La programmation des bâtiments publics - Certu

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❙ le second est que les charges de
travail actuellement estimées pour réaliser
la démarche de programmation ou les missions
confiées aux programmistes intègrent
rarement cette lourde prestation de précision
et d’adaptation mutuelle entre projet et
programme qui est donc ressentie comme
un surcroît de travail important par le
conducteur d’opération.
Dans un souci d’efficacité et d’homogénéisation
des prestations réalisées par les
DDE, le ministère de l’Équipement, des
Transports et du Logement a souhaité arrêter
une position cohérente avec les pratiques
en vigueur. C’est pourquoi le principe
est posé d’élaborer des programmes de
niveau APS, puis de fournir au maître
d’œuvre seulement les éléments nécessaires
en fonction du mode de consultation.
Exemple du degré de précision dans
la formulation d’exigences techniques :
❙ Un projet est localisé à proximité
d’une infrastructure routière importante,
la faisabilité de l’opération a été acquise
par des études préopérationnelles mettant
en évidence les contraintes de toutes
natures attachées à la proximité de cette
voie. Ces éléments sont repris dans le préprogramme
validé par le maître d’ouvrage.
Le programme d’esquisse attirera l’attention
des concepteurs sur ces contraintes et
apportera éventuellement des précisions
quant au classement de la voie (acoustique).
En fonction du projet retenu, l’organisation
du plan masse, la création d’un bâtiment
écran, d’une façade aveugle ou faiblement
percée sur la voie, la localisation de locaux
tampons sur cette voie ou une proposition
de façades très ouvertes sur cette voie affirmeront
la présence de l’équipement.
Le programme (outre l’application des
réglementations en vigueur) affinera les exigences
en termes d’acoustique, de renouvellement
d’air ou de confort d’été.
Cet exemple montre qu’il est souvent difficile,
sinon impossible, de définir des
niveaux d’exigences très précis au stade
d’un programme d’esquisse.