Procès-verbal provisoire de la quatrième réunion du ... - PROGEBE

Sur le plan budgétaire, un taux d’exécution budgétaire de 65 % a été enregistré avec, respectivement,
54 %, 84 % et 72 % sur les fonds BAD, FEM et États. Les axes stratégiques d’intervention 1, 3 et 6 ont
absorbé la plupart des ressources du budget avec respectivement 30 %, 25 % et 35 % du montant
exécuté.
Les contraintes majeures auxquelles le projet a fait face au cours de la mise en œuvre du PTBA 2010
sont relatives à la lenteur et à la longueur des procédures d’acquisition des bailleurs et des États,
notamment pour le recrutement des cabinets en charge des études de faisabilité des infrastructures de
génie civil. En outre, la longueur des négociations des protocoles de partenariat et des délais de
virement aux partenaires des premiers paiements directs ont également retardé le démarrage effectif
des activités relevant des protocoles de partenariat. Par ailleurs, la situation politique qui a prévalu en
Guinée, a ralenti la vitesse d’exécution des activités du projet dans ce pays.
Les discussions ayant suivi la présentation ont porté sur :
• Les félicitations unanimes adressées à l’équipe du projet pour la qualité des présentations et des
documents de travail ainsi que la transmission à temps de ces derniers et les résultats
enregistrés.
• Le niveau d’exécution physique et budgétaire du projet considéré comme satisfaisant, compte
tenu des différentes contraintes et délais dus aux procédures.
• L’importance relative du budget de l’URC dans le budget global du projet.
• Le retard accusé dans la finalisation de la caractérisation du bétail ruminant endémique (BRE),
dans la mesure où sa connaissance morphologique et moléculaire est une nécessité pour le
projet.
• La nécessité et l’apport des études complémentaires ainsi que l’exploitation effective de leurs
résultats dans la mise en œuvre du projet.
• La nécessité de l’accélération des travaux de réhabilitation des infrastructures d’élevage.
• La justification de la non-réalisation de certaines activités prévues ainsi que la pertinence de la
réalisation de certaines activités initialement non prévues.
• La nécessité de veiller à l’exploitation effective des résultats qui seront issus de la mise en
œuvre des programmes de recherche/développement.
• L’intégration de l’appui-conseil et du suivi de l’appropriation par les acteurs des thèmes
techniques ayant fait l’objet de formation dans le cadre du renforcement des capacités.
• Le processus d’adoption des POAS.
• Les sources, processus et perspectives en matière de mobilisation de ressources additionnelles
et la nécessité de mettre cela en exergue au niveau du reporting.
• La faiblesse de la mobilisation des fonds de contrepartie des États, en particulier en Gambie et
au Mali, alors qu’elles doivent financer des composantes essentielles du projet.
• L’inquiétude relative à la couverture des activités des prochaines années par les fonds FEM
étant donné qu’au terme de l’année 2010, 47 % de ressources FEM ont déjà été exécutées.
• La nécessité d’apporter des éclaircissements par rapport aux faiblesses, insuffisances et autres
contraintes (barrières linguistiques notamment) des protocoles de partenariat et de mettre en
place des mécanismes de gestion de ces contraintes.
• La corrélation entre les réalisations et les décaissements effectués dans le cadre des protocoles
de partenariat.
• La possibilité d’évaluer les protocoles de partenariat durant la prochaine revue à mi-parcours
du projet avant d’envisager leur renouvellement.
• Le couplage d’un système d’information géographique (SIG) avec le système intégré de gestion
et de suivi-évaluation pour le géoréférencement des réalisations.
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