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descriptif de la course
piste noire de 870 m de
dénivelée pour 3 343 m de
long
Série de passages techniques
et de sauts :
• départ à 1 871 m
• 4 courbes à grande vitesse
• la Cassure : premier saut, le
plus impressionnant (vol de
50 à 80 mètres)
• le passage à Ericksen :
partie étroite et rapide, virage
du rocher blanc technique,
enchaînement de courbes type
Super g
• le saut du goulet : étroit,
forme une cassure nette,
passage direct du soleil à
l’ombre
• passage rapide : succession
de mouvements de terrain et
courbes rapides dans l’axe
• le S à pessi : 2 grandes
courbes qui marquent l’entrée
de la partie plate de la
descente
I LE NEWS GRATUIT DU SKI DE COMPETITION I NUMERO 02
Chamonix : le joyau de la vallée
la verte des Houches n’a sans doute pas la place qu’elle mérite dans
le gotha des descentes, la faute à son statut d’intermittente du spectacle qui ne lui
assure pas une place fixe au calendrier encombré et convoité de la FIS. Cette piste, utilisée
à l’occasion des championnats du monde 1962, offre pourtant un caractère bien trempé et
un tracé riche en difficultés haut de gamme. Après quelques courbes sur la crête entre le
sommet du Prarion et le Col de Voza, la course bascule sur le versant nord-est qui domine
la station des Houches, au pied du Mont Blanc, à 8 kms de Chamonix. C’est là que les
difficultés s’enchaînent avec la « Cassure », un premier saut dans le suivi du « Goulet »,
l’une des bosses les plus impressionnantes du circuit qui fait irrésistiblement penser à la
« Tête de Chien » de Wengen. Au milieu de la forêt, les courbes rapides s’enchaînent, à
l’ombre, jusqu’au « S » à Pessi dont l’entrée conditionne la partie basse et ses replats (plat
de la FIS) et Schuss Battendier. Si la partie finale manque de caractère et si l’aire d’arrivée
est trop exigüe, la Verte des Houches n’en demeure pas moins une descente complète et
spectaculaire, où malheureusement les Français ne brillent
• partie glisse : rester fluide
et garder le contact ski neige
malgré les mouvements de
terrain
• Saut artificiel au-dessus d’une
route
• Shuss Battendier, il ne faut
pas perdre de vitesse sur la
bosse de la Rupe, la bosse du
Covagnet et le saut de la route.
Une partie est glacée,
à l’ombre et en dévers.
• arrivée à 1 001 m
queLques grands vainqueurs de La descente du
Kandahar à chamonix : james couttet (fra) en 1948,
KjetiL andre aamodt (nor) en 1994, hermann maier
(aut) en 2000 et eberharter (aut) en 2004.
pas suffisamment malgré l’exceptionnel soutien des clubs de
la vallée de Chamonix. La dernière victoire tricolore remonte
à 1968 avec Bernard Orcel. Le dernier podium est vieux de
14 ans (Jean-Luc Crétier 2nd en 1994). Antoine Denériaz
est tombé à la réception du saut du Goulet (déchirure des
ligaments croisés du genou) en janvier 2005, onze mois
avant de devenir champion olympique à Sestrières. Enfin,
Kjetil André Aamodt a gagné à Chamonix la seule descente
de sa carrière en janvier 1994.
rEportAgE