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UN BEAU-FRÈRE
UNE PREMIÈRE
FAit vÉcu V PAR luc j
Au premier regard d’Alexandre, je
savais que j’étais dans le pétrin. Il avait
un corps hors du commun plus de six
pieds et deux, bâti comme un dieu grec
avec des cheveux de jais et aux yeux
bleus foncés. Alexandre était, et est
toujours, l’un des hommes les plus
beaux que je n’ai jamais rencontrés. Il
était facile d’imaginer un épais manteau
de poils couvrant son torse et
descendant vers le bas traçant la voie
vers ce qui était évidemment une
queue épaisse, à en juger par le paquet
dans son jeans. Sa voix avait une résonance
profonde qui me fit frissonner de
plaisir dès notre première conversation.
Comme il était le chum de ma soeur, je
savais qu’il était hors de portée. Au début
et pour un bon bout de temps, la seule
chose que nous avons partagée fut une passion
pour le soccer. Et quelques soirées à regarder des
films, ma sœur entre nous deux. Malgré tout,
j’aimais être en sa compagnie, l’avoir autour. Lui
aussi semblait prendre un intérêt particulier pour
moi. Bien que cela me faisait plaisir, j’ai pensé
qu’il voulait juste qu’on devienne des amis.
Tout cela a changé quelques mois après
qu’Alexandre et Marie-Anick se sont mariés. Après
avoir partagé quelques bières lors d’une réunion
de famille, Alexandre et moi avions eu des conversations
profondes sur la vie et le sexe. Il m’a
avoué qu’il s’était toujours demandé ce que ce
serait que de baiser avec un gars… sucer la queue
d’un gars et se faire sucer par lui à tour de rôle.
Après avoir hésité, j’ai décrit un peu comment ça
se passe entre deux hommes.
Inutile de dire que cette nuit-là, je ne pouvais pas
chasser Alexandre de mon esprit et éjaculais une
énorme décharge en imaginant ses mains puissantes
à l’arrière de ma tête, alors qu’il enfoncerait
sa queue épaisse dans ma gorge. Peu de
temps après, Alexandre m’a dit qu’il avait décidé
d’en parler à Marie-Anick. Au lieu de se fâcher
avec lui, cette dernière lui a dit qu’elle soupçonnait
la plupart des gens étaient curieux de baiser
avec une personne de leur propre sexe et qu’elle
même avait eu quelques expériences avec des
copines durant le secondaire. Et elle lui à dit de
ne pas s’inquiéter, que cela ne causerait aucun
problème entre eux. En fait, ma sœur lui a dit
qu’elle allait y penser et qu’elle lui en reparlerait
plus tard. Le lendemain, Marie-Anick m’a appelé.
Après s’être assuré que je revenais à la maison le
week-end prochain, elle m’a dit qu’elle avait un
grand service à demander.
«Je sais qu’Alexandre t’a parlé, sur le fait qu’il
était curieux et qu’il aimerait essayer avec un
autre homme, par curiosité. Je ne veux pas qu’il
se retrouver avec m’importe quel gars, donc
j’aimerais que tu aies des relations sexuelles avec
mon mari».
« Euh, quoi ? Qu’est-ce que tu as dis?
Marie-Anick a du prendre mon silence comme un
choc et elle a commencé à énumérer toutes les
raisons pourquoi c’était la solution idéale. Premièrement,
cela resterait dans la famille, et personne
n’en saurait rien. Deuxièmement, elle savait
que j’étais propre et Alexandre ne ramènerait pas
une infection. Enfin, elle savait que je l’aimais et
que je ne ferais rien pour blesser l’un d’entre eux.
D’ailleurs, elle se doutait bien que son mari me
faisait de l’effet.
« Vas-y Luc, fait-le pour moi, d’accord? »
Comment ne pouvais-je pas dire oui ? Après tout,
j’étais déjà en érection à l’idée de voir Alexandre
nu.
« D’accord, sœurette, je vais le faire pour toi.
J’espère que tu vas apprécier le sacrifice… »
Le week-end venu, je suis donc allé chez ma sœur,
en prétextant à mes parents que j’allais regarder
un match de basketball avec Alexandre.
Marie-Anick qui est consultante pour une entre-