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actualité/quartier<br />
12<br />
Ancien site Kodak<br />
Un nouveau pôle<br />
d'activités<br />
économiques<br />
pour la Ville<br />
Le permis de construire pour l'ancien site Kodak au<br />
80-84 rue des Meuniers, à l'angle de l'avenue Louis-<br />
Pasteur a été délivré fin octobre 2008 et les travaux<br />
devraient commencer courant 2009.<br />
Trop anciens, les locaux inoccupés depuis le départ de<br />
Kodak en 2004 ne pouvaient pas être réhabilités et<br />
seront détruits. Sous le doux nom de "Sud<br />
renaissance", le nouveau projet prévoit la construction<br />
de 5 bâtiments de 1 étage couvrant environ 10 000 m2.<br />
Ils accueilleront des bureaux et des activités<br />
économiques. Plus de 150 places de parking en sous-sol<br />
et en surface sont également au programme. Lors des<br />
rendez-vous de quartier, Madame la députée-maire<br />
Marie-Hélène Amiable a précisé qu'à terme, il devrait y<br />
avoir environ 600 emplois sur le site. "Nous avons bien<br />
travaillé avec le propriétaire, le groupe bancaire UFG,<br />
qui a accepté de garder la vocation à activités<br />
économiques du site. Nous avons certes besoin de<br />
logements mais <strong>Bagneux</strong> doit aussi accueillir des<br />
entreprises pour vivre. Cela génère non seulement des<br />
revenus pour la Ville mais aussi de l'activité<br />
commerciale pour tout le quartier".<br />
Une fois le chantier achevé, cette partie de la rue des<br />
Meuniers devrait être rénovée.<br />
Atac Pasteur<br />
La ville a<br />
racheté le site<br />
Sept ans après la fermeture<br />
du magasin Atac de<br />
l'avenue Louis-Pasteur,<br />
c'est à la Semaba qu'est<br />
confié le soin d'aménager<br />
les lieux pour y construire<br />
des logements sociaux locatifs et<br />
en accession à la propriété ainsi<br />
que deux ou trois commerces en<br />
rez-de-chaussée. Il aura fallu des<br />
années de mobilisation municipale<br />
et citoyenne pour que la situation<br />
se débloque. Retour sur le déroulé<br />
des événements.<br />
En 2001, sans préavis, Auchan,<br />
propriétaire de la chaîne Atac,<br />
ferme le site de l'avenue Louis-<br />
Pasteur afin de soulager ses deux<br />
autres magasins de <strong>Bagneux</strong> de<br />
cette concurrence. Du jour au lendemain,<br />
les habitants sont privés<br />
d'un commerce de proximité et<br />
progressivement les locaux se<br />
dégradent. En dépit des négociations<br />
municipales et des pétitions<br />
des riverains, le leader de la grande<br />
distribution ne veut pas vendre<br />
le terrain de peur qu'un concurrent<br />
Travaux<br />
La rue Marc-Sangnier<br />
se refait une beauté<br />
À partir de janvier 2009 et jusqu’au<br />
mois d’avril, une série de<br />
travaux va être menée rue Marc-<br />
Sangnier, un projet réalisé en<br />
concertation avec les riverains de<br />
la rue, par la municipalité et la<br />
communauté d’agglomération<br />
Sud de Seine. Les travaux débuteront<br />
par la réfection du collecteur<br />
principal du réseau<br />
d’assainissement, travaux financés<br />
par la communauté<br />
d’agglomération. Ils seront en<br />
partie menés de l’intérieur, mais<br />
<strong>Bagneux</strong> Infos - décembre 2008 - N°161<br />
de l'alimentaire s'y installe et refuse<br />
de louer à des commerces<br />
d'alimentation. La ville qui<br />
n'accepte pas que ce terrain reste<br />
en friche continue le dialogue.<br />
Auchan consent à mettre le terrain<br />
en vente. Les prix s'envolent, ce<br />
que la municipalité n'admet pas.<br />
Mi-novembre 2007, la Ville fait<br />
jouer son droit de préemption.<br />
"C'était la bonne solution",<br />
constate Marie-Hélène Amiable,<br />
"nous avions des objectifs différents.<br />
Nous voulions des logements<br />
pour les demandeurs de<br />
<strong>Bagneux</strong> et Auchan ne jouait pas<br />
le jeu". Mai 2008, la Ville devient<br />
propriétaire et organisera prochainement<br />
des réunions de concertation<br />
préalable avec les habitants<br />
en vue du réaménagement de ce<br />
site.<br />
nécessiteront la réalisation de<br />
tranchées pour effectuer les branchements.<br />
La municipalité interviendra<br />
ensuite pour des travaux<br />
d’enfouissement du réseau téléphonique,<br />
et de réfection de la<br />
chaussée et des trottoirs, pour un<br />
coût estimé à 470 000 euros. Les<br />
riverains disposeront ensuite de<br />
deux bandes de stationnement, et<br />
de deux trottoirs, mesurant pour<br />
l’un 1m60 de large et pour l’autre<br />
1m30, avec la pose de pavés<br />
devant l’entrée des garages.<br />
Coût des travaux :<br />
470 000 euros