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INTÉRIEURS<br />

Journal de l’exposition<br />

Philippe KUZNICKI<br />

Né en 1970 à Valenciennes,<br />

vit et travaille dans le Calvados.<br />

Le mode de fonctionnement des photographies<br />

de Philippe Kuznicki se<br />

décline presque toutes selon des<br />

motifs identiques, voire d’obsessions.<br />

Le corps nu y occupe la majorité de<br />

l’espace : il s’agit le plus souvent d’un<br />

corps nu, souffrant, parce qu’il est mis<br />

en souffrance, parce qu’il est mis en<br />

difficulté, parce qu’il subit une action<br />

qui le transforme, le déforme. La lourdeur<br />

le prend, l’entraîne vers le sol, et<br />

peut-être au-delà.<br />

C’est un corps qui résiste malgré tout.<br />

C’est parfois un corps qui est effacé,<br />

qui disparaît soit parce qu’il est masqué<br />

par un objet, soit parce que la photographie<br />

à un moment devient floue.<br />

Les photographies portent en elles une<br />

certaine interrogation dont on perçoit<br />

assez vite qu’il pourrait s’agir d’une<br />

traversée du miroir, vers un autre<br />

corps ignoré.<br />

Les images sont autant d’autoportraits<br />

- le corps mis en scène est toujours le<br />

même - et autant de questions sur la<br />

réalité d’un corps à vivre, à soigner ou<br />

à détruire, déformer, déranger et dont<br />

de toute façon il faudra assumer la<br />

“vanité”.<br />

“Le corps disparaît au profit du lieu,<br />

mais sa photographie reste axée<br />

comme toute la majorité des photos<br />

sur le corps dans son entier ou fragmenté.<br />

Le lieu par son espace et son<br />

architecture interroge ce corps et son<br />

état. Le lieu ne vise pas une proximité<br />

avec le spectateur, la photographie<br />

empêche tout rapprochement “physique”<br />

avec le corps, ce dernier se<br />

confond avec le lieu. Mes autoportraits<br />

conservent la même caractéristique<br />

avec le choix du format, on est obligé<br />

de se reculer. »<br />

Philippe Kuznicki, 2003.<br />

ACTUELLEMENT AU FRAC<br />

PHILIPPE DURAND<br />

Cabotages<br />

exposition du 12 février au 21 avril 2010<br />

EN ÉCHANGES<br />

rencontre avec Philippe Durand et Joerg Bader<br />

mardi 23 mars à 19h au Frac, entrée libre<br />

Farida LE SUAVÉ<br />

Née en 1969, vit et travaille à Flers.<br />

Farida Le Suavé modèle des sculptures<br />

en céramiques aux formes abstraites,<br />

qu’elle associe le plus souvent à des<br />

objets usuels, domestiques, relevant<br />

parfois de l’intime : matelas, table,<br />

drapé. Informes, ces sculptures de<br />

grès suggèrent le pli, le repli des drapés,<br />

tandis que leur texture de vernis et<br />

leur couleur rosée évoquent la sensualité<br />

du corps et de la chair. Sensation de<br />

l’intime qu’elle accentue quand elle les<br />

présente en couple, comme c’est le cas<br />

dans Conversation, 2003.<br />

“Extravagant, baroque, simple, ce travail<br />

relève aussi du domaine de l’intime.<br />

D’abord parce qu’il résulte de la<br />

main qui le modèle, dresse, lisse, fait<br />

exister une matière malléable et palpable,<br />

onctueuse et ductile ; de “la terre à<br />

la chair” explique t-elle. Cette action<br />

induit tendresse et rondeur dans le<br />

même temps qu’elle brutalise la terre,<br />

contrariant sa montée régulière et bosselant<br />

sa surface”.<br />

Patrick Le Nouëne<br />

Philippe Durand, Toubabou (piscine), 2010<br />

impression pigmentaire, 40 x 53 cm chaque<br />

Courtesy Galerie Laurent Godin, Paris<br />

Sans titre, 2001<br />

photographie noir et blanc,<br />

110 x 160 cm<br />

collection Frac BN<br />

Conversation, 2003<br />

céramique, grès ciré<br />

INTÉRIEURS<br />

Journal de l’exposition<br />

Les œuvres présentes dans l’exposition<br />

INTÉRIEURS engagent une exploration dans<br />

des univers particuliers tant privés que publics.<br />

Certaines sont le lieu de l’intimité quand d’autres<br />

sont le révélateur de codes sociaux.<br />

Si le médium photographique domine, ce dernier<br />

est employé dans sa capacité à transcrire<br />

le temps par des jeux de pose, de matière ou de<br />

mises en scène, et à révéler la richesse de ces<br />

espaces clos. La photographie est aussi l’œil<br />

qui pénètre l’envers du décor, dévoile l’antre de<br />

l’individu. Malgré la quasi-absence de ce dernier,<br />

ces lieux sont empreints de sa présence<br />

que ce soit dans son aménagement formel ou<br />

dans le ressenti.<br />

Bénédicte Hébert saisit l’intimité d’une chambre<br />

par la source lumineuse de l’écran de télévision<br />

allumé ou dans le reflet de ce dernier. Il<br />

se dégage de ses photographies Sans titre une<br />

ambiance chaude et sensuelle accentuée par<br />

les formes rondes du mobilier et des tissus. En<br />

écho, les sculptures informes de couleur chair<br />

de Farida Le Suavé, tels des fragments de<br />

corps, se répondent comme un couple, ce que<br />

souligne leur titre Conversation. Les œuvres de<br />

Dieter Appelt et Philippe Kuznicki plongent<br />

quant à elles le regard dans des cadres plus<br />

inquiets, proche du cloisonnement, à l'image<br />

des individus qui les habitent. Dieter Appelt<br />

photographie ainsi les lieux où vécut le poète<br />

controversé Ezra Pound. Ici le souvenir d’une<br />

chambre est reconstitué par les couches successives<br />

de lumière. Pour Philippe Kuznicki le<br />

lieu “interroge le corps et son état”. Son corps<br />

INTÉRIEURS<br />

DIETER APPELT, LYNNE COHEN, DAN GRAHAM<br />

FARIBA HAJAMADI, BÉNÉDICTE HÉBERT, KAREN KNORR<br />

PHILIPPE KUZNICKI, FARIDA LE SUAVÉ<br />

COLLECTION FRAC BASSE-NORMANDIE<br />

exposition du 8 mars au 8 avril 2010<br />

au CRDP de Basse-Normandie 21 rue du Moulin-au-Roy, Caen<br />

9 rue Vaubenard 14000 Caen +33 (0)2 31 93 09 00 www.frac-bn.org<br />

ficelé tel un vestige de statue antique semble<br />

disparaître dans le désordre d’un atelier<br />

contrecarré par l’ordonnancement du reste de<br />

la pièce. Le corps est soumis par l’habitacle<br />

dans lequel il vit.<br />

Entre espace public et privé, Fariba Hajamadi<br />

juxtapose dans Bed and Razors, Swarms of<br />

Reasons, deux univers intimes pourtant destinés<br />

à la vue de tous. Le décor d’un salon avec<br />

canapé côtoie ainsi un cabinet de curiosité où<br />

trône une guêpière entourée d’insectes, renvoi<br />

symbolique au corps féminin. Karen Knorr<br />

parodie les idées reçues de la beauté et du bon<br />

goût. Elle positionne un personnage en Diane<br />

Chasseresse avec son arc, raccord avec le<br />

décor à l’antique qui l’entoure. Lynne Cohen et<br />

Dan Graham soulèvent la rigueur avec laquelle<br />

les individus agencent les <strong>intérieurs</strong>, synonymes<br />

de vecteur social. Lynne Cohen traque des<br />

<strong>intérieurs</strong> qui ressemblent à de véritables<br />

mises en scène. La symétrie caractérise la<br />

photographie Men’s Club, cadre formel dont<br />

seul le statut social permet l’accès. Issu du projet<br />

Homes for America, le diptyque photographique<br />

Living-room of Model House – Salon of<br />

Model House, both view of same house, Staten<br />

Island, N.Y, 1967 de Dan Graham, fait le constat<br />

de l’incidence de l’architecture moderne des<br />

années 60 sur l’aménagement intérieur,<br />

constructions et motifs en série s’avèrent<br />

incontournables.


INTÉRIEURS<br />

Journal de l’exposition<br />

Dieter APPELT<br />

Né en 1935 à Niegmegk (Allemagne),<br />

vit et travaille à Berlin.<br />

Dieter Appelt construit ses photographies<br />

comme des sculptures, en<br />

superposant des couches de lumière. Il<br />

expérimente le dispositif de la photographie<br />

dans sa capacité à traduire et<br />

capturer le passage du temps dans<br />

l’image, à considérer l’image comme le<br />

dépôt de souvenirs fragmentés.<br />

Admirateur d’Ezra Pound, il réalise en<br />

1981 une série de photographies des<br />

lieux où vécut le poète. « Il en résulte<br />

pour lui une conception de l’image photographique<br />

comme stratification,<br />

comme construction de dépôts successifs,<br />

superposition de prises de vue<br />

qu’il applique aussi bien à son propre<br />

visage qu’à des objets peu identifiables.<br />

Ce sont les modalités d’application de<br />

ce principe qui varient, et aussi les dispositifs.<br />

Ezra Pound, 1981<br />

photographie noir et blanc,<br />

29 x 39 cm<br />

collection Frac BN<br />

Dan GRAHAM<br />

Né en 1942, vit et travaille à New York.<br />

Depuis ses débuts en 1964, Dan<br />

Graham fut tour à tour galeriste, écrivain,<br />

théoricien, photographe, vidéaste,<br />

architecte. Son œuvre se révèle tout<br />

aussi polymorphe, influencée par l’art<br />

conceptuel mais aussi ancrée dans le<br />

contexte politique, social et culturel<br />

dans lequel elle est créée. En 1966, il<br />

signe son œuvre manifeste Homes for<br />

America, un article en double page<br />

dans Arts Magazine, qui a pour sujet le<br />

développement de formes architecturales,<br />

héritées du mouvement<br />

moderne et appliquées à la construction<br />

en série de maisons populaires et<br />

leurs aménagements <strong>intérieurs</strong>.<br />

Issu de ce projet Living-room of Model<br />

House- Salon of Model House, both<br />

view of same house, Staten Island,<br />

N.Y., 1967 présente en diptyque des<br />

Par exemple, la prise de vue pourra se<br />

répéter des milliers de fois sur la<br />

même plaque, avec un diaphragme très<br />

fermé – un système d’engendrement<br />

d’images emprunté notamment à la<br />

chronophotographie de Marey et aux<br />

photographies futuristes de Bragaglia<br />

ou de Coburn. Un objet placé sur une<br />

sellette tournante et très peu éclairé<br />

par des flashs intermittents dépose<br />

peu à peu de multiples facettes qui se<br />

mêlent et se confondent. »<br />

Michel Frizot<br />

Lynne COHEN<br />

Née en 1944 à Racine (Etats-Unis),<br />

vit et travaille à Ottawa (Canada)<br />

Men’s club, 1989<br />

photographie noir et blanc,<br />

cadre en formica, 72 x 91 cm<br />

collection Frac BN<br />

photographies d’<strong>intérieurs</strong> de maisons<br />

américaines, privilégieant la symétrie<br />

dans la composition du mobilier et<br />

celle des motifs peints, révélant une<br />

mise en scène ostentatoire et naïve.<br />

Les deux pièces photographiées n’offrent<br />

pas de perspectives extérieures,<br />

la baie vitrée du living-room est voilée<br />

et le miroir du salon reflète le motif en<br />

trompe-l’œil du premier plan.<br />

L’agencement des plans se redouble et<br />

s’abolit, dans le même plan où il se<br />

projette.<br />

Chaque photographie est accompagnée<br />

d’une légende manuscrite indiquant la<br />

fonction de la pièce ainsi que le type<br />

d’habitat et leur localisation géographique.<br />

Ainsi, sous la forme codifiée de<br />

l’illustration de magazine de décoration,<br />

Dan Graham fait une typologie de<br />

l’usage social de l’habitat.<br />

Issue du Pop Art et attirée par le minimalisme<br />

et l’art conceptuel, Lynne<br />

Cohen opte pour la photographie,<br />

médium qui va lui servir à faire la liaison<br />

entre « l’objet ordinaire et l’objet<br />

artistique». Les lieux photographiés<br />

par l’artiste, toujours vides de toute<br />

présence humaine, sont un constat<br />

d’une réalité si extraordinaire que l’on<br />

se demande si l’artiste n’ a pas ellemême<br />

réalisé l’agencement. Elle photographie<br />

des « d’installations » trouvées<br />

dans des espaces aussi divers que<br />

des appartements, des bureaux, des<br />

lieux fermés (Corridor, Men’s Club), ou<br />

plus récemment, des champs de tir,<br />

des laboratoires...<br />

Selon elle, “l’emplacement du mobilier<br />

dit clairement qui est le maître des<br />

lieux. Il délimite une frontière entre eux<br />

et nous. La présence humaine ne se fait<br />

pas seulement sentir dans la disposition<br />

du mobilier ; les canapés et les<br />

chaises ressemblent à des gens, les<br />

pièces contiennent de nombreuses<br />

allusions au corps humains : mannequins,<br />

schémas ou silouettes. Souvent<br />

aussi on perçoit une présence humaine<br />

un peu inquiétante, on décèle un indice<br />

d’une activité qui vient de se terminer<br />

ou s’apprête à commencer”.<br />

En photographiant à la chambre grand<br />

format et utilisant la lumière du lieu,<br />

un cadre identique aux couleurs contenues<br />

dans l’image, elle transforme le<br />

simple tirage photographique en<br />

tableau ou composition picturale. C’est<br />

un attrait pour le réel qui se révèle «<br />

plus fort » que l’imaginaire qui la<br />

pousse à renforcer l’impression par<br />

l’ajout de cadres formatés.<br />

Living-room of Model House- Salon of Model House, both view of<br />

same house, Staten Island, N.Y., 1967<br />

photographie couleur, diptyque, 102 x 72 cm<br />

collection Frac BN<br />

INTÉRIEURS<br />

Journal de l’exposition<br />

Fariba HAJAMADI<br />

Née en 1957 à Ispahan,<br />

vit et travaille à New York.<br />

Fariba Hajamadi développe une<br />

réflexion conceptuelle de l’image<br />

considérant que celle-ci doit être “travaillée<br />

comme les mots d’une phrase”.<br />

Ses œuvres présentent un univers<br />

ambivalent et polysémique.<br />

Puisant dans les archives qu’elle a<br />

constituées depuis des années lors de<br />

visites dans les musées du monde<br />

entier, elle réalise des montages où se<br />

juxtaposent les images provenant de<br />

lieux divers. Ces montages sont<br />

ensuite transférés sur toile ou sur panneaux<br />

de bois, parfois retouchés ou<br />

simplement recouverts d’un filtre<br />

coloré. Ces compositions « hybrides »<br />

s’articulent en polyptiques où les lieux<br />

sont recréés selon des thématiques<br />

imaginaires.<br />

Bed of Rasors, Swarms of Reasons,<br />

dont le titre est emprunté au poète<br />

mexicain Octavio Paz, illustre la façon<br />

dont le jeu des images redoublé du jeu<br />

des mots attise la curiosité du spectateur<br />

et l’incite à démêler le sens des<br />

lectures possibles.<br />

Dans cette œuvre sont juxtaposés deux<br />

espaces. L’un, privé, évoque le salon<br />

d’une demeure historique ; l’autre,<br />

public, celui d’un musée d’histoire<br />

naturelle où trône de façon incongrue<br />

parmi des insectes, une guêpière. La<br />

tonalité de l’ensemble est trouble, sensuelle.<br />

A l’évocation d’un monde plein<br />

Karen KNORR<br />

Née en 1954 à Francfort-sur-le-Main (Allemagne),<br />

vit et travaille à Londres<br />

Dans la série Connoisseurs dont fait<br />

partie la photographie The Analysis of<br />

Beauty, Karen Knorr parodie les idées<br />

reçues de la beauté et du bon goût<br />

encore prégnant dans la société britannique<br />

à laquelle elle appartient.<br />

Shattering an Old Dream of Symetry<br />

(Briser un vieux rêve de symétrie) met<br />

en scène une femme dont la pose de<br />

trois-quart et l’arc qu’elle tient renvoient<br />

aux personnages de la mythologie<br />

peints sur les murs alors que la<br />

porte reprend clairement un vocabulaire<br />

antique.<br />

de raffinement et de séduction s’opposent<br />

des signes de mort avec les collections<br />

d’insectes et de violence physique<br />

et sociale symbolisé par le corset.<br />

La question du temps et de la mémoire<br />

est mise à l’épreuve, les agrégats<br />

d’images de Fariba Hajamadi recomposent<br />

une sorte de “musée imaginaire”<br />

où chaque spectateur tentera<br />

vainement d’identifier son propre souvenir.<br />

Bed of Razors / Swarms of Reasons, 1993<br />

photo émulsion sur panneau de frêne<br />

176,4 x 154,3 cm<br />

Bénédicte HÉBERT<br />

Née en 1967 à Saint-Hilaire du<br />

Harcouet, vit et travaille à Caen.<br />

Bénédicte Hébert centre son travail sur<br />

les enjeux et les statuts de l’image.<br />

Qu’elle utilise la photographie ou la<br />

vidéo, ses œuvres sont autant de questionnements<br />

sur la notion de représentation.<br />

Shattering an old Dream of Symmetry, 1988,<br />

cibachrome sur papier, cadre en bois<br />

avec plaque de cuivre, 57,5 x 57,5 cm<br />

collection Frac BN<br />

Sans titre, 1997<br />

photographies couleur<br />

contrecollée sous plexiglass<br />

50 x 35 cm chaque<br />

Ses photographies captent l’univers<br />

intimiste, la chambre, le fouillis d'objets<br />

quotidiens ou bien encore une<br />

nature morte de fleurs, dans le reflet<br />

éteint de l'écran du téléviseur. Celui-ci<br />

sert alors de cadre à l'image, perd sa<br />

fonction de diffuseur en ne devenant<br />

que récepteur passif d’une autre<br />

image.<br />

L'écran, “cette lucarne sur le monde",<br />

qui d'ordinaire déverse son flux d'images<br />

ininterrompu devient dans ces photographies<br />

tantôt source lumineuse,<br />

tantôt miroir réfléchissant l'espace<br />

environnant.<br />

Par de multiples mises en abymes,<br />

Bénédicte Hébert sème le doute en<br />

invitant le spectateur à s'interroger sur<br />

l'exactitude de ses perceptions visuelles.<br />

“Connaisseurs et Collectionneurs des<br />

Grandes œuvres d’Art ont construit<br />

leurs demeures et leurs jardins, choisi<br />

leurs tableaux et leur mobilier, selon<br />

les règles néo-classiques de la<br />

Symétrie et de l’Ordre, des<br />

Convenances et de la Beauté, qui assurent<br />

une position d’Hommes de Goût.”<br />

Karen Knorr, catalogue Compustures, 1987.

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