08.04.2014 Views

Les Alibi en balade à Saint-Apollinaire REGARDS CROISES

Les Alibi en balade à Saint-Apollinaire REGARDS CROISES

Les Alibi en balade à Saint-Apollinaire REGARDS CROISES

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

PORTRAIT regards croisés4N°984NOVEMBRE/DECEMBRE 2011<br />

sylvie barberet<br />

Sa passion : les cartes postales de <strong>Saint</strong>-<strong>Apollinaire</strong><br />

Quelques cartes<br />

de sa collection<br />

Qui connait le « Vivi » connait<br />

Sylvie sa femme. D’une<br />

nature discrète et n’aimant<br />

pas faire parler d’elle, elle est son<br />

ombre et veille sur un mari qui aime<br />

lui les éclats de rire et la compagnie<br />

joyeuse. Sylvie Barberet a une<br />

passion secrète : la collection de<br />

cartes postales de <strong>Saint</strong>-<strong>Apollinaire</strong>.<br />

« <strong>Saint</strong>-<strong>Apollinaire</strong> <strong>en</strong> Côte d’Or »<br />

précise-t-elle, bonne ambassadrice<br />

de la commune, aux impertin<strong>en</strong>ts<br />

qui parl<strong>en</strong>t des autres communes<br />

homonymes !<br />

Sa passion lui vi<strong>en</strong>t de celle d’Yves.<br />

Un jour, grand collectionneur et<br />

féru de l’histoire de Villers-les-Pots<br />

dont il est originaire, il se met à<br />

collectionner les cartes postales de<br />

sa commune de naissance. Au fil<br />

des salons et des brocantes, Sylvie<br />

découvre qu’à côté de Villers-lespots<br />

exist<strong>en</strong>t égalem<strong>en</strong>t des cartes<br />

postales de <strong>Saint</strong>-<strong>Apollinaire</strong>.<br />

Elle <strong>en</strong> achète une, puis deux,...<br />

Aujourd’hui sa collection rare,<br />

<strong>en</strong> compte une tr<strong>en</strong>taine toutes<br />

différ<strong>en</strong>tes. Des cartes anci<strong>en</strong>nes ou<br />

des plus réc<strong>en</strong>tes datant des années<br />

1970.<br />

Elle sait parler avec plaisir de sa<br />

collection, cachant sa timidité<br />

lég<strong>en</strong>daire derrière le carton sépia<br />

des souv<strong>en</strong>irs effacés. « J’ai tous<br />

les monum<strong>en</strong>ts de la commune,<br />

l’église avec deux vues différ<strong>en</strong>tes,<br />

la mairie avec une armée de statues<br />

<strong>en</strong> devanture, le tacot, carte rare<br />

qui se négocie à des prix élevés<br />

dans les salons et bi<strong>en</strong> évidemm<strong>en</strong>t<br />

l’anci<strong>en</strong>ne poste » comm<strong>en</strong>te-t-elle,<br />

experte. « Et tout récemm<strong>en</strong>t, j’ai<br />

trouvé une carte de la Redoute avec<br />

des hommes <strong>en</strong> armes ». Il y a aussi<br />

les personnages saisis dans l’éternité<br />

lors de ces prises de vue éphémères<br />

et surtout l’<strong>en</strong>vers des cartes qui<br />

font revivre par des anecdotes ou des<br />

comm<strong>en</strong>taires la petite histoire de la<br />

commune. Découvrir ces quelques<br />

mots intimes échangés sont souv<strong>en</strong>t<br />

des révélations pour Sylvie promue<br />

histori<strong>en</strong>ne.<br />

Ces tranches de vie rappell<strong>en</strong>t elles à<br />

Sylvie son propre parcours ? Petitefille<br />

et fille de g<strong>en</strong>darme, avec un<br />

papa picard et une maman née du<br />

Haut Doubs, elle a beaucoup voyagé<br />

formant ainsi sa jeunesse. L’Oise,<br />

l’Afrique, Besançon et les Ursulines,<br />

Sylvie n’a pas ménagé sa monture.<br />

Puis, elle atterrit à Villers-les-Pot. Elle<br />

se consacre alors au secteur social <strong>en</strong><br />

s’occupant à la caisse d’assurance<br />

maladie, de l’<strong>en</strong>trée <strong>en</strong> retraite des<br />

salariés. Mais vraisemblablem<strong>en</strong>t<br />

l’esprit de voyage devait lui manquer<br />

puisqu’elle épousera dans ce pays<br />

de plaine de Saône, non pas un<br />

marinier mais un cheminot...<br />

Le rail devait bi<strong>en</strong> lui plaire puisque<br />

35 ans après, elle ne dit que du bi<strong>en</strong> du<br />

« Vivi ».<br />

En clin d’œil, on pourrait proposer<br />

à Sylvie de sortir de sa discrétion et<br />

nous offrir une exposition historique<br />

de la commune <strong>en</strong> images ?<br />

06

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!