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Les pays Baltes - European University Association

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Un exemple de ce dernier groupe est<br />

l’Allemagne où la Conférence permanente<br />

des ministres de l’éducation (KMK) a décidé<br />

en 1999 que les nouveaux cursus à deux<br />

niveaux auraient une structure modulaire et<br />

utiliseraient les crédits (180_240 crédits<br />

ECTS pour un bachelor et 60_120 crédits<br />

ECTS pour un master).<br />

De même, l’Autriche, la France, l’Italie, la<br />

Hongrie, la Slovaquie et quelques autres<br />

<strong>pays</strong> combinent l’introduction d’une<br />

nouvelle structure des diplômes avec celle<br />

de l’ECTS.<br />

<strong>Les</strong> Pays_Bas, Malte, les <strong>pays</strong> nordiques et<br />

baltes assurent une totale compatibilité de<br />

leur système national avec l’ECTS, et<br />

plusieurs instances ont décidé de remplacer<br />

le système national par l’ECTS.<br />

Même dans les <strong>pays</strong> où il n’existe aucune<br />

obligation légale d’utiliser les crédits,<br />

comme en Bulgarie, République tchèque,<br />

Pologne ou Slovénie, l’ECTS est désormais<br />

couramment appliqué dans des buts de<br />

mobilité et pourrait l’être un jour pour<br />

l’accumulation.<br />

Supplément au diplôme<br />

Le Supplément au diplôme est lui aussi<br />

largement utilisé dans de nombreux <strong>pays</strong>.<br />

Plusieurs <strong>pays</strong> ont rendu son introduction<br />

obligatoire par voie législative ou sont en<br />

train de le faire. Dans d’autres, il est<br />

couramment délivré même s’il n’y a pas<br />

d’obligation explicite. La République<br />

tchèque, la France, l’Estonie, la Finlande,<br />

l’Italie, le Liechtenstein, la Norvège, la<br />

Slovaquie, la Slovénie et la Suède font<br />

partie de ces deux groupes.<br />

Dans un certain nombre d’autres <strong>pays</strong>, la<br />

mise en place du SD est en préparation ou<br />

déjà engagée, notamment en Autriche,<br />

Belgique, Suisse, Allemagne, Grèce,<br />

Lettonie et Espagne.<br />

De même que pour les systèmes de crédits,<br />

certains <strong>pays</strong> comme la Bulgarie, l’Islande,<br />

l’Irlande, la Pologne, le Portugal, la<br />

Roumanie et le Royaume_Uni délivrent<br />

traditionnellement des relevés de notes.<br />

Plusieurs d’entre eux envisagent d’y<br />

substituer le Supplément au diplôme ou<br />

d’adapter les modèles nationaux pour les<br />

rendre conformes au Supplément au<br />

diplôme.<br />

Accréditation octroyée par les agences<br />

étrangères<br />

Dans de nombreux <strong>pays</strong>, l’introduction<br />

d’une nouvelle architecture de diplômes et<br />

de nouveaux cursus s’accompagne de la<br />

mise en place de nouveaux mécanismes<br />

d’assurance qualité, souvent sous la forme<br />

de l’accréditation. Ce sujet n’étant toutefois<br />

pas au centre de cette étude, nous nous<br />

contenterons d’évoquer ici quelques<br />

exemples. La Norvège prévoit la mise en<br />

place d’une nouvelle structure<br />

d’accréditation et d’évaluation. La Lettonie<br />

a achevé, en novembre 2001, une première<br />

phase de cinq ans d’application de la<br />

procédure d’accréditation et d’évaluation à<br />

tous les cursus d’études, tandis que la<br />

Suède vient de lancer un projet<br />

d’évaluation de tous les cursus sur une<br />

durée de six ans. Le ministre de<br />

l’enseignement supérieur et de la recherche<br />

de la communauté francophone de<br />

Belgique a annoncé, au printemps 2002, la<br />

création d’une agence de contrôle de la<br />

qualité dans l’enseignement supérieur. En<br />

Allemagne, la Conférence permanente des<br />

ministres de l’éducation a décidé, au<br />

printemps 2002, d’appliquer dorénavant la<br />

procédure d’accréditation à tous les cursus<br />

existants et à créer, et non aux seuls<br />

bachelors et masters récemment créés. En<br />

Pologne, la Commission d’Etat sur<br />

l’accréditation, établie en juin 2001, veille<br />

au respect des conditions de qualité<br />

minimale tandis que la Commission<br />

d’accréditation de la Conférence des<br />

recteurs d’écoles académiques en Pologne<br />

(CRASP) certifie le niveau particulièrement<br />

élevé de cursus sélectionnés.<br />

Ces nombreuses initiatives prises au niveau<br />

national en matière d’assurance qualité<br />

expliquent pourquoi seul un assez petit<br />

nombre d’établissements semble éprouver<br />

le besoin de demander une accréditation à<br />

l’étranger, y compris auprès d’agences<br />

non_européennes. Il est malaisé d’obtenir<br />

des chiffres fiables en la matière étant<br />

donné que, dans de nombreux <strong>pays</strong>, les<br />

établissements d’enseignement supérieur ne<br />

sont pas obligés d’informer un bureau<br />

central de leurs initiatives concernant<br />

l’accréditation. En Autriche par exemple,

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