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culture<br />

30<br />

Danse<br />

La détresse urbaine des “Roméos et Juliettes”<br />

Sébastien Lefrançois et la compagnie<br />

Trafic de Styles présenteront la première<br />

adaptation en version hip-hop du drame<br />

de William Shakespeare, le 13 décembre<br />

au théâtre Victor-Hugo.<br />

Rencontre<br />

Un auteur à <strong>Bagneux</strong><br />

Sept danseurs hip-hop, un circassien<br />

(artiste de cirque), un acteur<br />

et toute une panoplie de chorégraphe,<br />

compositeur, dramaturge,<br />

scénographe et styliste…, pour<br />

revisiter le chef-d'œuvre de<br />

Shakespeare, Sébastien<br />

Lefrançois s'est donné les moyens<br />

de ses ambitions. Avec la plus<br />

grosse production jamais portée<br />

depuis la création de sa compagnie<br />

Trafic de Styles en 1997, le<br />

chorégraphe s'est aventuré dans<br />

des registres aussi inattendus que<br />

multiples. L'affiche annonce<br />

d'emblée la couleur avec un pluriel<br />

du titre (Roméos et Juliettes)<br />

qui évoque la diversité des<br />

regards qui alimentent son travail.<br />

Le créatif transporte ainsi les<br />

spectateurs dans une série de<br />

scènes emblématiques comme le<br />

bal, le balcon, la bataille des<br />

Capulet et des Montaigu avec<br />

toute l'énergie d'une danse urbaine<br />

qui se nourrit volontiers des<br />

arts du mime et du cirque.<br />

Urbaine et Renaissance<br />

Le premier ballet hip-hop de ce<br />

mythe est rythmé par une<br />

musique originale signée Laurent<br />

Couson (interprétée par<br />

l'Orchestre symphonique de<br />

Budapest) métissée de la composition<br />

musicale électronique de<br />

Vincent Artaud qui colle à<br />

l'énergie de la danse hip-hop. La<br />

mise en scène elle, est minimalis-<br />

L’année culturelle 2009 s’annonce riche ! Le 17 janvier, Akli Tadjer, un écrivain<br />

franco-algérien, viendra présenter à la médiathèque Louis-Aragon son<br />

dernier roman “Il était une fois … peut-être pas”, présentation suivie d’une<br />

séance de dédicace. Né à Gentilly (Val-de-Marne), Akli Tadjer est l’auteur de<br />

plusieurs romans, dont certains ont été adaptés pour la télévision et notamment<br />

“Le porteur de cartable”, réalisé par Caroline Huppert, racontant l’histoire<br />

d’Omar, un garçon de 10 ans d’origine algérienne, vivant à Paris, porteur de<br />

cartable au FLN et collecteur de fonds auprès des militants du réseau Turbigo.<br />

Dans son nouveau roman, Akli Tadjer dépeint avec beaucoup d’humour et de<br />

tendresse le choc culturel vécu par un homme d’origine maghrébine devant<br />

cohabiter quelques jours avec son futur gendre, un Français “tout blanc” !<br />

Des exemplaires de ce roman seront vendus à la médiathèque à l’occasion de<br />

la rencontre avec l’auteur, qui répondra aux questions du public entre 15h et<br />

17h.<br />

Samedi 17 janvier, de 15h à 17h, médiathèque.<br />

Renseignements au : 01 46 57 08 76<br />

<strong>Bagneux</strong> Infos - décembre 2008 - N°161<br />

te. À travers une chorégraphie<br />

simplissime, composée des cubes<br />

noirs, de larges rectangles blancs<br />

ou marbrés, son scénographe<br />

Giulio Lichtner réinvente<br />

l'architecture du logis des<br />

Capulet, de l'autel du mariage<br />

des amants de Vérone ou de la<br />

tombe de Tybalt…Quant aux costumes<br />

de Mario Faundez, ils<br />

jouent subtilement sur les codes<br />

vestimentaires du mouvement<br />

hip-hop (sportswear, pantalons<br />

baggy…), tout en les enrichissant<br />

de clins d'œil à la Renaissance<br />

italienne (collerettes, capes,<br />

couvre-chefs, etc.)<br />

"Des bribes d'histoires qui<br />

nous ressemblent"<br />

L'écriture enfin, a la vertu de ne<br />

jamais chercher la virtuosité pure,<br />

mais de prendre des formes<br />

variées et complexes, expressives<br />

et finalement très théâtrales : le<br />

vocabulaire hip-hop, bien présent,<br />

n'est pas ici une fin, mais le<br />

moyen de raconter une histoire.<br />

"Ces affrontements entre bandes<br />

de jeunes, cet amour interdit par<br />

les parents, ces rivalités surgies<br />

de la nuit des temps, ça existe<br />

aussi aujourd'hui, dans les cités<br />

de banlieue", explique Sébastien<br />

Lefrançois. "Tout cela, ce sont les<br />

différentes bribes d'histoires qui<br />

nous ressemblent”.<br />

Samedi 13 décembre à 20h30<br />

au théâtre Victor-Hugo<br />

La pièce<br />

"Cabaret<br />

Panique" de<br />

Alejandro<br />

Jodorowsky a<br />

clôturé le festival<br />

le 15 novembre.

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