Atelier Regional Des ONG Sure la PCIME Communautaire - basics
Atelier Regional Des ONG Sure la PCIME Communautaire - basics
Atelier Regional Des ONG Sure la PCIME Communautaire - basics
Create successful ePaper yourself
Turn your PDF publications into a flip-book with our unique Google optimized e-Paper software.
L’élément 2 du cadre cherche à faire reconnaître le besoin d’équité vis à vis des soins de<br />
qualité et des informations appropriées pour une prise en charge communautaire adéquate des<br />
principaux problèmes de santé de l’enfant. Quelques exemples d’interventions ont été fournis<br />
par les participants et concernent :<br />
• <strong>Des</strong> protocoles de prise en charge à domiciles sont développés au Sénégal.<br />
• Une distribution à base communautaire est pratiquée pour certains médicaments de base<br />
(Chloroquine, SRO, paracétamol, etc…) au Bénin, Burkina Faso, Guinée et Mali<br />
• <strong>Des</strong> structures de santé communautaires sont crées, avec des appel<strong>la</strong>tions différentes selon<br />
les pays : cliniques, centres de santé communautaire, cases de santé, etc…<br />
• <strong>Des</strong> mutuelles de santés sont créées, telle que MURIGA en Guinée (Mutuelle pour <strong>la</strong><br />
prise en charge des risques liés à <strong>la</strong> grossesse et à l’accouchement).<br />
• Un système de référence et contre référence est organisé en Guinée en utilisant les re<strong>la</strong>is<br />
et les MURIGA<br />
• Les familles sont encadrées par les ASC formés pour <strong>la</strong> prise en charge, <strong>la</strong> recherche de<br />
soins et le suivi à domicile<br />
• <strong>Des</strong> prestataires communautaires tels que les tradipraticiens sont organisés en association<br />
ou autre regroupement (Bénin, Burkina Faso et Sénégal)<br />
3.2.3 L’élément 3<br />
Le troisième élément du cadre de mise en œuvre de <strong>la</strong> <strong>PCIME</strong>-C vise à renforcer <strong>la</strong><br />
communication avec les familles et les communautés pour promouvoir les pratiques<br />
essentielles pour <strong>la</strong> santé et <strong>la</strong> nutrition de l’enfant. La communication efficace pour le<br />
changement de comportement répond à un certain nombre de principes : elle repose sur une<br />
recherche de terrain en ce qui concerne l’auditoire, ainsi que sur quelques messages simples et<br />
standardisés. Elle s’inspire d’un p<strong>la</strong>n global de façon à être parfaitement coordonnée avec<br />
l’ensemble du programme, et son p<strong>la</strong>n est susceptible d’être modifié selon les besoins. Elle<br />
utilise plusieurs moyens de communication de façon intégrée (communication interpersonnelle,<br />
matériels imprimés, medias ou moyen de communication traditionnels), et encourage le<br />
dialogue entre les usagers, les prestataires de services et les responsables du programme.<br />
Quelques exemples de stratégies de communication ont été fournis par les participants et<br />
concernent :<br />
• <strong>Des</strong> groupes de soutien à l’al<strong>la</strong>itement maternel mis en p<strong>la</strong>ce dans certains pays (Bénin,<br />
Burkina Faso)<br />
• La communication pour le changement de comportement, avec <strong>la</strong> création de cellules<br />
d’animation communautaire (en RDC), des causeries de groupe, des visites à domicile, le<br />
développement de matériels éducatifs, et l’utilisation des moyens de communication de<br />
masse (radio communautaire ou locale, théâtre),<br />
• La méthode de communication GRAAP, utilisée en Côte d’Ivoire,<br />
• La mobilisation sociale, utilisée pour <strong>la</strong> promotion des moustiquaires imprégnées au<br />
Bénin ainsi que pour d’autres pratiques préventives dans d’autres pays.<br />
• Le marketing social, effectué dans le cadre des ma<strong>la</strong>dies diarrhéiques au Bénin et au<br />
Togo.<br />
• Un p<strong>la</strong>idoyer auprès des leaders communautaires, effectué au Sénégal pour <strong>la</strong> promotion<br />
de bonnes pratiques.<br />
• Les « mamans lumières », utilisées pour <strong>la</strong> promotion de bonnes pratiques de santé, de<br />
nutrition et de soins dans les Foyers d’Apprentissage et de Réhabilitation Nutritionnelle<br />
(FARN) en Guinée.<br />
• L’approche « l’enfant pour l’enfant », utilisée en Guinée pour promouvoir <strong>la</strong> vaccination.<br />
20