Instruments astronomiques - Université Lille 1
Instruments astronomiques - Université Lille 1
Instruments astronomiques - Université Lille 1
You also want an ePaper? Increase the reach of your titles
YUMPU automatically turns print PDFs into web optimized ePapers that Google loves.
L. Duriez - <strong>Instruments</strong> <strong>astronomiques</strong> 2<br />
4 Voir ou détecter des planètes extra-solaires 33<br />
4.1 Détection photométrique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 33<br />
4.2 Détection dynamique par mesures de vitesses radiales . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34<br />
4.3 Détection dynamique par chronométrie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35<br />
4.4 Détection par microlentilles gravitationnelles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 35<br />
5 Bibliographie 36<br />
Dans cette option, on aborde l’astronomie par son aspect observationnel : Sachant que c’est le rayonnement<br />
électromagnétique qui nous transmet l’essentiel des informations émises par les astres, on introduit les notions utiles<br />
de photométrie astronomique et quelques propriétés de la propagation de la lumière. On détaille ensuite comment<br />
les instruments (lunettes et télescopes et leurs capteurs associés) sont conçus et utilisés pour l’acquisition de ces<br />
informations dans le domaine de l’astrométrie, puis de l’astrophysique avec finalement l’exemple de la recherche des<br />
planètes extrasolaires.<br />
1 Notions de photométrie<br />
1.1 Photométrie physique<br />
Une source ponctuelle, telle une étoile lointaine, émet de l’énergie sous forme de rayonnement électromagnétique<br />
véhiculée par des photons de toutes énergies (dépendant de la fréquence ν ou de la longueur d’onde λ du rayonnement<br />
associé) :<br />
E λ = hν = hc<br />
λ<br />
En photométrie globale, on considère l’énergie E sommée pour toutes les longueurs d’ondes ; une source ponctuelle<br />
s émet cette énergie dans toutes les directions. Un écran de surface dS placé perpendiculairement à la direction<br />
du rayonnement venant de s reçoit chaque seconde un flux d’énergie dϕ. L’éclairement de cet écran est par définition :<br />
E = dϕ<br />
dS<br />
On le mesure en W/m 2 . Si la normale à l’écran fait un angle θ avec la direction du rayonnement incident, c’est la<br />
surface projetée qui compte : E = dϕ/dS cos ϑ<br />
L’angle solide dΩ sous lequel est vu, depuis la source s , un élément de surface dS situé à la distance D de la<br />
source, est par définition :<br />
dS cos θ<br />
dΩ =<br />
D 2<br />
On le mesure en stéradians (sr). L’intensité de la source émettant le flux dϕ dans le cône d’angle solide dΩ est par<br />
définition :<br />
I = dϕ<br />
dΩ<br />
mesurée en W/sr. L’intensité d’une source dépend ainsi en général de la direction d’émission, direction définie par le<br />
cône représentant l’angle solide. On en déduit encore :<br />
E = I D 2<br />
Une source non ponctuelle est décomposée en éléments de surface ds . Chaque élément se comporte comme une<br />
source ponctuelle, émettant une intensité élémentaire dI dans une direction faisant l’angle α avec la normale à la<br />
surface ds . La luminance de cet élément de source est par définition :<br />
L =<br />
dI<br />
ds cos α