de deux jours des débats,
les étudiants de l’université Marien-
Ngouabi et ceux des écoles de l’enseignement
supérieur agréées par l’État,
ont déploré les mauvaises
pratiques qui gangrènent la communauté
universitaire. Il s’agit, par exemple,
des faiblesses des étudiants
congolais en matière de recherche
académique, de la corruption des
enseignants par les étudiants non
excellents ainsi que les brimades et
tortures à l’endroit de nouveaux
bacheliers. Sans oublier les harcèle-
qu’il est encore très tôt d’aborder
le sujet. Le directeur des marchés
et des halls, Fidèle Makwiza, s’est
dit très surpris de la gravité des
dégâts matériels. « Vous savez
très bien que le marché Total est
parmi les plus vieux lieux de
vente de la ville de Brazzaville.
Les autorités municipales et préfectorales
sont en train de se battre
pour construire les marchés
modernes à Brazzaville. Justement,
le marché moderne de Bacongo
devrait commencer par le
précarré présentement endommagé.
Il y a quelques jours, nous
étions venus avec les cadres de
la délégation générale des
grands travaux inspecter les
lieux », a-t-il commenté.
Roger Ngombé
ments sexuels pratiqués également
par les enseignants, la tricherie et les
cas des fraudes lors du déroulement
des examens et concours ainsi que
la falsification des diplômes et attestations
de réussite aux examens universitaires.
« Inutile de nous voiler la
face au moment où nous sommes
conscients de la montée en puissance
de multiples antivaleurs qui gangrènent
malheureusement notre communauté
estudiantine. Devant ce fléau,
nous avons jugé bon d’attaquer ce mal
à sa racine afin de l’éradiquer une fois
pour toute», a justifié Thibault Doth Doumas,
président de Uleeco.
Le ministre de l’Enseignement supérieur,
Ange Antoine Abena, qui a
patronné la cérémonie d’ouverture,
s’est félicité de l’initiative de ces deux
mouvements estudiantins. « Vous
avez pris l’engagement de rechercher
les voies et moyens pour que l’éthique
accompagne chacun de vos comportements,
de vos actes et chacune
de vos activités. Cette démarche est
une recherche courageuse pour tordre
le coup aux antivaleurs. En refusant
la facilité, vous allez vous hisser
très haut pour être des modèles. L’université
de demain ne sera pas
ouverte à tout le monde, elle sera
sélective et n’acceptera que celui qui
a une bonne moyenne », a martelé le
ministre devant les étudiants de l’université
Marien-Ngouabi.
Parfait Wilfried Douniama
Les Dépêches de Brazzaville n°1192 - Mercredi 2 mars 2011 I 3

ANNONCE
Le téléphone mobile étant devenu un outil de communication populaire n’est pourtant pas à l’abri d’utilisation peu catholique par certains usagers. Avec
le téléphone mobile, il est malheureusement possible de commettre des délits comme les menaces, le chantage, l’injure, la dénonciation calomnieuse,
l’escroquerie, la diffamation, les attentats, les actes terroristes, etc.
La campagne sur l’identification des abonnés est donc très bénéfique pour la sécurité de chaque abonné. Cette opération, à caractère coercitif pour tous les abonnés au
téléphone mobile, est d’une importance capitale pour la protection des citoyens contre les abus des personnes inciviques et mal intentionnées…
Ainsi, au bout des six prochains mois, tous les abonnés qui ne se seront pas identifiés ne seront plus en mesure de communiquer et verront simplement
leurs cartes SIM désactivées.
Voici ce qu’il faut savoir sur le déroulement de cette campagne, pendant les six prochains mois.
De quoi s’agit-il ?
Il s’agit, pour le gouvernement de la République du Congo, de lancer officiellement la grande campagne d’identification des abonnés de la téléphonie
mobile
Qui est concerné ?
-Tous les abonnés, anciens et nouveaux ;
-Toute personne résidant au Congo ou à l’étranger et possédant un numéro ou plusieurs numéros de téléphone auprès d’un opérateur de téléphonie
de la place.
-Toutes les personnes de toutes nationalités, de tous âges, de toutes catégories socioprofessionnelles, congolaises ou étrangères, visiteurs ou
résidants, présentes sur l’ensemble du Territoire congolais ;
Pourquoi ?
-Parce que la sécurité, c’est l’affaire de nous tous ;
-Parce que nous aspirons, tous, à communiquer en toute liberté, en toute sécurité, quand nous voulons, où nous voulons et surtout, avec qui
nous voulons ;
-Parce que nous aspirons, tous, d’une manière ou d’une autre, à vivre en paix dans notre pays ;
-Parce que c’est une opération nécessaire et obligatoire, pour notre sécurité à tous.
Où ?
Dans tout le pays, tous les départements, communes, districts, villages, etc.
Où se faire identifier ?
-Dans les points d’identification des différents opérateurs qui vont être déployés dans le territoire national de façon progressive ;
-Chez les revendeurs ou distributeurs agréés par les opérateurs ;
-Auprès des opérateurs qui expliqueront comment faire pour se faire identifier en fonction de la zone où l’on habite.
Quand ?
Du 25 janvier au 25 juin 2011.
Comment se fera cette identification ?
Personnes physiques : Une pièce d’identité en cours de validité + une adresse complète et exacte de la personne au moment de la souscription.
Comment s’identifier ?
-carte nationale d’identité – passeport - permis de conduire - carte d’élève - carte d’étudiant - carte consulaire - carte de résident ;
-remarque sur la new production de carte nationale d’identité
-la signature d’un des parents (av. carte ID) pour les enfants mineurs ;
-le parrainage pour les personnes ne disposant pas de pièces attestant de leur identité. Le parrain est tenu de faire enregistrer sa pièce en lieu
et place de l’abonné.
Toutefois, nul ne peut être parrain de plus de deux personnes.
Personnes morales :
-L’acte juridique justifiant de l’existence de la personne morale (association, entreprise, institution, etc.) ;
-La pièce d’identification du responsable ou dirigeant.
Qui aura désormais le droit de vendre des cartes SIM ?
Désormais, seuls les vendeurs agréés par les opérateurs de téléphonie, dont les références sont communiquées à l’ARPCE, auront le droit de commercialiser
des cartes SIM.
Qu’en est-il de la vente des cartes SIM pré-activées ?
Les opérateurs sont tenus de mettre fin à la vente des cartes SIM pré-activées à partir du 1 er mars 2011.
Que va-t-il se passer si un abonné ne s’est pas fait identifier au bout de la période d’expiration ou de fin de campagne ?
À la fin de la période d’identification, les abonnés non identifiés verront leurs lignes suspendues tout simplement ! (avant résiliation définitive).
4 I Les Dépêches de Brazzaville n°1192 - Mercredi 2 mars 2011
Campagne sur l’identification des abonnés
aux services de téléphonie fixe et mobile
La campagne de communication sur l’identification des abonnés, qui se déroule actuellement sur toute l’étendue du
territoire national, trouve son fondement dans la mise en application du décret 2010-554 du 26 juillet 2010, portant
identification des souscripteurs d’abonnements aux services de téléphonie fixe et mobile et conservation des données des
communications électroniques.

INTÉGRATION SOCIALE
La Fondation Salif Keita pour les albinos du Mali
pourrait avoir un pôle de référence au Congo
L’artiste musicien qui a
séjourné à Brazzaville pour
animer la soirée des Oscars de
la presse congolaise a
rencontré, le 26 février, le
ministre congolais Thierry
Moungalla à qui il a proposé
d’être le point focal de la
Fondation.
Les deux hommes au parcours exceptionnel
partagent la même équation
sociale et le même rêve. Celui d’un
monde ménagé de multiples discriminations
à l’endroit des albinos, encore
considérés comme des personnes différentes
dans plusieurs pays africains.
En créant, en 2005, la Fondation pour
défendre la cause des albinos au Mali,
Salif Keita s’engageait dans la double
action de prôner la tolérance et la solidarité
envers ces êtres humains et de
les soutenir dans l’acquisition de produits
pharmaceutiques indispensables
à leur bien-être.
La Fondation pourvoit ainsi aux soins
et éléments de protection contre le
soleil, pire ennemi des albinos.
L’artiste sait évidemment que les problèmes
que vivent les albinos sont, sans
doute, similaires dans tous les pays africains.
En sollicitant le ministre Thierry
Moungalla pour asseoir l’action de sa
Fondation au Congo, il voudrait partager
avec d’autres Africains le champ
de l’institution généreuse qu’il gère avec
son épouse. Au Mali, explique-t-il lors
de l’entretien, les albinos sont très sou-
Appel à candidature compagnie aérienne
ECAir, sigle commercial de la société anonyme Équatorial Congo Airlines, est une nouvelle
compagnie aérienne en République du Congo, basée à Brazzaville, qui commencera son
exploitation dans un futur proche.
Nous recherchons, dès à présent, des employés engagés et qualifiés pour couvrir toutes les
fonctions de la compagnie.
Des postes sont à pourvoir dans les domaines commercial, financier et opérationnel à tous
les niveaux d’exécution.
Nous promouvons l’esprit d’initiative ainsi que le travail d’équipe et nous offrons des conditions
attractives.
Nous recherchons en particulier :
Département commercial
-Responsable systèmes d’information
-Responsable marketing
-Responsable senior réseau et revenue management
-Agent programme des vols, tarification et revenue
management
-Responsable ventes
-Chef d’agence
-Agent de réservation
-Attaché de distribution
-Attaché de relation lient
vent considérés comme
des personnes hors du
commun. « Ils font ainsi
l’objet de sacrifices
humains surtout à l’approche
des élections.
Un nombre important
d’entre eux sont parfois
retrouvés assassinés,
sans sexe ni tête. Ils
sont considérés comme
des personnes mystiques,
porteuses de
richesse, de pouvoir ou
de malédiction parfois
», précise-t-il.
Le Mali et le Cameroun sont les pays
africains qui comptent le plus d’albinos.
Salif Keita évoque une enfance
difficile, faite de turpitudes parfois. Il
parle du difficile accès à l’éducation et
l’insertion dans la société. Toutefois,
les deux hommes se félicitent qu’il y
ait, dans quelques pays, des personnes
albinos ayant réussi à se frayer un
chemin tandis que d’autres occupent
de hautes fonctions administratives.
« Je suis ministre aujourd’hui et j’ai été
élu député en 2007. Cela prouve que
les gens n’ont pas tenu compte des
préjugés même si mon challenger faisait
sa campagne en tenant des propos
discriminatoires », a confié le ministre
Thierry Moungalla.
« Je rends hommage au président de
la République pour avoir fait de moi
d’abord un conseiller spécial depuis
sept ans puis un ministre depuis trois
Département financier
-Comptable général
-Agents comptables
-Trésorier
Salif Keita et Thierry Moungalla
ans. Le président non plus n’a pas tenu
compte des préjugés qui pouvaient y
avoir sur le sujet. Et je considère que
je suis bien intégré dans la société », a
souligné le ministre, concluant que les
progrès dans ce sens doivent se poursuivre,
notamment dans les pays où
l’albinisme constitue encore un véritable
problème de société.
En avril, Salif Keita et Thierry Moungalla
participeront à une conférence à
Bruxelles à ce sujet. C’est une initiative
d’Ecrans Total, une association
créée en 2010 et gérée par Annie
Mokto, Camerounaise albinos basée
en Belgique. Salif Keita et Thierry
Moungalla estiment que l’action des
associations doit se poursuivre pour
aider au changement des mentalités
et permettre aux albinos de s’intégrer
dans la société.
Quentin Loubou
Département opérations
-Personnel navigant commercial (hôtesses de
l’air et stewards)
-Titulaire de poste opérations de vols
-Titulaire de poste opérations sol
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SOCIÉTÉ
PRISE EN CHARGE
DE L’INFIRMITÉ MOTRICE CÉRÉBRALE
Les professionnels optent pour
la mutualisation de leurs compétences
L’engagement a été pris au terme d’un séminaire de formation
sur le sujet des agents relevant du ministère en charge des
Affaires sociales, qui s’est tenu du 14 au 26 février, à
Brazzaville, organisé en partenariat avec l’Association
Orthophonistes du monde.
La prise en charge de l’infirmité motrice cérébrale (IMC) est multidisciplinaire et
une stratégie à cet effet des enfants qui en souffrent est envisageable.
À travers ce séminaire, les participants ont appréhendé la nécessité de la collaboration
interdisciplinaire car nombre d’entre eux sont impliqués dans la prise
en charge de l’infirme moteur cérébral. « L’objectif de l’équipe entière sera
d’obtenir autant que possible l’autonomie de l’infirme moteur cérébral. Dans
l’équipe, chacun apporte ce qu’il a, le met en commun. Pour l’infirme moteur
cérébral, les gains sont évidents car il bénéficiera d’une prise en charge efficace
et cohérente », a certifié le directeur général des Affaires sociales, Jean
Clotaire Tomby.
Cinquante agents ont pris part à cette formation ainsi qu’une vingtaine de familles
concernées par la maladie. Les formatrices ont profité de ce séminaire pour
transmettre un certain nombre d’informations sur la prise en charge des infirmes.
Les agents concernés étaient des kinésithérapeutes, des orthophonistes,
des appareilleurs orthopédistes, des psychologues, des assistants sociaux et
des éducateurs d’écoles spécialisées et autres professionnels.
L’IMC est une manifestation clinique due à une lésion cérébrale ou une anomalie
du développement acquise lors de la période prénatale, néo-natale ou
dans la première enfance. Cette lésion n’est pas héréditaire ni évolutive. Elle
entraîne des troubles moteurs (spasticité, athétose, ataxie, etc.) et des troubles
associés (troubles du système visuel, de l’audition, du comportement, du système
nerveux central, etc.). Les causes de l’IMC interviennent au cours de la
grossesse, au moment de l’accouchement et pendant les deux premières années
de vie. Aussi les formatrices, Marielle Quintin Tolomio et Isabelle Beaupain Vecchio,
ont-elles suggéré d’utiliser les structures existantes et proposé aux professionnels
sur le terrain de se mettre en réseau.
Par ailleurs, les familles présentes ont décrié certaines difficultés auxquelles
elles doivent faire face. L’accès aux soins n’est pas facile car le coût des médicaments
et des examens est élevé. Elles ont, par ailleurs, relevé la quasi-inexistence
de structure adéquate pouvant accueillir leurs enfants. Néanmoins, elles
ont trouvé cette formation utile car elles ont bénéficié de nombreux conseils
pratiques.
Nancy France Loutoumba
Les Dépêches de Brazzaville n°1192 - Mercredi 2 mars 2011 I 5

RDC-KINSHASA
PARTIS POLITIQUES
Le MLC prend acte de
la démission de José Makila
L’ex-gouverneur de la province de l’Équateur balancerait entre un projet de création d’un parti
politique et un probable ralliement à la majorité.
« Je me fais l’impérieux devoir de
vous approcher aux fins de vous
annoncer officiellement, pour des
raisons de convenances personnelles,
ma démission au sein
du Mouvement de libération du
Congo, en mes qualités de cofondateur,
d’inspecteur général et de
membre de ce parti ». Ces propos
sont contenus dans la lettre
que José Makila a adressée, le 28 février,
au secrétaire général du Mouvement
de libération du Congo (MLC),
en présence d’une poignée de journalistes.
L’ancien gouverneur de l’Équateur
s’est personnellement rendu à la
résidence de François Muamba et a
tenu à lui remettre sa démission en
BAS-CONGO
mains propres. En même temps, José
Makila a fait savoir qu’il rompait tous
les liens avec le MLC, hormis la fraternité
éventuelle avec les membres
de ce parti politique. Il a exprimé sa
joie de recouvrer sa liberté de mouvement
car il peut désormais se rapprocher
de qui que ce soit sans une quelconque
injonction.
Loin de renier ses liens de famille avec
Jean-Pierre Bemba, il entend évoluer
d’ores et déjà en dehors du carcan
MLC, tout en maintenant le suspense
par rapport à la réorientation de sa
carrière politique. Selon certaines indiscrétions,
l’ex-gouverneur réfléchirait
à la création de son propre parti
politique ou à une probable affiliation
6 I Les Dépêches de Brazzaville n°1192 - Mercredi 2 mars 2011
à l’Alliance pour la majorité présidentielle.
En attendant qu’il se prononce
là-dessus, d’aucuns considèrent sa
démission comme l’expression d’un
ras-le-bol longtemps contenu. Depuis
son éviction à la tête de l’Équateur à
la suite d’une motion de défiance qui
pouvait être contrecarrée par le MLC,
de surcroît majoritaire à l’Assemblée
provinciale, José Makila n’était plus
en odeur de sainteté avec la hiérarchie
de son parti. Le divorce fut
consommé récemment lors de
son dernier séjour à Mbandaka au regard
des restrictions imposées, à
partir de Kinshasa, pour gâcher son
itinérance. Des informations contradictoires
ont émaillé ce voyage qui
Incursions des militaires angolais au village de Nkamuna
Les soldats ont même enlevé
douze villageois déportés
jusqu’à la province de Do zaïre
au grand dam des
autochtones.
Le village frontalier de Nkamuna, dans
la province du Bas-Congo, vit depuis
quelque temps dans la torpeur provoquée
par les militaires angolais qui
s’illustrent par des incursions répétées
sur fond d’arrestations arbitraires. Des
informations en provenance de ce coin
du pays ne rassurent guère quant à
la sécurisation des personnes et de
leurs biens. Des villages entiers seraient
régulièrement soumis aux fantasmes
des soldats angolais en provenance
de Mbanza-Kongo, chef-lieu de la province
angolaise Do Zaïre, zone frontalière
au territoire de Songololo. Les villageois
sont régulièrement rançonnés
par ces hommes en uniforme qui opè-
rent paisiblement, loin de toute résistance.
« Ils se comportent comme en
territoire conquis et nous exigent des
rançons allant de 27 à 54 dollars, à
défaut d’être enlevés ou arrêtés », commente
une source locale. Cette situation,
a-t-elle ajouté, perturbe les activités
champêtres des villageois plongés
depuis dans la crainte de se rendre
dans les forêts de Nzianga et de Fwa,
de peur de tomber entre les mains de
leurs bourreaux que sont les militaires
angolais. Ces derniers, apprend-on,
auraient poussé l’outrecuidance jusqu’à
enlever douze villageois déportés
jusqu’à la province angolaise de
Do zaïre, au grand dam des habitants.
Selon des sources concordantes, les
victimes seraient détenues, depuis
plus d’une semaine, dans les
cachots angolais. Leurs ravisseurs
réclameraient une rançon impor-
tante avant leur libération, révèle-ton.
L’affaire fait grand bruit dans le
territoire de Songololo et toutes les
autorités locales seraient saisies.
Au dire du ministre provincial de l’Intérieur,
les villageois arrêtés cultivaient,
à leur arrestation, un champ de chanvre.
« Le motif était-il suffisant pour leur
arrestation, du reste, opérée par des soldats
étrangers en lieu et place des éléments
de l’armée nationale ? », s’est
interrogé un membre de la société civile.
Aux dernières nouvelles, des pressions
seraient exercées à l’endroit des autorités
provinciales à qui l’on demanderait
de s’impliquer pour la libération
de ces Congolais. Les autorités
locales envisageraient de saisir le
consul angolais pour tirer cette
affaire au clair et, le cas échéant,
identifier les coupables.
A.D.
CONSEIL SUPÉRIEUR DE LA DÉFENSE
La population congolaise appelée à la vigilance
Un train de mesures a été pris afin d’accroître davantage la sécurité en perspective,
notamment du déroulement normal des élections.
Le chef de l’État, Joseph Kabila, a présidé, le 28 février, la
réunion extraordinaire du Conseil supérieur de la Défense,
en sa résidence de GLM, à Kinshasa. L’ordre du jour de cette
rencontre portait sur l’attaque de sa résidence, des sièges
des autres institutions et des installations de la base logistique
centrale des forces armées. À cet effet, la population
est invitée à la vigilance.
Le Conseil a tenu à rassurer la population quant au calme
observé depuis dimanche soir grâce à l’intervention des forces
de sécurité qui ont maîtrisé la situation et appréhendé
certains assaillants. « Le Conseil tient à adresser ses sincères
félicitations aux éléments des forces armées, de la police
nationale et des services de sécurité qui ont fait montre d’efficacité
contre les assaillants », a précisé, à ce sujet, le communiqué
livré à la presse.
Ce message officiel relève, par ailleurs, un train de mesures
prises afin d’accroître davantage la sécurité en perspective
du déroulement normal des élections et assurer le développement
de la RDC dans un climat de sérénité. Le Conseil a
également noté avec satisfaction le calme dont la population
congolaise a fait preuve pour avoir continué à vaquer à
ses occupations en toute quiétude.
Ont, entre autres, participé à cette réunion du Conseil supérieur
de la Défense, le vice-ministre chargé de l’Intérieur et
la sécurité, les ministres de la Défense et des Affaires étrangères
ainsi que la haute hiérarchie de l’armée et de la police
nationale congolaise. Rappelons que le 27 février, un groupe
armé non autrement identifié a attaqué la résidence officielle
du président de la République sans atteindre son objectif.
Jules Tambwe Itagali
aura fort ressemblé à un chemin de la
croix pour cet ancien cadre du MLC
visiblement honni par les siens. Cette
démission, susurre-t-on dans les milieux
concernés, ne surprend outre
mesure vu les suspicions entretenues
de part et d’autre.
Le secrétaire général du MLC a pris
acte de la démission de José Makila
tout en le remerciant du travail
MARCHÉ DU DIAMANT
François Muamba et José Makila
abattu au sein du parti. Ce nouveau
départ ne fait qu’accroître le nombre
d’aigris ayant quitté le navire MLC
depuis 2006. Après José Endundo,
Olivier Kamitatu, Thambwe
Muamba, Antoine Ghonda, Valentin
Senga, Yves Kisombe, etc., la cour du
MLC ne cesse de se vider au grand
dam de ses militants.
Alain Diasso
Reprise dans le secteur industriel
Les échos en provenance de Mbuji-Mayi, dans le Kasaï oriental,
font état d’un regain d’activités de production non artisanale
après la chute observée au plus fort de la crise économique.
Les plus hautes instances du gouvernement provincial, à l’origine de
la bonne nouvelle, en ont profité pour dresser un état des lieux de
l’exploitation du diamant après une perte de valeur d’environ 40 %.
À présent, le cours international est en train de remonter jusqu’à atteindre
son niveau record, a confié le gouverneur Ngoy Kasandji à la radio
Top Congo. Il a évoqué des prix « spectaculaires » pour
le diamant industriel, notamment ceux appelés dans le jargon « rond »
ou « cubique ». Nos investigations ont permis de récolter de plus amples
informations. En effet, les experts internationaux parlent d’une reprise
observée chez les producteurs de diamant depuis 2010, après un exercice
2009 chaotique. Ils ont indiqué une hausse de transactions de diamant
brut de 30% en volume et 48% en valeur sur la place d’Anvers durant
l’année 2010. Aux États-Unis, par exemple, ont-ils poursuivi, on a
constaté une augmentation de 13 % des achats de diamant de joaillerie
durant la période de Noël.
Un nouvel espoir est bien en train de naître pour les provinces minières
avec les nouvelles perspectives relatives au secteur du diamant industriel
mais l’on est encore loin d’avoir une production locale soutenue.
« La Minière de Bakwanga (Miba) doit reprendre du service mais elle
n’a pas encore concrètement repris son exploitation. Les fonds annoncés
sont encore en train de venir. Toutefois, les effets combinés de
la reprise de la Miba et de SCIN, né des cendres de la Sengamines,
pourront être une grande bouffée d’oxygène pour la province. Mais, ils
sont encore en train de faire les colis et la vente n’a pas encore commencé
», a expliqué une source contactée depuis la ville de Mbuji-Mayi.
Le secteur artisanal est bien en perte de vitesse. L’autorité provinciale a
fait remarquer, à plusieurs reprises, que l’embellie actuelle ne concerne
que le diamant industriel. « C’est le total désespoir pour les artisanaux
qui ne profitent actuellement que des déchets. Parfois, il y a des vols signalés
dans les polygones de la Miba. C’est dur pour une province dont
la population s’est tournée en grande majorité vers le diamant », a
poursuivi notre source.
Le ministère des Mines a pourtant relancé le débat en confirmant l’injection
de vingt millions de dollars américains pour la mise en œuvre du Plan
d’urgence de la Miba. Les conditions à atteindre sont la certification
des réserves et les équipements attendus pour la reprise de l’exploitation.
Si l’on reconnaît la présence dans le sous-sol des ressources estimées à
des millions de carats, l’épuisement de cette matière précieuse est aussi
une problématique qui pousse à des anticipations à travers l’exploitation
d’autres richesses disponibles dont l’or et le nikel.
Laurent Essolomwa

ENVIRONNEMENT
Formation sur les foyers techniques améliorés
pour lutter contre l’exploitation abusive des forêts
Les procédés auraient l’avantage de renoncer à 24% de
charbon de bois et d’être moins polluants, voire durables.
Dans le cadre du programme
« Sunga zamba » lancé au cours de
l’année, l’association à but non lucratif
(Asbl) Ozone s’applique dans la
vulgarisation des foyers techniques
améliorés qui sont des brasiers fabriqués
avec de l’argile. L’ONG s’intéresse
aux contrées périphériques
confrontées aux sérieux problèmes
de fourniture d’électricité.
La formation de deux semaines clôturée
hier à la cité de Kasangulu, dans la
province du Bas-Congo, rentre dans
NORD-KIVU
La cohabitation entre la population et
les hommes en arme est loin d’être
pacifique à Mubi, une cité commerciale
située à 35 kilomètres au nordouest
de Walikale-centre (province
du Nord-Kivu). Les soldats des forces
armées de la République démocratique
du Congo (Fardc) de la 211 e brigade,
basés dans ce secteur, se sont
mués en véritables bourreaux pour les habitants
de Mubi victimes de nombreuses tracasseries
et autres violations des droits de
l’homme, apprend-on. C’est pour se bâtir
une réelle conviction sur ces allégations
que le lieutenant-colonel Muhima,
un des responsables de la 8 e région militaire,
est actuellement en mission à
Mubi-centre. Ce cadre militaire pourrait
éventuellement confronter les deux
parties qui s’accuseraient mutuellement,
pour chercher à rétablir la paix
entre elles. L’objectif recherché par
La RDC est classée parmi
les pays où le phénomène
requiert des solutions
urgentes, ont révélé quelques
experts cités par l’Agence
congolaise de presse.
La question relance la problématique
de faibles affectations destinées au
secteur agricole dans l’approche de
grandes lignes de politique générale
du gouvernement, alors que le potentiel
reste encore sous-exploité. Les
experts interrogés là-dessus ont
déploré la forte réduction de la productivité
moyenne dans le pays. En
effet, selon une comparaison réalisée
sur les périodes comprises entre
1970 et 1979 puis 2000 et 2007, il se
dégage des tendances inquiétantes.
L’on est passé de 482 à 267 Kg/ par
habitant pour la production du
manioc, denrée agricole de base
ce cadre. « Cette formation déjà faite
au Cameroun et au Sénégal vise principalement
la protection de l’environnement
et la lutte contre l’exploitation
abusive de nos forêts », a indiqué la
coordonnatrice de cette ONG, Rachel
Hamuli Nabintu. La prochaine étape
de la formation dans le pays, a-t-elle
confié, sera le district de la Tshangu, à
Kinshasa, avant d’envisager la vulgarisation
dans d’autres provinces du pays.
L’Asbl Ozone, rappelle-t-on, s’inscrit
dans l’optique du développement
Difficile cohabitation entre les militaires et les civils à Walikale
Les habitants du secteur de Mubi dénoncent les arrestations arbitraires, le pillage des champs
ainsi que la torture dont ils sont souvent victimes de la part des hommes en uniforme.
cette mission, a-t-il déclaré, est la cohabitation
pacifique entre les militaires
et les civils. Parallèlement à cette situation,
l’on apprend la tenue, dans cette
contrée, sous l’égide de l’ONG Search
for common ground, d’un atelier sur
la cohabitation pacifique, le respect
des droits de l’homme et le droit international
dans une zone post conflit.
Plus d’une fois, la société civile locale
est montée au créneau pour dénoncer
les arrestations arbitraires, le pillage
des champs ainsi que la torture dont
sont souvent l’objet les autochtones
de la part des hommes en armes. Ces
derniers, révèlent les sources locales,
n’exercent plus leurs prérogatives
conformément à l’éthique et à la morale
militaires et seraient plutôt attirés
par l’appât du gain facile. La plupart
d’entre eux, confirme-t-on, ont carrément
investi des sites miniers où ils se
LUTTE CONTRE LA FAIM
L’International food policy research
institute révèle des chiffres inquiétants
la plus consommée sur toute
l’étendue du territoire national. Sa production
a ainsi chuté de près de 50
%. Le riz n’est produit localement qu’à
hauteur de 3,77 Kg/ par habitant contre
8 Kg/ par habitant autrefois. Quant
au maïs, sa production continue
à stagner à 20 Kg/ par habitant.
Le déclin traduit un certain malaise
en dépit de la progression positive
constatée durant la période comprise
entre 70 et 79. Selon l’ACP, la production
du manioc a connu à cette
époque une hausse de 33%, passant
de onze à quinze millions de tonnes.
Celle du maïs s’est située à 482
000 tonnes, soit 13 % de hausse
enregistrée par rapport à 70. D’autres
produits aussi ont connu, à cette
même époque, une tendance similaire,
notamment le haricot sec (87 000 à
111 000 tonnes). Selon les experts, la
durable. Elle s’assigne comme objectif
de trouver les voies et moyens afin
de défendre, développer et conserver
la nature pour offrir un environnement
sain. Elle se propose, en outre, de sensibiliser
les jeunes à la lutte contre l’exploitation
abusive des forêts et la promotion
des aires protégées. L’on note
également la participation à la préservation
des espèces en voie de
disparition, la vulgarisation des techniques
de prévention de l’environnement.
Enfin, elle encourage aussi la
lutte contre toutes les formes de pollution,
la promotion des idéaux écologiques,
la vulgarisation du code
forestier congolais dans les milieux
estudiantins ainsi que l’organisation
des campagnes de sensibilisation à
l’environnement.
Lucien Dianzenza
livrent à l’exploitation des minerais
au mépris des restrictions relatives
à leur statut de militaire.
Outre le contrôle des carrés miniers,
ils réquisitionnent aussi des champs
dont l’accès est conditionné au paiement
d’un jeton instauré à hauteur de
2.500 FC, précise-t-on. Dans la foulée,
des champs entiers sont pillés et
le produit de la récolte détourné à leur
profit. À ces tracasseries, s’ajouteraient
également les arrestations arbitraires
et les amendes forfaitaires infligées
aux civils, sans oublier la confiscation des
appareils cellulaires au grand dam de leurs
détenteurs. L’initiative prise pourrait, penset-on,
ramener l’harmonie entre la population
et les militaires car le fait de vivre dans
un même espace contraint les deux parties
non seulement à la cohabitation pacifique
mais bien plus à la collaboration.
Alain Diasso
chute consécutive de près de la moitié
a entraîné une réduction drastique
de la productivité moyenne passée de
3,7 à 1,9 Kg/par habitant. Entre
temps, les importations ont connu
une tendance plutôt inverse ; elles
ont, certes, comblé le vide laissé par
les produits locaux sur le marché.
L’on a ainsi assisté à une entrée massive
de farine de blé ou encore de
riz ; l’importation du maïs a même
baissé vu la reprise enregistrée dans
la production locale. Mais, le paradoxe
demeure quant à la dépendance
du marché interne vis-à-vis de
l’extérieur pour son approvisionnement
en haricot alors que, sous la colonisation,
le pays avait connu l’autosuffisance
alimentaire. Les recettes dégagées
du secteur permettaient de
financer les déficits budgétaires du
gouvernement colonial. Aujourd’hui,
l’une des solutions serait d’arriver à
élever les crédits budgétaires à au
moins 20 % afin, notamment, de
soutenir les entreprises agricoles
mécanisées.
Laurent Essolomwa
La rencontre a tourné sur l’évaluation
de la mesure relative à la
suspension de l’exploitation minière
dans les trois provinces de l’est du
pays et la possibilité de la levée de
cette disposition.
Les participants, parmi lesquels les
gouverneurs, les ministres provinciaux
en charge des Mines des provinces
concernées et les acteurs du secteur,
ont discuté de plusieurs points y afférents.
Il s’agit notamment de l’harmonisation
de la nomenclature des
taxes applicables à l’exploitation
minière entre le ministère de Mines
et les provinces, de l’examen et l’adoption
du projet d’actes d’engagement
des acteurs du secteur minier
des trois provinces ainsi que la mise
en place d’une commission d’experts
pourl’harmonisation des taxes.
Au final, les différents acteurs ont été
appelés à s’engager dans la nomenclature
harmonisée au cours des travaux.
Il s’agit du ministre des mines,
des trois gouverneurs de province,
des transporteurs des produits miniers,
des coopératives minières, des propriétaires
des dépôts et entrepôts des
produits des mines, des exploitants
artisanaux, des comptoirs de la filière
de l’étain, des négociants et la société
civile. Grâce à ces travaux, les parti-
Désiré-Israël Kazadi, porteparole
de la CN-CPI, estime
que le gouvernement vient,
par cette décision, de poser
les jalons d’une paix durable
dans le pays.
Approché par Les Dépêches de Brazzaville,
le porte-parole de la Coalition
nationale pour la Cour pénale internationale
(CN-CPI), Désiré-Israël Kazadi,
a relevé que la décision du gouvernement
congolais est le couronnement
du combat mené notamment par sa
structure afin d’instaurer un véritable
État de droit dans le pays.
La création des chambres spécialisées,
pense ce journaliste, permettra de
doter les juridictions congolaises civiles
de capacités juridiques pour rendre
justice sans attendre l'intervention
de la CPI. Cette vision est, du reste,
celle de la coalition d’ONG. « Cela amènera
la RDC à accomplir sa promesse
et à rassurer les victimes des crimes
graves, commis notamment à l'est du
pays. », a-t-il précisé.
RDC-KINSHASA
MINES
Constitution d’un fonds pour
le développement des provinces
productrices des minerais
La réunion de concertation, tenue le week-end dernier, entre le
ministre en charge du secteur et les acteurs miniers des deux
Kivu ainsi que du Maniema, a abouti, entre autres, à cette
proposition.
cipants ont été également édifiés sur
de nouvelles dispositions édictées
par le ministère de Mines pour s’assurer
de la traçabilité des produits
miniers. Selon ces résolutions, les
minerais produits à l’est doivent
respecter toutes les étapes à
partir du creuseur artisanal jusqu’à
l’exportateur.
Lors de cette réunion, l’on a aussi mis
fin à la confusion naguère observée
dans la collecte des impôts et taxes dus
à l’État à différents échelons. Les gouverneurs
Pascal Tutu Salumu, Julien
Paluku et Marcellin Chisambo, respectivement
du Maniema, du Nord-Kivu
et du Sud-Kivu, ont présenté les états
de lieux de l’exploitation minière de
leurs entités. Ils ont notamment révélé
les statistiques des quantités des minerais
entreposés à la suite de la mesure
de suspension de cette activité.
Ces autorités politico-administratives
ont toutes salué la mesure prise,
le 9 septembre, par le président de
la République. Elles ont, en outre,
reconnu que tous les intervenants dans
le secteur minier approuvent désormais
le bien-fondé de la traçabilité
dans le circuit de la commercialisation
des minerais de l’est de la RDC
au profit du développement du pays.
L.D.
DROIT INTERNATIONAL HUMANITAIRE
La création des chambres spécialisées
réduirait la proportion des violations
des droits humains
Le porte-parole de la CN-CPI rappelle
que la justice, pour les crimes les plus
graves, est un de principaux éléments
pour construire une paix durable dans
un État post-conflit comme la RDC.
« Elle contribue à la prévention des crimes
considérés comme une véritable
menace pour la paix. », a-t-il soutenu.
On note que le gouvernement de la
RDC a décidé, le week-end, au cours
du conseil des ministres, la création
de ces chambres spécialisées pour
la répression des violations graves du
droit international humanitaire. Ceci,
afin de garantir l'efficacité de la
répression d’innombrables crimes
contre l'humanité, particulièrement
les crimes de violences sexuelles
commis ou en voie de l’être en territoire
congolais.
Dans sa démarche, le gouvernement
compte recevoir de ses partenaires
extérieurs un appui conséquent
pour faire droit au besoin de justice
exprimé par les victimes et par
l'humanité tout entière.
L.D.
Les Dépêches de Brazzaville n°1192 - Mercredi 2 mars 2011 I 7

RDC-KINSHASA
ACCUSATION DE PLAGIAT
La Soneca attaque
le concours Miss Vodacom
À l’issue de la première audience de l’affaire, tenue hier, entre la société des droits d’auteurs
congolais et la compagnie de télécommunications, l’épée de Damoclès serait suspendue sur
le concours de beauté.
Aux dires de Me Fiston Lambert
Okito, « si jamais les avocats sont
suivis ainsi que l’avis du ministère
public, l’exploitation de l’œuvre
Miss Vodacom sera suspendue
dans les jours à venir ». En
effet, les requérants s’en sont
réjouis et ont affirmé aux Dépêches
de Brazzaville que«c’est
de bon droit que la suspension
de l’usage de l’œuvre soit mise
en délibéré » par l’organe de la
loi. C’est donc endéans huit jours
que le verdict devrait tomber.
« Nous sommes sereins et
convaincus d’être dans le bon »,
nous a dit M e Arnold Shembo.
Pour sa part, M e Jean-Marcel
Kabeya, représentant de la partie
défenderesse, a soutenu le
contraire. « Il n’y a aucune chance
que cela arrive. La société Vodacom
est sereine et pense que cette action
n’a pas la moindre chance d’aboutir
au regard des textes légaux qui
avaient créé la Soneca en 1969. Elle
n’a plus d’existence juridique au
regard du fait qu’elle avait été créée
sous forme d’une coopérative qui,
c’est connu, a une durée de trente
ans ». Le chef de demande des avocats
conseils de la Soneca d’hier portait
sur une demande conservatoire :
« la suspension de l’usage de l’œuvre
Miss Vodacom ». Cette requête a
été soumise aux juges et au ministère
public quasiment la veille de la
finale annoncée, le 4 mars, par l’organisateur,
Vodacom Congo Sprl. Par
l’entremise de M e Jean-Marcel
Kabeya, la partie défenderesse s’est
Le technicien franco-serbe, Lazar
Milosevic, a pris son avion hier
pour Lubumbashi. L’ancien coach
de Chambéry, en France, va renforcer
le staff technique du FC
Saint-Eloi Lupopo. Son départ
pour la capitale congolaise du cuivre
résulte des contacts pris avec
les dirigeants du club lushois à partir
de Kinshasa, rapporte-t-on.
En fait, Lazar Milosevic a finalement
décidé de quitter le Daring
club Motema Pembe car la signature
de son contrat a littéralement
été bloquée suite à la crise au sein
de la direction des Immaculés de la
capitale. Il a donc attendu depuis
l’ouverture de la saison en novembre
2010; le président de la coordi-
Charly Kadima dans la cour du tribunal
de commerce à l’issue de la 1 ère audience
étonnée qu’au lieu d’« apporter la
preuve que les droits d’auteurs dont
elle se réclame sont réels », la
Soneca se soit plutôt évertuée à
réclamer « des mesures provisoires
alors qu’elle aurait pu attendre
que Vodacom fasse un plus long
usage du projet afin d’en tirer un
meilleur profit ».
Avant le début de l’audience au tribunal
de commerce, M e Fiston Lambert
Okito a circonscrit le cadre du
procès de l’affaire Soneca contre
Vodacom RCE/1744. « La partie
demanderesse, en l’occurrence la
Soneca, veut obtenir de la justice pour
le compte de son membre Cimbula
Babu Kadima Kabeya Charly, dit
Charly Kadima, une décision lui
reconnaissant la paternité de l’œuvre
titrée Vodamiss, sous-titrée Élection
miss Vodacom, genre élection via
nation, Antoine Musanganya, et
celui de la section football, Paul
Kasembele, n’arrivent pas à accorder
leurs violons. Ce dernier a
même été privé de la gestion du
club à partir d’un communiqué signé
par le secrétaire général André
Tutonda. Lazar Milosevic a même
dû faire face à la fronde de certains
supporters et même des dirigeants
du club ; pour eux, le technicien
franco-serbe, recruté par le président
Paul Kasembele, coûtait cher
au club. Finalement, Lazar a été
empêché de dispenser les entraînements
au bénéfice de l’entraîneur
Moke Adede. Las de tous ces
cafouillis dans l’équipe, il a accepté
la proposition de Lupopo. À Lu-
8 I Les Dépêches de Brazzaville n°1192 - Mercredi 2 mars 2011
sms. Ceci en se conférant au bulletin
de déclaration du 27 avril
2007 ainsi qu’au contrat d’adhésion
du 30 avril de la même
année », a-t-il expliqué aux Dépêches
de Brazzaville.
Charly Kadima, quant à lui,
nous a confirmé les précédents
propos et a soutenu
avoir « proposé à Vodacom en
date du 10 mai 2007 ». Projet
face auquel, a-t-il poursuivi,
« elle s’est montrée favorable
au point de convoquer trois
réunions pour le développement
du concept. Lorsqu’elle
s’en est imprégnée, elle m’a
soumis à certaines conditions.
Il s’agissait principalement de
l’achat d’un serveur et d’assurer à
la miss la continuité de son parcours
à travers la participation d’autres
concours de beauté à travers
le monde, notamment Miss Monde.
Ce à quoi je n’ai pu accéder tout de
suite laissant le projet en suspens.
J’ai été cependant surpris de voir
son lancement à travers les diffusions
télévisées du concours Miss
Vodacom ».
En outre, Charly Kadima s’est présenté
à nous comme étant « artiste
concepteur, animateur culturel et
présentateur de télévision ». En
effet, il anime l’émission Disco
Forum sur une des chaînes locales.
Mais, il est également « général
manager de la corporation artistique
Avalon Image dont l’existence
remonte à l’année 2003 ».
Nioni Masela
FOOT – TRANSFERT
Le coach Lazar Milosevic s’engage avec Lupopo
L’ancien entraîneur de Chambéry a passé trois mois au Daring club Motema Pembe de Kinshasa
sans signer de contrat.
bumbashi, Lazar Milosevic va travailler
avec Raoul Jean-Pierre
Shungu ; l’ancien coach de l’AS
V.Club a également été appelé en
renfort au regard des ambitions du
club engagé en Coupe de la Confédération
et aussi au tour final du
16e championnat national de football.
Les Cheminots du Katanga
ont, par ailleurs, eu des contacts
avec le technicien luxembourgeois
Joël Roberty. Mais, cette piste n’aurait
visiblement pas abouti car ce
dernier continue à entraîner Royal
racing club de Mormont en Belgique.
L’entraîneur franco-serbe
prendra donc les rênes du staff
technique de Lupopo.
Élie-Pierre
CHAMPIONNAT NATIONAL
DE FOOTBALL – PHASE ÉLIMINATOIRE
La Linafoot publie
la grille des matches
Douze équipes s’affronteront à Mbuji-Mayi, Boma et Kisangani
du 6 au 19 mars.
Le comité de gestion de la Ligue
nationale de football (Linafoot)
a rendu publique la grille des rencontres
de la phase éliminatoire de
la 15 e édition du championnat national
de football. Douze clubs seront
au coup d’envoi de cette étape de
la compétition, du 6 au 11 mars,
pour la manche aller, et du 13 au
19 mars pour la manche retour.
Reparties en trois groupes de quatre
clubs chacun, les douze équipes
s’affronteront sur trois sites,
notamment Mbuji-Mayi dans la province
du Kasaï oriental, Boma dans
le Bas-Congo et Kisangani en Province
orientale. Les premières de
chaque groupe rejoindront les cinq
clubs qualifiés d’office pour le tour
final ; il s’agit de V.Club de Kinshasa
(champion 2010), Mazembe
et Lupopo de Lubumbashi, TC Elima
de Matadi (les trois clubs du tour
final de l’édition précédente) et le
Daring club Motema Pembe (vainqueur
de la Coupe du Congo 2010).
Voici le calendrier des rencontres
de la phase aller :
Manche aller
Poule de Boma (stade Socol)
6 mars:
TP Molunge (Équateur) - Racing
Club de Kinshasa
FC Lupopo (Bandundu) – AS Veti
Club (Bas-Congo)
8 mars:
AS Veti Club - TP Molunge,
RC Kinshasa - FC Lupopo
11 mars:
RC Kinshasa - AS Veti Club,
TP Molunge - FC Lupopo
Poule de Mbuji-Mayi (Stade Tshikisha)
6 mars:
CS Don Bosco (Katanga) - US Tshinkunku
(Kasaï occidental),
Shark XI FC (Kinshasa) - AS Bantous
(Kasaï oriental)
8 mars:
AS Bantous - CS Don Bosco,
US Tshinkunku - Shark XI FC
11 mars:
US Tshinkunku - AS Bantous,
CS Don Bosco - Shark XI FC
Poule de Kisangani (stade Lumumba)
6 mars:
FC Nkoy (Maniema) - OC Bukavu
Dawa (Sud-Kivu),
FC Nyuki (Nord-Kivu)-TS Malekesa
(Province Orientale)
8 mars:
TS Malekesa - FC Nkoy,
OC Bukavu Dawa - FC Nyuki
11 mars:
OC Bukavu Dawa -
TS Malekesa,
FC Nkoy - FC Nyuki
Manche retour
Poule de Boma
13 mars:
AS Veti Club - FC Lupopo,
RC Kinshasa - TP Molunge
16 mars:
FC Lupopo - RC Kinshasa,
TP Molunge - AS Veti Club
19 mars:
FC Lupopo - FC Moluge,
AS Veti Club - RC Kinshasa
Poule de Mbuji-Mayi
13 mars:
AS Bantous - Shark XI FC,
US Tshinkunku - CS Don Bosco
16 mars:
Shark XI FC - US Tshinkunku,
CS Don Bosco - AS Bantous
19 mars:
Shark XI FC - CS Don Bosco,
AS Bantous - US Tshinkunku
Poule de Kisangani (stade Lumumba)
13 mars:
TS Malekesa - FC Nyuki,
OC Bukavu Dawa - FC Nkoy
16 mars:
FC Nyuki - OC Bukavu Dawa,
FC Nkoy - TS Malekesa
19 mars:
FC Nyuki - FC Nkoy,
TS Malekesa - OC Bukavu Dawa.
Élie-Pierre

JOURNÉE MONDIALE DE LA PROTECTION CIVILE
Un cross a précédé l’évènement
Prélude à la commémoration hier de la journée, une course a
mis aux prises, la veille à Brazzaville, les éléments de
l’ensemble de la police nationale.
C’est sur l’esplanade de l’Institut français
de Brazzaville (ex-CCF) que Séraphin
Ondélé, directeur de cabinet du ministre
de l’Intérieur et de la décentralisation, a
lancé cette course de fond.
Quatre kilomètres, tel a été le parcours
que devaient suivre les athlètes de la
police nationale qui sont partis de l’Institut
français de Brazzaville pour le boulevard
Denis-Sassou-N’Guesso, en passant
par le boulevard général Alfred-
Raoul, l’avenue des Anciens enfants de
troupe, l’avenue du Centre hospitalier universitaire
de Brazzaville, avant de finir
au siège de la direction générale de la
Le directeur de cabinet du ministre de l'Interieur
lançant le cross des sapeurs pompiers
sécurité civile (DGSC), précisément chez
les sapeurs-pompiers.
Les résultats du cross
Chez les femmes : le sergent-chef Christelle
Andzouana Phaely, de la DGSC, est
arrivée première (14’55’’44) ; le sergentchef
Guillemette Irène Ondzé, également
de la DGSC, a été deuxième (15’22’’61) et
le sergent Berthe Ombou, de la Direction
générale de la police nationale, troisième
(18’29’’72). Chez les hommes : le sergentchef
Félix Matondo, du Commandement
des unités spécialisées a été premier avec
10’15’’48 ; le sous-lieutenant Constant
Obaya, de la direction générale de la Sécurité
territoriale, a été
deuxième (12’12’’88)
et le soldat Roslin
Koumou Ndzounga,
de la DGSC, troisième
(12’35’’78). Après la
cérémonie de remise
des trophées, des
journées portes ouvertes
se sont tenues sur
le thème « Le rôle de
la femme dans la protection
civile ». Elles
ont été suivies d’un
carnaval sur les différentes
artères de la
ville de Brazzaville.
Bruno Okokana
EN VENTE À LA LIBRAIRIE LES DÉPÊCHES DE BRAZZAVILLE
SOCIÉTÉ
OFFICE NATIONAL DE L’EMPLOI ET DE LA MAIN D’ŒUVRE
Le budget de l’année en cours
évalué à 3, 8 milliards de FCFA
La somme adoptée permettra à la structure d’être de plus en plus visible sur le marché de l’emploi.
Le montant arrêté en décembre dernier
a été confirmé au terme de la session
ordinaire budgétaire du conseil
d’administration de l’Office national de
l’emploi et de la main d’œuvre (Onemo)
tenue, le 28 février, à Brazzaville. En
outre, les participants ont examiné et
voté le rapport d’activités de l’année
dernière puis le programme de l’année
en cours. C’est ainsi que plusieurs
projets ont été retenus pour le présent
exercice. Il s’agit, entre autres, de l’informatisation
de l’office, du programme
emploi diplômé et d’un projet spécialisé
pour les personnes vivant avec
un handicap.
« Les activités retenues vont dans le
sens du positionnement de l’Onemo
sur le marché du travail, parce que les
gens portaient des griefs à cet office
qui, selon eux, manquait de visibilité
sur la place publique », a expliqué l’administrateur,
Marcel Diali.
La présidente du conseil d’administration
de l’Onemo, Véronique Okoumou,
a exhorté la direction générale à
mettre en pratique tous les objectifs
définis lors de cette rencontre. Elle a
aussi demandé au conseil d’administration
d’établir un contrat de performance,
conformément à l’article 18
du décret 2007-151 du 7 février 2007,
modifiant et complétant ses attributions,
sa composition et son fonctionnement.
« Le programme de formation
et de renforcement des capacités
du personnel ainsi que l’élaboration
des projets de qualification des demandeurs
d’emploi revêtent un caractère
prioritaire pour l’année 2011. Ce contrat
est l’expression de la volonté du gouvernement
pour rendre le service
public plus efficace », a-t-elle précisé.
Elle a, par ailleurs, précisé que le budget
adopté obéit aux principes de l’Acte
uniforme relatif aux droits des sociétés
commerciales et du groupement
d’intérêt économique de l’Ohada. Il est
le dernier de la série sous cette forme
car il prépare, a-t-elle poursuivi, le passage
à l’application de la comptabilité
Véronique Okoumou présidant les travaux
publique à l’Onemo. « J’invite les administrateurs
et l’ensemble du personnel
à s’inscrire dans cette nouvelle
dynamique à l’effet de l’amélioration
significative des offres des services et
l’accroissement de ses performances »,
a exhorté Véronique Okoumou. Elle a
indiqué que la tutelle devrait élaborer
tous les mécanismes efficients d’accompagnement
pour la réalisation des
objectifs du service public de l’emploi.
Le directeur général de l’Onemo, quant
à lui, a placé l’année en cours sous le
signe de la rigueur et de l’emploi des
jeunes. André Nyanga Élenga s’est
ensuite félicité de la contribution des
agents de cette structure au rayonnement
de l’entreprise.
Parfait Wilfried Douniama
Les Dépêches de Brazzaville n°1192 - Mercredi 2 mars 2011 I 9

ANNONCE
La République Française et la République du Congo ont signé le 29 septembre 2010 un contrat de désendettement et de développement (C2D) qui prévoit une conversion des échéances en subventions
au bénéfice du Congo. C’est dans ce cadre que sera financé le projet de la route de la corniche de Brazzaville et d’aménagements urbains des quartiers de Bacongo et Makélékélé.
Cette route s’étend sur 5,4 km le long du fleuve Congo, entre le pont du Djoué et le monument aux compagnons de Pierre Savorgnan de Brazza. Elle a fait l’objet d’études techniques en 1987, qui
seront mises à la disposition des soumissionnaires lors de la phase d’appel d’offres. À titre très indicatif, le montant total du programme, comprenant la route et les aménagements urbains à définir,
pourrait s’élever à environ 40 millions d’euros.
I-Objectif de l’étude :
L’étude a pour objet la production des dossiers techniques pour les travaux de construction de la route de la corniche de Brazzaville et d’aménagements urbains des quartiers de Bacongo et Makélékélé.
C’est à ce titre que le présent avis à manifestation d’intérêt est lancé en vue du recrutement d’un bureau d’études devant réaliser les services suivants :
-Volet route : aide aux choix structurants pour la route de la corniche (profils en long et en travers, phasage éventuel, nombre et conception des carrefours), réalisation de l’avantprojet
sommaire de la route, de l’avant-projet détaillé, rédaction du dossier d’appels d’offres travaux, assistance à la procédure d’appel d’offres, supervision des travaux ;
-Volet aménagements urbains : identification des enjeux connexes à traiter dans le cadre du programme (notamment les problématiques déchets et maraîchage), identification d’un
programme pertinent d’aménagements urbains (voirie, drainage, eau énergie, déchets ou superstructures) en relation étroite avec les acteurs locaux, réalisation des avant-projets
sommaires du programme identifié, réalisation des avant-projets détaillés, rédaction des dossiers d’appels d’offres, assistance aux procédures d’appels d’offres, supervision des travaux,
définition d’un programme d’équipement et d’un montage institutionnel relatifs à la problématique déchets.
II-Financement :
Agence française de développement (AFD).
III-Maîtrise d’ouvrage :
-Le maître d’ouvrage est l’État congolais ;
-Le maître d’ouvrage délégué est la Délégation générale des grands travaux (DGGT) ;
IV-Composition des dossiers :
Les bureaux d’études ou groupements intéressés peuvent participer au processus de présélection en soumettant par écrit leur dossier de candidature à l’adresse suivante :
Délégation générale des grands travaux (Cellule de gestion des marchés publics- 2e étage) Bld Denis-Sassou-N’Guesso (en face de l’ex-ciné VOG), centre-ville,
Tél. : +242 22281 47 12 ; BP : 1127 – e-mail : dggt_congo@yahoo.fr
Brazzaville, République du Congo.
Les dossiers de manifestation d’intérêt devront comprendre les éléments suivants :
-une lettre de motivation ;
-une note de présentation du bureau d’études ou groupement faisant ressortir les informations ci-après :
•les références sur les prestations similaires déjà exécutées ou en cours d’exécution par le candidat (intitulé de la prestation, nom et adresse du commanditaire, coût de la prestation, source de
financement, année, lieu et délai d’exécution) au cours des dix dernières années ;
•expérience internationale dans les conditions semblables, disponibilité des connaissances nécessaires parmi le personnel ;
•la capacité financière (accès au crédit, capacité de financement) prouvée par une institution financière ;
•toutes autres informations jugées pertinentes en rapport avec la prestation.
V-Critères de préqualification :
Les critères de préqualification du bureau d’études ou consultant porteront sur :
-l’expérience générale du candidat ;
-l’expérience et les compétences du candidat dans le domaine des prestations sollicitées;
-la capacité financière du candidat.
Les candidats sont encouragés à s’associer pour renforcer leurs compétences respectives. Des groupements constitués d’un bureau d’études « route » et d’un bureau d’études « urbanisme »
seront particulièrement appréciés.
VI-Présentation des dossiers :
Les dossiers seront présentés en trois exemplaires dont un original et deux copies marquées comme tels, dans une enveloppe scellée et sans raison sociale. Ils seront adressés à Monsieur le Délégué
général des grands travaux (Cellule de gestion des marchés publics, 2e étage) avec la mention suivante :
« Manifestation d’intérêt / projet de route de la corniche et d’aménagements urbains des quartiers de Bacongo et Makélékélé »
« À n’ouvrir qu’en séance de dépouillement »
VII-Dépôt des dossiers et résultats de la préqualification:
Les dossiers devront être parvenus à l’adresse indiquée au point IV au plus tard le 14 mars 2011 Les dossiers reçus après cette date seront purement et simplement rejetés. Les résultats de la préqualification
seront connus des candidats au plus tard le 29 mars 2011 et les candidats retenus recevront ultérieurement une lettre d’invitation à soumissionner.
VIII- Informations complémentaires :
Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations complémentaires à la Délégation générale des grands travaux (Cellule de gestion des marchés publics, 2e étage), les jours ouvrables, du
lundi au vendredi, de 9 heures à 14 heures et le samedi, de 9 heures à 11 heures ou sur le site : www.grandstravaux.org.
10 I Les Dépêches de Brazzaville n°1192 - Mercredi 2 mars 2011
AVIS D’APPEL À MANIFESTATION D’INTÉRÊT
N°003-2011/PR-CAB-DGGT-CT-CGMP
« PROJET DE ROUTE DE LA CORNICHE DE BRAZZAVILLE ET D’AMÉNAGEMENTS URBAINS DES QUARTIERS DE BACONGO ET MAKÉLÉKÉLÉ »
Fait à Brazzaville, le 5 février 2011
Le ministre délégué, Délégué général
aux grands travaux,
Par ordre, le coordonnateur technique,
Oscar Otoka

CÔTE D’IVOIRE
Les Nations unies inquiètes de la livraison
d’hélicoptères biélorusses au camp Gbagbo
De sources concordantes, trois appareils de combat et du matériel connexe seraient en cours
d’acheminement depuis la Biélorussie.
La première livraison serait arrivée
le 28 février et d’autres vols ont été
prévus hier. Les hélicoptères sont
destinés aux forces de Laurent
Gbagbo en poste à Yamoussoukro.
« Ceci constitue une violation
grave de l’embargo sur les armes
en vigueur depuis 2004 en Côte
d’Ivoire (…). Ce te violation a immédiatement
été portée à l’a tention
du comité du Conseil de sécurité
qui supervise la mise en
œuvre des sanctions concernant
la Côte d’Ivoire. Le secrétaire général
espère que le Conseil de sécurité
envisagera de se réunir urgemment
pour examiner cette
question », a dit le porte-parole
de Ban Ki-moon, dans une déclaration
rendue publique dans la
nuit du 27 au 28 février.
Le secrétaire général a exigé le
plein respect de l’embargo sur les
armes et averti le fournisseur ainsi
que le locataire du palais présidentiel
en Côte d’Ivoire que des mesures
appropriées seraient prises en
réponse à cette violation. Il a demandé
à l’Opération des Nations
SOMALIE
John Atta Mills a demandé, le 28 février,
aux dirigeants africains de collaborer
dans leurs efforts pour ramener
le calme dans le pays.
« Les échecs passés ne doivent pas affecter
notre détermination », a-t-il
déclaré lors de la session d’ouverture
de la conférence de soutien de l’Union
africaine et de la Mission de
l’ONU en Somalie (Amisom) pour la
mise en œuvre du processus de paix
de Djibouti en Somalie.
Cette conférence réunit des députés
du Parlement panafricain (PAP) et
du Parlement fédéral de transition
de Somalie (TFP) avec pour thème
Formation
Conseil
Assistance Technique
Une expertise à votre portée
« Le rôle de l’Union africaine pour
soutenir le processus de paix de Djibouti
pour la Somalie ».
Le dirigeant ghanéen a exprimé son
espoir qu’avec la collaboration des
dirigeants africains, la paix pourrait
être réalisée dans ce pays africain ravagé
par la guerre.
L’Amisom est une mission de maintien
de la paix régionale gérée par l’Union
africaine avec l’aval des Nations unies.
Elle a été créée en 2007 par le
Conseil de paix et de sécurité de l’Union
africaine avec un mandat initial
de six mois.
L’objectif principal de l’Amisom est
d’apporter un soutien aux institutions
fédérales de transition dans
leurs efforts de stabilisation et dans
la poursuite du dialogue politique et
de la réconciliation.
L’Amisom est également mandatée
pour faciliter l’aide humanitaire et
créer les conditions nécessaires à la reconstruction,
à la réconciliation et au
développement durable en Somalie.
La Somalie est dépourvue de gouvernement
effectif depuis le renversement
en 1991 de son ex-dirigeant Mohammed
Siad Barré, entraînant un conflit
armé qui n’a cessé d’empirer depuis.
Xinhua
INTERNATIONAL
Tél : 06 992 04 91/ 06 636 28 38
E-mail : iprc@iprc-training.org
Site web: www.iprc-training.org
BP: 537 Brazzaville République du Congo
L’Institut IPRC organise à Brazzaville les formations de renforcement des capacités suivant le programme ci-dessous. Pour les inscriptions et pour tout renseignement, contacter IPRC aux
contacts indiqués ci-dessus.
CODE
EP 16
EP5
PGD2
MDO4
AP1
TITRE DE LA FORMATION
unies en Côte d’Ivoire de suivre la
situation de près et de prendre
toutes les mesures nécessaires, en
conformité avec son mandat, afin
de s’assurer que le matériel livré ne
serait pas préparé à l’usage.
Tenant compte de l’aggravation de
la situation sur le terrain, le coordonnateur
humanitaire du système
des Nations unies en Côte d’Ivoire,
Ndolamb Ngokwey, a appelé
les forces belligérantes à protéger
les populations civiles lors des
combats à l’ouest du pays ainsi qu’à
Abidjan ayant provoqué la fuite de
plusieurs dizaines de milliers de
personnes hors et à l’intérieur du
pays. « J’en appelle à toutes les
personnes à protéger et épargner
les populations civiles et à respecter
leur dignité : qu’elles n’utilisent
pas les habitants comme des
boucliers humains et les laissent
sortir librement hors des zones de
combats », a-t-il déclaré dans un
communiqué.
Selon des sources fiables, de violents
combats opposent depuis le
24 février, dans l’ouest du pays, les
Comment répondre efficacement à un appel d’offres des marchés publics :
montage du dossier, technique et piège
Assurer la fonction d’assistant de direction
Renforcement des capacités de planification des élus locaux
Administration et gestion des organisations locales
Formation en passation des marchés (travaux fournitures et services
Forces de défense et de sécurité,
fidèles à Laurent Gbagbo, et les
partisans d’Alassane Ouattara, président
ivoirien reconnu par la communauté
internationale. Ces combats
auraient causé des morts et
obligé plus de 22 000 personnes à
se réfugier au Libéria voisin.
Il en est de même à Abidjan, la capitale
économique, où plusieurs
milliers de personnes de la commune
d’Abobo ont fui la ville.
« Il est souhaitable que des garanties
soient données par les parties
concernées aux équipes humanitaires
afin de perme tre l’évacuation
des blessés, des personnes
âgées ou handicapées incapables
de se déplacer seules », a souligné
Ndolamb Ngokwey, qui a demandé
que les cadavres qui jonchent
les rues soient inhumés au
plus vite dans le respect de la dignité
humaine.
Selon l’ONU, les violences postélectorales
en Côte d’Ivoire ont déjà
fait plus de 300 morts depuis la midécembre
de l’année dernière.
Nestor N’Gampoula
Le président ghanéen appelle à un travail
d’équipe pour ramener la paix
DUREE
5 jours
5 jours
5 jours
5 jours
5 jours
AFRIQUE CENTRALE
L’ONU entend continuer
à collaborer aux efforts
de paix engagés dans la région
Regrettant l’instabilité qui persiste dans la zone, le secrétaire
général de l’Organisation des Nations unies souhaite intensifier
la collaboration avec la Communauté économique des États de
l’Afrique centrale (CEEAC).
« La Communauté économique des États de l’Afrique centrale
a parcouru un chemin considérable depuis sa création en
1983 », souligne Ban Ki-moon, dans un message lu, le 28 février,
lors de la conférence des chefs d’État et de gouvernement
de N’Djamena, au Tchad, par Sahle-Work Zewde, la représentante
spéciale et chef du Bureau intégré des Nations
unies pour la consolidation de la paix en République centrafricaine.
« L’adoption, en juin 2002, du protocole portant
création d’un Conseil de paix et de sécurité en Afrique centrale
a constitué un tournant qui a favorisé la redynamisation
de votre organisation », estime-t-il.
Selon le secrétaire général de l’ONU, la force multinationale d’Afrique
centrale a contribué à la consolidation de la paix et à l’instauration
de la stabilité en République centrafricaine. Les missions
d’observation électorale déployées par la CEEAC ont su
conférer une légitimité aux efforts entrepris au plan national pour
promouvoir la bonne gouvernance et la démocratisation.
La CEEAC est également à l’origine d’initiatives encourageantes
pour promouvoir le développement économique et social et accélérer
l’intégration régionale, note Ban Ki-moon, même si l’Afrique
centrale n’a pas jusqu’ici été en mesure d’offrir à sa population la
prospérité et la stabilité attendues.
« Les problèmes transfrontières, tels que le trafic d’armes et de
stupéfiants, l’exploitation illicite des ressources naturelles et
une gouvernance laxiste entravent les progrès. Les groupes
de rebelles armés opèrent dans l’impunité. Les changements
anticonstitutionnels de gouvernement, la corruption et les
manipulations des lois fondamentales sont bien trop souvent
monnaie courante. Les peuples demandent qu’il soit mis fin
à ces crimes et méfaits et exigent la mise en place de systèmes
politiques transparents et participatifs où les protagonistes
sont tenus responsables de leurs actes », souligne-t-il.
Au fil des années, le système des Nations unies a élargi sa coopération
avec la CEEAC et la soutient dorénavant dans les secteurs
de l’alerte rapide, de la médiation et de la prévention des
conflits. Afin de renforcer cette coopération, le Conseil de sécurité
de l’ONU a établi un bureau régional pour l’Afrique centrale
à Libreville, au Gabon, qui sera inauguré prochainement par le
secrétaire général adjoint des Nations unies aux affaires politiques,
B. Lynn Pascoe.
« L’ONU continuera de collaborer étroitement aux efforts que
vous déployez pour instaurer une paix, une sécurité et une
stabilité durables dans votre région et assurer sa prospérité »,
conclut le secrétaire général dans son message.
N.N’G.
PÉRIODE
Du 11au 15 Mai 2011
Du 21 au 25 Mars 2011
Du 01 au 05 Mars
Du 04 au 08 Avril 2011
Du 09 au 13 Mai 2011
LIEU
Brazzaville et Kinshasa
Brazzaville
Brazzaville
Brazzaville
Brazzaville et Kinshasa
Les Dépêches de Brazzaville n°1192 - Mercredi 2 mars 2011 I 11

CULTURE/SPORTS
KARATÉ
La sous-ligue de Mvou-Mvou/Loandjili championne
de la Coupe inter-ligues de Pointe-Noire
Le tournoi a été organisé à l’occasion de l’ouverture de la saison sportive
2011 qui s’est déroulée, le 27 février, sur le terrain de la Société nationale
de distribution d’eau situé en centre-ville.
La remise du trophée au représentant de la sous-ligue Mvou-Mvou/Loandjili
La compétition a regroupé 27 athlètes
des trois sous-ligues de la ville –
Lumumba, Tié-Tié et Mvou-
Mvou/Loandjili – qui se sont affrontées
au cours de trois rencontres. La première
s’est soldée par la victoire de
Mvou-Mvou/Loandjili qui s’est imposée
sur Tié-Tié avec trois victoires contre
deux défaites et un total de 21 points,
tandis que Tié-Tié a totalisé dix-neuf
points pour deux victoires et trois défaites.
Tié-Tié a eu raison de Lumumba
lors de la deuxième rencontre avec
quatre victoires contre une défaite, totalisant
ainsi vingt points. Lumumba n’a
pu obtenir qu’une victoire, avec quatre
défaites et neuf points, battu par
Mvou-Mvou/Loandjili lors de la troisième
rencontre par trois victoires, un
nul, une défaite. Des résultats qui lui
ont permis de totaliser 25 points contre
seize pour Lumumba qui compte une
victoire, un nul et trois défaites.
La Coupe inter sous-ligues a donc été
remportée par la sous-ligue de Mvou-
Mvou/Loandjili avec deux rencontres
gagnées qui lui ont valu six points, suivie
de Tié-Tié avec une rencontre
LITTÉRATURE
Le deuxième roman
de l’auteur, sorti des
Éditions Ices, parle
de la culture en tant
que véhicule dans
les rapports sociaux.
Les coutumes, les croyances
et le système d’éducation,
qui appartiennent
au mode de vie culturelle
en Afrique, constituent la
substance de l’ouvrage.
Celui-ci, qui vient en
appoint du premier roman de l’auteur,
est une œuvre passionnante et instructive,
qui tient en haleine jusqu’à la fin,
tout en permettant de vivre une situation
pathétique où le tragique se conclut
dans le rêve mais en fin de compte,
cette part de rêve n’est autre que la
réussite d’une vie. « Et si dans la réalité,
la vie n’était qu’un rêve ? » indique la
gagnée et trois points. Lumumba a
occupé la troisième place avec zéro
point. Cette compétition marque la
relance des activités de la ligue qui se
prépare pour les championnats départemental
et national. Ceux-ci auront
lieu ce mois-ci, à Pointe-Noire pour le
premier, et en avril, à Oyo, pour le
deuxième. Selon Antoine Justin Étou,
président de la Ligue départementale
de karaté et arts martiaux affinitaires
de Pointe-Noire et du Kouilou, « cette
compétition permettra à la ligue d’avoir
des éléments en pleine forme afin
de se présenter aux deux championnats
». Pour ce qui est du niveau technique,
le président de la Ligue estime
que les athlètes ont encore beaucoup
à faire même s’ils font preuve d’une
discipline remarquable.
L’ouverture officielle de la saison sportive
a été patronnée par Émile Mfoukou,
représentant du directeur départemental
des Sports de Pointe-Noire,
en présence de Mvouende-Matsoumbou,
directeur départemental des
sports du Kouilou.
L.P.C.
Dieudonné Nkounkou publie « Le Sororat »
préface du livre.
Le concept du « sororat
» est dans la pratique,
le remariage d’un
veuf avec la sœur de
son épouse. Une pratique
qui s’applique
généralement lorsque
cette dernière laisse
des enfants en bas âge.
Dans son premier
roman, Le Lévirat,
Dieudonné Nkounkou
narre le remariage d’une veuve avec le
frère de son défunt mari. Il s’agit apparemment
de deux ouvrages complémentaires.
Avocat, artiste musicien,
essayiste, poète et romancier congolais,
Dieudonné Nkounkou publiera dans les
prochains jours un recueil de poèmes
intitulé Rose rouge rage.
Jean Dany Ébouélé
12 I Les Dépêches de Brazzaville n°1192 - Mercredi 2 mars 2011
VOLLEY-BALL
Le Congo prépare le tournoi qualificatif aux Jeux africains
Les Diables rouges effectueront, le 4 mars, le déplacement de Kinshasa, afin de négocier leur
présence à la phase finale de la compétition de Maputo, au Mozambique.
Les éliminatoires de la zone IV de volleyball
se dérouleront du 6 au 14 mars dans
la capitale de la République démocratique
du Congo. Le Gabon, la République
centrafricaine, le Cameroun, le Congo et
le pays hôte ont déjà confirmé leur participation.
Le tournoi intéresse aussi
bien le volley-ball A6 que le beach volley.
Le vainqueur du tournoi sera le
seul à représenter la zone IV lors de la
phase finale des Jeux africains mais
également lors de la prochaine Coupe
d’Afrique des nations.
Les deux compétitions sont prévues
pour le mois de septembre. Les Diables
rouges messieurs et dames affûtent
leurs armes depuis près de deux mois et
sont rassemblés depuis une dizaine de
jours. L’ossature des équipes est composée
des sociétaires de l’Interclub et de la
Direction générale de la sécurité présidentielle.
L’équipe masculine, dirigée par
Charlemagne Vinga et Marien Ibata, se
prépare chaque matin au gymnase des
sapeurs pompiers. La sélection féminine,
sous la conduite respectivement de
Joël Komo et Louis Marie Missingou,
s’entraîne chaque après-midi au stade
annexe Alphonse-Massamba-Débat.
Elle livre parfois des matches tests
avec des cadets.
Hugues Samuel Nzaou a été, en revan-
Yvon Gnali Gomez, ancien vice-président,
a été élu président du nouveau
bureau exécutif composé de
onze membres. Il remplace Luc Sylvain
Yoba, créateur de l’équipe qu’il
a présidée de 2006 à 2010. En honneur
à son dévouement qui a permis
de hisser le club au haut niveau,
il a été élu président d’honneur. Un
poste qui le satisfait puisque l’équipe
a opté pour l’alternance. « Le poste
qu’on vient de me confier m’honore
et me prouve que le monde sportif
qui m’entoure me fait confiance et
j’en suis très heureux », a confié Luc
Sylvain Yoba.
Il a estimé que le bilan de l’équipe
che, responsabilisé pour s’occuper des
paires congolaises qui participeront au
beach volley. Elles ont été sélectionnées
en raison de leurs performances aux
derniers jeux de la Francophonie de
Beyrouth, au Liban. La préparation s’est
accélérée depuis la nomination de Pascal
Robert Ondongo comme directeur
technique de la Fédération congolaise
de volley-ball. Il croit en la qualification
de ses équipes. « Nous allons nous
qualifier sans problème. Nous avons
eu à jouer avec certaines équipes de
la RDC et nous étions à la hauteur.
Le Cameroun reste une équipe difficile
que nous allons défier dans ce te
compétition », a-t-il assuré. Le directeur
technique national a, par ailleurs,
et de Mvouende-Matsoumbou
était positif : « En quatre ans d’existence,
de 2006 à 2010, nous avons
eu quatre ans de participation aux
saisons sportives et seize trophées.
Je ne peux qu’être heureux, parce
que ce n’est pas évident pour une
équipe d’avoir, en quatre saisons
sportives, de meilleures buteuses,
de meilleures joueuses en junior
national et autant de trophées ».
Outre ce palmarès, Luc Sylvain Yoba
estime qu’il faudrait un peu plus de
dynamisme dans l’équipe et un esprit
de créativité. « Le poste que j’occupe
aujourd’hui va me permettre de faire
encore preuve de cet esprit de créativité
que j’ai toujours manifesté,
Les Diables rouges dames à l’entraînement
révélé quelques difficultés qui entravent
la préparation des Diables rouges. Les
joueurs de la diaspora, a-t-il signalé, risqueraient
de manquer ce rendez-vous
pour des raisons financières. Convoqués
depuis près d’un mois, ils n’attendent
que les billets pour renforcer les
locaux. « La préparation se passe assez
bien du point de vue de la logistique.
Mais il nous manque les
moyens financiers, parce que la fédération
se débrouille. Les joueurs de la
diaspora sont coincés pour les mêmes
raisons. Ils risquent de manquer la
compétition. Toutefois nous restons
très optimistes, même si nous jouerons
avec les locaux », a-t-il conclu.
James Golden Éloué
HANDBALL
Un nouveau bureau pour Tié–tié sport de Pointe-Noire
Le renouvellement de l’instance dirigeante de l’équipe senior et junior a eu lieu au cours d’une assemblée
élective qui s’est déroulée le 27 février, dans la salle du siège du troisième arrondissement.
Luc Sylvain Yoba et Yvon Gnali Gomez entourés d’Émile Mfoukou
c’est-à-dire être plus disponible et
voir comment faire pour apporter un
plus à l’équipe », a-t-il assuré.
Un point de vue partagé par le nouveau
président qui prévoit comme
première tâche la reprise des activités
de l’équipe puisque la saison
sportive a été ouverte. « Je vais
convoquer une réunion de cabinet
pour voir comment organiser les choses.
Je crois qu’avant la fin de la
semaine prochaine, nous aurons les
prémices de la reprise des entraînements
», a-t-il confié.
Assuré des capacités de l’équipe,
Yvon Gnali Gomez rêve déjà de sa
participation à de grandes compétitions.
« Tié-tié sport a toujours joué
les premiers rôles. Nous allons
essayer de renforcer encore la
rigueur, la discipline et le dévouement.
Nous nous battrons pour des
résultats meilleurs aux championnats
départementaux et nationaux
et pourquoi ne pas rêver d’une
tournée africaine », a indiqué Yvon
Gnali Gomez.
L’assemblée élective de Tié-tié sport
s’est déroulée en présence d’Émile
Mfoukou, représentant du directeur
départemental des sports de Pointe-
Noire et de Mvouende-Matsoumbou,
directeur départemental des sports
du Kouilou.
Lucie Prisca Condhet