baLade gourMaNde eN paNNoNie - Hotellerie et Gastronomie Verlag
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CXXVI e lausanne, le 17 août 2011 n 26<br />
année Édition romande<br />
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o<br />
www.hotellerie-<strong>et</strong>-gastronomie.ch<br />
Le paysage bucolique du Burgenland, près du Parc naturel du Lac de Neusiedl, avec le Massif de Leitha en arrière-plan.<br />
L<br />
and le plus oriental d’Autriche, le Burgenland<br />
fait frontière avec la Hongrie. Si on<br />
y parle l’allemand, comme dans tout le reste<br />
du pays, la région a sa propre identité, qu’elle<br />
revendique avec fierté: mentalité, paysage,<br />
climat <strong>et</strong> gastronomie, tout est différent – pannonien,<br />
comme on aime ici à le répéter à toutes<br />
les occasions.<br />
actUel<br />
NouveLLe griLLe saLariaLe<br />
Dès le 1 er janvier 2012, les salaires<br />
de l’hôtellerie-restauration seront alignéssur<br />
un nouveau système basé sur la formation<br />
<strong>et</strong> non plus sur l’expérience.<br />
Tendance à la hausse.<br />
Page iii<br />
aZa 6002 lUZern<br />
<strong>baLade</strong> <strong>gourMaNde</strong><br />
<strong>eN</strong> <strong>paNNoNie</strong><br />
Une personnalité affirmée qui plonge ses racines<br />
dans l’histoire <strong>et</strong> l’art de vivre de c<strong>et</strong>te région: il<br />
y a deux mille ans, c<strong>et</strong>te vaste plaine formait la<br />
Pannonie, ainsi nommée d’après ses habitants<br />
de l’époque, les Pannoniens. Aujourd’hui, une<br />
demi-douzaine d’Etats se partagent un vaste<br />
territoire constituant le bassin des Carpates; les<br />
habitants du Burgenland autrichien y sont im-<br />
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La beLLe<br />
croissance de<br />
reLais & châteaux<br />
Page Vii<br />
prégnés des influences du paysage <strong>et</strong> des peuplades<br />
qui s’y sont succédées, comme les Hongrois,<br />
les Turcs ou les Bohémiens. De fait, les<br />
traces de leurs passages sont perceptibles partout:<br />
dans la façon d’être de la population, son<br />
art de vivre – <strong>et</strong> notamment dans la cuisine de<br />
la région. Une cuisine qui a su transcender ses<br />
origines <strong>et</strong> affiche aujourd’hui avec insolence<br />
Servezl’été<br />
www.emmi.ch La glace àbase de pur laitsuisse<br />
avenue des acacias 16<br />
1006 lausanne<br />
son identité de «nouvelle cuisine pannonienne»,<br />
puisant largement dans les produits locaux, favorisés<br />
par un climat à la douceur méditeranéenne.<br />
Hôtellerie <strong>et</strong> <strong>Gastronomie</strong> Hebdo a traversé<br />
l’Autriche pour se rendre au Burgenland,<br />
effectuer un p<strong>et</strong>ittourd’horizon gastronomique<br />
entre tradition <strong>et</strong> modernité.<br />
suite en pages iV <strong>et</strong> V<br />
Hotel & Gastro Union<br />
Les TeMps agiTÉs de L’après-guerre<br />
Au lendemain de la Première Guerre<br />
mondiale,les revendications sociales d’UnionHelv<strong>et</strong>ia<br />
se font plus vives. Et la tension monte au sein<br />
de la branche. Trajectoire historique<br />
d’une guerre à l’autre.<br />
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IV ÉclaIrage<br />
Lausanne, le 17 août 2011<br />
Lausanne, le 17 août 2011<br />
ÉclaIrage<br />
<strong>et</strong><br />
H GH<br />
Le Burgenland, plat pays: le massif de Leitha, avec ses 800 mètres d’altitude, en est le point culminant.<br />
Voyage en Pannonie autrichienne<br />
Quiconque se rend au Burgenland, dans l’est de l’Autriche, entend partout le mot pannonisch, qui se traduit par pannonien.<br />
Autrefois hongroise, la région célèbre l’art de vivre pannonien. Nous avons voulu savoir de quoi il s’agissait.<br />
ci, tout est pannonien. L’habitat, les loisirs,<br />
la cuisine. Et Max Stiegl, grand chef originaire<br />
de Slovénie, sait ce qu’est la vraie cuisine<br />
pannonienne. Arrivé au Burgenland il y a<br />
plus de cinq ans, il nous explique: «La cuisine<br />
pannonienne est une cuisine authentique à base<br />
de produits régionaux.» Il officie aux fourneaux<br />
du «Gut Purbach», une ancienne ferme carrée<br />
du 16e I<br />
siècle aux murs blanchis à la chaux. Spécialiste<br />
des abats, il transforme les produits des<br />
bords du lac d<strong>eN</strong>eusiedl en merveilles gastronomiques,<br />
à l’instar de son foie de broch<strong>et</strong> avec<br />
manteau de chocolat Valrhona <strong>et</strong> pomme rein<strong>et</strong>te<br />
ou de sa perdrix à la purée de racines de<br />
persil <strong>et</strong> aux échalotes. Au dessert, ilpropose<br />
entre autres des knödel au fromage blanc <strong>et</strong> pavot<br />
sur un lit de framboises fraîches.<br />
Agé de 31 ans, Stiegl est loin d’être un inconnu<br />
dans le milieu de la gastronomie autrichienne.<br />
C’est ainsi que le Michelin lui a attribué<br />
sa première étoile il y a déjà dix ans, ce qui<br />
faisait de lui le plus jeune chef étoilé du monde.<br />
Depuis, il est devenu un vrai défenseur du Burgenland<br />
<strong>et</strong> de son art de vivre, qu’il célèbre avec<br />
authenticité dans son établissement. «Nous<br />
avons quatre appartements d’hôtes, dont l’aménagement,<br />
réalisé par de jeunes artistes, est typiquement<br />
pannonien. Mais je ne peux malheureusement<br />
pas vous les montrer car ils sont tous<br />
occupés. D’ailleurs, il le sont en permanence <strong>et</strong><br />
il faut réserver plusieurs mois à l’avance», nous<br />
explique-t-il. Calme <strong>et</strong> souriant, le jeune chef<br />
salue personnellement chacun de ses clients <strong>et</strong><br />
se souvient souvent de leur nom. Il se sent visiblement<br />
parfaitement bien dans sa ferme, un<br />
haut-lieu de la gastronomie <strong>et</strong> de l’hôtellerie qui<br />
accueille également de nombreuses manifestations<br />
inhabituelles. C’est ainsi qu’il a spontanément<br />
accepté d’ouvrir sa cave voûtée, tout juste<br />
rénovée, aux couples homosexuels cherchant un<br />
endroit pour célébrer leur union. La demande ne<br />
cesse de croître. C<strong>et</strong> été, la cave servira ainsi de<br />
cadre à 22 mariages, la cérémonie débutant évidemment<br />
par un apéritif <strong>et</strong> se concluant par une<br />
grande fête.<br />
Historiquement, le «Gut Purbach» a du reste<br />
souvent eu une fonction sociale. Ancienne ferme<br />
d’un domaine viticole, le bâtiment abritait autrefois<br />
le bistro du village, très prisé pour sa<br />
piste de quilles. Au fil du temps, certaines de ses<br />
pièces ont également servi de prison <strong>et</strong> de foyer<br />
pour les pauvres. En 2006, la ferme a été sauvée<br />
in extremis de l’effondrement par Hans Bichsler,<br />
fin gastronome <strong>et</strong> amateur passionné de vin.<br />
Après l’avoir entièrement rénovée, il en confia la<br />
destinée à Max Stiegl pour qu’il en fasse un lieu<br />
de partage <strong>et</strong> l’épicentre de la gastronomie régionale<br />
<strong>et</strong> de la nouvelle cuisine pannonienne.<br />
Pour découvrir les spécificités de la nouvelle<br />
cuisine pannonienne, il faut lire le livre «Gebrauchsanweisung<br />
für das Burgenland» («Mode<br />
d’emploi du Burgenland») des frères Andreas <strong>et</strong><br />
Martin Weinek, sorte de conte moderne dont<br />
voici un extrait: «Il y a très, très longtemps, un<br />
méchant magicien j<strong>et</strong>a un sort aux habitants<br />
du Burgenland: désormais, ils allaient devoir<br />
Une cuisine typique de la région, tirant<br />
parti de ses produits locaux.<br />
Dr<br />
n o<br />
26<br />
avaler des quantités gargantuesques de nourriture<br />
bon marché. Pour qu’ils la trouvent facilement,<br />
il créa des restaurants de campagne, dont<br />
les murs étaient lambrissés de bois foncé <strong>et</strong> les<br />
meubles d’un goût douteux. Ilétait strictement<br />
interdit de n<strong>et</strong>toyer les toil<strong>et</strong>tes, qui devaient<br />
puer l’urine. La carte proposait toutes sortes<br />
de viandes frites, panées <strong>et</strong> grillées, présentées<br />
dans de grands plats <strong>et</strong> accompagnées de montagnes<br />
de frites. Mais soudain… Que se passe-til?<br />
D’aucuns font de la résistance! En cach<strong>et</strong>te,<br />
quelques restaurateurs se rebellent! Ils j<strong>et</strong>tent<br />
l’huile de friture rance dans le caniveau, rénovent<br />
de nuit leur établissement,réécrivent la<br />
carte <strong>et</strong> achètent leurs ingrédients chez les paysans<br />
de la région.»<br />
L’un de ces révolutionnaires s’appelle Fritz<br />
Tösch. Son établissement de Neusiedl am See,<br />
le «Nyikospark», est installé dans un ancien casino<br />
pour officiers datant de l’époque de l’impératrice<br />
Marie-Thérèse <strong>et</strong> il compte au nombre<br />
des meilleures tables du pays. Depuis 20 ans,<br />
Tösch y propose de délicieuses spécialités pannoniennes.<br />
Né dans la région, il a quitté le Burgenland<br />
pendant plusieurs années pour se former.<br />
A son r<strong>et</strong>our, l’évolution de la gastronomie<br />
locale le sidéra. «Je devais envoyer mon cuisinier<br />
à Vienne pour ach<strong>et</strong>er des courg<strong>et</strong>tes <strong>et</strong> des<br />
poivrons, car il n’y en avait plus ici. En outre, les<br />
restaurateurs avaient pris l’habitude de servir<br />
aux touristes ce qu’ils mangeaient à la maison, à<br />
l’instar de l’omniprésent jarr<strong>et</strong> de porc à la choucroute.<br />
Je décidai de me consacrer à la cuisine<br />
locale, issue d’une longue tradition.»<br />
Au cours des trois derniers siècles, le Burgenland<br />
a appartenu à différents Etats. Avant<br />
de devenir autrichienne, la région faisait partie<br />
de la Hongrie <strong>et</strong> de l’Empire austro-hongrois.<br />
A une certaine époque, elle fut occupée par le<br />
Royaume de Bohême <strong>et</strong> par les Turcs, avant d’accueillir<br />
des Croates qui insufflèrent une nou-<br />
Le mille-feuilles à la crème, star des<br />
restaurants du Burgenland.<br />
velle vie aux villages dévastés. Le passage de<br />
ces envahisseurs <strong>et</strong> migrants a laissé des traces<br />
culturelles <strong>et</strong> gastronomiques. C’est ainsi que la<br />
cuisine du Burgenland comprend des spécialités<br />
hongroises, slovaques, croates, bohémiennes <strong>et</strong><br />
viennoises. Les knödel viennent par exemple de<br />
Bohême, tandis que la goulash, la soupe des soldats,<br />
est un plat hongrois préparé ici avec beaucoup<br />
de légumes <strong>et</strong> de tomates.<br />
A cela vient s’ajouter le climat particulier de<br />
la plaine de Pannonie, également appelée bassin<br />
carpatique, qui s’étend sur une vaste zone<br />
du centre <strong>et</strong> du sud-est de l’Europe <strong>et</strong> qui est<br />
traversée par le cours moyen du Danube <strong>et</strong> le<br />
cours inférieur de la Theiss ou Tisza. La plus<br />
grande partie de ce bassin sédimentaire est située<br />
en Hongrie, mais il déborde aussi sur l’Autriche,<br />
la Slovaquie, la Roumanie, la Croatie <strong>et</strong><br />
l’Ukraine. Aujourd’hui divisée entre plusieurs<br />
pays, la plaine était, au neuvième siècle après<br />
Jésus-Christ, une province romaine baptisée<br />
Pannonie <strong>et</strong> peuplée par les Pannoniens. Grâce<br />
à la diversité des sols sablonneux, schisteux ou<br />
Dr<br />
Dr<br />
<strong>et</strong><br />
H GH<br />
La «Nikolauszeche» à Purbac, un auberge historique dont les origines remontent au XII e siècle<br />
argileux de la plaine, de nombreuses espèces y<br />
poussent – à condition bien sûr qu’on les cultive.<br />
«Lorsque je suis revenu m’installer ici, les agriculteurs<br />
pratiquaient la monoculture», se souvient<br />
le patron du «Nyikospark». «On ne trouvait<br />
que cinq légumes, alors qu’il est possible<br />
de faire pousser toutes sortes de choses dans<br />
la région.» Il nous explique que, désormais, le<br />
Burgenland produit par exemple des asperges<br />
de premier choix grâce à la teneur en sable des<br />
sols. Les agriculteurs ayant réalisé que l’époque<br />
avait changé, la région est devenue le potager<br />
de Vienne. Aujourd’hui, ils cultivent notamment<br />
d’innombrables variétés de tomates, de<br />
poivrons, de piments, de courg<strong>et</strong>tes ou d’aubergines.<br />
«Autrefois, on ne trouvait pas tous ces<br />
légumes, désormais cuisinés par les représentants<br />
de la nouvelle cuisine pannonienne, une<br />
jeune génération de chefs créatifs <strong>et</strong> ouverts sur<br />
le monde, qui utilisent des ingrédients régionaux<br />
très variés.» Aux légumes viennent s’ajouter<br />
les poissons du lac de Neusiedl, tout proche.<br />
Profond de seulement 1,10 mètre, il regorge cependant<br />
de sandres, de silures, de carpes, de<br />
tanches <strong>et</strong> d’anguilles. Quant aux pentes du<br />
Leithagebirge, qui domine la région <strong>et</strong> culmine<br />
à 800 mètres, elles abritent du gibier à profusion<br />
puisque l’on y trouve des chevreuils, des<br />
cerfs, des lièvres, des bécasses, des perdrix, des<br />
foulques ou des pigeons, ainsi que des animaux<br />
issus de croisements spéciaux comme le bœuf<br />
gris <strong>et</strong> le porc laineux ou mangalitza. «Doit-on<br />
servir un poivron espagnol avec nos vins? Je<br />
trouve qu’il est plus judicieux de proposer des légumes<br />
<strong>et</strong> des poissons régionaux. On trouve des<br />
coquilles Saint-Jacques <strong>et</strong> des crev<strong>et</strong>tes dans le<br />
monde entier», dit Fritz Trösch.<br />
Les autochtones exploitent à leur avantage la<br />
particularité des lacs du Burgenland. C’est ainsi<br />
qu’en 1993, ils ont créé le Parc national «Neusiedler<br />
See-Seewinkel» sur les bords du lac de<br />
Neusiedl. Celac des steppes, engendré par les<br />
eaux de pluie, est responsable du climat méditerranéen<br />
de la région, qui se distingue du climat<br />
alpin du reste du pays. «Il pleut rarement<br />
ici, ce qui explique que la flore soit différente»,<br />
nous indique Alois Lang, attaché de presse du<br />
Parc. «Les variations du niveau du lac peuvent<br />
atteindre 40 cm, mais il ne s’assèche que rarement:<br />
ce n’est plus arrivé depuis 150 ans. Autrefois,<br />
la région abritait unemer intérieure, dont le<br />
sel se trouve encore dans les sols.»<br />
Conjugué au climat, ce sel favorise la viticulture,<br />
comme le prouve notamment le domaine<br />
Igler. Créé par Hans Igler – considéré par les historiens<br />
comme le pionnier des vins rouges autrichiens<br />
– il est aujourd’hui dirigé par sa fille Waltraud<br />
<strong>et</strong> son mari Wolfgang Reisner, qui règnent<br />
sur 35 hectares de vignes <strong>et</strong> trois hectares de<br />
jeunes pieds pour une production annuelle de<br />
200 000 bouteilles. Edith Igler-Siegel, qui porte<br />
le même nom mais n’a aucun lien de parenté<br />
avec les propriétaires, travaille ici depuis de longues<br />
années. «Au début des années soixante, il<br />
n’y avait que deux à trois hectares de vignes. Le<br />
vin était de qualité médiocre, mais les choses<br />
ont bien changé depuis», explique-t-elle.<br />
Dans le livre mentionné ci-dessus, les frères<br />
Weinek confirment l’amélioration constante de<br />
la qualité des vins: «Les principauxcépages de la<br />
région sont le zweigelt, le blaufränkisch, le welschriesling<br />
<strong>et</strong> le pinot blanc. Mais il y en a d’autres,<br />
car les viticulteurs du Burgenland adorent faire<br />
des expériences, si bien qu’ils créent des cuvées<br />
passionnantes pour voir tout ce que peuvent<br />
produire leurs sols sablo-argileux.»<br />
Ruth Marending<br />
Gut Purbach:<br />
Auberge de campagne avec<br />
quatre appartements <strong>et</strong> la<br />
cuisine pannonienne typique<br />
du Burgenland de Max Stiegl,<br />
un des chefs présentés dans<br />
le livre «Burgenland kocht».<br />
Stiegl propose une cuisine qu’il<br />
qualifie lui-même de classique,<br />
traditionnelle, puriste <strong>et</strong><br />
innovante.<br />
www.gutpurbach.at<br />
Nyikospark:<br />
Se rendre à Neusiedl am See,<br />
c’est être accueilli par Fritz<br />
Tösch, au centre du village,<br />
sous le slogan kochenessentrinkenschlafen(«cuisinermangerboiredormir»).<br />
Le<br />
restaurant est situé sur un côté<br />
de la rue, <strong>et</strong> l’hôtel de l’autre.<br />
www.nyikospark.at<br />
Weingut Schaflerhof:<br />
Le domaine Igler-Schaflerhof<br />
à Deutschkreuz a été construit<br />
entre 1783 <strong>et</strong> 1804, <strong>et</strong> servait de<br />
ferme pour le château voisin de<br />
Deutschkreuz. Après être resté<br />
en létargie durant un siècle,<br />
le bâtiment a r<strong>et</strong>rouvé une<br />
nouvelle affectation en tant<br />
www.burgenland.info<br />
www.gutpurbach.at<br />
www.nyikospark.at<br />
les trois étapes gourmandes de l’article<br />
26<br />
que dépendance du domaine<br />
de Hans Igler: vinothèque,<br />
cave à barriques, espaces de<br />
dégustation, <strong>et</strong>c., le tout mêlant<br />
architecture contemporaine <strong>et</strong><br />
ambiance historique.<br />
www.weingut-igler.at<br />
Weitere Kontakte:<br />
Office du tourisme du Burgenland,<br />
Johann-Permayer-<br />
Strasse 13, A-7000 Eisenstadt<br />
www.burgenland.info<br />
Neusiedler See Tourismus,<br />
Obere Hauptstrasse 24, A-7100<br />
Neusiedl am See<br />
www.neusiedlersee.com<br />
Thermenwelt Burgenland,<br />
Waldmüllergasse 2-4, A-7400<br />
Oberwart<br />
www.thermenwelt.at<br />
Littérature:<br />
Burgenland kocht: onze<br />
des cuisiniers les plus en vue<br />
du Burgenland dévoilent<br />
les coulisses de leur art<br />
<strong>et</strong> présentent leurs idées <strong>et</strong><br />
meilleures rec<strong>et</strong>tes<br />
(en allemand seulement).<br />
ISBN 978-3950190182<br />
Dr<br />
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