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Christian ZAMBOTTO www.decf-finance.fr.st

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La variation du po<strong>st</strong>e sera assimilée à un emprunt ou un remboursement<br />

N N-1 Variation<br />

Comptes courants d'associés 128 156 -28<br />

Les remboursements d'emprunts sont en définitive de :<br />

Emprunts remboursés au cours de l'exercice (précédent) 2 349<br />

+ Diminution des comptes courants d'associés 28<br />

= Emprunts remboursés au cours de l'exercice 2 377<br />

<<strong>st</strong>rong>Chri<strong>st</strong>ian</<strong>st</strong>rong> <<strong>st</strong>rong>ZAMBOTTO</<strong>st</strong>rong> <<strong>st</strong>rong>www</<strong>st</strong>rong>.<<strong>st</strong>rong>decf</<strong>st</strong>rong>-<<strong>st</strong>rong>finance</<strong>st</strong>rong>.<<strong>st</strong>rong>fr</<strong>st</strong>rong>.<strong>st</strong><br />

(n) Trésorerie Ouverture Clôture Variation<br />

Disponibilités 2 537 231<br />

+ Valeurs mobilières de placement liquides et non risquées 0 0<br />

- Soldes créditeurs de banques momentanés 0 0<br />

2 537 231 -2 306<br />

(o) Charges et produits exceptionnels liés à l'activité<br />

N<br />

Quotes-parts de résultat sur opérations faites en commun 6<br />

+ Produits exceptionnels sur opérations de ge<strong>st</strong>ion 88<br />

- Charges exceptionnelles sur opérations de ge<strong>st</strong>ion -137<br />

+ Dotations aux provisions pour dépréc. des autres créances -263 assimilées à un décaissement<br />

-306<br />

2- Comparaison des deux méthodes de calcul du flux net de trésorerie généré par l’activité.<br />

L’OEC privilégie comme première méthode de calcul du flux de trésorerie généré par l’activité la méthode indirecte qui n’e<strong>st</strong><br />

absolument pas explicative de la formation de la trésorerie.<br />

Il s’agit d’un recul notable par rapport à la recommandation 1.22 d’octobre 1988 ou l’OEC utilisait le concept fort pertinent<br />

d’EBE hors variation de <strong>st</strong>ock (Excédent sur opérations du TPFF). Cette position e<strong>st</strong> d’autant plus déconcertante qu’elle va à<br />

l’encontre de l’évolution internationale et de la nouvelle analyse de la centrale de bilans de la Banque de France.<br />

Cette méthode permet cependant de faire apparaître di<strong>st</strong>inctement la notion de MBA chère à la <<strong>st</strong>rong>finance</<strong>st</strong>rong> traditionnelle,<br />

correspondant à la ressource dégagée par les opérations reproductibles (produits et charges).<br />

La seconde méthode de calcul se veut plus moderne, privilégiant une méthode semi directe de la formation du flux de<br />

trésorerie. Le flux net de trésorerie d’exploitation, indicateur prédictif du risque de défaillance, e<strong>st</strong> privilégié. Les autres<br />

encaissements et décaissements hors exploitation apparaissent clairement.<br />

Mais pourquoi passer par le résultat d’exploitation pour aboutir au résultat brut d’exploitation (EBE corrigé) ?<br />

La méthode explicative (ventes et produits d’exploitation encaissables– achats et charges d’exploitation décaissables)<br />

n’aurait-elle pas été plus claire ?<br />

3- Comparaison MBA et CAF<br />

Ces 2 concepts sont voisins. Deux points essentiels les di<strong>st</strong>inguent :<br />

- l’OEC considère que les dotations aux provisions pour dépréciation de l’actif circulant correspondent à des flux de<br />

trésorerie potentielle. Il s’agit en fait d’annuler la ressource déjà prise en compte dans les ventes sachant que l’on e<strong>st</strong>ime<br />

que la créance ne sera pas pour partie encaissée. Les reprises sur provisions correspondent sont logiquement traitées<br />

parallèlement comme des produits encaissables. La position de l’OEC e<strong>st</strong> certes plus prudente que le PCG mais laisse la<br />

place à la « comptabilité créative ».<br />

- L’impôt sur les plus-values de cession e<strong>st</strong> rattaché lorsqu’il e<strong>st</strong> jugé significatif au cycle qui lui a donné naissance, c’e<strong>st</strong>-àdire<br />

au cycle d’inve<strong>st</strong>issement.<br />

D’autres différences peuvent également apparaître si l’on rattache dans le tableau de l’OEC les charges financières au cycle<br />

de <<strong>st</strong>rong>finance</<strong>st</strong>rong>ment et les produits financiers au cycle d’inve<strong>st</strong>issement.<br />

Correction devoir n°3 – février 2005 5

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