La salle d'injection de King Cross

- Seulement 38% des injections sont d’héroïne
- Utilisé en dessous des 2/3 de sa capacité
- Statistiquement, pas une vie n’a été sauvée par an.
Injectez vous tout ce que vous
voulez dans un établissement libre d’accès.
Seul 38% des injections sont d’héroïne.
En 2006, seulement 38% des injections faite à l’intérieur de la salle
d’ injection étaient d’héroïne. Pourtant les dangers des overdoses
d’héroïne étaient l’argument donné par ses défenseurs pour ouvrir
un tel service.
En 2006, les rapports sur la salle d’injection montrent que l’Ice’,
une substance fortement destructive à plus long terme mais avec
des risques minimum d’overdose, est consommé dans la salle
d’injection. Cette drogue est responsable du nombre croissant
d’attaques violentes au sein de la communauté.
Les participants utilisent les drogues suivantes :
Heroïne: 38%
Ice: 6%
Cocaïne: 21%
Prescription de Morphine: 31% 1
La salle d’injection n’est visiblement pas un établissement en
adéquation avec le rôle qu’il devrait jouer. Elle permet l’usage de
drogue aussi souvent que vous le souhaitez. Cela n’a aucun sens.
Un fonctionnement aux deux tiers de sa capacité.
En dépit de presque 900 usagers vivant à proximité de
l’établissement 2 , la salle d’injection procède en moyenne à
uniquement 200 injections par jour 3 , malgré une capacité de 330
injections par jour 4 .
Les forts taux d’overdoses et les faibles taux d’utilisation laissent
à penser que les usagers n’utilisent pas la salle d’injection pour
leur sécurité au quotidien, telle qu’était l’idée à l’origine de la salle
d’injection. Il est possible que les usagers se servent plutôt de la
sécurité de la salle pour un tout autre but – l’expérimentation de
fortes doses d’héroïne.
1 Report from Dr A. Byrne, Update, 21/7/2006
2 MSIC Evaluation, p 17
3 Report from Dr A. Byrne, Update, 21/7/2006
4 MSIC Evaluation p 38
Un effet évident de pot de miel ?
La salle d’injection est située à 25 mètres en face de l’entrée de la
gare Kings Cross sur Darlinghurst Road.
Le texte suivant figure dans l’auto-évaluation de la salle d’injection
financée par le gouvernement en 2003.
“L’augmentation de cette mauvaise fréquentation autour de la gare
est expliquée par le déplacement des consommateurs et des
dealers des autres quartiers”
(MSIC Evaluation p 146)
“Nous avons des problèmes à l’entrée [de la gare] avec les gens
qui errent. La population se plaint des drogués, des SDF (sans
domicile fixe) et des gens saouls qui traînent autour de l’entrée sur
Darlinghurst Road.” (un travailleur de City Rail, – p 146)”
“La police qui a participé au groupe de discussions menées
sur un an a fait remarquer qu’elle avait reçu des plaintes du
public et du personnel de la compagnie ferroviaire mentionnant
l’augmentation du nombres de personnes traînant dans la
gare. Les policiers ont noté que, si d’autres facteurs, tels que des
opérations de police, pouvaient avoir contribué à l’augmentation
des divagations en dehors de la gare, il y avait une corrélation
notable entre la divagation et les heures d’ouverture du
MSIC.” (MSIC Evaluation p 146)
For the exhaustive 60 page DFA analysis backing this booklet, please go
www.drugfreeaustralia.org.au
Auparavant, la gare n’a jamais été décrite comme un lieu de
rencontre. D’habitude, il était dans la rue du Centre commercial
Springeld et la rue Roslyn Street.
(Police entretien de 12 mois - p 147)
Andrew Strauss, propriétaire de Blinky’s Photos, situé à côté
de la salle d’injection, raconte: “tous les jours, tu vois les
dealers devant la salle d’injection.“
“Cela n’a pas réduit la prise de drogues illégales, cela l’a
encouragée. Et la police arpente le trottoir sans rien faire.“