TENDANCES Cote d Opale
On a beau nous dire que l’automne est une belle saison, que se balader en forêt en ramassant des champignons est grisant… il faut bien avouer que nous sommes nombreux à ne pas vouloir entrer dans ce qui n’est que l’antichambre de l’hiver ! … Parce que l’été, honteux de son retard, nous a outrageusement gâtés et que nous serions prêts à tout pour que la douceur et la lumière dont il nous a enveloppés depuis juillet ne partent pas… Nous ne pouvons cependant échapper au temps qui passe, à la valse des saisons.
On a beau nous dire que l’automne est une belle saison, que se balader en forêt
en ramassant des champignons est grisant… il faut bien avouer que nous sommes
nombreux à ne pas vouloir entrer dans ce qui n’est que l’antichambre de l’hiver ! …
Parce que l’été, honteux de son retard, nous a outrageusement gâtés et que nous
serions prêts à tout pour que la douceur et la lumière dont il nous a enveloppés
depuis juillet ne partent pas… Nous ne pouvons cependant échapper au temps qui
passe, à la valse des saisons.
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qui va démarrer et qu’il m’a repérée. Il veut me voir pour m’y<br />
confier un rôle et me rassure tout de suite : les tournages doivent<br />
se faire l’été, donc pendant les vacances scolaires.» Ses<br />
études ne sont pas remises en cause, Sandra accepte et se<br />
retrouve sur l’un des rôles-phares d’un feuilleton baptisé «Le<br />
Groupe», diffusé sur France 2. «On était, comme le nom l’indique,<br />
un groupe de musiciens, donc c’est certain que je m’y<br />
retrouvais. Ce à quoi je ne m’attendais pas du tout, c’est que<br />
France 2 allait revoir sa copie… à la hausse ! Après les 20<br />
épisodes prévus, la chaîne en a rajouté 50 ! Là, ce n’était plus<br />
pareil, on devait tourner pendant un an. Donc, j’ai pris la décision<br />
d’arrêter la fac pour une année, en me disant que je reprendrais<br />
mes études l’année suivante. Mais je ne les ai jamais<br />
reprises.» D’autant qu’après «Le Groupe», les rôles plus ou<br />
moins importants qu’on lui propose, Sandra Lou est amenée<br />
à un autre casting : celui du Bachelor. «Je ne savais pas quoi<br />
faire, tenter l’aventure et la vivre à fond avec ce qui pouvait<br />
en découler, l’image qu’il pouvait en rester. J’ai longuement<br />
discuté avec ma mère, car c’est une personne avec laquelle<br />
j’ai besoin de parler, de réfléchir. Et on a convenu que passer<br />
le casting, cela ne coûterait rien d’essayer.» Un casting,<br />
puis deux pour se retrouver sélectionnée, participante allant<br />
jusqu’à la demi-finale.<br />
«Je ne renie absolument rien, j’assume totalement tout ce que<br />
j’ai fait et je repète à l’envi que si j’en suis là aujourd’hui, c’est<br />
aussi grâce à ces débuts.» A 32 ans - et comme dans un joli<br />
conte de fée, Sandra Lou est née un 24 décembre -, Sandra<br />
Lou est toujours une fidèle du petit écran. On la retrouve sur<br />
des grandes chaînes TNT comme TMC, mais elle a aussi eu les<br />
honneurs du service public pour un Fort Boyard diffusé en août<br />
dernier. Jeune par rapport à la solide expérience qu’elle a<br />
déjà acquise dans le métier, Sandra Lou a su, en plus, prendre<br />
beaucoup de recul sur ce monde dans lequel elle évolue. Et<br />
que beaucoup jugent extraordinaire. «C’est vrai que je travaille<br />
à Paris dans le milieu de la télévision, cela veut dire que<br />
l’on me reconnaît dans la rue, cela veut dire que je fréquente<br />
des vedettes, que je mange avec des stars. Mais honnêtement,<br />
je sais parfaitement que ce n’est pas cela la vraie vie.<br />
Ma vie, c’est celle que j’ai dans le Calaisis, avec mon mari,<br />
avec notre fille qui est née à Calais et qui va dans l’école de<br />
Ce que ces mots vous inspirent...<br />
6<br />
Un chiffre<br />
le 6, la date de la<br />
naissance de ma fille<br />
Un chanteur<br />
Matthew Bellamy,<br />
le chanteur<br />
de Muse<br />
Une boisson<br />
le docteur pepper, j’adore cette<br />
boisson, j’ai découvert ça aux Etats-Unis.<br />
Ça a le goût du cherry coke, mais c’est<br />
beaucoup plus chimique ;) mais difficile<br />
d’en acheter dans le nord, je le trouve<br />
à Paris maintenant !<br />
Un péché mignon<br />
Les glaces Sigler de Calais !<br />
notre petit village, à Andres. Je parle souvent de cette vraie vie<br />
lorsque je suis à Paris et on me comprend parfaitement. Revers<br />
de médaille, cela veut dire aussi que je ne fais pas totalement<br />
partie du système. Malgré mon métier, je ne suis franchement<br />
pas show business, donc cela ne me pose pas de problèmes.»<br />
Seul hic, une absence de «peopolisation» qui a peut-être freiné<br />
la carrière de la jeune femme. «Si je m’étais coulée dans le<br />
moule, il est plus que probable que ma carrière aurait été plus<br />
rapide, que l’on me verrait encore plus à la télévision, sur les<br />
grandes chaînes hertziennes. Mais je le répète, je n’ai pas de<br />
plan de carrière. J’ai déjà vécu de magnifiques choses, de belles<br />
pages vont encore s’écrire. Parfois, j’ai le sentiment que les<br />
choses vont très vite et ensuite que cela avance à une vitesse<br />
d’escargot.» Dans ces cas-là, Sandra reprend le chemin d’Andres,<br />
de son coiffeur, de son boucher ou de la sortie de l’école<br />
pour y récupérer sa fille. C’est ça, la vraie vie de Sandra Lou.<br />
Un film<br />
Black Swan<br />
Un coup de cœur<br />
Pour mon association<br />
des enfants malades :<br />
tout le monde chante<br />
contre le cancer<br />
Une devise<br />
Un sport<br />
La danse classique<br />
Passer du coca-light,<br />
ma réadaptation de<br />
«passer du coq à l’âne»<br />
Tendances côte d’<strong>Opale</strong> ❚ 17