En couverture

autour du poêle à bois et venir se frotter les mains après avoir
redressé les bannières et les fl ammes de nos partenaires
couchées par le vents de la nuit dernière. La réussite de son
projet nécessitait la réunion d’un certain nombre de facteurs -
naturel et humain - et même si cet aspect peut être géré, nous
ne pouvions pas grand-chose pour la météo et les conditions
de neige. Mais les deux jours suivants la tempête, nous avons
skié du soir au matin, ligne après ligne, face après face. La
« buena onda » comme on dit ici (...)
Chacun a écrit à sa manière sa partition sous l’œil de ses
potes et de Seb, bien attentif au bon déroulement des
journées. Le tout dans une ambiance de partage et de
bonne humeur dans ce lieu sauvage à la beauté austère, à
l’Est de nulle part et à la frontière du Chili. Ça avait presque
l’air trop beau, trop facile et j’étais persuadé qu’il y aurait
une merde avant la fi n... On se tape dans les mains, on se
marre et on applaudit, on siffl e et on se complimente après
une pure action… « Celle-là (de face) vous êtes les premiers
à la rider » nous confi ra Serge Cornillat. On n’a tous remercié
Seb, puis le lendemain on a quitté Caron Grande... direction
la ville, pour d’autres ondes !
Bruno Compagnet , à San Martino, le 10 octobre 2009
© C.Jaccoux
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