Bulletin mai-juin 2012 - Hérouville Saint-Clair

actualité
HEROUVILLE EN CLAIR : actualité
Chauffage urbain : entretien du réseau de chaleur
Le remplacement
spectaculaire d’une
canalisation sous le canal
Depuis 1988, le réseau de chaleur assure à Hérouville un chauffage à la
fois écologique et économique. L’une des canalisations doit aujourd’hui
être remplacée. Une opération d’envergure qui nécessite le forage d’une
galerie sous le canal.
En 1988, deux canalisations avaient été installées au fond du canal
pour relier Hérouville à l’usine d’incinération d’ordures ménagères de
Colombelles. L’une d’entre elle doit aujourd’hui être remplacée
S
i les Hérouvillais bénéficient de coûts parmi
les plus bas de France pour le chauffage
et l’eau chaude, c’est grâce à l’ingénieux
réseau de chaleur urbain. Grâce à ce système,
90% de l’énergie provient de l’usine d’incinération
d’ordures ménagères de Colombelles. La chaleur
des fours produit une eau surchauffée à 190°
sous pression à 24 bars qui alimente plus de 10
000 équivalents logements. L’eau est acheminée
jusqu’à la chaufferie d’Hérouville (SEMMERET) par
deux tuyaux à double paroi (un aller, un retour),
passant par le fond du canal.
En charge du système de récupération de chaleur
et de son transport, la société COFELY GDF-
SUEZ doit procéder au changement de l’une de
ces canalisations. « Au lieu de le laisser au
fond, nous allons forer sous le canal pour
passer ce nouveau tuyau », explique Ammar
Titouhi, responsable départemental de COFELY
GDF-SUEZ. « Cette solution a un double
avantage : il n’y aura aucune gêne pour les
usagers, et surtout elle est moins chère.»
Sur la berge hérouvillaise, une foreuse va
grignoter la terre à 5 mètres sous le fond du canal.
Sur l’autre rive, le nouveau tuyau sera préfabriqué
et assemblé près du stade de Renault Trucks.
« Une fois sortie de l’autre côté, la tête de la
foreuse viendra accrocher le bout du tuyau
pour le mettre en place dans la galerie. Enfin
il sera raccordé au réseau. » Cette dernière
étape aura lieu au mois de juillet prochain, durant
la coupure annuelle du réseau pour entretien.
Dépôts Pétroliers Côtiers
Un Plan de Prévention des Risques
Technologiques d’ici fin 2013
Le plan de zonage brut définissant les zones d’aléas autour
des Dépots Pétroliers Côtiers.
epuis l’explosion de l’usine AZF de Toulouse
en 2001, un Plan de Prévention des Risques
DTechnologiques (PPRT) doit être établi sur
chaque site industriel potentiellement dangereux.
C’est le cas des Dépôts de Pétrole Côtiers (D.P.C.),
basés sous le viaduc dans la zone portuaire de
Mondeville, classé site SEVESO seuil haut.
Ce PPRT devra être approuvé d’ici la fin d’année
2013. D’un rayon de 800 mètres autour du site, le
zonage d’aléas délimitant les zones à risques est
désormais connu. Environ 2000 habitants de Caen,
Mondeville et Hérouville en font partie. Dans le
quartier Montmorency, les habitations situées rue des
Sources, rue de la Corderie et Impasse des Terriers
sont concernées. Des travaux de sécurisation des
logements pour résister à un éventuel phénomène
de surpression pourraient être préconisés. Un guide
de calcul de la résistance des fenêtres, édité par le
ministère de l’écologie, du développement durable,
des transports et du logement est disponible (lien sur
www.herouville.net).
Les services de l’Etat ont précisé que ces travaux ne
pourront dépasser 10% de la valeur vénale du bien.
Afin d’aider au financement, un crédit d’impôt à
hauteur de 30% du montant des travaux existe. « J’ai
demandé à l’Etat d’étudier un renforcement
dans l’accompagnement des riverains dans
le financement de ces travaux », précise le
maire Rodolphe Thomas. « C’est ensemble,
élus, habitants, entreprises que nous devons
trouver les solutions qui doivent aboutir au
déplacement des dépôts pétrolier côtiers. Les
villes de Mondeville, Caen et Hérouville se sont
rencontrées sous l’égide de l’agglomération
afin d’étudier un plan commun d’actions pour
faciliter la mise en œuvre des mesures qui
s’imposeront aux habitants et aux entreprises
de la zone concernée. »
CONTACT. Pour en savoir: www.herouville.net/
Plan-de-Prevention-des-Risques ou services techniques de
la Ville au 02 31 45 33 16.
Evacuation de 250 personnes rue verte, le 29 avril
UNE BOMBE ANGLAISE DE 213 KG DÉSAMORCÉE AU BOURG
S
elon les estimations, entre 20 et 40 % de
bombes larguées en Normandie avant le
Débarquement allié n’auraient pas explosé.
L’une d’elle a refait surface, rue Verte à l’occasion
de travaux de terrassement.
Dimanche 29 avril, le désamorçage de cet
engin anglais de 213 kg (dont 80 kg d’explosifs),
a nécessité la mise en place d’un périmètre de
sécurité de 270 m. Pour 15 heures, les 250 habitants
devaient avoir évacué la zone. « Seuls sept
personnes n’ont pas souhaité quitter leur
habitation. Nous avons dû leur faire signer
une décharge », indique Claire Garnier, adjointe
au logement et aux solidarités. « La Ville avait
réquisitionné l’ancienne école Quesnel pour
accueillir les habitants sans solution de repli.
Mais tous avaient pris leurs dispositions.
Une seule famille est venue. » Elle n’a pas eu
à patienter trop longtemps. A 15h50, les démineurs
de la Sécurité civile avaient neutralisé la bombe.
Le vestige de la seconde guerre
mondiale a été emmené dans un lieu
adapté pour y être détruit.
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