30.07.2014 Views

SW6mRV

SW6mRV

SW6mRV

SHOW MORE
SHOW LESS

You also want an ePaper? Increase the reach of your titles

YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.

MON BALI, par Joël Le Rigoleur<br />

Pourquoi Bali ?<br />

Mon fils vit en Australie. Il y a cinq ans, je suis venu le rejoindre pour des vacances à Bali.<br />

Je sortais d’un divorce compliqué et j’avais envie de changer de vie. J’ai passé deux mois<br />

sur l’île. Le cadre, la population, la spiritualité… Tout un ensemble d’éléments ont fait que<br />

j’ai pensé que Bali était la destination qui convenait à ma situation.<br />

Que fais-tu sur l’île ?<br />

En France, je travaillais dans l’informatique, aujourd’hui je suis retraité. Mais cela ne<br />

m’empêche pas d’avoir pas mal d’activités sur l’île. Déjà, je fais trois HHH (ndlr- une course<br />

dans la campagne balinaise, voir la cover story du mois) par semaine, le lundi, jeudi et samedi.<br />

Après le HHH du jeudi, je passe la soirée chez Renée qui tient le Blooming Village où je<br />

refais le monde avec d’autres Français. Et puis je fais partie du club Bien à Bali, un club de<br />

retraités qui se réunit trois ou quatre fois par mois chez un des ses adhérents et qui se<br />

termine toujours par un apéritif suivi d’un diner. Le mercredi, on se retrouve par exemple<br />

pour faire de la peinture sur soie. Il n’y a pas longtemps, on a également organisé un rallye<br />

sur le Bukit qui nous a permis, en suivant des énigmes, de découvrir cette partie de l’île.<br />

Quels sont tes rapports avec la communauté francophone ?<br />

Ils sont nombreux ! Quand je suis arrivé à Bali, je vivais à Kuta. Tous les mercredis soirs, je<br />

retrouvais la communauté française à l’Ada Bar pour des compétitions de billard. C’était<br />

mon premier pas dans la communauté. Aujourd’hui, le Blooming Village réunit énormément<br />

de Français. Ensemble, on discute, on danse, on joue aux boules. Je rencontre aussi pas mal<br />

de francophones au Bali HHH, dont certains font partie de l’équipe de La Gazette ! Le club<br />

Bien à Bali réunit une soixantaine de francophones également (Français, Belges, Suisses…)<br />

Une activité sportive à conseiller ?<br />

Le HHH ! Pour moi, c’est plusieurs choses. D’abord une activité physique. Je choisis toujours<br />

le parcours long (entre 10 et 12 km) que j’effectue en marchant rapidement. Courir tout<br />

le long en regardant ses pieds, ce n’est pas mon truc. Du coup, je pars plus tôt et j’arrive<br />

en même temps que les autres. C’est aussi un moment convivial avec les différentes communautés<br />

de l’île. Et le moyen de découvrir un Bali authentique et des nouveaux paysages<br />

à chaque fois… C’est toujours un choc ! Et puis, cela permet aussi de croiser des Balinais<br />

simples et souriants, loin de la pression mercantile de Kuta.<br />

Si je te demandais trois adresses pour manger ?<br />

Depuis un an et demi, j’ai une cantine. Ne me demandez pas la rue, j’y vais les yeux fermés,<br />

c’est le Sobat II à Kerobokan, près de la prison. Je suis là-bas au moins deux ou trois fois<br />

par semaine et je n’ai jamais été malade, preuve de la qualité des plats servis. Ils ont une<br />

carte très variée. On y mange autant de la cuisine indonésienne que des plats européens<br />

comme un steak au poivre, du bœuf strogonoff… Et beaucoup de poisson, mahi mahi,<br />

snapper ou encore des calamars… Quand j’ai envie d’un bon steak tartare, je vais au<br />

Café Bali à Oberoi. C’est un endroit très agréable au style vieux bistrot français. Et il y<br />

a ce restaurant à Kuta, le Dog Dragon (Jl. Benesari), où j’aime manger de la saucisse de<br />

Toulouse avec une bonne purée de pomme de terre ou l’extraordinaire steak de bœuf<br />

australien de 300 grammes.<br />

Et où sors-tu ?<br />

Les mercredis soirs, je vais parfois au Ryoshi (restaurant japonais Jl. Raya Seminyak) assister<br />

aux concerts de jazz. Je passe mes jeudis soirs au Blooming Village. Après ça, je vais au<br />

Bahiana (Jl. Dhyana Pura, Seminyak) écouter de la salsa et regarder les danseurs. J’aime aller<br />

à La Plancha à Seminyak pour regarder le coucher du soleil. La plupart du temps, je bois une<br />

bière bien fraiche ou du vin. Quand je n’ai pas la possibilité de boire du bon vin français, je<br />

me replie sur du Hatten rosé ou blanc. Il ne passe pas si mal que ça quand il est bien frais !<br />

Une escapade pour le temps d’un week-end ?<br />

Je passe quatre-cinq jours sur Gili Air de temps en temps où je loge chez une amie. Je me<br />

balade, je fais du snorkelling, je profite des couchers de soleil. Là-bas, j’adore manger dans<br />

les restaurants de poisson face au Mont Rinjani. Je n’ai pas d’adresse particulière, je butine<br />

et j’aime changer. De toute façon, ils sont tous très agréables. A Bali, j’ai découvert une plage,<br />

Nyang –Nyang, dont les 780 marches dissuadent beaucoup de monde, environ 6 personnes<br />

sur 3 km de plage, mais où le sable est blanc et truffé de coquillages. Je ne dirais pas où<br />

c’est sinon, tout le monde va y aller !<br />

Alors Bali, c’est le paradis ?<br />

Oui c’est le paradis ! C’est une île merveilleuse dont j’aime la nature riche d’une grande<br />

disparité.<br />

Propos recueillis par Charlène Lafont

Hooray! Your file is uploaded and ready to be published.

Saved successfully!

Ooh no, something went wrong!