Incidents critiques - UQAM

Activité en cours : aucune, dans les premiers instants du cours.
Action : Il s’agit du premier cours de la session d’hiver. Le cours commence à 12h30. Je suis là
depuis déjà quinze minutes, question d’observer les étudiants de la classe. Il était convenu entre
mois et l’enseignant qu’il était pour me présenter aux étudiants dans l’introduction de son cours.
Je ne devais donc qu’assister au cours. Je suis donc assis parmi les étudiants lorsque le cours
débute officiellement (12h30). Le hic c’est que l’enseignant n’est pas présent. Ses affaires sont
cependant disposées sur le bureau du professeur. Cinq minutes ont passé sans qu’il n’arrive. Les
étudiants se demandaient où il était, et moi donc ! Je me suis donc levé, me suis présenté aux
étudiants et leur ai passé le plan de cours pour qu’ils y jettent un coup d’oeil en attendant
l’arrivée du professeur.
Réactions : Les étudiants semblaient surpris de me voir. Pour ma part, j’ai
vraiment cru qu’il était possible de mourir d’une crise cardiaque tellement j’étais nerveux. Le
professeur est arrivé quinze minutes après le début du cours. Il semblait satisfait de voir que
j’avais pris les choses en main. Je lui ai démontré mon initiative et ma capacité de réagir
convenablement dans des situations semblables.
Réflexions : Je crois que même si l’on ne doit qu’assister à un cours ou donner
une matière que l’on a déjà préparée et même donnée plus d’une fois, il ne faut jamais rien
prendre pour acquis. Les funambules marchent sur des fils de fer à des hauteurs
impressionnantes, mais un filet est disposé pour des raisons de sécurité. Ils savent que les
probabilités qu’ils tombent sont très minces, mais cela demeure toujours une probabilité.
Dans notre cas, c’est la même chose : il est important d’avoir un filet de sûreté pour pallier des
incidents éventuels, et juste connaître leur existence est un pas important.
Si c’était à refaire : je ferais la même chose. Seulement, je me serais préparé à toute éventualité,
chose que je n’ai pas faite. J’aurais dû préparer un petit topo sur mes raisons et sur ma motivation
reliées à ce stage compte tenu du fait que je ne savais pas ce que le prof voulait faire.
Eric Coupal, stagiaire
Incident critique : les aléas des innovations pédagogiques
Date/heure : 7 février 2001 / 13h00
Lieu : Cégep l
Personnes présentes : Les élèves du cours «Histoire du nationalisme
Québécois », le professeur et moi-même.
Activité en cours : exposé magistral sur le développement géographique du Québec
Action : le professeur avait installé son équipement informatique pour projeter à la classe des
cartes géographiques du Québec. Cela demandait évidemment beaucoup de manipulation sur
l'ordinateur : chercher les fichiers, les extraire, etc.. Le professeur voulait, en plus, ouvrir une