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PLAN DIRECTEUR 2009 – 2018 EN REPUBLIQUE DE DJIBOUTI

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(INMAA) d’Emirates Arabes Unis s’est lancée dans la production locale de volaille et il très<br />

tôt de donner les résultats de cet essai, premier de son genre à ce niveau.<br />

Apiculture<br />

Il existe certaines régions du pays et plus particulièrement les zones montagneuses (monts<br />

Goda et mont Mabla) qui se prêtent bien à l’apiculture moderne. Quelques petits projets<br />

pilotes d’introduction de l’apiculture moderne ont été initiés dans les années 80/90 sans<br />

résultats notables. Fin des années 90 l’apiculture ayant été initiée avec succès à Bankoualé et<br />

à Dittilou par des exploitants privés, elle peut être diffusée dans d’autres régions agroécologiques<br />

similaires avec bien sûr d’une formation appropriées. Car cette activité peut<br />

constituer une source de revenu complémentaire là où le potentiel existe.<br />

Tableau n° 11 : Poids moyen des carcasses à Djibouti<br />

Type de bétail<br />

Poids moyen de la carcasse (kg)<br />

Bovin 120<br />

Camelin 150<br />

Petits ruminants 12<br />

Source : Direction de l’Elevage, 2005<br />

Selon les statistiques sur 6 années (2003 à 2006) ci-dessus l’actuel abattoir a traité près de 5<br />

077 tonnes de viande par an.<br />

La production nationale en terme de viande ne couvre pas les besoins des consommateurs<br />

Djiboutiens approvisionnée en grande partie par les animaux en provenance de l’Ethiopie et<br />

de la Somalie. Ceci est dû à la faible productivité du cheptel national résultante des conditions<br />

agro-écologiques (aridité du climat), au manque d’aliment du bétail, à la méconnaissance des<br />

races et de leur potentiel génétique. A Djibouti ville la viande bovine semble plus consommée<br />

que celle des autres espèces animales : sur les 4 000 tonnes de viande en provenance de<br />

l’abattoir la viande bovine représente près de 80 %, le reste étant la plupart du temps celle de<br />

petits ruminants. Il en est de même pour la production laitière.<br />

Concernant les paramètres zootechniques, les petits ruminants ont une bonne précocité mais il<br />

n’y pas de naissances gémellaires d’où la nécessité quand c’est possible d’améliorer les races<br />

pour l’augmentation de la production.<br />

Le taux de fécondité est 80 à 100 %, 68 % et 50% respectivement chez les caprins, ovins et<br />

camelins. Alors que le taux de prolificité est de 100% chez les 3 espèces avec un léger<br />

avantage pour les caprins (104%).<br />

Le tableau n° 12 suivant résume quelques paramètres zootechniques concernant les 4 espèces<br />

élevées dans le pays.<br />

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