Manuel du Grand Chevalier

Il est suggéré que les paiements soient expédiés au bureau du
Conseil Suprême dans les 65 jours après la date de facturation pour
laisser un temps de gestion suffisant avant la date de suspension.
Qu’arrive-t-il quand un conseil ne fait pas ses paiements avant
la date finale ?
L’Article 156 décrète qu’un conseil qui n’a pas fait ses paiements est
“automatiquement” suspendu. Le conseil d’administration exige
que le secrétaire suprême envoie des avis de suspension au grand
chevalier, au député de district, au député d’état et au directeur
suprême, s’il y en a un dans la juridiction où le conseil se trouve.
Comment le conseil peut-il faire lever de sa suspension ?
En payant tous ses arriérés.
Qui met en route le paiement des obligations envers le bureau
du Conseil Suprême et du Conseil d’État ?
C’est le Secrétaire Financier [Article 139 (8)]. Le secrétaire financier
doit émettre un ordre de paiement “À l’Ordre Trésorier” (No. 157)
autorisant ce dernier à émettre un chèque en paiement. Le grand
chevalier doit contresigner l’ordre au trésorier.
Une action du conseil est-elle nécessaire pour payer une obligation
du bureau du Conseil Suprême ou du Conseil d’État ?
Non. Les dispositions de l’Article 145 indiquent qu’aucune approbation
n’est nécessaire.
Les livres du secrétaire financier et du trésorier peuvent-ils être
inspectés ?
Oui. Le député d’état, le député de district, le comité des syndics et
le grand chevalier ou leurs représentants [Article 243] pourront avoir
accès aux livres du conseil sur demande de l’officier ou des officiers
concernés. Toute telle demande doit se faire raisonnablement et
sans excès.
VÉRIFICATIONS FINANCIÈRES
Une bonne gestion financière d’un conseil est un sujet sérieux et
important. Il est du devoir du grand chevalier, en qualité d’officier en
chef du conseil, de s’assurer que tous les règlements de l’Ordre dictant
comment l’argent doit être géré par le secrétaire financier et le trésorier
soient strictement observés. Le grand chevalier est aussi le président
du comité des syndics du conseil et, en tant que tel, il doit absolument
s’assurer que les dossiers et les comptes du conseil sont vérifiés deux
fois par an par les syndics, conformément aux Règlements de l’Ordre.
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