Par : Mr.Ousmane SAMAKE
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Etude épidémio-clinique et thérapeutique du rétrécissement de l’urètre postérieur chez l’homme à propos de<br />
30 cas<br />
2 ème temps : L’extrémité du béniqué ayant franchi les portions péno-scrotales puis<br />
périnéales de l’urètre et étant engagée dans le collet du bulbe, la main droite<br />
ramène l’instrument vers la ligne du corps.<br />
3 ième et 4 ième temps : à ce moment le béniqué s’engage dans l’urètre postérieur qui<br />
est fixe et il suffit de laisser le béniqué s’incliné par son propre poids entre les<br />
cuisses du patient pour que son extrémité interne pénètre dans la prostate et<br />
dans la vessie.<br />
<strong>Par</strong>fois, il faut appuyer légèrement sur l’extrémité libre de l’instrument.<br />
Pour enlever le béniqué, on le retire en lui faisant exécuter le mouvement inverse<br />
de celui effectué pour l’introduction.<br />
Avantages<br />
- Technique simple, donne des résultats assez bons ;<br />
- Moins d’inconvénient.<br />
2.5.3.2. Technique de BENGHT JOHANSON<br />
Il s’agit d’une urétroplastie en deux temps dont le principe est dans le premier<br />
temps, d’amener aux berges de l’urètre de la peau saine, c’est à dire de<br />
transformer le patient en hypospade, puis dans un second temps de reconstruire<br />
le canal à l’aide de cette même peau, amenée au contact de l’urètre.<br />
o Premier temps<br />
Installation : malade en décubitus dorsal, position gynécologique sous<br />
anesthésie locorégionale.<br />
Ce temps correspond à la mise à plat de l’urètre et repose sur le principe simple :<br />
fendre la sténose en ouvrant sur sa face ventrale l’urètre rétréci avec la peau qui<br />
la recouvre.<br />
Déborder cette incision en amont et en aval sur 2 cm pour être sûr d’avoir atteint<br />
du tissu urétral sain. Ensuite ourler la totalité de l’urètre incisé à la peau à l’aide<br />
d’une série de points de suture suffisamment rapprochés et large afin de faire<br />
l’hémostase du corps spongieux.<br />
Une sonde est laissée dans l’orifice proximal tandis que les urines sont drainées<br />
par une sonde de cystostomie sus-pubienne introduite à l’aide d’un trocart de<br />
Campbell. Cette sonde est clampée au 14 ème jour et après vérification de la bonne<br />
qualité du jet obtenu par l’orifice proximal est retirée.<br />
Thèse médecine 2008 32 Samaké <strong>Ousmane</strong>