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Flash-N°51-2008 - generations-mouvement-67.org

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Chers Aînés,<br />

BULLETIN D’INFORMATION N° 51 4e trimestre <strong>2008</strong><br />

Comme d‟habitude, voici la fin de l‟année qui<br />

s‟annonce, vous venez de „‟rentrer‟‟, comme vos petits<br />

enfants, l‟automne est là, après un été des plus moyens,<br />

pour ceux d‟entre nous restés en Alsace et la vie<br />

continue !<br />

Mais je réalise à l‟instant que 2007 n‟était pas très<br />

différent, je cite : « En effet, après un été qui ne restera<br />

pas dans les mémoires comme un „‟grand crû‟‟, la<br />

douceur actuelle ne nous encourage guère à reprendre<br />

le collier, j‟en sais quelque chose… Camille Schwartz<br />

n‟arrête pas de me réclamer mon „‟billet‟‟ ! » . Je<br />

confirme, rien n‟a changé …<br />

D‟après les échos …, le « Voyage », qui vient juste de<br />

prendre fin, tandis que j‟écris ces lignes, fut encore une<br />

nouvelle réussite ; cette fois-ci c‟est l‟Auvergne qui a<br />

vu „‟débarquer‟‟ les Aînés 67 en force !<br />

Je suppose que les participants se sentent déjà prêts à<br />

repartir en 2009 …<br />

Une nouveauté dans ‟‟l‟ancien‟‟ : la „‟Journée de la<br />

Forme <strong>2008</strong>‟‟ a trouvé ses marques en centre du<br />

département, à Schwindratzheim.<br />

Impossible de ne pas parler longuement de cette<br />

journée, car le Président du Club organisateur,<br />

Monsieur Albert FISCHBACH, est un personnage<br />

incontournable … pensez il fut Maire pendant 50 ans !<br />

Mais ce qui me semble très important, c‟est qu‟il a<br />

gardé un contact extraordinaire avec ses concitoyens,<br />

ainsi qu‟avec l‟équipe de Madame Liliane SUTTER,<br />

actuel Maire de Schwindratzheim, d‟où un soutien<br />

considérable à son club, dans l‟organisation de cette<br />

manifestation.<br />

Très belle journée. Les parcours de marche étaient<br />

diversifiés, permettant aux „‟sportifs‟‟ de se dégourdir<br />

les jambes en escaladant la colline, mais en ménageant<br />

également une zone assez peu accidentée, sans oublier<br />

le parcours „‟Découverte du village‟‟.<br />

Le repas, un excellent Baeckeofe, fut concocté par<br />

l‟incontournable „‟Schorsche‟‟ et servi par les bonnes<br />

volontés de la commune. Elles étaient nombreuses et<br />

heureusement, car dans la très belle salle communale<br />

nous étions près de cinq cents affamés !<br />

Aussi je renouvelle mes remerciements au club<br />

Bulletin trimestriel de liaison de la Fédération des Aînés Ruraux du Bas-Rhin<br />

10 rue Sainte Marguerite 67000 STRASBOURG 03 88 22 53 08<br />

Permanence : mardi de 14 h à 16 h (en-dehors des vacances scolaires)<br />

Email : aines-ruraux.67@wanadoo.fr<br />

Bulletin imprimé gracieusement par « GROUPAMA ALSACE »<br />

Responsable de la publication : Henri IMBERT<br />

1<br />

organisateur, au président Fischbach et à tous ses<br />

membres, mais je tiens à y associer étroitement<br />

Madame le Maire et son conseil, avec un merci<br />

particulier au Dr Claude WEISS pour son exposé.<br />

Les formations Informatique reprennent en <strong>2008</strong>-2009<br />

et je tiens à féliciter nos formateurs pour le magnifique<br />

travail qu‟ils ont fourni cette année et je sais que leur<br />

engagement sera aussi total pour l‟année à venir.<br />

Les cours reprennent ce trimestre et six groupes sont<br />

ouverts : débutants (2 ou 3 groupes), confirmés,<br />

formation – les trois ou quatre autres en<br />

perfectionnement à l‟image numérique fixe ou mobile<br />

et communication (internet).<br />

Comme vous le savez, en avril 2009 je passe le<br />

flambeau à mon successeur, mais je reste au cœur du<br />

<strong>mouvement</strong>, car je souhaite m‟impliquer dans le<br />

développement de la filière informatique. Le premier<br />

volet de ce travail passe par la „‟décentralisation‟‟ des<br />

formations et dès cette fin d‟année nous prenons<br />

contact avec des communes qui accepteraient un<br />

partenariat avec le Aînés Ruraux.<br />

Il s‟agit d‟un travail de longue haleine car, une fois<br />

réglé le problème matériel, c'est-à-dire un local<br />

spécifique fermé, vient la difficulté de trouver des<br />

formateurs bénévoles, acceptant tout au long d‟une<br />

année scolaire de consacrer 2 heures par semaine à ce<br />

travail … car c‟en est un !<br />

Et puis je reviendrai vers la Fédération Nationale pour<br />

proposer notre expérience en ce domaine, comme point<br />

de départ d‟une action nationale.<br />

S‟ajoutera à ce chantier, la relance de l‟Union<br />

Régionale d‟Alsace, car cet échelon va devenir<br />

incontournable à brève échéance dans l‟organigramme<br />

« National – Départemental ».<br />

Mais demain est un autre jour … Alors, maintenant,<br />

que souhaiter ?<br />

Eh bien, comme d‟habitude, très très belle année 2009<br />

et, toujours fidèle à la tradition Provençale de ma<br />

famille, je vous dis :<br />

„‟A l‟an qui vient et si nous ne sommes pas plus, ne<br />

soyons pas moins‟‟<br />

Henri Imbert<br />

Président


Schwindratzheim : Journée de la forme des Aînés ruraux<br />

25 juin <strong>2008</strong><br />

La vie commence à 60 ans<br />

Quatre cents Aînés ruraux de tout le<br />

Bas-Rhin se sont rassemblés hier à<br />

Schwindratzheim pour la journée de la forme.<br />

Au programme : des randonnées<br />

matinales au bord du lac ou dans le<br />

vignoble. Une rencontre pleine d'humour et<br />

d'énergie.<br />

Jupe plissée bleue marine et baskets à la mode,<br />

Marguerite, 91 ans, s'est élancée, hier, pour<br />

une marche autour de Schwindratzheim, répondant<br />

à l'invitation des Aînés ruraux du Bas-Rhin.<br />

La canne à la main, cette mamie<br />

encore verte a suivi ses deux soeurs, Jeanne<br />

89 ans et Frida 79 ans. Des jeunettes. « Je vais<br />

toujours à la gym et je fais du vélo », raconte<br />

Marguerite, ancienne agricultrice, qui s'occupe<br />

aussi de sa maison et de son jardin.<br />

« On est vieux<br />

mais on est quand même en forme »<br />

Près de 400 papis et mamies étaient de la fête,<br />

à l'occasion de la journée de la forme. Et la forme,<br />

ils l'ont, à en rendre jaloux les plus<br />

jeunes. Après un solide petit déjeuner, trois<br />

marches étaient proposées, d'une demie heure<br />

à une heure et demi, dans le vignoble ou autour<br />

du lac. « Il faut bouger, être dynamique »,<br />

encourageait Liliane, 68 ans, avant le départ<br />

pour motiver ses copains et copines du club de<br />

Sundhouse, vêtus de polos de sport jaunes, à<br />

l'effigie de l'association<br />

Sans traîner la patte, tous ont pris d'assaut les<br />

sentiers du village, sous le regard déconcerté<br />

des automobilistes en route pour le travail<br />

qui auraient bien aimé profiter, eux aussi,<br />

de la fraîcheur matinale. Le long du chemin,<br />

il y a deux catégories de marcheurs :<br />

ceux qui pressent le pas, ravis de pouvoir<br />

se défouler et montrer aux voisins leurs<br />

mollets musclés. Et puis il y a les autres,<br />

qui vont doucement, mais sûrement. « Il<br />

faut prendre le temps, sinon c'est le<br />

temps qui nous prendra », s'amuse Irène,<br />

72 ans. Chacun à son rythme, ils ont<br />

parcouru les kilomètres sans sourciller.<br />

« On est vieux mais on est quand même<br />

en forme », lance Christiane, presque<br />

vexée que l'on ait pu penser qu'elle<br />

peinerait.<br />

2<br />

Quand on leur demande le secret de leur<br />

vitalité, certains osent à peine répondre. « Il faut<br />

faire tous les jours un peu de sport... et la nuit<br />

aussi ! », rigole Clara, charmante septuagénaire<br />

en lançant un coup d'oeil complice à Emile, son<br />

mari. D'autres préfèrent le vélo, la natation et<br />

même les arts martiaux, à chacun sa recette. Le<br />

vrai secret de leur forme serait-il l'humour ? Car<br />

assurément, les aînés n'en manquent pas.<br />

« Il ne faut pas prendre 17 pilules par jour<br />

et manger comme des cochons »<br />

La vieille garde fait souvent preuve de bon sens<br />

et privilégie une vie saine. Un précepte que<br />

rejoint entièrement Henri Imbert, président des<br />

Aînés ruraux : « Notre rôle est de leur rappeler<br />

qu'ils sont eux-mêmes acteurs de leur santé.<br />

Bien entendu, il ne faut pas prendre 17 pilules<br />

par jour et manger comme des cochons »,<br />

répète-t-il. Chez les Aînés ruraux, les<br />

pleurnicheries sont proscrites. Un seul mot<br />

d'ordre : aller de l'avant. « Il faut être sobre en<br />

toute chose et toujours avoir un but », conseille<br />

Anne, 75 ans qui avoue quand même quelques<br />

pêchés mignons comme le baeckeoffe ou les<br />

bons crus d'Alsace, servis après la randonnée.<br />

Cette grande balade était aussi l'occasion de<br />

retrouver de vieilles connaissances ou des amis<br />

de villages tous proches. « On rencontre des<br />

copains avec qui on fait des marches<br />

populaires, environ 10 Km chaque dimanche »,<br />

raconte René. Cette petite promenade dans la<br />

campagne était d'une facilité déconcertante.<br />

Geneviève Lecointre<br />

DNA Édition du Jeudi 26 juin <strong>2008</strong>


Comme vous le savez tous, mon<br />

anniversaire approche. Tous les ans, il y a<br />

une grande célébration en mon honneur<br />

et je pense que cette année encore, cette<br />

célébration aura lieu.<br />

Vous ferez tous des achats, vous<br />

écouterez la publicité à la radio et vous<br />

dévaliserez les magasins. C’est bien de<br />

savoir, qu’au moins une fois par an,<br />

certaines personnes pensent à moi.<br />

Pourtant, je constate que, si au début, les<br />

gens paraissaient comprendre et<br />

reconnaissaient tout ce que j’ai fait pour<br />

eux, plus le temps passe et moins ils<br />

semblent se rappeler la raison de cette<br />

célébration.<br />

Les familles et les amis se réunissent<br />

pour s’amuser. Je me souviens que<br />

l’année dernière il y avait un grand<br />

banquet en mon honneur. La table était<br />

remplie de mets délicieux, gâteaux, fruits<br />

et chocolats. Une décoration superbe.<br />

Des cadeaux magnifiques. Mais vous<br />

savez quoi ?<br />

Je n’étais pas invité… j’étais en théorie,<br />

l’invité d’honneur mais personne ne s’est<br />

rappelé de moi et je n’ai pas reçu<br />

d’invitation ! Le grand jour arrivé, eh<br />

bien, on m’a laissé dehors et pourtant je<br />

voulais partager cette fête avec eux.<br />

Alors, je me suis fait tout petit, sans bruit,<br />

sans me faire remarquer, je me suis mis<br />

dans un coin et j’ai observé…<br />

MON ANNIVERSAIRE APPROCHE !<br />

(Internet)<br />

3<br />

Tout le monde mangeait, buvait, faisait<br />

des farces, dansait : ils s’amusaient tous.<br />

Et comble, qui vois-je arriver ? Ce gros<br />

bonhomme à la barbe blanche, vêtu d’une<br />

longue robe rouge… tous les<br />

enfants ont couru vers lui en criant<br />

« Père Noël, Père Noël »… comme si la<br />

fête était en son honneur. Chacun a<br />

déballé son cadeau mais il n’y en avait<br />

pas pour moi. Qu’auriez-vous ressenti si,<br />

le jour de votre anniversaire, tout le monde<br />

s’échangeait des cadeaux et que vous<br />

n’en receviez aucun ?<br />

Puis grands et petits se sont embrassés…<br />

j’ai attendu, j’ai espéré mais personne<br />

n’est venu vers moi. J’ai enfin compris<br />

que je n’étais pas aimé et suis parti très<br />

triste silencieusement.<br />

Tous les ans ça empire.<br />

J’aurais voulu cette année que pour la<br />

fête de Noël vous me laissiez entrer dans<br />

votre vie.<br />

J’aurais souhaité que vous vous rappeliez<br />

qu’il y a un peu plus de 2 000 ans, je suis<br />

venu au monde dans le but de donner ma<br />

vie pour vous… pour vous sauver.<br />

Cette année, je vais organiser ma propre<br />

fête et j’espère que vous serez nombreux<br />

à me rejoindre. Je vous attends avec<br />

beaucoup d’amour à donner.<br />

Je vous aime très fort.<br />

Jésus.


Der Herbst muss Keller und Fässer füllen und<br />

das Wort « Herbst » bedeutete ursprünglich<br />

etwa « Pflückzeit , Ernte » oder « Zeit der<br />

F r ü c h te » . I n d e n S ü d = u n d<br />

Südwestdeutschen Mundarten, wie auch im<br />

Elsässischen, bedeutet « Herbst » auch<br />

« Traubenlese » und wir gehen jedes Jahr<br />

gern in « de Herbscht » zum « herbschte »<br />

Der Herbst ist außerdem ein hervorragender<br />

Farbenkünstler, der wunderbar grün, braun,<br />

gelb und blutrot in der Natur zu einem<br />

Kunstwerk mischen kann.<br />

HERBSTLICHT<br />

Ein besonderes Licht, ein seltenes Leuchten<br />

schenkt uns der Herbst unter einem<br />

kräftig-blauen Himmel, als wollte er uns in<br />

aller Pracht die Früchte zeigen, die goldgelben<br />

Blätter der Laubbäume zur Geltung bringen,<br />

bevor er seinen Wind die Backen aufblasen<br />

lässt, um sie tänzelnd zu Boden zu bringen,<br />

denn es muss Platz für die nächsten Knospen<br />

geschaffen werden.<br />

Bleichfarben ist die Luft, wenn ein Herbstregen<br />

von den Wolken prasselt. Bleichfarben ist die<br />

genaue Bezeichnung für eine geheimnisvolle<br />

Helle und „bleichfarben“ im Sinn von „bleich“<br />

ergab das französische Wort „blafard“<br />

ES IST HERBST !<br />

Jeanne LOESCH Strasbourg<br />

Im Reigen der Jahreszeiten<br />

4<br />

ERNTEDANK<br />

Schön sind immer die Erntedankfeste, wenn<br />

pralle Früchte in Körben aufgebaut sind und<br />

von den stolzen Erzeugern gezeigt werden.<br />

Dankbar waren in allen Zeiten die Bauersleute,<br />

wenn die Ernte gut ausfiel, wenn Gesundheit<br />

und Glück im Haus und im Stall Freude<br />

brachten.<br />

Aus der letzten Weizengarbe nahm der Bauer<br />

eine Handvoll Körner, die, gesegnet in die<br />

nächste Saat vermengt wurden. Die Zeiten<br />

waren nicht so leicht wie heute und immer<br />

abhängig von Wetter und Seuchen.<br />

Betend und dankbar stehen zwei Eheleute auf<br />

dem Acker, als die Kirchenglocken das Angelus<br />

verkündeten. Hinter ihnen steht ein<br />

S c h u b k a r r e n m i t z w e i g e f ü l l t e n<br />

Kartofellsäcken. Diese Ernte war sehr wertvoll,<br />

denn als Millet (1814-1875) das Bild malte,<br />

wusste er schon von den Schrecken der<br />

Kartoffelpest, die drei Jahre lang von 1848 bis<br />

1851 eine verheerende Hungersnot über<br />

Europa brachte.<br />

Die Gärtnerzunft aus dem „Läuch“, Robertsau,<br />

ehrt jedes Jahr den Patron der Gärtner mit<br />

Gemüse- und Obstkörben. Nach der Messe<br />

ziehen sie mit Familien und Freunden die<br />

Strasse entlang bis zur Orangerie um zu<br />

feiern. Früher war der Heilige Fiacre nicht nur<br />

der Beschützer der Gärtner, sondern auch vom<br />

Neuen Stadtmarkt am Boulevard de la Marne<br />

in Strassburg, wo nur Gärtner vom Läuch ihre<br />

Ware verkaufen dürften.<br />

Es gibt noch viele Schutzheilige, wie der<br />

Heilige Wendelin der Schutzpatron der Tiere,<br />

an dessen Ehrentag viele Tiere gesegnet<br />

werden.<br />

Ein anderer wichtiger Nothelfer ist der Heilige<br />

Leonhard. Einsiedler von Noblac<br />

(Zentralfrankreich). Im Elsass ist er der<br />

Kirchenpatron von Dannemarie (Oberelsass)<br />

und von der Simultankirche von Dossenheimsur-Zinsel,<br />

wo jedes Jahr eine Messe zu seiner<br />

Ehre Anfang November gelesen wird.<br />

Der Heilige Leonhard wird als „Viehpatron“<br />

und als „Kettenlöser der Gefangenen“ verehrt,<br />

wie auch als Helfer der „schwangeren Frauen“,<br />

die ihr Kind gefangen unter ihrem Herzen


tragen.<br />

Wer über seine Zeit frei verfügen kann,<br />

müsste eine Reise nach Bad Tölz in Bayern<br />

einplanen, um am 6. November an der<br />

Leonhardifahrt dort anwesend zu sein.<br />

DIE FEIERLICHE WALLFAHRT IN BAD TÖLZ.<br />

Bauern und Bürger ziehen zu einer feierlichen<br />

Wallfahrt auf der Höhen- oder Kalvarienberg.<br />

Das einzigartige Stadtbild von Tölz bietet im<br />

Schmuck der Tölzer Farben, unter dem Läuten<br />

der Kirchglocken, mit den festlich<br />

geschmückten Wagen, den Klängen der<br />

Musikkapellen und dem Geklingel der<br />

blankgeputzten Prachtgeschirre der<br />

Vierergespanne ein einmaliges farbenfrohes<br />

Erlebnis.<br />

Die Männer reiten in ihrer Festtracht in der<br />

Prozession und die Frauen sitzen, feierlich<br />

gekleidet, mit roten Nelken am „Balkon“,<br />

schwarze Hüte mit dicken Goldtressen und<br />

Blumen auf dem hochgesteckten Haar, in den<br />

typischen Truhenwagen, ein Glanzstück<br />

bodenständiger Kistenschreinerkunst und in<br />

sogenannten Tafelwagen.<br />

TRACHTENWAGEN IM ELSASS<br />

Solche Wagen gab es auch im Elsass. Es gibt<br />

noch, leider schlechte Fotos von den<br />

Trachtenwagen aus Mommenheim mit<br />

Schlupfkapptragenden Mädchen und aus<br />

Mothern mit weißen Spitzenhäubchen<br />

bekleidete Frauen. Die Bilder entstanden 1913<br />

als sie im Festzug der damaligen<br />

L andwi r ts ch afts ausstellung in de r<br />

Festtagstracht auf reich mit Blumen und<br />

bändergeschmückten Trachtenwagen<br />

mitfuhren.<br />

5<br />

Dr. Joseph Lefftz schrieb : “Mit der Tracht legt<br />

unser Bauernvolk leider auch die altväterliche<br />

Sitte ab, unersetzliche heimatliche Werte<br />

gehen verloren.“<br />

ALLERHEILIGEN<br />

Nun ruhen sie seit Jahrzehnten in der<br />

Gesellschaft derer, die die alten Sitten noch<br />

kannten. Viele Gesichtszüge sind noch<br />

bekannt, andere bleiben still und stumm und<br />

ziemlich steif auf vergilbten Fotos, die damals<br />

durch den Fotografen geschossen wurden. Oft<br />

wissen die jetzigen Generationen im alten,<br />

erneuerten und modernisierten Haus nicht<br />

mehr, wer eigentlich dargestellt ist, aber es ist<br />

schön Ahnen zu zeigen, wenn sie Zivilkleidung<br />

tragen. Bilder mit Männern mit Pickelhauben<br />

oder sonstigen Uniformen liegen längst in<br />

einer Schublade.<br />

Liebe Erinnerungen steigen den Besuchern auf<br />

dem Kirchhof in den Sinn, wenn sie betend<br />

und sinnend vor dem Familiengrab stehen.<br />

Schon wieder ist Allerheiligen, wie doch die<br />

Zeit vergeht. Eigentlich sind unsere Vorfahren<br />

nicht VON uns gegangen, sie sind nur VOR uns<br />

gegangen.<br />

Mancher kommt ins Grübeln wenn er an sein<br />

eigenes Schicksal denkt, wie oft wird wertvolle<br />

Zeit vergeudet. Mann kann nicht die Zeit<br />

zurückdrehen. Alles ist gelebte Wirklichkeit.<br />

Wir sind Zeitreisende wie alle vorher und wie<br />

alle nachher!


DER ERSCHT SCHULDAA<br />

De Colette HOFFMANN - Club de LOHR<br />

Sie han nit gut g‘schloofe hit nacht<br />

De Fritzel und sini Mama<br />

Un ganz frij sin se schun uffgstande<br />

Er het scheni neji Kleider anbekumme<br />

Un d‘Sundaschuh derf er hit anzeje<br />

Fascht het er de Kakao üssgelärt.noch<br />

emol de Strähl durch d‘Hoor<br />

Un loos isch‘s gange...<br />

D‘Mama het de Fritzel ganz fescht g‘heppt<br />

Gans fescht het se em d‘Hand gedrickt<br />

Jetzt marschiert er in‘s Ungewisse<br />

Sin Herzel poldert in sinnere Bruscht<br />

E rotes Säckel bambelt uff sin Buckel<br />

Dert vorne isch d‘Schul<br />

Un d‘Madame steht am Derel<br />

Uff einmol kumme d‘Träne<br />

Ganz langsam küllere se d‘Bäckle nunder<br />

Sogar d‘Mama muss schlucke<br />

Jeder Anfang ist schwer<br />

Morje geht‘s schun besser<br />

D‘Madame isch jo so e liewi Person.<br />

La lettre<br />

Confidente millénaire<br />

Héritière du parchemin<br />

Comédienne extraordinaire<br />

Qui en a fait du chemin<br />

Elle mérite mille Molières<br />

Pour avoir joué sans fin<br />

Un rôle exemplaire<br />

En relatant mon destin<br />

Elle a su me distraire<br />

Et consoler mes chagrins<br />

Elle m’a servi d’intermédiaire<br />

Là, je ne peux pas vous faire le dessin<br />

Elle conserve une part de mystère<br />

Et un charme certain<br />

Elle vole dans les airs<br />

Et voyage dans les trains<br />

Elle peut tout faire<br />

Pour être dans ma boîte aux<br />

lettres le matin…<br />

Dédé Francis<br />

6<br />

Il est venu<br />

Comme prévu<br />

Dans toute sa splendeur<br />

Aux milliers de couleurs,<br />

DANS SON SILLAGE<br />

Dans le sillage de l’été<br />

L’automne vient embaumer<br />

Ses parfums délicieux<br />

Et sublime le plaisir des yeux,<br />

VIOLENCE<br />

Les couleurs de miel<br />

Éclatent au soleil<br />

Reluisent les paysages<br />

Teintent les subtils feuillages,<br />

L’automne est en train<br />

De suivre son chemin<br />

Déployant tant de beautés<br />

Pour nous faire oublier l’été.<br />

Saveurs et Senteurs<br />

Couleurs et Douceur<br />

Ne sont que du bonheur.<br />

Poèmes transmis gracieusement par l’auteur<br />

Henri OTTENWELDER<br />

SELESTAT<br />

La loi du plus fort,<br />

C'est le quotidien,<br />

Raison ou tort,<br />

L'éternel refrain.<br />

La blanche colombe,<br />

Et le rameau d'olivier,<br />

Garniront les tombes,<br />

Tant que le monde sera guerrier.<br />

La violence n'est que misère,<br />

Pauvreté et haine,<br />

Que l'homme ait la lumière,<br />

Et une multitude de "je t'aime".<br />

Où vas-tu, monde ?<br />

La violence va crescendo,<br />

Tout devient immonde,<br />

Est-ce là ton credo ?<br />

La paix sur terre,<br />

N'est qu'illusion,<br />

Souvent éphémère,<br />

Et pleine de trahisons.


Mal mir… eine Kirche<br />

Im Unterricht, hat ein Pfarrer den<br />

Konfirmanden vorgeschlagen, eine Kirche zu<br />

malen. Eine Kirche oder das was das Wort<br />

« Kirche » für sie bedeutet. Acht Tage später<br />

hat jeder seinen Entwurf gezeigt.<br />

Es gab das übliche Kirchengebäude mit seinem<br />

Glockenturm und mit Leuten, die in die Kirche<br />

gehen. Oder, ein Kreuz, Zeichen und Symbol<br />

des Herren Jesus. Auch ein Hugenottenkreuz,<br />

das die Angehörigkeit zu der Evangelischen<br />

Familie darstellt.<br />

Andere Zeichnungen waren ungewöhnlicher :<br />

Eine Kinderschar mit einem Erwachsenen, das<br />

an Sonntagschule und Religionsunterricht<br />

erinnert ;<br />

Eine Diakonissenschwester, die sich mit Armen<br />

befasst und Kranke pflegt.<br />

Dann waren auch Kinder aus Afrika und aus<br />

Asien, deren Anwesenheit zeigt, dass die frohe<br />

Botschaft mit Anderen zu teilen ist.<br />

Auf einem anderen Bild sah man Männer und<br />

Frauen um einen Tisch, mit der Bibel in der<br />

Mitte.<br />

Überraschend war auch diese betende Frau<br />

auf dem Feld, eine Nachbildung des<br />

Abendläuten, des Gemäldes von Millet...<br />

Die Überraschung kam von jenem Mädchen,<br />

das, weil es nicht gut malen kann nur einen<br />

Briefumschlag gezeichnet hatte.<br />

Stillschweigen. Die Kameraden lächeln,<br />

befangen. „Warum ein Umschlag ?“, wollte einer<br />

wissen. Zögernd, antwortete das Mädchen<br />

: „Die Kirche ist auch eine Gelegenheit<br />

zum Geben und ein Teil von was man bekommen<br />

hat zu verschenken. Immerhin könnte<br />

Diakonie und Mission gar nicht bestehen ohne<br />

die Spenden der Gemeinden. Der Gottesdienst<br />

ist schön und gut, ohne Gebet und Glauben<br />

geht es nicht, aber wie ohne Geld ? Man gibt<br />

der Kirche, damit die Frohe Botschaft weiter<br />

gesagt wird, nicht nur durch Worte.“<br />

Da stand er mit meinem<br />

Zögern. Kurz darauf sollte<br />

er vor dem Kirchenrat<br />

eine Rede über das<br />

Jahresopfer für Kirche<br />

halten. Hatte dieses<br />

Mädchen nicht schon das<br />

Wesentliche gesagt ?<br />

Bulletin paroissial de Lohr<br />

7<br />

D‘r Noah<br />

De Geneviève HUSER - Club de LOHR<br />

Lang isch‘s her, do het emol einer ebbs uffgebeut.<br />

Ebbs wie e grossi Schachtel.<br />

D‘Litt wie‘s g‘sähn han, han gfröjt : „Was soll des<br />

gänn ?“<br />

„E Schiff soll‘s gänn“ het er gsaat.<br />

Awwer es isch kenn Meer gsinn und kenn See witt un<br />

breit.un m‘r begrifft, dass d‘Litt gsaat han :<br />

„D‘r Mann, der spinnt !“<br />

Un sie han d‘Kepf erscht recht g‘schittelt,<br />

Wu des Schiff no später d‘Läng von 300 Meter iwerholt<br />

het.<br />

Fufzig Meter breit, drissich Meter hoch.un wu noch<br />

newets in de Wand e grossi Dier gsinn isch.<br />

Un m‘r begrifft, dass d‘Litt gsaat han :<br />

„D‘r Mann, der spinnt !“<br />

Un sie han g‘sähn dass in des Schiff nin gehen<br />

Leewe un Giraffe, Nachtigalle, Zebras un Elefante,<br />

Söje, Affe, Schlange, Kieh, Rhinozerosse und Gazelle,<br />

Dromadäre, Känguruhs, Kolibris und alles Vieh,<br />

Vun alle je e Paar.<br />

Un m‘r begrifft, dass d‘Litt gsaat han :<br />

„D‘r Mann, der spinnt !“<br />

Un wu des Vieh alles drinn gsinn isch, der Noah :<br />

Sinni Frau, sinni Sehn un sinni Schwiejertechter<br />

Han d‘Litt sich versammelt, üssedran un gelöjt<br />

Wu er hinter sich die gross Dier zugemacht het.<br />

Un m‘r begrifft, dass d‘Litt gsaat han :<br />

„D‘r Mann, der spinnt !“<br />

Awwer druff het‘s anfange ze reje<br />

Wie noch nie uff de Welt.<br />

Langsaem het m‘r d‘Flut sëhn schteje<br />

Immer wagse un hecher werre.<br />

Einer het noch gebrillt : „Noah, loss uns nin“.<br />

Awwer glich druff isch‘s Totestill worre,<br />

Un d‘Flut het alles Läwe uff de Welt üssgelescht.


JEUNE !<br />

Tu n’es pas le centre du monde !<br />

La vie est un cadeau. Elle se reçoit de<br />

quelqu’un d’autre (Dieu, tes parents, tes amis)<br />

Tu es fragile<br />

Tu es limité<br />

Mais sache que<br />

c’est dans cette<br />

fragilité que l’homm<br />

e e s t<br />

accueilli par Dieu.<br />

Du point de vue de<br />

Dieu, ta vie est déjà<br />

réussie ! Et cela n’a<br />

rien à voir avec le<br />

mal et le bien que<br />

tu seras amené à<br />

faire dans ta vie !<br />

S a c h a n t c e l a<br />

« Deviens ce que tu<br />

es », c’est-à-dire<br />

imparfait !<br />

L’Histoire humaine<br />

a un sens et tu as<br />

un avenir !<br />

Libéré du poids de<br />

la réussite à tout<br />

prix, tu peux<br />

m a i n t e n a n t<br />

t’engager en toute<br />

confiance dans la<br />

vie, témoin par tes<br />

actes et tes<br />

p a r o l e s d e<br />

l’espérance qui te<br />

porte !<br />

C ’ e s t l à t a<br />

responsabilité !<br />

Transmis par Mme Yvonne LAZAR<br />

Strasbourg<br />

Les textes de cette page ont été lus lors<br />

d’une célébration œcuménique à laquelle<br />

ont participé un représentant des cultes :<br />

Catholique,<br />

Protestant,<br />

Juif et<br />

Musulman.<br />

8<br />

A toi mon cher enfant<br />

Je peux tout t’apprendre sur le sida,<br />

Mais je ne peux pas te protéger du HIV,<br />

Je peux te dire des choses,<br />

Mais je ne peux pas en être responsable,<br />

Je peux te conseiller,<br />

Mais je ne peux pas décider pour toi,<br />

Je peux te parler d’alcool et de drogue,<br />

Mais je ne peux pas dire non à ta place,<br />

Je peux t’apprendre la bonté,<br />

Mais je ne peux pas te donner la moralité,<br />

Je peux t’enseigner le respect,<br />

Mais je ne peux pas te rendre honorable,<br />

J e p e u x t e<br />

transmettre des<br />

valeurs,<br />

Mais je ne peux pas<br />

te donner la moralité,<br />

Je peux te donner de<br />

l’amour,<br />

Mais je ne peux pas<br />

te donner une beauté<br />

intérieure,<br />

Je t’ai donné la vie,<br />

Mais je ne peux pas la vivre à ta place.<br />

Abner XOAGUB<br />

(Namibie)<br />

« La foi, c’est avoir<br />

Assez de lumière pour porter ses<br />

obscurités<br />

Assez de réponses pour porter ses<br />

questions<br />

Assez d’expériences pour affronter<br />

l’inconnu<br />

Assez de reconnaissance pour faire<br />

confiance à ce qui reste à dévoiler »<br />

Louis EVELY<br />

Ecrivain et prêtre belge décédé en 1985


Dans mon jeune temps,<br />

comm’ disent les vieux<br />

J’trouvais qu’maman était vieux jeu<br />

Dans mon jeune temps, avant qu’j’sois grande.<br />

Je fuyais les grands qui voulaient m’apprendre<br />

Dans mon jeune temps,<br />

du temps qu’j’étais petite<br />

je voulais pas grandir trop vite<br />

Devenir sérieuse, parler d’argent<br />

J’étais heureuse dans mon jeune temps.<br />

Dans mon jeune temps, j’croyais qu’l’amour<br />

C’était gratuit et pour toujours<br />

Et j’trouvais pas ça important<br />

de dire « je t’aime » à mes parents.<br />

Dans mon jeune temps, je fuyais tout<br />

C’qui s’penchait pour m’faire un bisou<br />

Et lorsque hélas, on m’embrassait<br />

Dans une grimace, je m’essuyais.<br />

Dans mon jeune temps, les yeux rivés<br />

Sur une bande dessinée<br />

J’oubliais tout c’qui m’entourait.<br />

Tous mes toutous, tous mes jouets<br />

Même le papier peint tout nouveau<br />

Celui que j’avais choisi moi-même<br />

Celui qu’mon père sur l’escabeau<br />

Avait posé non sans problème<br />

DANS MON JEUNE TEMPS<br />

Paroles de Lynda Lemay<br />

Chanteuse Québécoise de 42 ans,<br />

elle a deux filles Marie-Hélène et Rose<br />

9<br />

Dans mon jeune temps, je ne voyais pas<br />

Tout c’qu’on faisait pour me faire plaisir<br />

J’croyais qu’le plaisir était là<br />

Et qu’il suffisait d’se servir<br />

Qu’il était comme dans un gros plat<br />

Que le bon Dieu nous préparait<br />

Dans mon jeune temps, je savais pas<br />

Combien coûtait ce que j’mangeais<br />

Dans mon jeune temps, quand ma grand’mère<br />

venait me radoter le sien<br />

Et qu’elle se rappelait mon grand’père<br />

Avec des yeux comme plein d’chagrin,<br />

Dans mon jeune temps, j’comprenais pas<br />

C’que voulait dire « mélancolie »<br />

J’croyais qu’y avait des mots comme ça<br />

Qui étaient là juste pour faire joli<br />

Dans mon jeune temps, j’croyais que la vie<br />

C’était très long, mais j’ai grandi<br />

Et voilà que j’ai l’impression<br />

De manquer d’jours et de saisons<br />

Voilà que je parle comme les vieux<br />

avec les larmes dans les yeux<br />

de mon mariage, de ma carrière<br />

et de tout c’que j’ai pu faire<br />

Y a du tout nouveau papier peint<br />

Dans la chambre de Marie-Hélène<br />

Rien qu’parce qu’elle m’a dit y a deux semaines<br />

qu’elle raffolait pas de l’ancien.<br />

Dans mon jeune temps je savais pas<br />

Qu’y aurait fallu que j’dise merci<br />

J’irai maintenant l’dire à papa<br />

S’il était pas déjà parti.<br />

Dans mon jeune temps<br />

comme disent les vieux<br />

J’trouvais que maman était vieux jeu<br />

Elle me disait d’faire attention<br />

Chaque fois que j’sortais de la maison<br />

Et voilà que je fais la même chose<br />

Avec Marie-Hélène et Rose<br />

et je les embrasse même si<br />

elles grimacent et puis s’essuient…<br />

Vous vous ennuyez ? Vous avez beaucoup d’argent ?<br />

Vous pourriez vous inscrire pour la nouvelle liaison Londres- New York … en bus !<br />

A près de 6230 euros l’aller, ce sera sans doute le ticket le plus cher du monde. Une<br />

compagnie britannique de cars de tourisme proposera ce voyage en passant par la Russie et<br />

la Chine ! Voyage de 22000 Km prévu pour durer 18 semaines en traversant 13 pays.<br />

Départ de Londres le 26 mars 2009, arrivée à New York… le 02 août 2009 !<br />

Pour la réservation, adressez-vous à votre agence de voyage ! Bonne route.


EIN PAAR STUNDEN, DANN IST SCHON<br />

Ein paar Stunden, dann ist schon<br />

Dieses Jahr gewesen ;<br />

Nein, mein Herz, kein Klageton :<br />

Reicht mir einen Besen !<br />

Was missraten ist daran,<br />

Lasst hinweg mich fegen ;<br />

Was man Böses dir getan,<br />

Still zur Seite legen.<br />

Wo vergeblich in der Nacht<br />

Du dich wundgelaufen,<br />

Wo das Weh sich wichtig macht :<br />

Ratsch, zum alten Haufen.<br />

Dürre Blätter, wenn das Jahr<br />

Dir nur Frucht getragen ;<br />

Und das tat es, das ist wahr,<br />

Auch an trüben Tagen.<br />

Freundschaft hielt„s für dich bereit,<br />

Schöpferische Worte ;<br />

Ja, es bleibt an seinem Kleid,<br />

Eine Silberborte.<br />

Und die Sonne, unverstellt,<br />

Scheint sie seit dem Märzen<br />

In der schönen Gotteswelt<br />

Wie in deinem Herzen.<br />

Ein paar Stunden, dann ist schon<br />

Dieses Jahr zu Ende ;<br />

Nein mein Herz, kein Klageton :<br />

Falte still die Hände.<br />

Rob. Chr. Bittendiebel (1907 - 1984)<br />

10<br />

WEIHNACHTSABERGLAUBEN<br />

Das Wetter der zwölf Lostage zwischen<br />

Weihnachten und Dreikönigstag (6. Januar)<br />

sagt das Wetter für die zwölf Monate voraus.<br />

Dazu wird oft das Zwiebelorakel angewendet,<br />

das schon ein Straßburger Bürger um 1625<br />

beschreibt : aus einer Zwiebel verfertigt man<br />

12 Schalen, in der Christnacht stellt man sie<br />

hin, tut in jede etwas Salz und benennt jede<br />

nach einem Monat ; in welcher Schale das Salz<br />

schmilzt und zu Wasser wird, so bedeutet das<br />

einen nassen Monat.<br />

Heiratslustige Mädchen schauen in den<br />

Brunnentrog, um im Wasser das Bild des<br />

Zukünftigen zu erblicken, oder sie beten ein<br />

Vaterunser und holen bei einer Witwe einen<br />

Apfel, den sie vor dem Schlafengehen essen ;<br />

der Traum soll ihnen dann das Bild des<br />

Liebsten zeigen.<br />

Allgemeiner Volksglaube im Sundgau ist, dass<br />

die Diebe in der Weihnachtsnacht etwas<br />

stehlen müssen, und sei es nur ein Strohhalm,<br />

dann haben sie einen Freibrief für das ganze<br />

Jahr. „Wann der Schelm in der heilige Nacht<br />

nur a Gufa stahla kat, ohne dass er verwitscht<br />

wurd, so kann er‘s s ganza Johr stahla un<br />

wurd nia verwitscht“.<br />

Deshalb blieb auch während der Mitternachtsmesse<br />

immer ein Familienglied zu Hause, um<br />

dieses zu hüten.<br />

J. Lefftz und Ch. Pfleger


Ma douce Maman<br />

Dans la prunelle de tes yeux<br />

Je revois un coin de ciel bleu,<br />

Dans le creux de tes mains<br />

Je peux lire ton chagrin.<br />

Dans ton cœur immense<br />

Je sais à quoi tu penses,<br />

Tu rêves toujours du lendemain<br />

Sans connaître ton vrai destin.<br />

Dans la prunelle de tes yeux<br />

Avec ton sourire merveilleux,<br />

Tu penses aux jours heureux<br />

Qui fond chaud au cœur.<br />

Dans le fond de mon âme<br />

Tu resteras ma flamme,<br />

Celle que j‟aime tant<br />

Ma douce Maman<br />

La mort d’un centurion<br />

Dans l’embrun du matin<br />

Un rayon d’or<br />

Transperce l’armure<br />

Du majestueux centurion,<br />

L’Excalibur le blesse à mort<br />

Sans pouvoir livrer<br />

Une ultime bataille.<br />

La douceur du vent<br />

Le couche sur un vert tapis<br />

Recouvert d’une douce rosée<br />

Il agonise sans gloire<br />

De son noble passé<br />

Et son règne s’achève<br />

Dans l’oubli et l’ignorance.<br />

Mes larmes ne suffisent pas<br />

A adoucir sa blessure<br />

Et mon cœur<br />

Pleurera son absence<br />

Tout au long des jours.<br />

L’ombre invisible<br />

Planera à jamais<br />

Dans ce paradis<br />

Qui a perdu<br />

Ses douces mélodies<br />

Envolées, parties ailleurs<br />

Avec le valeureux<br />

Et noble centurion.<br />

Ainsi se termine le règne d’un noble<br />

Et majestueux sapin<br />

11<br />

LES CROIX<br />

Au bord des chemins<br />

Erigées en mémoire de nos souffrances<br />

Rappelant qu’elles ne sont pas là en vain<br />

Mais qu’il fut aussi un temps où l’on priait<br />

Et bénissait les semences.<br />

On les croise sur les chemins, usées par le temps<br />

A leurs pieds, quelques fleurs des prés,<br />

Le Christ, les bras en croix, pleurant<br />

Les hommes qui ne daignent pas s’arrêter.<br />

Notre mémoire est courte, beaucoup ont oublié<br />

Qu’on L’implorait, Le suppliait, invoquant<br />

les saints du ciel<br />

De protéger les champs et de remplir les<br />

greniers<br />

Bien ingrats et cruels sommes-nous devenus<br />

face à l’Eternel !<br />

Il est toujours là, depuis des années,<br />

couché à terre<br />

Les ronces ont recouvert son corps<br />

meurtri par nos blessures<br />

Oublié, Il doit certainement supplier à<br />

nouveau son Père<br />

De Le délivrer de ce monde où règnent<br />

plaisirs et luxures<br />

Que doit-Il penser le Crucifié, gisant<br />

dans la boue d’un fossé<br />

La tête coupée, le corps blessé par les hommes<br />

Aurait-on oublié, qu’on l’a déjà martyrisé<br />

et supplicié<br />

Faut-il qu’Il nous rappelle qui nous sommes ?<br />

Poèmes transmis par l‟auteur<br />

Henri OTTENWELDER de Sélestat


« Pioché dans Internet »<br />

Un sourire coûte moins cher<br />

que l’électricité, mais donne<br />

autant de lumière. (Abbé<br />

Pierre)<br />

C’est une triste chose de<br />

songer que la nature parle et<br />

que le genre humain n’écoute<br />

pas. (Victor Hugo)<br />

L’amour naît dans un regard, vit dans un<br />

baiser, meurt dans une larme.<br />

Bien petite est la portion de vie que nous<br />

employons à vivre. (Syrus)<br />

On apprend lorsqu'on est jeune et on<br />

comprend avec l'âge.<br />

Il est plus difficile de<br />

dissimuler les sentiments<br />

qu’on a que de feindre ceux<br />

qu'on n'a pas.<br />

Ce n'est pas parce qu'elle est<br />

belle que je l'aime... mais<br />

parce que je l'aime qu'elle<br />

est belle…<br />

L'ennui dans ce monde, c'est que les idiots<br />

sont sûrs d'eux et les gens sensés pleins de<br />

doutes.<br />

Le sel de l'existence est essentiellement dans<br />

le piment qu'on y met.<br />

On ne peut acheter ou vendre l'amour.<br />

On peut seulement le donner.<br />

Pour bâtir haut, il faut creuser profond.<br />

<br />

12<br />

Aphorismes de DESPROGES<br />

Ce n’est pas parce que l’homme a soif d’amour<br />

qu’il doit se jeter sur la première gourde.<br />

Si tout le monde vous donne raison, c’est que<br />

vous êtes d’une intelligence remarquable … ou<br />

bien que vous êtes le patron.<br />

Il faut mépriser l’argent, surtout la petite<br />

monnaie.<br />

Ne faites jamais l’amour le samedi soir, car s’il<br />

pleut le dimanche, vous ne saurez plus quoi<br />

faire.<br />

Je sais que pour une femme c’est difficile de<br />

rendre un homme heureux… Mais si ce travail<br />

vous paraît trop dur toute seule, mettez-vous<br />

à plusieurs !<br />

Tous les matins, j’apporte à ma femme le café<br />

au lit. Elle n’a plus qu’à le moudre.<br />

La bigamie, c’est quand on a deux femmes, la<br />

monotonie, c’est quand on n’en a qu’une !<br />

Si tu étais plus belle, je me serais déjà lassé.<br />

Tandis que là, je ne m’y suis pas encore<br />

habitué.<br />

Il m’est arrivé de prêter l’oreille à un sourd. Il<br />

n’entendait pas mieux pour autant.<br />

De tous ceux qui n’ont rien à dire, les plus<br />

agréables sont ceux qui se taisent.<br />

Il vaut<br />

mieux se<br />

taire et<br />

p a s s e r<br />

pour un<br />

con plutôt<br />

que de<br />

parler et<br />

d e n e<br />

l a i s s e r<br />

aucun doute<br />

à ce sujet.


Un jour, un pauvre garçon, qui vendait des<br />

articles de porte en porte pour payer ses<br />

études, s'aperçut qu'il ne lui restait qu'une pièce<br />

de 10 cents et il avait faim. Il décide donc<br />

de demander un repas à la prochaine maison.<br />

Cependant il perdit sa hardiesse lorsqu'une<br />

jolie jeune femme ouvrit la porte. Au lieu du<br />

repas, il demanda plutôt un verre d'eau.<br />

Elle vit qu'il était affamé et lui apporta un<br />

grand verre de lait. Il le but lentement et<br />

demanda:<br />

- « Je vous dois combien? »<br />

-« Tu ne me dois rien du tout », répondit-elle -<br />

« Maman nous a appris de ne jamais accepter<br />

d'être payé pour une gentillesse».<br />

-Il répondit : « Alors je vous remercie du fond<br />

du coeur ».<br />

En quittant la maison, Howard Kelly, en plus<br />

d e s e s e n t i r p l u s f o r t<br />

physiquement, sentait aussi<br />

un regain de foi en Dieu, car<br />

il était sur le point<br />

d'abandonner.<br />

Plusieurs années plus tard,<br />

cette même jeune femme<br />

tomba gravement malade.<br />

Les médecins locaux étaient<br />

mystifiés. Ils l'envoyèrent<br />

dans la grande ville où ils<br />

firent appel aux spécialistes<br />

pour se pencher sur cette<br />

maladie rare.<br />

Le docteur Howard Kelly fut appelé en<br />

consultation. Lorsqu'il entendit le nom de la<br />

ville d'où elle venait, une lueur étrange brilla<br />

dans ses yeux.<br />

Immédiatement, il se leva et alla dans le<br />

A méditer<br />

« ...il y a des maux effroyables et horribles<br />

malheurs où l’on n’ose penser, et dont la seule<br />

vue fait frémir ; s’il arrive que l’on y tombe,<br />

l’on se trouve des ressources que l’on ne se<br />

connaissait point, l’on se raidit contre son<br />

infortune, et l’on fait mieux qu’on ne<br />

l’espérait. »<br />

Jean de LA BRUYERE (1645 - 1696)<br />

Un petit geste<br />

LE VERRE DE LAIT<br />

Trouvé sur Internet<br />

13<br />

couloir menant à sa chambre. Vêtu de son<br />

sarrau, il entra la voir. Il la reconnut aussitôt.<br />

Il retourna à la pièce des consultations,<br />

déterminé à faire de son mieux pour sauver sa<br />

vie.<br />

A partir de ce jour, il porta une attention toute<br />

spéciale à son cas. Après un long combat, la<br />

bataille fut gagnée.<br />

Le docteur Kelly fit la requête que la facture<br />

finale lui soit envoyée pour approbation. Il y<br />

jeta un coup d'oeil, écrivit une note dans la<br />

marge et envoya la facture à la chambre.<br />

Elle craignait de l'ouvrir, étant certaine que ça<br />

lui prendrait le reste de sa vie pour la payer en<br />

entier. Elle l'ouvrit, finalement.<br />

Quelque chose capta son attention sur le côté<br />

de la facture.<br />

Elle lut ces mots: Payé en entier avec un verre<br />

de lait. Signé : docteur Howard Kelly.<br />

Des larmes de joie<br />

inondèrent ses yeux et son<br />

coeur rempli de joie pria :«<br />

Merci mon Dieu, que ton<br />

amour se répande à travers<br />

les cœurs et les mains des<br />

humains ».<br />

Il y a un dicton qui dit ceci :<br />

« Du pain jeté à l'eau vous<br />

revient. »<br />

L'acte de bonté que vous<br />

faites aujourd'hui peut<br />

bénéficier à vous ou à une personne que vous<br />

aimez au moment où vous ne vous y<br />

attendez pas. Si vous ne revoyez pas cet acte<br />

de bonté, au moins vous aurez fait du monde<br />

une place où il fait bon vivre. Et de toute<br />

façon, n'est-ce pas le but de la vie?


La figure d‟Oscar Schindler a été acclamée<br />

dans le monde entier grâce à Steven Spielberg<br />

qui s‟en est inspiré pour faire le film aux sept<br />

Oscars en 1993 et qui racontait la vie de cet industriel<br />

allemand qui a évité la mort dans les camps<br />

de concentration à 1 1 000 juifs.<br />

Pendant ce temps, Irena Sendler était<br />

une héroïne inconnue hors de la Pologne et à peine<br />

reconnue dans son pays de quelques historiens.<br />

Les années de l‟obscurantisme communiste<br />

ont effacé ses exploits des livres officiels<br />

d‟histoire. De plus, elle n‟a jamais rien raconté à<br />

personne de sa vie durant ces années.<br />

C‟est en 1999 que, curieusement, son<br />

histoire a commencé à être connue grâce à un groupe<br />

d‟élèves d‟un institut au Kansas et à leur travail<br />

de fin d‟études sur les héros de la Shoah.<br />

Lors de leurs recherches ils ne trouvèrent<br />

que peu d‟éléments sur Irena. Mais il y avait<br />

un chiffre surprenant : Elle avait sauvé la vie de<br />

2500 enfants.<br />

Comment se fait-il qu‟il y ait eu si peu<br />

d‟informations sur cette personne ?<br />

A leur grande surprise, quand il s‟agit<br />

de rechercher sa tombe, ils découvrirent qu‟il n‟y<br />

en avait pas car elle était encore en vie et vit toujours.<br />

Aujourd‟hui c‟est une vieille dame de<br />

97 ans qui vit dans une maison de retraite au centre<br />

de Varsovie. Dans sa chambre ne manquent jamais,<br />

ni bouquets de fleurs, ni lettres de remerciements<br />

venues du monde entier.<br />

Lorsque l‟Allemagne envahit son pays<br />

en 1939, Irena était infirmière au Bureau d‟aide<br />

sociale de Varsovie, et gérait les cantines populaires<br />

de la ville.<br />

En 1942 les nazis établirent un ghetto à<br />

Varsovie. Irena, horrifée par les conditions de vie<br />

dans ce ghetto, rejoignit le Conseil pour l‟aide aux<br />

Juifs,lutter contre les maladies ..<br />

Elle réussit à identifier les bureaux sanitaires<br />

qui devaient lutter contre les maladies contagieuses..<br />

Comme les envahisseurs allemands<br />

craignaient une possible épidémie de typhus, ils<br />

permirent aux Polonais de contrôler ces établissements.<br />

Très vite, elle se mit en contact avec<br />

les familles auxquelles elle proposait d‟emmener<br />

leurs enfants hors du ghetto.<br />

Mais elle ne pouvait leur garantir de<br />

14<br />

Trouvé su<br />

réussir..<br />

C‟était un moment terrible ; elle devait<br />

convaincre les parents de lui confier leurs enfants<br />

alors qu‟ils lui demandaient :<br />

“Pouvez-vous me promettre que mon<br />

enfant vivra…?"…mais qui pouvait promettre<br />

quand et s‟ils réussiraient à sortir du ghetto?<br />

Les mères et grands-mères ne voulaient<br />

pas se séparer de leurs enfants et petits-enfants.<br />

Irena le comprenait parfaitement étant elle-même<br />

mère; elle savait parfaitement que le moment le<br />

plus dur de cette démarche était la séparation d‟avec<br />

les enfants.<br />

Parfois, quand Irène venait avec ses<br />

assistantes rendre visite aux familles pour les faire<br />

changer d‟avis, elle ne pouvait que constater qu‟ils<br />

avaient déjà été tous emmenés dans les trains vers<br />

la mort.<br />

A chaque fois que cela lui arrivait, elle<br />

luttait encore plus fort pour sauver encore plus<br />

d‟enfants.<br />

Elle commença par les faire sortir en<br />

ambulance, comme victimes du typhus. Mais très<br />

vite elle utilisa tout ce qui était à sa portée pour les<br />

cacher et les faire sortir du ghetto : sacs d‟ordures,<br />

boîtes à outils, emballages de marchandises, sacs<br />

de patates, cercueils...<br />

Entre ses mains, tout se transformait en<br />

moyen pour s‟échapper.<br />

Elle réussit à recruter au moins une<br />

personne dans chacun des dix centres du Département<br />

de l‟aide sociale. Grâce à cela, elle établit des<br />

centaines de fausses pièces d‟identité avec des<br />

fausses signatures pour donner une identité temporaire<br />

à ces enfants juifs.<br />

Irena passa toute cette période de la<br />

guerre à penser à la paix. Elle ne voulait pas seulement<br />

maintenir ces enfants en vie. Elle voulait aussi<br />

qu‟un jour chacun de ces enfants puisse récupérer<br />

leur vrai nom, leur vraie identité, leur histoire<br />

personnelle, leur famille.<br />

Aussi, eut-elle l‟idée d‟archiver le nom<br />

des enfants et leur nouvelle identité. Elle notait les<br />

éléments sur des petits morceaux de papier qu‟elle<br />

gardait dans des boîtes de conserve avant de les<br />

enterrer sous un pommier dans le jardin du voisin.<br />

Elle conserva ainsi, sans que personne<br />

ne la soupçonne , le passé de 2.500 enfants jusqu‟au<br />

départ des nazis..<br />

Mais un jour les nazis eurent vent de<br />

ses activités. Le 20 octobre 1943, Irena Sendler fut


Internet<br />

arrêtée par la Gestapo et emmenée à la prison de<br />

Pawiak pour y être brutalement torturée.<br />

C‟est dans un coussin de paille dans sa<br />

cellule qu‟elle trouva une image de Jésus Christ.<br />

Elle la conserva comme preuve d‟un miracle pendant<br />

tous les durs moments de sa vie jusqu‟à ce<br />

qu‟en 1979 elle s‟en sépare et l‟offre au Pape<br />

Jean-Paul II.<br />

Irena était la seule à connaître les noms<br />

et adresses des familles qui avaient recueilli les enfants<br />

juifs; elle endura la torture et refusa de trahir<br />

aucun de ses collaborateurs ni aucun des enfants<br />

cachés.<br />

En plus de tortures innombrables, on<br />

lui rompit les pieds et les jambes. Mais personne<br />

ne put rompre sa volonté. Aussi fut-elle condamnée<br />

à mort.<br />

Une sentence qui ne fut jamais accomplie<br />

car, sur le chemin<br />

de l‟exécution, le soldat qui<br />

l‟accompagnait la laissa<br />

s‟échapper.<br />

La Résistance<br />

avait soudoyé le garde parce<br />

qu‟on ne voulait pas qu‟Irène<br />

meure avec le secret de la<br />

cachette des enfants.<br />

Elle figura officiellement<br />

sur la liste des<br />

exécutés.<br />

Ainsi, à partir<br />

de ce moment, Irena poursuivit<br />

son travail mais sous une<br />

fausse identité.<br />

A la fin de la<br />

guerre, elle deterra ellemême<br />

les bouteilles et utilisa<br />

ses notes pour retrouver les<br />

2.500 enfants qu’elle avait<br />

placés dans des familles<br />

adoptives.<br />

Elle les réunit<br />

avec leurs proches, disséminés dans toute l‟Europe,<br />

mais la majorité avait perdu leur famille dans les<br />

camps de concentration nazis..<br />

Les enfants ne la connaissaient que<br />

sous son nom de code : Jolanta. Des années plus<br />

tard, quand son histoire apparut dans un journal<br />

accompagnée de ses photos de l‟époque, plusieurs<br />

personnes commencèrent à l‟appeler pour lui dire :<br />

“Je me rappelle ton visage …je suis l’un de ces en-<br />

15<br />

fants, je te dois la vie, mon avenir et je voudrais te<br />

voir …”<br />

Son père, un médecin, qui mourut du<br />

typhus quand elle était encore petite, lui a enseigné<br />

la chose suivante : “Aide toujours celui qui est en<br />

train de se noyer, sans considération de religion ou<br />

de nationalité. Aider chaque jour quiconque est une<br />

nécessité que te dicte ton coeur”.<br />

Irena Sendler est depuis des années<br />

clouée à un fauteuil roulant par suite de lésions<br />

dues aux tortures infligées par la Gestapo.<br />

Elle ne se considère par comme une<br />

héroïne. Elle ne s‟est jamais glorifiée de ses actions.<br />

Et à chaque fois qu‟on lui pose la question,<br />

Irena dit:<br />

" J’aurais pu faire plus et ce reproche<br />

me poursuivra jusqu’au jour de ma mort."<br />

“On ne plante pas des graines de nourriture.<br />

On plante des graines de bonnes actions.<br />

Essayez de faire des chaînes de bonnes actions,<br />

pour les entourer et les faire se multiplier”.<br />

Irena Sendler


Il était une fois une course de grenouilles.<br />

L’objectif était d’arriver en haut d’une grande<br />

tour. Beaucoup de gens se rassemblèrent pour<br />

les voir et les soutenir.<br />

La course commença. En fait, les gens<br />

pensaient que les grenouilles n’atteindraient<br />

jamais la cime et toutes les phrases que l’on<br />

entendit furent de ce genre : "Quelle peine !!!<br />

Elles n’y arriveront jamais!"<br />

Les grenouilles commencèrent à se résigner,<br />

sauf une qui continua de grimper et les gens<br />

continuaient :<br />

"Quelle peine !!! Elles n’y arriveront jamais!..."<br />

Et les grenouilles s’avouèrent vaincues, sauf<br />

toujours la même grenouille qui continuait à<br />

insister. A la fin, toutes se désistèrent, sauf<br />

cette grenouille qui, seule et avec un énorme<br />

effort, rejoignit le haut de la cime. Les autres<br />

voulurent savoir comment elle avait fait. L’une<br />

d’entre elles s’approcha pour lui demander<br />

comment elle avait fait pour terminer l’épreuve<br />

et découvrit qu’elle était sourde !<br />

L‘Internet : une aide précieuse avant de partir<br />

N’hésitez pas à consulter ces sites Internet<br />

pour un trajet sans stress.<br />

Etat du trafic<br />

www.bisonfute.equipement.gouv.fr<br />

www.v-trafic.com<br />

www.infotrafic.com<br />

Itinéraire<br />

www.mappy.fr<br />

www.infotrafic.com.com<br />

Météo<br />

www.meteo.fr<br />

www.meteoconsult.fr<br />

Carburant, stations GPL<br />

http://stations.gpl.online.fr<br />

Radars<br />

www.securiteroutiere.gouv.fr<br />

Si vous partez à l’étranger<br />

www.automobileclub.org est une source inépuisable<br />

d’informations :<br />

La réglementation particulière de chaque<br />

pays,<br />

Les équipements obligatoires à avoir à<br />

bord du véhicule,<br />

Le prix des carburants dans le monde,<br />

L’office du tourisme du pays concerné.<br />

L’allégorie de la grenouille<br />

16<br />

MORALITE<br />

N’écoutez pas les personnes qui ont la mauvaise<br />

habitude d’être négatives car elles volent<br />

les meilleurs espoirs de votre coeur !<br />

Rappellez-vous du pouvoir qu’ont les mots que<br />

vous entendez ou que vous lisez…<br />

C’est pourquoi, soyez toujours … POSITIFS!<br />

Soyez toujours sourd quand quelqu’un vous dit<br />

que vous ne pouvez réaliser vos rêves.<br />

Le saviez-vous ?<br />

Extrait de l’Alsace<br />

Entre 1971 et 2006, l’automobile a réduit ses<br />

émissions de plus de 95 %. Selon le centre<br />

technique d’études sur la pollution<br />

atmosphérique, la responsabilité du transport<br />

routier est engagée dans 21 des 24 polluants<br />

atmosphériques recensés, mais à hauteur de<br />

moins de 26 %.<br />

Si les voitures roulaient avec des pneus<br />

correctement gonflés, elles consommeraient<br />

jusqu’à 15 % de moins. Une galerie de toit<br />

augmente la consommation de 5 à 10 %, tout<br />

comme rouler vitres ouvertes (15 %), avec la<br />

climatisation en marche (10 à 15 %) ou un<br />

moteur mal réglé (15 à 20 %), et avec !une<br />

conduite un peu trop nerveuse, en ville<br />

notamment, la surconsommation peut<br />

dépasser allègrement 50%.


HARSKIRCHEN : DES PORCS, CAUSE D‘UNE REBELLION<br />

Les fonctionnaires du bailliage avaient des<br />

privilèges. L‟un d‟eux intéressait les habitants de<br />

Harskirchen tout particulièrement : les<br />

fonctionnaires du prince avaient le droit de joindre<br />

leurs porcs au troupeau communal sans payer de<br />

redevance. Ils en profitèrent. En 1789, ils en avaient<br />

112. Ce n‟était pas raisonnable. Car ces porcs<br />

mangeaient une bonne partie des glands et faines<br />

qui tombaient des arbres de la forêt, frustrant ainsi<br />

leurs compagnons appartenant aux citadins non privilégiés.<br />

L‟affaire était grave, c ar les fruits sylvestres<br />

constituaient un aliment important de<br />

l‟espèce porcine. Les pommes de terre étaient<br />

encore rares et trop précieuses pour être données<br />

aux bêtes, et les aliments concentrés tels qu‟on les<br />

utilise actuellement étaient inconnus. Il faut dire<br />

que le régime qu‟on imposait alors aux porcs, la vie<br />

en plein aire, les <strong>mouvement</strong>s contribuaient à la<br />

production d‟un lard pas trop gras, musclé, bref,<br />

d‟une excellente qualité.<br />

Le porcher était un homme important. Dans chaque<br />

village une maison lui était réservée. Il était engagé<br />

par la commune. Sa rémunération, ses droits et ses<br />

devoirs faisaient l‟objet d‟une convention en bonne<br />

et due forme. Souvent on avait plus d‟égards pour<br />

lui que pour le maître d‟école, et cela pour deux<br />

raisons : les porchers se trouvaient plus<br />

difficilement que les maîtres d‟école et l‟abondance<br />

et la qualité du lard étaient jugées plus utiles que le<br />

savoir des enfants.<br />

Tous les matins le porcher traversait le village,<br />

soufflait dans sa corne, ce qui était le signal pour<br />

ouvrir les porcheries. Il fallait voir la joie avec<br />

laquelle les porcs rejoignaient leurs compagnons,<br />

galopant, s‟arrêtant par ci, repartant à toute allure.<br />

Quand les citadins de Harskirchen constatèrent que<br />

le nombre de porcs privilégiés augmentait, ils<br />

décidèrent de passer aux actes. Ils se concertèrent.<br />

Résultat des pourparlers : le 3 novembre 1789,<br />

aucun porc de fonctionnaire ne devait rejoindre le<br />

troupeau communal ; on les repousserait avec des<br />

17<br />

gourdins, des hurlements, on arrêterait et on<br />

ramènerait de force les récalcitrants avec des<br />

cordes.<br />

Le matin susdit tout le monde était à son poste.<br />

Mais quelle surprise ! Aucun des porcs honnis ne<br />

se présenta. C‟est qu‟un traître avait dévoilé la<br />

machination. Le prince fut averti immédiatement<br />

de la rébellion de ses sujets de Harskirchen. Déjà<br />

deux jours après, il fit présenter la facture : une<br />

amende de 100 thaler. C‟était une somme<br />

importante ; elle correspondait à la valeur de 8 à 10<br />

vaches. On peut s‟imaginer la tête que faisaient nos<br />

rebelles. Ils décidèrent de faire appel à la clémence<br />

du prince. Ils demandèrent à l‟avocat Horstmann de<br />

rédiger une pétition, d‟expliquer les raisons de leur<br />

geste et demander la grâce du prince. Plusieurs<br />

lettres furent échangées. Finalement le prince remit<br />

l‟amende. Mais les honoraires de l‟avocat, les frais<br />

de déplacement des messagers s‟élevaient à une<br />

somme rondelette. Les deux échevins, adjoints au<br />

maire et auxiliaires de justice, qui étaient accusés<br />

d‟avoir élaboré le plan d‟action contre les porcs des<br />

fonctionnaires, furent révoqués. Mais l‟affaire eut<br />

tout de même un résultat heureux pour<br />

Harskirchen. Prince recommanda aux<br />

fonctionnaires de n‟avoir que le nombre de porcs<br />

nécessaires à leur propre ménage. Trois ans après,<br />

le règne du prince était fini ; Harskirchen avec tout<br />

le comté de Sarrewerden fut rattaché à la France, et<br />

il n‟y avait plus de privilèges, ni pour les hommes<br />

ni pour les porcs.<br />

DIE MOHR UND IHRE JUNGEN<br />

In den ersten Frühlingsnächten jeden Jahres pflegt sich in den sogenannten Langgärten, die am Weg von<br />

Harskirchen nach der Honauer Mühle liegen, eine große Mohr zu zeigen. Manchmal sieht man sie allein,<br />

manchmal hat sie Junge bei sich, gewöhnlich sieben. Im ersteren Falle gibt es ein unfruchtbares, im<br />

letzteren ein fruchtbares Jahr.<br />

Eine ähnliche Erscheinung soll oft am „enge Brückel“ zwischen Harskirchen und Saarunion zu sehen sein.<br />

Nur kommt die Mohr hier aus der Saar und die Ferkel schwimmen lebhaft grunzend auf dem Wasser<br />

umher. Aus dieser Erscheinung werden aber keine Schlüsse über den Ernteausfall des Jahres gezogen.<br />

Mitgeteilt von Lehrer Weber zu Harskirchen


“Ne vous inquiétez pas si vous ne pouvez donner à<br />

vos enfants tout ce dont vous réviez pour eux...<br />

Donnez-leur le meilleur de vous-même.”<br />

Un jour, une femme, nommée Anna, alla renouveler<br />

son permis de conduire.<br />

Lorsqu‟on lui demanda quelle était sa profession,<br />

elle hésita un instant. Elle ne savait comment se<br />

qualifier.<br />

Le fonctionnaire insista :<br />

“Ce que je vous demande est si vous avez un travail,<br />

un emploi?"<br />

“Bien sûr que j‟ai un travail !”, répondit Anna.<br />

“Je suis mère.”<br />

“Désolé, madame! Mais nous<br />

ne considérons pas cela comme<br />

une occupation professionnelle.<br />

Je vais donc mettre<br />

femme au foyer.” dit froidement<br />

le fonctionnaire.<br />

Une amie d‟Anna, Marta, fut<br />

informée de l‟événement et,<br />

pendant quelques temps médita<br />

sur le sujet.<br />

Un jour, elle se retrouva face<br />

aux mêmes circonstances. La<br />

personne qui se trouvait devant<br />

elle était une femme<br />

fonctionnaire sûr d‟elle, efficiente<br />

et avec une large dose<br />

d‟expérience. Le formulaire<br />

paraissait à Marta énorme et<br />

interminable.<br />

La première question était la<br />

suivante:<br />

“Quelle est votre occupation?"<br />

Marta réfléchit un moment et<br />

avec un naturel sans pareil<br />

répondit de la manière suivante :<br />

“Je suis agrégée en développement infantile et relations<br />

humaines."<br />

La fonctionnaire eut un air de stupeur, d‟étonnement,<br />

et Marta répéta mot à mot sa réponse.<br />

Après avoir pris note, la jeune fonctionnaire osa lui<br />

demander:<br />

"Puis-je savoir ce que vous faites exactement?"<br />

Sans le moindre doute, fermement et avec beaucoup<br />

de calme et sérénité, Marta expliqua : “Je<br />

développe une thèse, un programme à long terme, à<br />

l’intérieur et à l’extérieur du foyer.”<br />

Pensant à sa famille, elle continua : “Je suis à la<br />

tête d’une équipe et j’ai déjà à ma charge quatre<br />

« A g r é g é e s »<br />

Trouvé sur Internet<br />

18<br />

projets bien distincts. Je travaille à plein temps,<br />

sans limite d’horaire et en exclusivité. Le degré<br />

d’exigence est de 14 heures par jour, voire même<br />

24 heures sur 24."<br />

Au fur et à mesure qu‟elle décrivait ses responsabilités,<br />

Marta remarqua dans la voix de la fonctionnaire<br />

un ton de plus en plus respectueux, qui, de<br />

son côté, continuait à remplir le formulaire.<br />

Lorsqu‟elle rentra chez elle, Marta fut reçue par<br />

son équipe: trois petites filles de 13, 7 et 3 ans. En<br />

montant à l‟étage, elle entendit le plus jeune de ses<br />

projets, un joli bébé de six mois, s‟adonnant à un<br />

nouvel assemblage de sonorités vocales.<br />

Heureuse, Marta prit son bébé<br />

dans les bras et pensa à toute<br />

la beauté et la noblesse de la<br />

maternité, à ses multiples<br />

responsabilités et aux heures<br />

interminables de pleine et entière<br />

d‟éducation...<br />

"Maman, où sont mes chaussures<br />

? Maman, tu m‟aides à<br />

faire les devoirs ? Maman, le<br />

bébé n‟arrête pas de pleurer.<br />

Maman, tu viens me chercher<br />

à l‟école ? Maman, tu m‟emmènes<br />

à mon cours de ballet ?<br />

Maman, tu m‟achètes…? Maman...?"<br />

Assise sur le rebord du lit,<br />

Marta pensa : “Si elle était<br />

agrégée en développement infantile<br />

et en relations humaines,<br />

comment qualifier les<br />

grands-mères?"<br />

Et bien elle trouva. Les grands<br />

-mères seraient des agrégées<br />

seniors en développement infantile et relations humaines.<br />

Les arrière-grands-mères les agrégées exécutives<br />

seniors.<br />

Les tantes, les agrégées assistantes.<br />

Et toutes les femmes, mères, épouses, amies et confidentes:<br />

des agrégées spécialisées dans l’art de<br />

rendre la vie meilleure.<br />

Dans un monde où les titres et les diplômes ont tant<br />

d‟importance, où l‟on exige de plus en plus une<br />

spécialisation dans tel ou tel domaine professionnel,<br />

Deviens un(e) spécialiste dans l’art d’aimer.


Ausser dem Elsass wirst du nicht froh,<br />

Wohl lebt es sich gut, aber eben nicht so<br />

Besser e Lüs im Krüt as gar ken Fleisch<br />

Besser ein Brot im Sack als eine Feder auf<br />

dem Hut<br />

D'Elsasser meina sa kenna ebbis,<br />

wenn sa nimma Elsassisch kenna.<br />

Den Baum soll man biegen, so lange er jung ist<br />

Der Apfel fällt nicht weit vom Stamm<br />

Der fleißige hat immer eine Arbeit und der<br />

Faule immer eine Ausrede<br />

Der Horcher an der Wand hört seine eigene Schand<br />

Der Hund, dem man einen Maulkorb anlegt,<br />

bellt mit dem Schwanz<br />

Die Pferd wo de Hawere verdiene, die kreje ne nit<br />

Die wie so gschwind lafe han nix ze pressiere<br />

Die Zeit bringt Rosen, aber zuerst Dornen<br />

D'Kunscht kann m'r net verkaufe<br />

Ein blindes Huhn findet auch ein Korn<br />

Ein Haus ohne Frau ist wie eine Wiese ohne Tau<br />

Ein jeder erntet, was er gesät hat<br />

Einem geschenkten Gaul schaut man nicht ins Maul<br />

Eines Mannes Rede ist keines Mannes Rede,<br />

man muss sie hören alle beede<br />

Es flog ein Gänschen über den Rhein und kam<br />

als Gig-gak wieder heim<br />

Es gehen viele geduldige Schafe in einen Stall<br />

Es ist dafür gesorgt, dass die Bäume nicht in<br />

den Himmel wachsen<br />

Freunde in der Not gehen zwanzig auf ein Lot<br />

Geje Dummheit isch ken Krût gewachse<br />

Gestrenge Herren regieren nicht lang<br />

Gleich und Gleich gesellt sich gern<br />

Hoffart und Stolz wachsen auf einem Holz.<br />

In schlechten Zeiten nimmt das Ungeziefer<br />

überhand<br />

Isch's End güet, so isch àlles güet<br />

Ist recht rau der Hase, dann frierst du bald an<br />

der Nase<br />

Kinder und Narren sagen die Wahrheit<br />

Kleine Diebe hängt man, große lässt man laufen.<br />

M' kànn, wenn m'r will<br />

Mach' es wie die Sonnenuhr : zähl' die heitern<br />

Stunden nur !<br />

Man deckt den Brunnen erst zu, wenn das<br />

Kind hinein gefallen ist.<br />

Man muss das Eisen schmieden solange es<br />

heiß ist.<br />

Man soll dem Ochsen, der da drischt, das<br />

Maul nicht verbinden<br />

Mancher Narr nicht löschen kann, was er<br />

selber hat gezündet an<br />

Mer bind de Hund nit mit Brotwurst an<br />

Mer müess immer mache, dass d'Kerich im<br />

Dorf bliet.<br />

Mit dreckigem Wasser kann man nicht sauber waschen<br />

Mit eme Leffel Huni fangt mer meh Mucke as<br />

mit eme Fass Essig<br />

Mit großen Herren ist nicht gut Kirschen essen, sie<br />

spucken einem die Steine ins Gesicht<br />

Mit Lust und Liebe zum Ding wird alle Mühe<br />

und Arbeit gering<br />

Morgen, morgen nur nicht heute, sagen alle<br />

faulen Leute<br />

19


Magui, un ordinateur pour personnes âgées : 1er prix du concours Lépine <strong>2008</strong><br />

Pour la première fois de son histoire, le con- bout de deux années de recherche et<br />

cours Lépine a récompensé un ordinateur : il développement- la solution informatique<br />

s'agit du PC simplifié pour personnes âgées baptisée Magui. Concrètement, ce système<br />

baptisé Magui, qui a reçu parmi plus de 500 s'attache à remplir les missions suivantes :<br />

inventions présentées, le 1er prix du concours resserrer le lien inter génération entre<br />

Lépine, le plus prestigieux, celui du président résidents et familles ; offrir aux personnes<br />

de la République.<br />

âgées une solution quotidienne de confort et<br />

« Le fait d'avoir gagné le concours Lépine est de bien-être, qui renforce leur autonomie ;<br />

pour nous un moyen de nous faire connaître introduire un nouveau support d'animation<br />

et la reconnaissance du fait que l'informatique ludique dédié aux animateurs, pour générer au<br />

peut être simple et accessible à tous » a sein des maisons de retraite des <strong>mouvement</strong>s<br />

indiqué à cette occasion Fabrice Guibaud, 24 dynamiques et fédérateurs ; et enfin,<br />

ans, patron de la jeune société Simplistay promouvoir la qualité d'accueil et des<br />

basée à Nîmes, qui a conçu et commercialise prestations fournies par l'établissement.<br />

cet ordinateur spécifiquement adaptée aux Avec Magui, assurent les concepteurs, « il n'y<br />

résidents en maison de retraite.<br />

a plus de problèmes d'apprentissage, une voix<br />

Pas de clavier, pas de souris, pas d'unité naturelle lit à haute voix tous les textes<br />

centrale… Juste un cadran tactile, une affichés, même les mails envoyés par la<br />

interface adaptée et une voix de synthèse qui famille, sans aucun enregistrement<br />

permettent d'accéder aux informations de la préalable ».<br />

maison de retraite, d'échanger des photos ou Plusieurs établissements sont d'ores et déjà<br />

de « vidéo-communiquer » avec sa famille. équipés de cette solution et de nombreux<br />

Rappelons qu'à l'heure où la population vieillit résidents, familles et personnels soignants<br />

et qu'une partie devient de plus en plus sont déjà habitués à son utilisation<br />

dépendante, il est indispensable de permettre quotidienne. « La communication s'installe<br />

aux personnes âgées (et ceci vaut aussi pour progressivement et les effets bénéfiques sont<br />

celles vivant en maison de retraite) de pouvoir alors au rendez-vous. Les résidants<br />

continuer à communiquer entres elles, avec d'établissements peuvent accéder aux<br />

leurs proches mais également avec le monde informations en toute autonomie, jouer à leur<br />

qui les entoure.<br />

rythme ou consulter les photos envoyées par<br />

Certes, les échanges avec les familles ne sont leurs familles. La suite logique est alors la<br />

pas aussi réguliers qu'on le<br />

vidéoconférence, d'un seul<br />

souhaiterait ; les contraintes<br />

toucher de l'écran sur le bouton<br />

géographiques et le manque de<br />

« Téléphone » puis sur la photo<br />

temps y sont pour beaucoup,<br />

de leur proche, un échange<br />

ainsi que le manque d'initiative.<br />

audio/vidéo en direct se met en<br />

De fait, si pour les « nouvelles<br />

place automatiquement »<br />

générations », l'informatique est<br />

souligne Fabrice Guiraud.<br />

devenue « le » moyen de<br />

Les familles sont elles aussi<br />

communiquer, pour nos aînés, la<br />

soutenues par l'entreprise<br />

technique reste bien trop<br />

Simplistay, qui assure une<br />

complexe à appréhender.<br />

assistance gratuite pour<br />

« Pourquoi, au lieu de creuser le<br />

l'installation et l'utilisation du<br />

fossé, ne fait-on pas de<br />

logiciel qui est fourni avec<br />

l'informatique un moyen de<br />

Magui et qui permet l'échange<br />

communication permettant de<br />

avec l'établissement ou la con-<br />

réunir ces deux générations ? » s'interrogent sultation d'informations à distance comme les<br />

donc les responsables de la société Simplistay photos prises durant des sorties, le<br />

qui conçoit des dispositifs intuitifs planning des animations, les repas ou toute<br />

spécialement pensés pour s'adapter aux autre information liée à la vie d'une maison de<br />

besoins de publics spécifiques.<br />

retraite.<br />

C'est dans ce contexte qu'a été imaginée –au<br />

20<br />

Extrait de Seniorscopie


Les constructeurs auto anticipent techniquement le vieillissement de leur clientèle<br />

Nissan a mis au point une combinaison de vieillissement avec l'administration de la préfecture japonaise de<br />

qui montre le ralentissement des réflexes. Mercedes a Kanagawa pour doter les signaux routiers de capteurs<br />

équipé ses voitures haut de gamme de caméras qui permettant de signaler une nuisance à une voiture.<br />

détectent les piétons. Hyundai a doté ses véhicules de Evidemment, il faudra songer aux transports en<br />

pédales adaptables à la taille du conducteur. Mais nul commun. La demande va augmenter. Les gens<br />

n'en parle puisque les améliorations ergonomiques planifient leur retraite. Mais, tôt ou tard, ils devront<br />

profitent à tous les âges. Toutefois, les constructeurs prendre conscience qu'à un moment donné ils ne<br />

auto s'adaptent au vieillissement. Reste à définir une pourront plus conduire. Conséquence, le covoiturage est<br />

politique du permis de conduire. Mais il s'agit d'un sujet déjà devenu une activité économique. Tout va bien<br />

brûlant dans la plupart des Etats. Car la voiture est la clé quand on prend sa retraite à New-York, ville dotée d'un<br />

de l'autonomie individuelle aux Etats-Unis.<br />

dense réseau de transports. Mais, à la campagne, on est<br />

Les doyens des baby-boomers auront bientôt atteint presque mort sans voiture. C'est même une perspective<br />

leurs 65 ans. Mais l'Amérique reste folle de voitures. un peu effrayante pour les spécialistes. Le pire est à<br />

Pourtant tout doit être adapté au vieillissement, les venir lorsque les conducteurs vétérans perdront leur<br />

véhicules, les voies de circulation, mais aussi les permis. Mais aucun Etat n'ose se saisir de cette question.<br />

signaux routiers et les transports publics puisque le Certains ont limité le nombre de fois où l'on pouvait<br />

nombre de plus de 65 ans va augmenter de plus de renouveler son permis sans examen physique. D'autres<br />

20 millions d'ici 2020. Nissan a confectionné un "aging ont mis en place des procédures de signalement des<br />

suit", une combinaison qui handicape les <strong>mouvement</strong>s mauvais conducteurs auprès des autorités. Les<br />

et la vision de manière à restituer les effets de l'âge sur conducteurs de plus de 65 ans offrent de bonnes<br />

le confort de conduite. Mais on ne parle pas d'âge garanties aux assureurs puisqu'ils provoquent moins de<br />

puisque les améliorations ergonomiques d'une gamme sinistres que les 21-24 ans. L'Etat de Californie a été<br />

profitent à tous les âges. General Motors a supprimé traumatisé par le massacre de dix piétons par un<br />

l'angle mort et mis en place des avertisseurs-capteurs de octogénaire ayant perdu le contrôle de son engin à<br />

départ pour éviter les chocs. L'objectif est d'établir un Santa-Monica. Les tests systématiques sont coûteux et<br />

modèle de communication de véhicule à véhicule sans sont d'un faible rendement. La Floride a beaucoup misé<br />

impliquer le chauffeur. Celui-ci, pris dans un sur des tests visuels obligatoires à partir de 79 ans.<br />

ralentissement, pourrait être avisé du fait que devant lui Comme en Californie, famille et médecins peuvent<br />

on freine. GM révise aussi l'ergonomie de ses signaler un danger public. Sauf qu'en Amérique la<br />

instruments de bord et la lisibilité de ses cadrans. voiture est le symbole de l'autonomie, sa perte celle de<br />

L'une des spécificités de l'avancée en âge est la la fin qui approche. "Personnellement, mon idée est plus<br />

diminution de la vision nocturne. Beaucoup de impliqué par l'accidentologie. Toutefois, la comparaison<br />

conducteurs âgés évitent de conduire la nuit. Mais des doit mettre en regard le nombre de kilomètres<br />

infrarouges et des caméras sont placés sur des voitures parcourus. Les aînés roulent moins que les jeunes. Mais<br />

haut de gamme chez Mercedes et BMW. Leurs engins si l'on rapporte le nombre de sinistres à l'importance de<br />

ne sont pas encore tout à fait au point, présentent les cette population de conducteurs, le pourcentage devient<br />

piétons comme des fantômes et doivent être davantage plus élevé que celui des de conduire jusqu'à mes<br />

popularisés pour un vrai usage. La demande porte aussi<br />

sur une hauteur moyenne du siège permettant d'accéder<br />

obsèques", ironise une responsable de la police.<br />

au véhicule et de s'en extirper sans incommodité, sur un<br />

volant plus épais pour les mains d'arthritiques.<br />

L'American Automobile Association (AAA) a publié<br />

une liste de critères intitulée "Véhicules intelligents<br />

pour conducteurs vieillissants". Cette association a consacré<br />

le Hyundai Veracruz, qui tient du 4x4 et du monospace.<br />

C'est le seul véhicule du marché américain<br />

répondant aux critères de l'AAA. Il comporte aussi des<br />

pédales adaptables.<br />

Jean-Yves Ruaux<br />

Le vieillissement n'implique pas seulement les<br />

constructeurs auto mais aussi la configuration des routes<br />

qu'il faut rendre plus droites et doter de virages plus<br />

aisés à négocier. Il implique aussi la qualité de la<br />

signalisation. Une directive fédérale existe. Huit Etats<br />

l'ont déjà mise en pratique, en utilisant une police de<br />

caractères plus lisibles et plus gros sur les panneaux.<br />

L'ambition est de parvenir à la conception d'autoroutes<br />

et des véhicules intelligents qui pourraient prendre en<br />

charge la régulation du trafic. GM, Mercedes, et<br />

d'autres, ont expérimenté ces systèmes. Nissan collabore<br />

21


3977 : le numéro contre la maltraitance des personnes âgées<br />

Une semaine après le lancement du 3977, numéro<br />

national d'écoute « Maltraitance » pour les<br />

personnes âgées et adultes handicapées, Caroline<br />

Lemoine, l'une des responsables de l'Association<br />

Française pour la Bientraitance des Aînés et/ou<br />

Handicapés (AFBAH), missionnée pour cette<br />

action, a indiqué que la ligne reçoit en moyenne<br />

500 appels par jour…<br />

500 en moyenne par jour… Le 3977 est submergé<br />

d'appels téléphoniques…<br />

« Au total, seuls 35 % des appels ont pu être<br />

traités. On fait pourtant notre maximum mais il faut<br />

bien comprendre qu'en moyenne, la conversation<br />

dure un quart d'heure. Quand vous avez une<br />

personne en grande détresse au bout du fil, vous<br />

ne pouvez pasraccrocher au bout de deux minutes<br />

en lui disant qu'il y a quelqu'un d'autre qui attend<br />

son tour », indique l'une des responsables de ce<br />

numéro dans un récent article du quotidien La<br />

Croix.<br />

Par ailleurs, Caroline<br />

Lemoine, de l'AFBAH,<br />

témoignait le 11 février<br />

dernier dans le journal<br />

de 13 heures sur France<br />

2 : « 500 appels par<br />

jour, c'est vraiment<br />

beaucoup, c'est plus<br />

qu'on le pensait. Ça<br />

représentait le deuxièm<br />

e j o u r , 2 7<br />

h e u r e s d e<br />

communications autour<br />

de la maltraitance ou<br />

autour de la douleur<br />

des personnes âgées<br />

et handicapées ».<br />

Et d'ajouter « à chaque<br />

fois, ce sont des<br />

situations douloureuses<br />

(…) des problèmes de<br />

maltraitances au sein<br />

de la famille, des maltraitances financières, de la<br />

part des petits-enfants qui abusent de leurs grands<br />

-parents ou alors des maltraitances en<br />

institution ». Toutefois, comme le précise Mme<br />

Lemoine, 80% des appels concernent des<br />

situations à domicile (autant pour les seniors que<br />

pour les personnes handicapées) ; en effet, la<br />

plupart du temps, la maltraitance est le fait d'un<br />

membre de la famille…<br />

Comment expliquer cette avalanche d'appels ?<br />

Sous l'impulsion de Valérie Létard, secrétaire d'Etat<br />

à la Solidarité, « ce numéro a vraiment été diffusé,<br />

donc maintenant les gens savent qu'il existe<br />

» souligne encore Caroline Lemoine.<br />

« Souvent, la maltraitance durait depuis très<br />

22<br />

longtemps, d'un coup avec le 3977, il y a un<br />

changement et les situations surgissent ».<br />

Plus pratiquement, rappelons que l'AFBAH assure<br />

la gestion du numéro national 3977, ce qui<br />

comprend : l'organisation de la plate-forme<br />

téléphonique, la formation, l'animation et la<br />

coordination de l'équipe des écoutants<br />

professionnels salariés (psychologues cliniciens,<br />

travailleurs sociaux, juriste), et la gestion et<br />

l'évolution des dispositifs techniques téléphonique<br />

et informatique ainsi que la coordination avec les<br />

partenaires départementaux.<br />

Le centre d'écoute est ouvert du lundi au vendredi<br />

de 9 h 00 à 19 h 00. Les écoutants sont<br />

spécialement formés à l'écoute des situations de<br />

maltraitance et leur activité est supervisée par une<br />

coordonnatrice psychologue clinicienne qui a<br />

particulièrement en charge la liaison avec les<br />

s t r u c t u r e s<br />

départementales.<br />

Le 3977 est à même<br />

de recevoir les appels<br />

p r o v e n a n t d e<br />

particuliers ou de professionnels<br />

:<br />

aux personnes âgées<br />

ou adultes handicapés<br />

v i c t i m e s d e<br />

maltraitances,<br />

- aux personnes âgées<br />

ou adultes handicapés<br />

souffrant d'isolement,<br />

- a u x a i d a n t s<br />

professionnels ou<br />

familiaux rencontrant<br />

des difficultés dans<br />

l'aide apportée à une<br />

personne âgée ou à<br />

un adulte handicapé,<br />

- aux personnes ayant<br />

des doutes sur le bien<br />

être d'une personne âgée ou un adulte handicapé.<br />

L'équipe écoute, soutient et oriente les appelants<br />

avec attention et sans jugement de valeur. Les<br />

données recueillies sont transmises, avec l'accord<br />

de l'appelant, aux organisations départementales<br />

chargées de les analyser et de suivre la situation<br />

sur le terrain. Ces organisations sont soit les<br />

associations du réseau Alma France, soit le conseil<br />

général ou une autre association<br />

conventionnée avec celui-ci, selon l'organisation<br />

propre à chaque département.<br />

Pour plus d'information, vous pouvez consulter le<br />

site Internet présentant l'association :<br />

www.afbah.org


Il y a déjà bien longtemps, j’étais présent, à la<br />

maternité de X… à la naissance de mon petit-fils,<br />

le premier. Dans la même chambre que celle de<br />

ma belle-fille, dans le lit à côté était une jeune<br />

femme qui avait eu, le même jour, une fillette.<br />

Le contraste entre les deux nouveaux-nés était<br />

frappant : la fillette maigre et pâle avec un poids<br />

de 2,800 grammes, mon petit-fils rond et potelé de<br />

4,400 grammes.<br />

La conversation, les présentations, les sourires de<br />

bonheur… on apprend que la maman de la fillette<br />

avait fumé pendant toute la grossesse !<br />

Une réflexion sautait à l’esprit : pourquoi un petit<br />

être en venant au monde devait-il payer si cher<br />

l’inconscience de sa maman ?<br />

On sait que l’oxyde de carbone et la nicotine<br />

présents dans le sang d’une femme enceinte qui<br />

fume se manifestent chez le fœtus par une<br />

accélération des battements du cœur, et des<br />

<strong>mouvement</strong>s respiratoires, comme si l’enfant à<br />

naître voulait lutter contre le poison qui l’envahit,<br />

avec en même temps, un retentissement en moins<br />

sur le développement du petit cerveau.<br />

Les bébés des fumeuses naissent toujours avec un<br />

poids inférieur à la normale, et sont sujets dès<br />

leur première enfance, à des maladies<br />

respiratoires.<br />

De même les parents qui fument en présence de<br />

leurs petits devraient savoir que ces derniers sont<br />

vulnérables à la fumée du tabac nommée le<br />

tabagisme passif. Leurs poumons encore bien<br />

petits, sont obligés de respirer plus vite, et c’est au<br />

premier âge que se développe l’arbre pulmonaire.<br />

Leur système immunitaire, beaucoup moins<br />

performant que celui des adultes ne pourra pas<br />

empêcher l’éclosion des infections respiratoires, ou<br />

d’otites récidivantes. Ces enfants, s’il y a une<br />

tendance à un asthme dans la famille, peuvent<br />

subir des crises de dyspnée ou même l’installation<br />

d’un asthme vrai.<br />

Nos petits, dans une pièce enfumée, inhalent dans<br />

un laps de temps plus court, une quantité plus<br />

importante de substances chimiques novices par<br />

rapport à leur poids.<br />

Inconscients du danger, ils n’auront pas le réflexe<br />

de quitter une pièce enfumée.<br />

Le tabac contient plus de 1 000 substances<br />

chimiques, dont plus de 600 sont cancérigènes,<br />

parmi elles évidemment la nicotine et l’oxyde de<br />

carbone mais aussi des produits irritants, comme<br />

les goudrons responsables des cancers du<br />

poumon, de cancers de la langue ou des cordes<br />

vocales.<br />

Les industriels du tabac (HELAS) mettent des<br />

LE TABAC TUE TOUJOURS<br />

Docteur C.Y. SCHALLER<br />

23<br />

additifs aux cigarettes, avec seul et unique objectif<br />

d’augmenter la dépendance.<br />

Roses pour les filles, noires pour les garçons, elles<br />

sont plus douces, avec un goût vanille ou réglisse<br />

sucré ; en réalité, ces cigarettes sont parmi les<br />

plus fortes, à la limite maximum fixée par l’Europe<br />

pour les goudrons et le CO2 ! ! !<br />

Ces industriels y ont ajouté du cacao qui aromatise<br />

le goût de la fumée, mais aussi parce que le cacao<br />

dilate les bronches, donc on inspire plus<br />

profondément la fumée, donc plus d’absorption de<br />

la nicotine et une forte dépendance… Ils y ajoutent<br />

même des traces d’ammoniac, ce dernier<br />

augmentant la vitesse d’absorption de la nicotine.<br />

90% des cancers du poumon sont dus au tabac,<br />

surtout si le fumeur a commencé jeune. On en<br />

dénombre en ce moment 23 000 cas en France.<br />

Mais nous avons en plus, causés par le tabac,<br />

60 000 AUTRES décès.<br />

En priorité ce seront des maladies<br />

cardio-vasculaires. Le tabac favorise l’hypertension<br />

artérielle, avec augmentation des cas d’infarctus<br />

du myocarde, d’angine de poitrine, coronarites,<br />

d’artérite des membres inférieurs, les accidents<br />

vasculaires cérébraux (avec souvent<br />

hémiplégies) . Enfin le tabac favorise l’émergence<br />

d’ulcères d’estomac, mais surtout, les cancers du<br />

larynx, de la langue, de l’œsophage et des cancers<br />

de la vessie.<br />

Pour terminer, un tableau par le vieux médecin<br />

que je suis. C’est celui d’avoir assisté à beaucoup<br />

de fins de vie de grands fumeurs (deux à quatre<br />

paquets de cigarettes par jour)<br />

Ces malheureux, arrivés à une perte totale de leur<br />

souffle, avaient besoin pour éviter l’étouffement,<br />

d’un appareillage leur donnant de l’oxygène, leur<br />

permettant de survivre, ceci nuit et jour, et ceci<br />

pour le moindre effort.<br />

MALGRE L’INTERDICTION DE FUMER DANS LES<br />

LIEUX PUBLICS (Loi votée, il y a plus de quatre<br />

années) LE VOLUME DE VENTE DES PAQUETS DE<br />

CIGARETTES A ETE A 1% PRES LE MEME ENTRE<br />

LES ANNEES 2004, 2005, 2006 et 2007.<br />

IL RESTE DONC ENCORE BEAUCOUP DE CHEMIN<br />

A PARCOURIR POUR QUE TOUT LE MONDE PUIS-<br />

SE CRIER :<br />

« C I G A R E T T E ,<br />

J’A R R E T E » !


Voyage en Auvergne (Super-Besse)<br />

Du 1 er au 7 septembre <strong>2008</strong><br />

Compte-rendu de Roseline KUHRY, secrétaire de la Fédération du Bas-Rhin<br />

Après une courte nuit agitée par les orages<br />

(commandés par Camille pour nous mettre<br />

dans l’ambiance des volcans), nous voilà à<br />

nouveau réunis pour une semaine de vacances<br />

grâce à l’organisation de Camille, toujours égal<br />

à lui-même.<br />

Le 01/09/08, 6 heures. La majorité des<br />

participants se retrouve sur le parking de<br />

ROYER VOYAGES, à Herrlisheim. Nos amis<br />

d’Alsace Bossue nous y rejoignent grâce à une<br />

navette et deux arrêts sont prévus en cours de<br />

route (Strasbourg et Sélestat). Tout le monde<br />

est enfin réuni. En route pour 700 Km environ.<br />

Un bon petit déjeuner à Marchaux pour mettre<br />

tout le monde en condition.<br />

Afin d’égailler le voyage, une répétition de<br />

notre chorale est organisée. Mesdames Erna<br />

et Marie-Thérèse nous donnent à tour de<br />

rôle le bon tempo.<br />

Midi, arrivée à PARAY LE MONIAL pour le<br />

repas et une courte visite de la basilique.<br />

Nous arrivons pour 18h 15 à SUPER-BESSE à<br />

l’Hôtel GERGOVIA où Sophie, la maîtresse<br />

de maison nous accueille pour un pot de<br />

bienvenue. Son équipe, avec à sa tête la<br />

truculente Marie et son complice Alain vont<br />

nous chouchouter pendant tout notre séjour.<br />

Le 02/09/08, notre gentille guide Mireille<br />

nous prend sous son aile. Pour un ajustement<br />

de calendrier, la journée « surprise » est<br />

avancée d’une journée. Après la visite de<br />

l’espace Avèze et une dégustation pour nous<br />

faire découvrir les vertus de la gentiane, nous<br />

arrivons au Château d’AUZERS où une<br />

agréable visite guidée nous permet d’apprécier<br />

une collection de photos de la vie d’antan. Le<br />

repas de midi nous est servi dans la salle à<br />

manger voûtée avec son mobilier auvergnat et<br />

sa cheminée monumentale. Nous y avons<br />

croisé un groupe de la région de Pau et nous<br />

avons pu mêler nos voix pour clôturer ce bon<br />

repas. Sur le chemin du retour, passage au col<br />

de Puy-Mary et visite de l’église de Cheylade<br />

au plafond magnifique décoré de 1428<br />

caissons aux motifs différents.<br />

24<br />

Retour à l’hôtel où la Fédération nous offre<br />

l’apéritif. La soirée a été animée par un loto.<br />

Le 03/09/08, ce fut la visite de BESSE , cité<br />

moyenâgeuse le matin. L’après-midi on a<br />

découvert La Limagne, Issoire où l’on a<br />

visité l’abbatiale de St Austremoine. On pu voir<br />

aussi le Château de Villeneuve Lembron.<br />

La soirée s’est clôturée par des chants car la<br />

jeune fille de la maison enterrait sa vie de jeune<br />

fille.<br />

Le 04/09/08, en cours de route passage par<br />

les gorges de la Courgoul, visite de la maison<br />

du Louvetier. Sur la route de Trossagne on<br />

a pu voir la cheminée aux fées, puis les<br />

cascades de Saillant. A St Nectaire nous<br />

sommes allés voir les fontaines pétrifiantes,<br />

son église romane du 12 ème siècle.<br />

La soirée a été animée par un groupe<br />

folklorique où certaines et certains ont pu<br />

s’initier aux danses auvergnates.<br />

Le 05/09/08, nous avons fait une agréable<br />

promenade en bateau sur le lac artificiel de<br />

Bort les Orgues. Site merveilleux mais il ne<br />

faut pas oublier qu’il a été créé par la<br />

construction d’un barrage sur la Dordogne qui<br />

a provoqué l’ensevelissement sous les eaux de<br />

110 habitations. Nous sommes passés a<br />

Montboudif où nous avons pu voir la maison<br />

natale du Président Georges Pompidou.<br />

Le 06/09/08, le temps maussade ne nous a<br />

pas empêché pas de faire le tour des Monts<br />

Dore et visiter la jolie ville de<br />

LA BOURBOULE.<br />

Pour la soirée de clôture la Fédération nous<br />

offre le pot de départ. La soirée a été animée<br />

par Marie et son jeu du Tiercé.<br />

Que dire de plus de cette belle région :<br />

- ces belles vaches amoureuses aux yeux<br />

maquillés, aux cornes en forme de lyre,<br />

- ces fromages délicieux (St Nectaire, Cantal,<br />

Fourme d’Ambert, Salers)<br />

- elle est aussi le berceau de 3 Présidents de


la République (Georges Pompidou, Valéry<br />

Giscard d’Estaing et Jacques Chirac.) et du<br />

talentueux humoriste Fernand Reynaud.<br />

Je retiens la devise répétée par toutes et tous<br />

les auvergnats que nous avons croisés «Nous<br />

ne sommes pas radins, nous sommes<br />

économes » et la couleur des rubans de leur<br />

costume folklorique : le vert pour la nature, le<br />

rouge pour le vin et le jaune pour la gentiane.<br />

Bonne fin d’année à tous et toutes.<br />

A l’année prochaine dans les Dolomites.<br />

Merci à Camille pour l’organisation,<br />

à René pour le transport<br />

et à tous et toutes pour la bonne humeur et la<br />

25


La journée surprise de Super Besse<br />

Par Erna ZIELINGER de Schoenbourg<br />

1ere surprise : Avèze.<br />

Avèze, j’avoue , je ne connaissais pas.<br />

A la gentiane, plante fort vertueuse, avec de<br />

grandes qualités :<br />

bonne pour l’estomac, et même pour la<br />

beauté !<br />

Donc il est temps, que l’on s’y mette nous les<br />

retraités .<br />

Il faut s’y mettre, c’est comme ça !<br />

Avèze, si vous avez un malaise, Avèze est là<br />

pour ça !<br />

2 ème surprise : le Château d’Auzers<br />

Visite d’une exposition de vieilles photos et<br />

puis l’intérieur du château dans toute sa<br />

splendeur :<br />

Des meubles d’antan, de beaux petits<br />

fauteuils « on a même le droit de s’asseoir<br />

dessus » bien pour nous les vieilles !!!!!!!<br />

Après avoir tout visité, oh surprise, : la salle<br />

à manger et la table était mise !<br />

Pour le Baron ?<br />

Non , non !<br />

Pour nous, les visiteurs , tous affamés !<br />

Je ne vous dit pas, il y avait de quoi.<br />

Tout d’abord , du POUNTI ? une tranche, je<br />

ne savais pas trop ce que je mange, mais<br />

avec la faim que j’avais, c’était vite avalé.<br />

Après ça, un bon feuilleté au poisson avec<br />

une sauce bien relevée.<br />

Pas fini ! Arrivait du civet de biche, bien<br />

cuisiné, mais pour moi trop riche.<br />

Puisque c’est payé , j’ai tout mangé !<br />

Tant pis pour la ligne !<br />

Puis le fromage ! je suis quand même arrivée<br />

à renoncer.<br />

Il faut une petite place pour le dessert .<br />

Peut-être de la glace ?<br />

Et voilà trois petits choux garnis et arrosés de<br />

chocolat chaud.<br />

Et pour finir un bon café.<br />

Et l’on s’est mis à chanter.<br />

Chanter c’est très bien pour digérer.<br />

Maintenant photo de groupe et en voiture<br />

alors la troupe.<br />

René va nous promener de surprise en<br />

surprise.<br />

La journée est bien réussie, comme Mireille<br />

nous l’a promise .<br />

26


CLUB DES AÎNES DE DINGSHEIM<br />

A croire que les vacances paraissaient s'éterniser<br />

pour les aînés vu une certaine impatience de voir<br />

arriver la date de la première réunion du<br />

2 ème semestre. Néanmoins, petite entorse aux<br />

vacances début août où 32 membres ont assisté à<br />

un spectacle grandiose en plein air et en nocturne à<br />

Bischwiller. "Nous sommes des Alsaciens" le thème<br />

de ce spectacle a rappelé les lointaines<br />

époques du passé historique de l'Alsace. Environ<br />

200 figurants petits et grands, choristes, solistes,<br />

show aquatiques, effets pyrotechniques, jeux de<br />

lumière nous ont tenus en haleine. Nul regret<br />

compte tenu même de l'heure un peu tardive de<br />

notre retour!<br />

Rétrospective : Après une fête du printemps<br />

réussie, nos différentes sorties ont trouvé<br />

l'approbation des participants, à citer la Maison<br />

du Kochersberg visite très bien guidée et très<br />

enrichissante sur le thème de "Peuples en<br />

Mouvement", puis une journée passée dans la<br />

Principauté du Salm pour y découvrir les<br />

Jardins de Callunes et ses magnifiques variétés<br />

florales, autre virée à Etival Clairefontaine à la<br />

pisciculture Ste-Odile et ses bassins d'élevage de<br />

truites, saumons de Fontaine avec dégustation<br />

commentée par le patron qui a donné des détails<br />

précis à toutes questions posées. Et pour ne pas<br />

faillir à la tradition, il n'était pas question de<br />

nous priver de notre sortie "asperges" chez le<br />

"Gaveur du Kochersberg" avant la fin de la<br />

saison.<br />

Par ailleurs, dans un tout autre domaine : comme<br />

un peu de sport n'a jamais nuit à personne, une<br />

Journée de la Forme organisée à Schwindratzheim<br />

par un Président (je me permets de le rappeler âgé<br />

de 90 ans) très vif et très dynamique, et très bien<br />

entouré aussi, nous a permis de nous oxygéner. Le<br />

beau temps était de la partie. Les circuits<br />

"marche" ont été tracés de sorte que chacun trouve<br />

"chaussure à son pied" et nombreux étaient les<br />

courageux "sportifs". Un bon repas et une aprèsmidi<br />

organisée et très divertissante ont terminé cette<br />

agréable journée.<br />

27<br />

Toutes nos félicitations aux organisateurs.<br />

Arrive le moment de notre "grand voyage" qui nous<br />

a mené cette année à la découverte de "La<br />

Carinthie" un très beau coin de l'Autriche, et de la<br />

Slovénie "ex Yougoslavie."<br />

Logeant dans un très beau chalet situé au Lac<br />

d'Ossiach, en route après une bonne nuit de repos<br />

pour faire connaissance avec Klagenfurth la<br />

capitale de la Carinthie qui compte 92 000<br />

habitants. Le Wörthersee et la célèbre église du 9 ème<br />

siècle "Maria Wörth" méritaient une visite ainsi que<br />

la "Domkirche Maria Himmelfahrt" très belle<br />

Cathédrale du style roman. Les lacs ne font pas<br />

défaut pour ne citer que l' Ossiachersee, le<br />

Faakersee, le Wörthersee.<br />

Étonnement et surprise lors d'une visite très bien<br />

guidée du Château Hochosterwitz accessible à pied<br />

pour les courageux et en ascenseur pour tous les<br />

autres. Les souvenirs qui s'y rattachent trop longs à<br />

évoquer, sont consignés dans un classeur spécial,<br />

réalisé pour chaque voyage par notre Présidente<br />

Mme Nicole Hausswirth.<br />

Félicitations et merci, Nicole, pour ce travail<br />

"titanesque".<br />

Empruntant le Tunnel des Karavanken d'environ<br />

8 km, situé au milieu de la frontière entre l'Autriche<br />

et la Slovénie, notre premier arrêt en Slovénie était<br />

à BLED, belle station idyllique au bord d'un lac<br />

alpin. Dommage, la météo n'était pas très favorable<br />

et le programme prévu à pied, était quelque peu<br />

compromis. Enfin, après une visite très bien guidée<br />

et très intéressante d'un Musée de l'Apiculture,<br />

retour via notre point de chute !<br />

Mais enfin le voyage c'est du passé, les souvenirs<br />

restent et à présent notre première réunion a donné<br />

le coup d'envoi au 2 ème semestre, également très<br />

prometteur. Prochaine étape : sortie à Mietesheim<br />

avec visite de l'Usine Raifalsa et de Celtic à<br />

Niederbronn. Au programme aussi notre fête<br />

d'automne et très sérieusement nous commençons<br />

à préparer notre participation au "Marché de Noël"<br />

qui aura lieu cette année le dimanche 30 novembre<br />

au Centre Culturel de Dingsheim-Griesheim.<br />

La secrétaire G. ZIRN<br />

Voyage 2009 dans les Dolomites (NATZ)<br />

Le voyage prévu par la Fédération du 30 août au 5 septembre 2009 dans le Tyrol du Sud à<br />

NATZ est d’ores et déjà COMPLET. Pratiquement tous les participants au voyage <strong>2008</strong> en<br />

Auvergne se sont inscrits pour celui de 2009. Il n’y aura donc pas de publicité dans le <strong>Flash</strong>.<br />

Néanmoins, il vous est loisible de vous inscrire sur une liste d’attente au cas où il y aurait un<br />

ou plusieurs désistements.

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