proces verbal de la deuxieme session du comite ... - PROGEBE

MINISTERE DE L’ELEVAGE ET DE LA PECHE
REPUBLIQUE DU MALI
----------------------- UN PEUPLE - UN BUT – UNE FOI
DIRECTION NATIONALE DES PRODUCTIONS ---------------------
ET DES INDUSTRIES ANIMALES
-------------------------
PROJET DE GESTION DURABLE
DU BETAIL RUMINANT ENDEMIQUE
PROGEBE-MALI
Bougouni – Torakabougou
Rue182 – Porte 82
Tél. (+223) 21 65 19 40/ 21 65 19 41
Bamako - tél (+223) 20 22 35 76
Email : progebe-mali@progebe.net
PROCES VERBAL DE LA DEUXIEME SESSION DU COMITE NATIONAL DE
PILOTAGE DU PROJET DE GESTION DURABLE DU BETAIL RUMINANT
ENDEMIQUE AU MALI (PROGEBE-MALI)
Aout 2010
__________________________________________________________________________________
Gambie - Guinée - Mali - Sénégal
Fonds Mondial pour
l’Environnement
Bougouni – tél.fax (+.223) 21 65 19 40/ tél.bur. (+223) 21 65 19 41
« Pour un bétail trypanotolérant productif contribuant à la sécurité alimentaire et à la réduction de la pauvreté »

L’an deux mil dix et le douze août s’est tenue à Bougouni, dans la salle de conférence du Projet de
Gestion Durable du Bétail Ruminant Endémique, la deuxième session du Comité National de
Pilotage dudit projet.
La rencontre était placée sous la présidence de Madame DIALLO Madeleine BAH, Ministre de
l’Elevage et de la Pêche. L’ouverture solennelle de la session a eu lieu à dix heures quarante cinq
(10 heures 45) minutes par Madame le Ministre qui s’est adressée à l’assemblée en ces termes :
Monsieur le Gouverneur de la Région de Koulikoro ;
Monsieur le Gouverneur de la Région de Sikasso ;
Monsieur le Président de l’Assemblée Régionale de Koulikoro ;
Monsieur le Président de l’Assemblée Régionale de Sikasso ;
Monsieur le Préfet du Cercle de Bougouni ;
Monsieur le Maire de la Commune Urbaine de Bougouni ;
Mesdames, Messieurs les membres du Comité de Pilotage du Projet de Gestion Durable du Bétail
Ruminant Endémique ;
Honorables invités ;
Mesdames et Messieurs ;
Permettez-moi tout d’abord, de vous souhaiter la bienvenue et vous remercier vivement pour votre
présence ici, à Bougouni, pour participer à la 2 ème session du Comité National de Pilotage du Projet
de Gestion Durable du Bétail Ruminant Endémique.
Honorables invités;
Mesdames et Messieurs les membres du Comité National de Pilotage ;
Je voudrais vous rappeler que le Projet de Gestion Durable du Bétail ruminant endémique en
Afrique de l’Ouest (PROGEBE) est un projet sous régional d’importance mondiale, né de la volonté
des gouvernements de la Gambie, de la Guinée, du Mali et du Sénégal de conjuguer leurs efforts
dans le cadre du développement durable de ressources animales qu’ils ont en commun : le bétail
ruminant endémique.
Mesdames et Messieurs ;
Le Projet de Gestion Durable du Bétail Ruminant Endémique, dans sa conception, vise à préserver,
voire renforcer durablement les caractéristiques génétiques du bétail ruminant endémique, à
savoir, les bovins N’dama, les moutons djallonké et les chèvres naines d’Afrique de l’ouest,
accroître sa productivité et sa commercialisation dans un environnement institutionnel favorable. Il
a pour objectif global de contribuer à la réduction de la pauvreté et au renforcement de la sécurité
alimentaire, dans une perspective de développement socioéconomique des groupes cibles.
Procès verbal de la deuxième session du Comité National de Pilotage du Projet de Gestion Durable du Bétail Ruminant Endémique/ PROGEBE-MALI 2

Mesdames et Messieurs ;
Au Mali, le projet couvre sept (7) sites, dont deux (2) dans la région de Kayes, un (1) dans la région
de Koulikoro et quatre (4) dans la région de Sikasso.
Dans ces sites, les objectifs spécifiques du projet visent à concevoir et à mettre en œuvre :
- Des modèles de conservation et de gestion à base communautaire de l’habitat,
indispensables à ces espèces ;
- Des programmes incitatifs pour encourager les agro- éleveurs à conserver des animaux de
races pures endémiques.
Mesdames, Messieurs ;
Honorables invités ;
Au cours de la présente session, nous aurons à examiner:
- Le procès verbal de la 1 ère session du Comité National de Pilotage du projet;
- L’état d’exécution des recommandations de la 1 ère session du Comité National de Pilotage ;
- Le rapport d’activités et le rapport financier 2009 du projet;
- Le programme technique et budgétaire annuels (PTBA) 2010.
Mesdames et Messieurs ;
Convaincue que les documents sus cités feront l’objet d’une analyse minutieuse de votre part,
j’attends de vous des contributions bien avisées afin qu’au sortir de cette rencontre, des
orientations et une feuille de route claires puissent être définies pour impulser et réussir la mise en
œuvre des activités au titre de l’année 2010.
En souhaitant plein succès à nos travaux, je déclare ouverte la 2 ème session du Comité National de
Pilotage du Projet de Gestion Durable du Bétail Ruminant Endémique.
Je vous remercie.
Cette séance d’ouverture a été suivie d’une cérémonie de remise officielle de motos aux agents de
terrain. Après la suspension de séance de cinq minutes qui a succédé à cette étape, les travaux ont
repris sous la direction du Dr. Amadou CISSE, Directeur national des productions et industries
animales.
Avant d’entamer les travaux proprement dits, le Dr. CISSE a procédé au contrôle de présence des
membres statutaires du Comité National de Pilotage du Projet de Gestion Durable du Bétail
Ruminant Endémique.
Procès verbal de la deuxième session du Comité National de Pilotage du Projet de Gestion Durable du Bétail Ruminant Endémique/ PROGEBE-MALI 3

Etaient présents :
N° Prénoms et Noms Fonctions/Structures
1 Mme DIALLO Madeleine BA Ministre de l’Elevage et de la Pêche
2 Dr Amadou B. CISSE Directeur national/DNPIA
3 Dr Abdel Kader DIARRA Directeur national/DNSV
4 Dr Lassina DOUMBIA Directeur/ONDY Madina Diassa
5 Mme TRAORE Halimatou KONE Représentante/LCV
6 Dr Mamadou M. DIARRA Directeur général adjoint/IPR-IFRA
7 Dr Mohamed N’DIAYE Coordinateur Scientifique/IER
8 Dr Oumarou SYLLA Chef Cellule d’Appui à la Décentralisation/MEP
9 Dr Amadou NAPO Conseiller Technique/Assemblée Permanente des Chambres d’Agriculture au Mali
11 Amadou DOLO Directeur de Cabinet Gouvernorat Koulikoro
12 Siraba COULIBALY Préfet de Bougouni/ Représentant le Gouverneur de la Région de Sikasso
13 Mme KEÏTA Aïda M’BO Conseiller au Programme Environnement /PNUD-Mali
14 Yaya BAMBA Président/Assemblée Régionale Sikasso
15 Sékou Fantamadi TRAORE Président/Assemblée Régionale Koulikoro
16 Aboubacar BÄ Représentant/FEBEVIM
17 Bakary KONARE Représentant/CCA-ONG
18 Mme Djénébou DICKO Représentante/CAFO Bougouni
Invités
19 Soungalo DIARRA Chef de Cabinet/MEP
20 Amadou KONE Chargé de Mission/MEP
21 Mme DOUCOURE Aïssata SYLLA Chargée de Communication/MEP
22 Daouda DIAKITE Agro-éleveur Garalo/Site de Manankoro
23 Tahirou DIAKITE Agro-éleveur/Site de Madina Diassa
Personnel du PROGEBE
24 Dr Ousmane TRAORE Coordinateur national /PROGEBE
25 Abdel Kader HAIDARA Expert SE/ PROGEBE
26 Ibrahima TRAORE Expert PIA /PROGEBE
27 Djibril TRAORE Expert GRN /PROGEBE
28 Morodian SIDIBE RAF/ PROGEBE
29 Cheick Oumar KANTE Chef de site/ PROGEBE
30 Lansana TRAORE Chef de site/ PROGEBE
31 Ibrahim Sabou TRAORE Chef de site/ PROGEBE
32 Zoumana KANTE Chef de site/ PROGEBE
33 Baky COULIBALY Technicien de site /PROGEBE
34 Aminata CISSE Technicienne de site/ PROGEBE
35 Mme Fatoumata KONATE Animatrice Site/ PROGEBE
36 Mme TOURE Diahara DIAKITE Assistante Comptable/ PROGEBE
37 Mme DIAO Karidjatou Secrétaire /PROGEBE
Procès verbal de la deuxième session du Comité National de Pilotage du Projet de Gestion Durable du Bétail Ruminant Endémique/ PROGEBE-MALI 4

Etaient absents, les représentants des structures suivantes :
- Ministère de l’Agriculture ;
- Ministère de l’Economie et des Finances ;
- Ministère de l’Environnement et de l’Assainissement ;
Le contrôle de présence a fait ressortir l’absence de trois (03) membres. A la suite de ce constat, le
président de séance a ordonné la poursuite des débats, estimant qu’avec la présence de seize (16)
membres sur un total de dix neuf (19), le quorum était atteint.
Le programme de travail a par la suite, été présenté à l’assistance par le Dr. Ousmane TRAORE,
Coordinateur national du projet.
- Dr Ousmane TRAORE : Le programme de travail se présente comme suit :
8 h 30 : Mise en place des participants
9 h 45 : Arrivée de Mme le Ministre de l’Elevage et de la Pêche
10 h 00 : Discours d’ouverture
10 h 10 : Vérification des mandats
10 h 20 : Approbation du projet d’ordre du jour
10h 30 : Présentation du Procès verbal de la 1 ère session du Comité National de Pilotage
11 h 00 : Présentation du Point d’exécution des recommandations de la 1 ère session du
Comité National de Pilotage
11h 15: Point sur la mise en œuvre des activités du Projet en 2009
11h 45 : Débats
12 h 15 : Présentation du Programme Technique et Budgétaire Annuels 2010
12h 30: Débats
13h 00 : Elaboration des recommandations et lecture des recommandations
13h 15 : Discours de clôture de la 2 ème session du Comité National de Pilotage
13h 30 : Déjeuner
- Dr Amadou B. CISSE : Y a-t-il des amendements au programme de travail proposé ? Pour ce qui est
de la méthode d’adoption du projet du procès verbal, nous avons le choix entre deux méthodes :
une première qui permet aux participants d’analyser le document page par page, et une seconde
qui permet à chaque intervenant de présenter à la plénière ses observations sous forme de
synthèse globale.
Procès verbal de la deuxième session du Comité National de Pilotage du Projet de Gestion Durable du Bétail Ruminant Endémique/ PROGEBE-MALI 5

- Madame KEÏTA Aïda M’BO : Concernant les points retenus à l’ordre du jour, je voudrais suggérer
l’inscription d’une rubrique supplémentaire qui sera réservée aux divers. A ce niveau, je propose de
prendre en compte les discussions concernant la nomination des membres du Comité National de
Pilotage.
- Dr Amadou B. CISSE : Merci, madame pour cette suggestion intéressante. Je constate qu’il n’y a
pas d’autres propositions d’amendement à l’ordre du jour ; nous pouvons donc le considérer
comme adopté sous réserve de prendre en compte la suggestion faite par Madame KEÏTA. Nous
allons passer à la prochaine étape de notre programme de travail.
- Dr Amadou NAPO : Avant de continuer, j’aimerais attirer votre attention sur un aspect qui
concerne le format de présentation du procès verbal. J’estime qu’il y a lieu d’économiser dans le
corps du document certaines interventions comme le discours de Madame le Ministre. Celles-ci
devraient être renvoyées en annexe au document.
- Dr Mamadou DIARRA : Je pense que cela ne sera pas conforme à la méthode d’élaboration d’un
procès verbal qui, de par son contenu, rapporte fidèlement l’ensemble des interventions,
contrairement à ce qui est généralement pratiqué dans le cadre de l’élaboration des comptesrendus.
- Dr Lassina DOUMBIA : On constate des disparités entre certains détails de l’ordre du jour avec des
informations figurant dans le corps du texte. Il me semble nécessaire de mettre ces informations en
harmonie. Il s’agit par exemple de mettre en cohérence les éléments de la planification horaire des
activités définie dans l’ordre du jour de la session avec les détails du déroulement des activités
indiqués dans le corps du texte.
- Dr Ousmane TRAORE : Puisqu’il s’agit d’un procès verbal, ces aspects sont inhérents à la nature
même du document. En tant que tels, ils ne doivent pas être considérés comme des disparités car il
s’agit d’un compte-rendu en temps réel.
- Dr Amadou B. CISSE : Merci pour toutes ces suggestions. S’il n’y en a pas d’autres observations,
nous allons passer à l’examen du niveau d’exécution des recommandations de la dernière session.
Pour cela, nous allons procéder point par point. Que peut-on retenir des dispositions prises pour
l’exécution de la première recommandation ?
- Dr Abdel Kader DIARRA : On peut considérer que la recommandation a été exécutée dès lors que
le Comité National de Pilotage a initié et envoyé à la Direction Nationale des Productions et des
Industries Animales le document relatif à la désignation des membres du Comité National de
Pilotage.
Procès verbal de la deuxième session du Comité National de Pilotage du Projet de Gestion Durable du Bétail Ruminant Endémique/ PROGEBE-MALI 6

- Dr Oumarou SYLLA : Une question importante reste cependant posée : le suivi du dossier au
niveau des structures concernées devrait-il revenir au cabinet ou au projet ?
- Dr Mohamed N’DIAYE : La désignation nominative des membres du Comité National de Pilotage
constitue une bonne approche pour renforcer la continuité dans le suivi des activités du projet par
les structures concernées. Aussi, est-il important de diligenter le suivi du dossier y afférent.
- Dr Ousmane TRAORE : Tout le problème réside dans le fait que le processus de désignation
nominative des membres du Comité National de Pilotage engage de nombreuses structures dont
une bonne partie se trouve en dehors même du département. Or, nous avons des difficultés pour
suivre efficacement le dossier auprès de ces différentes structures.
- Dr Amadou B. CISSE : Par rapport à la question qui est posée, je pense qu’il ne s’agit pas
seulement d’engager la procédure, il faut qu’elle soit suivie d’effet. Par rapport à cet aspect, je
conviens avec vous qu’il est nécessaire de suivre régulièrement le dossier auprès de nos
partenaires.
- Dr Amadou NAPO : A mon avis, le projet devrait suivre le dossier bien que la lettre soit sous le
sceau du département.
- Dr Mohamed N’DIAYE : Je pense que la Direction Nationale des Productions et des Industries
Animales, en tant que structure de tutelle, à la suite aux premières dispositions prises par le Projet
de Gestion Durable du Bétail Ruminant Endémique, devrait prendre à son compte les différentes
lettres à adresser individuellement aux structures concernées pour que le suivi soit efficace.
- Madame KEÏTA Aïda M’BO : Je pense qu’il est nécessaire de faire relayer le Projet de Gestion
Durable du Bétail Ruminant Endémique par la Direction Nationale des Productions et des Industries
Animales dans le cadre du suivi de ce dossier pour avoir de meilleurs résultats
- Dr Amadou B. CISSE : Le Projet de Gestion Durable du Bétail Ruminant Endémique ne me semble
pas avoir adopté la bonne approche. La proposition faite par Dr N’DIAYE qui suggère d’initier des
lettres à adresser aux différentes structures, devrait être retenue. Ces aspects qui sont d’ordre
pratique, sont inhérents à la conduite à tenir et nous pensons qu’ils sont bien appréhendés par
l’Unité nationale de coordination. Nous pouvons passer à la recommandation suivante.
- Dr Oumarou SYLLA : Est-ce l’équipe de l’Unité nationale de coordination qui a initié le nouveau
cadre logique du projet ? Le format de présentation ne fait ressortir les étapes qui rentrent dans la
forme de présentation habituelle des cadres logiques.
- Dr Mohamed N’DIAYE : Je pense que telle que libellée, on peut considérer que cette
recommandation a été suivie d’effet.
Procès verbal de la deuxième session du Comité National de Pilotage du Projet de Gestion Durable du Bétail Ruminant Endémique/ PROGEBE-MALI 7

- Dr Amadou B. CISSE : Effectivement, nous pouvons la considérer comme exécutée. Nous pouvons
à présent apprécier le niveau d’exécution de la recommandation N°3.
- Dr Ousmane TRAORE : Conformément à l’esprit de la recommandation, nous avons repris le
document pour intégrer l’ensemble des détails demandés.
- Dr Amadou B. CISSE : A la lecture de ce qui a été fait, nous pouvons considérer la
recommandation comme étant exécutée.
- Dr Amadou NAPO : Avant de passer à la recommandation suivante, j’ai quelques observations sur
la forme de présentation du document. Je vois qu’il regroupe à la fois le programme technique et le
budget y afférent. J’allais suggérer de séparer les différentes rubriques. Je me demande si nous
devons continuer à présenter les activités sous forme de Programme technique et budget annuels
(PTBA) ou revenir au Programme d’Exécution Technique et Financière (PETF) auquel nous sommes
beaucoup plus habitués.
- Dr Oumarou SYLLA : Je pense qu’il y a lieu de séparer les deux documents pour rendre les détails
plus lisibles et plus compréhensibles.
- Dr Abdel Kader DIARRA : Je crois que si l’on se réfère à l’esprit de la recommandation, il est
davantage question de reprendre le Programme technique et budget annuels en intégrant les
détails demandés que de faire un choix entre deux formes de présentation. En la matière, l’Unité
nationale de coordination a pris les dispositions qui s’imposent. Demander à l’Unité nationale de
coordination de présenter deux documents différents, le premier sous forme d’un bilan et le
second sous l’aspect d’un programme, représente, à mon avis, un travail additionnel qui, non
seulement n’en ajoute pas à la qualité, mais n’est pas conforme à l’esprit de la recommandation. En
rapport avec cet état de fait, j’estime qu’on peut conclure que la recommandation a été suivie
d’effet.
- Dr Ousmane TRAORE : Le format adopté pour la présentation de l’état d’avancement du projet et
les activités programmées, rentre dans le cadre d’une démarche globale d’harmonisation et
d’approbation de styles de présentation de documents par l’ensemble des pays couverts par le
Projet de Gestion Durable du Bétail Ruminant Endémique. Cela offre de nombreux avantages,
notamment, le renforcement de l’espace de dialogue entre partenaires grâce à une compréhension
partagée des différentes rubriques et l’élaboration des synthèses à partir une base commune. Par
rapport à ces différents aspects, il paraît difficile pour un pays de se démarquer des autres. Mais le
point sur lequel je voudrais surtout insister, c’est que le Programme technique et budget annuels
bien que différent du Programme d’Exécution Technique et Financière en apparence, reprend dans
les détails l’ensemble des éléments que comporte cette forme de présentation.
Procès verbal de la deuxième session du Comité National de Pilotage du Projet de Gestion Durable du Bétail Ruminant Endémique/ PROGEBE-MALI 8

- Dr Amadou NAPO : J’estime qu’il s’agit d’options qui relèvent du choix des pays et le Comité
National de Pilotage est souverain pour apprécier l’état d’avancement des activités du projet selon
l’approche qu’il souhaite.
- Dr Mamadou DIARRA : Nous disposons de tous éléments pour apprécier le niveau d’exécution de
la recommandation. Le document du fait qu’il prend en compte les trois principaux chapitres
demandés, est tout en fait conforme à l’esprit de la recommandation. Il ne présente vraiment ni de
problème de compréhension ni de contrainte en termes de lisibilité. En conséquence, on peut
considérer la recommandation comme exécutée.
- Dr Amadou B. CISSE : Habituellement, c’est deux documents qui sont présentés, à savoir, le bilan
technique et financier, et le programme d’activités. Mais, si l’on retient que l’essentiel est que les
documents soient lisibles pour le Comité National de Pilotage, on peut convenir que la
recommandation a été suivie d’effet et considérer par là que le Programme technique et budget
annuels est adopté.
- Dr Ousmane TRAORE : Si le Comité National de Pilotage souhaite que l’Unité nationale de
coordination présente deux documents, les dispositions seront prises pour faire cela.
- M. Sékou Fantamady TRAORE : J’estime pour ma part que le document présenté est tout à fait
compréhensible. Par ailleurs, étant donné que nous évoluons dans le cadre d’un projet sousrégional,
je ne pense pas qu’il soit convenable que le Mali se démarque des autres pays couverts
par le Projet de Gestion Durable du Bétail Ruminant Endémique.
- Madame KEÏTA Aïda M’BO : Compte tenu du fait que le projet concerne quatre pays et implique
plusieurs partenaires, le compte-rendu des activités exige l’élaboration d’une multitude de rapports
qui doivent être partagés. C’est en raison de cet état de fait qu’il est apparu nécessaire dès le
départ de s’entendre sur les formats de documents à utiliser. Bien que les commentaires au sujet
du format de document adopté, soient compréhensibles, le Comité National de Pilotage devrait
adopter les modèles de présentation de document acceptés par l’ensemble des quatre pays
concernés par le projet.
Pour terminer, je voudrais attirer votre attention sur la nécessité de tenir le Comité National de
Pilotage avant le Comité Régional de Pilotage du projet.
- Dr Amadou B. CISSE : Je crois que madame KEÏTA a parfaitement résumé la situation. A l’issue de
ces discussions, la principale idée qui émerge et qui pourrait être retenu comme recommandation,
est de prendre les dispositions pour tenir le Comité National de Pilotage avant le Comité Régional
de Pilotage. Les points sur lesquels des éclaircissements paraissent nécessaires, se rapportent à
l’état d’avancement du projet au titre de l’année 2009.
- Dr Ousmane TRAORE : Des questions ont été posées sur la situation des ressources du Fonds
Mondial pour l’Environnement (FEM). Par rapport aux détails relatifs à la contribution de ce bailleur
Procès verbal de la deuxième session du Comité National de Pilotage du Projet de Gestion Durable du Bétail Ruminant Endémique/ PROGEBE-MALI 9

de fonds au financement du projet, il faut préciser qu’il n’y a pas de répartition des ressources
financières entre les quatre pays concernés par le projet. Les ressources sont mises à leur
disposition de façon globale et pratiquement gérées au niveau de l’Unité Régionale de
Coordination.
- Dr Amadou B. CISSE : Les différentes questions soulevées par les recommandations étant
épuisées, je pense qu’avant de continuer, il est nécessaire de récapituler les principaux points
retenus. Sur cinq recommandations, deux devraient être revues. La première qui se rapporte aux
dispositions à prendre dans le cadre de la désignation nominative des membres du Comité national
de pilotage devrait être reprise sous une nouvelle formulation.
Quant à la seconde qui est en relation avec le format de présentation des documents, elle sera
prise en compte de manière pratique par l’Unité nationale de coordination sans que cela nécessite
la formulation d’une recommandation spécifique. Ceci étant dit, nous pouvons passer au point
suivant de l’ordre du jour qui se rapporte à la présentation du Programme Technique et budget
annuels 2010.
- Dr Abdel Kader DIARRA : Je félicite l’équipe du Projet de Gestion Durable du Bétail Ruminant
Endémique pour la qualité du document présenté. Je remercie par la même occasion l’ensemble
des exposants pour la clarté des présentations. Cependant, j’aurais quelques questions à poser sur
les documents présentés. Je voudrais d’abord avoir des précisions sur les dates de clôture et de
mise en valeur du projet. Dans cette optique, je voudrais savoir si l’année 2008 a été retenue
comme date de mise en valeur du projet pour la Banque africaine de développement (BAD). Dans
ce cas, il faudrait prendre les dispositions nécessaires pour harmoniser cette date avec le bailleur de
fonds.
Concernant les activités d’amélioration génétique, je me réjouis de la relance des activités au
niveau de la station de Madina Diassa. Dans cette optique, je voudrais avoir des précisions sur la
date effective de démarrage des activités.
Dans le cas des projets comme le du Projet de Gestion Durable du Bétail Ruminant Endémique qui
envisage de réaliser de nombreuses infrastructures, il se produit généralement un décalage entre
les dates prévues pour la réalisation des travaux et les périodes réelles d’exécution. Il est très
probable que cela se produise dans le contexte du Projet de Gestion Durable du Bétail Ruminant
Endémique si on prend en compte le retard enregistré dans le cadre du démarrage des activités sur
le terrain. Pour anticiper sur ce phénomène, il est souhaitable d’organiser à temps la revue à miparcours
dans le but de proroger la durée du projet afin de lui procurer la marge nécessaire pour
finaliser l’ensemble des travaux. C’est pourquoi, je souhaite avoir des informations sur les
dispositions que l’Unité nationale de coordination a prises pour réaliser l’évaluation à mi-parcours
du projet.
Procès verbal de la deuxième session du Comité National de Pilotage du Projet de Gestion Durable du Bétail Ruminant Endémique/ PROGEBE-MALI 10

Concernant les mesures à prendre pour assurer la pérennisation des acquis du projet sur le terrain,
je voudrais attirer l’attention du projet sur la nécessité de renforcer les capacités du personnel
technique en place, notamment, les agents au niveau des postes vétérinaires.
Par rapport aux problèmes liés à l’amélioration du taux de décaissement, je pense qu’il serait
difficile d’en rehausser le niveau à partir des seules recommandations qui sont faites. En la matière,
je suggérerais à l’Unité nationale de coordination d’effectuer deux à trois missions de suivi de
dossiers par an au niveau du bailleur de fonds pour diligenter la situation. Aussi, je pense qu’il faut
prendre en compte les différents dossiers en instance au nombre des éléments pour conforter le
taux de décaissement des fonds.
Je félicite une fois de plus l’équipe du projet pour les nombreux efforts consentis pour réaliser un
niveau d’exécution assez confortable rien que dans l’intervalle de janvier à juillet ; ce qui, à mon
avis, constitue un délai relativement court.
- Dr Amadou NAPO : A l’instar de mon prédécesseur, j’adresse mes félicitations à toute l’équipe du
Projet de Gestion Durable du Bétail Ruminant Endémique. Il faut reconnaitre que des efforts assez
importants ont été consentis pour assurer le démarrage de ce projet qui est d’envergure sousrégionale.
Cependant, j’ai des inquiétudes par rapport à l’exécution d’un certain nombre
d’activités. Dans cette optique, je voudrais avoir des précisions sur les dispositions qui seront prises
pour valoriser les produits d’élevage. Je voudrais également avoir des éclaircissements sur les
bases de l’approche que le projet va mettre en œuvre dans le cadre du renforcement de capacités
des professionnels de l’élevage.
- Madame KEÏTA Aïda M’BO : Je crois qu’il y a lieu de féliciter l’Unité nationale de coordination
pour les résultats assez réconfortants obtenus en moins d’un an dans le cadre de la mise en œuvre
d’un projet dont la préparation a duré près de dix ans. Toutefois, je souhaiterais partager quelques
observations avec le projet. Concernant les axes stratégiques, il sera nécessaire d’en harmoniser le
nombre qui, à mon entendement, est de six au lieu de cinq.
Par ailleurs, je souhaite avoir des éclaircissements sur la structure partenaire qui sera sollicitée
pour la réalisation des pare-feux. S’agit-il de la Direction Nationale des Eaux et Forets (DNEF) ou de
la Direction Nationale de l’Assainissement et du Contrôle des Pollutions et des Nuisances (DNACPN)
comme défini dans le document ?
En outre, à la page 15 du document, je note que les informations fournies ne sont suffisantes pour
rendre compte de l’état d’exécution des activités financées par le FEM. En conséquence, je souhaite
que le Comité National de Pilotage retienne un point de recommandation spécifique soit retenu par
rapport à cet aspect important.
Plus loin, à la page 27 du document, concernant les sources de financement des activités, la
situation est présentée de façon globale et les aspects développés dans cette rubrique, ne mettent
Procès verbal de la deuxième session du Comité National de Pilotage du Projet de Gestion Durable du Bétail Ruminant Endémique/ PROGEBE-MALI 11

pas en relief les apports spécifiques des structures. A ce niveau, une fois de plus, les détails
concernant le financement du Fonds Mondial pour l’Environnement sont occultés. L’UNC devrait
apporter les éléments permettant d’éclairer davantage le Comité National de Pilotage sur l’apport
du Fonds Mondial pour l’Environnement qui est l’un des principaux bailleurs de fonds du projet.
Pour ce qui est du nombre de sites, il serait souhaitable que le Comité National de Pilotage se
penche davantage sur le problème en attendant la mise en œuvre de l’évaluation à mi-parcours du
projet.
- M. Sékou Fanta Mady TRAORE : Je félicite l’équipe du projet pour la clarté des documents
présentés. Cependant, je n’ai pratiquement pas noté d’actions pour le compte du site de Kangaba
où les populations font preuve de beaucoup d’engagement pour le développement du bétail
ruminant endémique. Face à la menace qui pèse sur l’espace pastoral de cette circonscription suite
à la convoitise dont il est l’objet, les conditions de précarité dans lesquelles vit le bétail ruminant
endémique augmentent de jour en jour. En mon sens, des actions devraient prises à ce niveau pour
promouvoir le bétail ruminant endémique dans son habitat et éviter que la situation ne se
complique dans l’avenir.
Concernant la mobilisation des fonds, je pense qu’il ya lieu de se féliciter du taux de décaissement
réalisé par le projet sur les fonds du budget spécial d’investissement, pour qui connait les difficultés
de mobilisation des ressources financières à ce niveau.
Pour terminer, je souhaiterais avoir des éclaircissements sur les contraintes que le projet a
rencontrées dans le cadre de la mobilisation des fonds FAD.
- Dr Mohamed N’DIAYE : Je voudrais pour ma part attirer l’attention de l’équipe du projet sur les
problèmes de formulation des activités. Les commentaires sont au futur ; ce qui ne paraît pas être
en adéquation avec le contenu des tableaux. En outre, le terme « réalisations du projet » me
semble préférable à l’expression « résultats attendus ». Il y a également un besoin d’harmonisation
des sources d’informations.
- M. Bakary KONARE : Au niveau des pages 08 et 09, on relève des différences entre les chiffres
relatifs aux réalisations. Par exemple, dans le cadre de la formation, on a enregistré comme
résultats dans le tableau « quinze techniciens ont été formés » alors que de le corps du texte, on
relève que c’est plutôt « quinze agro-éleveurs » qui ont été concernés par l’activité.
Par ailleurs, les contraintes rencontrées dans le cadre de l’exécution des activités n’ont pas été
suffisamment développées.
- Dr Oumarou SYLLA : Je me joins à mes prédécesseurs pour adresser mes félicitations à l’équipe
du projet pour la qualité du document produit. Mes observations concernent surtout le budget
spécial d’investissement. Si on se réfère au document y afférent porté en annexe, on note que le
Procès verbal de la deuxième session du Comité National de Pilotage du Projet de Gestion Durable du Bétail Ruminant Endémique/ PROGEBE-MALI 12

projet n’a reçu aucun fonds sur cette rubrique financière sans qu’on en précise pour autant les
contraintes rencontrées dans ce cadre.
- Dr Amadou B. CISSE : Il me semble qu’il n’y a pratiquement plus de questions à poser sur le
document présenté. Nous allons donc passer la parole au coordinateur du projet pour qu’il nous
apporte les éléments de réponse à questions qui ont été posées.
- Dr Ousmane TRAORE : Nous remercions les membres du Comité National de Pilotage pour la
qualité des interventions qui sont pour une large part des contributions qui vont permettre à
l’équipe du projet d’améliorer les documents. Nous prenons bonne note des différentes
suggestions qui ont été faites, notamment, celles qui se rapportent à l’amélioration du taux de
décaissement. Les autres interventions se rapportent à des points d’éclaircissement relatifs à des
aspects spécifiques de la mise en œuvre du projet. Ces questions se rapportent, entre autres, aux
dates de clôture et de mise en vigueur du projet, les dispositions en rapport la revue à mi-parcours
du projet, la relance des activités à Madina Diassa et l’approche adoptée par le projet pour le
renforcement de capacités des intervenants. Je me ferais le devoir d’apporter les éléments de
réponses nécessaires.
Procès verbal de la deuxième session du Comité National de Pilotage du Projet de Gestion Durable du Bétail Ruminant Endémique/ PROGEBE-MALI 13

Concernant les aspects liés au taux de décaissement, le responsable administratif et financier
reviendra sur ce point pour vous apporter le maximum d’informations. En cas de besoin, je me ferai
compléter par les autres membres de l’Unité nationale de coordination.
Concernant la question qui se rapporte à la valorisation des produits d’élevage, le projet envisage
de réaliser 5 marchés à bétail, 6 aires d’abattage et 3 mini laiteries sur les fonds FAD. L’iInstitut
international de recherche sur l’élevage (ILRI) mènera des études sur la situation de référence pour
actualiser les données et conforter la base du système de suivi-évaluation du projet.
En ce qui concerne l’approche de renforcement de capacité des organisations paysannes, un pré
diagnostic a déjà été fait et les données collectées sur le terrain ont permis d’identifier les
potentialités, les atouts et les contraintes. C’est sur la base des résultats de cette première
évaluation que le projet va exécuter des activités destinées à la redynamisation des organisations
paysannes dont les sociétaires, il convient de le préciser, sont les agro-éleveurs propriétaires de
troupeaux de multiplication. Concomitamment, les activités destinées au démarrage de l’inventaire
des organisations paysannes impliquées dans la gestion des ressources naturelles, ont été mises en
œuvre.
Par rapport aux actions envisagées par le projet en matière de gestion des ressources naturelles,
deux protocoles de collaboration ont été initiés avec des structures techniques partenaires : le
premier avec la Direction Nationale des Eaux et forêts pour ce qui concerne l’exploitation
rationnelle des ressources naturelles, et le deuxième avec la Direction Nationale de
l’Assainissement et du Contrôle des Pollutions et des Nuisances pour les activités relatives au suivi
environnemental.
Pour ce qui est de la question relative au taux de décaissement, les difficultés rencontrées dans ce
cadre, sont essentiellement liées à la vacance de poste de coordinateur régional FEM ; ce qui ne
nous permettait pas de bénéficier de l’appui nécessaire pour la mobilisation des fonds à ce niveau.
Le Fonds pour l’Environnement Mondial, nous devons le rappeler, est l’un des deux principaux
partenaires financiers externes du projet. Nous pensons qu’avec la nomination du Dr Abdelkader
BENSADA à ce poste, la situation va s’améliorer rapidement.
Des questions ont été posées par rapport au retard dans le démarrage des activités du projet au
niveau du site de Kangaba. A ce sujet, je voudrais préciser que le projet dans sa stratégie
d’intervention, envisage de mener dans un premier temps des activités dans les sites primaires. Les
résultats probants obtenus dans ces sites seront dans une seconde étape répliqués dans les sites
secondaires. Le retard dans le démarrage des activités du projet dans le site de Kangaba, se justifie
par le fait que Kangaba est plutôt site secondaire.
Concernant les précisions qui ont été demandées sur la situation relative aux fonds du BSI, il est
important de souligner qu’au moment de l’élaboration des documents que nous venons de
Procès verbal de la deuxième session du Comité National de Pilotage du Projet de Gestion Durable du Bétail Ruminant Endémique/ PROGEBE-MALI 14

présenter, le projet n’avait pas encore reçu de fonds sur le budget spécial d’investissement. Ce
n’est qu’en début décembre que nous avons reçu cent quatre millions (104 000 000) sur une
demande de ressources de près de sept cent trente millions (730 000 000) de francs CFA. Il faut
reconnaitre qu’à terme, le projet a perdu des ressources car le reliquat de fonds n’a pu être valorisé
par la suite.
- M. Morodian SIDIBE : Les difficultés de compréhension à propos de la situation des fonds que le
projet devrait recevoir sur le budget national, résultent de la disparité entre les données de la
Cellule de Planification et de Statistiques et celles qui sont disponibles au niveau du projet. Il y a lieu
d’harmoniser les données.
- Dr Ousmane TRAORE : L’usage du terme « experts » dans le cadre des activités de renforcement
de capacités des ressources humaines en génétique, a également suscité des interrogations. Je
voudrais préciser qu’il s’agit là d’un terme consacré, d’usage dans le cadre du projet et dont
l’origine provient du prodoc FEM.
- M. Morodian SIDIBE : Je voudrais apporter quelques éclaircissements sur la situation du taux de
décaissement sur les fonds de la Banque africaine de développement. En termes de perspectives, la
prise en compte des fonds alloués au matériel roulant, va contribuer de façon significative, à
l’accroissement du taux de décaissement dans les mois à venir.
Pour ce qui est des fonds FEM, les ressources étant gérées au niveau de l’Unité régionale de
coordination, les Unités nationales de coordination des différents pays éprouvent quelques
difficultés pour maîtriser les détails relatifs à la situation qui s’y rapporte.
- Dr Amadou B. CISSE : Je remercie le coordinateur et son équipe pour les toutes clarifications
apportées aux questions qui ont été posées. A ce stade des débats, on peut retenir un certain
nombre d’aspects importants. Il s’agit, notamment de :
La date démarrage du projet qu’il faudrait harmoniser avec les partenaires, notamment,
les bailleurs de fonds ;
Tenir compte de la lourdeur des procédures au niveau des bailleurs de fonds pour
prendre les initiatives pour anticiper sur les éventuelles contraintes pour contribuer au
relèvement du taux de décaissement ;
Harmonier les informations relatives à la situation des fonds sur le budget spécial
d’investissement avec la Cellule de planification et de statistiques.
J’invite également l’Unité nationale de coordination à prendre les dispositions nécessaires pour
présenter la situation des différents fonds par sources de financement.
- Dr Abdel Kader DIARRA : Concernant la durée du projet, il me paraît important d’attirer
l’attention de l’équipe du projet sur le fait que pour la Banque africaine de développement, les
dates de démarrage et de clôture du projet, restent inchangées. Il s’agira d’en tenir compte pour
Procès verbal de la deuxième session du Comité National de Pilotage du Projet de Gestion Durable du Bétail Ruminant Endémique/ PROGEBE-MALI 15

prendre les mesures nécessaires pour proroger le projet au moment opportun. Pour ce faire, il y a
lieu de diligenter la revue à mi-parcours du projet. Il faudrait également prendre en compte le
passif du projet avant la mise en place de l’équipe de l’Unité nationale de coordination pour avoir
une situation plus complète des ressources de la structure.
- Dr Amadou B. CISSE : Je remercie les uns et les autres pour les observations pertinentes et
toutes les suggestions qui ont été faites. Nous pouvons passer à la prochaine étape de notre
programme de travail qui sera consacrée au Programme de travail et budget annuels 2010.
- Dr Mohamed N’DIAYE : Concernant la formulation des activités, je propose les mêmes
observations que précédemment. Je pense que le document devrait être intitulé « projet de
programme ». Le projet devrait en outre prendre les dispositions pour éviter la tenue tardive des
sessions du Comité National de Pilotage à cause des difficultés que cela pose, notamment, par
rapport à l’analyse de la situation du projet pour proposer les mesures susceptibles d’en améliorer
la situation.
- Dr Abdel Kader DIARRA : Pour favoriser une meilleure compréhension du projet, et mieux
orienter le lecteur dans le cadre de l’analyse des activités, il serait souhaitable d’insérer une fiche
de présentation du projet dans le jeu de documents à fournir. Je reviens encore sur les aspects liés
au faible niveau du taux de décaissement. Je pense que si l’Unité nationale de coordination par
réalisme, réduit ses différents budgets, à la clôture du projet, cela se répercutera négativement sur
le taux décaissement qui va rester faible.
- Dr Amadou NAPO : Je reviens une fois de plus sur la tenue tardive de la session du Comité
national de Pilotage. Dans la situation actuelle où on constate qu’une bonne partie de l’année est
déjà écoulée, j’ai des appréhensions sur les possibilités de terminer les activités prévues. Je
soutiens le projet dans la mise en œuvre d’initiatives telles que l’organisation des foires et
concours, qui à mon avis, sont des cadres appropriés d’émulation et de mobilisation des acteurs
locaux du projet autour des objectifs visés.
Il faut féliciter le projet pour les actions entreprises pour la promotion des cultures fourragères à
travers une approche favorisant l’émergence d’agro-éleveurs producteurs de semences ; ce qui, à
terme, permet de rendre le système autonome. Dans le même ordre d’idées, dans le cadre de la
mise en œuvre des activités de caractérisation de nos ressources animales, il serait souhaitable de
mettre en place une stratégie de conservation des semences animales à l’échelle nationale.
- Dr Amadou B. CISSE : A travers les échanges qui ont eu lieu, je retiens trois principaux messages
que le projet doit faire passer. Le premier aspect sur lequel le projet doit mettre l’accent, c’est de
renforcer les investissements visant à réaliser les infrastructures ; ces réalisations constituent en
somme les acquis concrets qui restent visibles même après le projet. Des dispositions doivent être
également prises pour accentuer la lutte contre les feux de brousse qui, on le sait, constituent
aujourd’hui un fléau à combattre si on veut promouvoir la gestion durable des ressources
naturelles.
Procès verbal de la deuxième session du Comité National de Pilotage du Projet de Gestion Durable du Bétail Ruminant Endémique/ PROGEBE-MALI 16

Dans le contexte de la zone du projet où les risques d’émergence de conflit entre agriculteurs
sédentaires et éleveurs transhumants sont assez élevés, le conflit récent de Yanfolila en est une
bonne illustration, des actions doivent être entreprises pour faire connaitre davantage la charte
pastorale dans la zone d’intervention du projet. Ceci pourrait contribuer à anticiper sur ce
phénomène.
Après ces quelques suggestions que je voudrais partager avec l’équipe du projet, j’invite à présent
l’UNC à répondre aux différentes questions qui ont été posées.
- Dr Ousmane TRAORE : Je remercie encore une fois les membres du Comité National de Pilotage
pour les différentes contributions et suggestions qui nous ont été faites. Je remercie
particulièrement la Direction Nationale des Productions et Industries Animales (DNPIA) qui, à
travers des messages pertinents, a bien voulu attirer notre attention sur un certain nombre
d’aspects importants de la mise en œuvre de nos activités. Dans cette optique, concernant
spécifiquement le domaine de la sensibilisation et de l’information des agro-éleveurs en rapport
avec les risques d’émergence de conflits dans la zone, le projet envisage de fournir l’appui
nécessaire à la DNPIA pour une large diffusion de la charte.
Concernant les dispositions à prendre pour rehausser le taux de décaissement sur les fonds FAD, le
projet a programmé de gros investissements afin d’améliorer cette situation.
- Madame KEÏTA Aïda M’BO : La situation du taux de décaissement revêt un caractère général dans
la zone couverte par le projet ; ceci est surtout lié à la complexité des procédures au niveau des
bailleurs de fonds. Pour diligenter la situation à ce niveau, nous avons insisté depuis près de deux
ans sur la nécessité de mettre à la disposition du projet les fonds relevant du financement FEM sans
transit à l’UNOPS qui est le bureau de prestations de service du PNUD. Mais, je pense aussi que le
caractère contraignant que revêtent parfois les procédures nationales au Mali, ne facilitent les
choses.
- Dr Ousmane TRAORE : Pour ce qui concerne la caractérisation des ressources génétiques et la
conservation des semences animales, je préfère me référer à l’Institut d’Economie Rurale et à notre
structure de tutelle, la DNPIA, qui sont mieux indiqués pour nous donner des informations sur les
opportunités qui existent dans ce domaine à l’échelle nationale.
- Dr Mohamed N’DIAYE : Actuellement à l’Institut d’Economie Rurale, des perspectives de prise en
charge de ces activités existent au laboratoire de biotechnologie. Je pense que nos deux structures
devraient se rapprocher très prochainement pour mettre en place un cadre de collaboration
adéquat pour gérer cette question.
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- Dr Ousmane TRAORE : L’Institut International pour la Recherche en Elevage (International
Livestock Research Institute/ILRI) qui est le partenaire stratégique du projet dans ce domaine, sera
associé à l’activité.
- Dr Abdel Kader DIARRA : Je voudrais une fois de plus revenir sur la nécessité de prendre toutes
les dispositions pour diligenter la revue à mi-parcours afin de favoriser la prorogation du projet, ceci
pour lui permettre d’avoir la marge de manœuvre nécessaire pour achever les travaux rentrant
dans le cadre de la réalisation des différentes infrastructures.
- Dr Amadou B. CISSE : A ce stade des débats, j’aimerais rappeler les points saillants qui ont retenu
mon attention. Le premier aspect important qui est ressorti des échanges, c’est de prendre des
initiatives pour améliorer le taux de décaissement sur les fonds BAD. En la matière, des suggestions
fort intéressantes ont été faites, notamment, l’organisation de missions de suivi des dossiers au
siège de la BAD. Il a aussi été question de renforcer le système de suivi zootechnique, de renforcer
la synergie d’actions autour des activités et de diligenter la revue à mi-parcours du projet. S’il n’y a
pas d’autres points à souligner, nous pouvons passer à la prochaine étape de l’ordre du jour.
- Madame KEÏTA Aïda M’BO : Je voudrais juste faire une intervention rapide pour rappeler un point
spécifique qui a été omis : tenir la session du Comité National de Pilotage avant celle du Comité
Régional de Pilotage. Toujours dans cette perspective, je voudrais souligner que pour les
invitations, il est important de spécifier les noms des structures concernées. Par exemple, la CAFO
pour désigner la structure représentante des femmes. Il faudrait agir pareillement en ce qui
concerne les représentants d’ONG signataires de l’accord sur l’environnement.
- Dr Ousmane TRAORE : Je pense que l’on devrait également prendre en compte la revue du texte
relatif au CNP au nombre des recommandations. A cette occasion, on pourrait revoir la composition
de la structure pour l’alléger un peu à l’instar du Conseil de Surveillance du Projet de
Développement de l’Aviculture au Mali.
- Dr Amadou B. CISSE : Y a-t-il d’autres suggestions avant de procéder à la lecture des
recommandations ? Je constate qu’il n’y a pas d’autres interventions, nous allons passer la parole
au coordinateur du projet pour qu’il nous fasse la lecture des recommandations.
- Dr Ousmane TRAORE : Les principales recommandations retenues à l’issue des débats, sont les
suivantes :
1. Suivre de concert avec la structure de tutelle, le processus de désignation des membres du
Comité National de Pilotage ;
2. Prendre les dispositions nécessaires pour organiser les sessions du CNP avant celles du CRP ;
3. Faire ressortir la situation des fonds FEM dans le PTBA ;
4. Engager la procédure d’organisation de la revue à mi-parcours du PROGEBE-MALI.
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- Dr Amadou B. CISSE : Nous sommes donc au terme des travaux de la deuxième session du Comité
National de pilotage du Projet de Gestion Durable du Bétail Ruminant Endémique. Je voudrais tout
d’abord adresser toutes mes félicitations aux membres du Comité National de Pilotage ainsi que les
différents partenaires pour la qualité de vos interventions et la pertinence de votre analyse.
Je félicite l’équipe du Projet de Gestion Durable du Bétail Ruminant Endémique pour les efforts
consentis et exhorte l’Unité nationale de coordination à faire preuve de persévérance pour
accroître les performances du projet et permettre la réalisation des objectifs dans les délais prévus.
En souhaitant, à toutes et à tous, un bon retour dans vos foyers respectifs, je déclare clos les
travaux de la deuxième session du Comité National de Pilotage du Projet de Gestion Durable du
Bétail Ruminant Endémique.
Je vous remercie !
La séance a été levée à 15h45 minutes.
Le secrétaire de séance
Le président de séance
Ibrahima TRAORE
Dr Amadou B. CISSE
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