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PLAN DIRECTEUR 2009 – 2018 EN REPUBLIQUE DE DJIBOUTI

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qui rend l’eau inaccessible au passage de chaque crue rendant les populations vulnérables ;<br />

(iii) les pertes techniques et l’insuffisance des moyens des services concernés occasionnent<br />

une diminution de la quantité d’eau disponible ; (iv) la faiblesse de la capacité structure de<br />

gestion des points d’eau est aussi une cause de perte d’une quantité d’eau importante.<br />

(v) l’insuffisance des moyens logistiques des services techniques de la direction de l’eau et<br />

l’insuffisance des moyens technologiques freinent l’accès à l’eau des populations.<br />

b) problèmes de développement de la production végétale<br />

En terme de produit alimentaire, le pays importe près de 90% de ses besoins de l’extérieur. La<br />

production nationale des fruits et légumes couvre environ 10% des besoins. Les principaux<br />

problèmes qui entravent le développement dans ce domaine sont notamment : (i)<br />

l’insuffisance des ressources en eau facilement mobilisables ; (ii) la non maîtrise des<br />

techniques d’irrigation ; (iii) l’indisponibilité des intrants agricoles au niveau national ; (iv) la<br />

non maîtrise des techniques culturales dû notamment au manque de tradition agricole ; (v) la<br />

faiblesse des structures de formation et de vulgarisation ; (vi) la faiblesse des organisations de<br />

producteurs ; (vii) l’absence des infrastructures de stockages (chambre froide) des produits<br />

périssables ; (viii) la concurrence des produits des pays limitrophes où les facteurs de<br />

production est moins cher qu’à Djibouti ; (ix) l’insuffisance de recherche-développement.<br />

c) problèmes relatifs à l’élevage<br />

Malgré que l’élevage constitue la principale activité de la population rurale, la production<br />

animale du pays couvre la totalité des besoins des ruraux mais seulement une partie de ceux<br />

des consommateurs en milieu urbain. Les principales contraintes entravant le développement<br />

du sous secteur sont : (i) faible productivité du bétail due notamment à l’insuffisance de la<br />

disponibilité fourragère ; (ii) l’insuffisance de l’approvisionnement en eau ; (iii) la non<br />

maîtrise des maladies animales transfrontalières due à la faible capacité de diagnostic de<br />

laboratoire ; (iv) insuffisance du personnel qualifié (vétérinaire et technicien) ; (v) faible<br />

organisation des producteurs ; (vi) l’insuffisance de la commercialisation du bétail et leurs<br />

produits ; (viii) la faible transformation des productions animales; (ix) l’absence de recherchedéveloppement<br />

en matière d’élevage.<br />

d) problèmes relatifs aux ressources halieutiques<br />

Les principaux problèmes et contraintes qui freinent le développement de ce sous-secteur de<br />

la pêche sont notamment : (i) l’insuffisance des moyens de production et de conservation ; (ii)<br />

la faiblesse d’organisation des coopératives de pêcheurs (iii) l’insuffisance de formation<br />

professionnelle des pêcheurs, (iv) l’insuffisance du circuit de commercialisation des produits.<br />

V. Potentiels<br />

a. Potentialités du sous-secteur de l’eau<br />

En dépit des contraintes climatiques difficiles et notamment la faible pluviométrie (150<br />

mm/an), le pays dispose des ressources en eau souterraines importantes dont environ 30<br />

millions de mètre cube sont exploités annuellement. Afin de répondre aux besoins en eau de<br />

la population et des activités de développement dans le domaine de l’agro-élevage, plusieurs<br />

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