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La polygynie sororale et le sororat dans la Chine ... - Chine ancienne

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<strong>La</strong> <strong>polygynie</strong> <strong>sorora<strong>le</strong></strong><br />

princesse seu<strong>le</strong>. On doit faire accompagner <strong>le</strong>s suivantes d’une nièce<br />

<strong>et</strong> d’une sœur cad<strong>et</strong>te. On désire faire en sorte que, si une femme a<br />

un fils, deux autres personnes s’en réjouissent. Par là, en<br />

empêchant <strong>la</strong> jalousie, on augmente <strong>le</strong> nombre des descendants ;<br />

(envoyer une nièce <strong>et</strong> une cad<strong>et</strong>te est) un moyen de pratiquer<br />

complètement (à <strong>la</strong> fois <strong>le</strong>s deux principes) : « Traiter en proches<br />

ses proches » <strong>et</strong> « traiter conformément à <strong>le</strong>ur autorité ceux qui<br />

possèdent une autorité ». (Cf. ib.) ●(Un seigneur a neuf femmes,<br />

parce que) neuf est <strong>le</strong> nombre limite du Yang. Un seigneur ne se<br />

remarie pas, usage qui a pour but de rég<strong>le</strong>r <strong>le</strong>s désirs humains <strong>et</strong><br />

d’ouvrir un avenir aux suivantes.<br />

V. — Tch’ouen Ts’ieou. Siang, 23 e a. (550 av. J.-C.) (Legge, p. 500).<br />

— Comme Tsin (de nom Ki) al<strong>la</strong>it marier sa fil<strong>le</strong> à Wou (de nom Ki)<br />

<strong>le</strong> marquis de Ts’i (de nom Kiang) envoya Si Kouei-fou accompagner<br />

une suivante. [Couvreur].<br />

V a. — K’ong Ying-<strong>la</strong>, ibid. — Selon <strong>le</strong>s rites, <strong>le</strong>s suivantes doivent<br />

être de même nom (que <strong>la</strong> femme principa<strong>le</strong>). <strong>La</strong> femme principa<strong>le</strong><br />

doit être d’un autre nom que <strong>le</strong> mari. Dans <strong>le</strong> cas présent, Tsin<br />

marie une fil<strong>le</strong> à un seigneur de même nom ; <strong>et</strong> Ts’i lui fournit une<br />

suivante de nom différent : tout ce<strong>la</strong> est contraire aux rites.<br />

VI. — Tsouo Tchouang, 28 e a. (Legge, p. 113). — Le duc Hien de<br />

Tsin épousa deux femmes de <strong>la</strong> tribu des Jong, savoir Hou Ki <strong>et</strong> sa<br />

cad<strong>et</strong>te, cf. SMT, IV, p. 259.<br />

VII. — Tsouo. Min, 2 e a. (Legge, pp. 126 <strong>et</strong> 129). — Le duc Min était<br />

<strong>le</strong> fils de Chou Kiang (Kiang <strong>la</strong> cad<strong>et</strong>te), sœur cad<strong>et</strong>te de Ngai (nom<br />

de temp<strong>le</strong>) Kiang.<br />

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