La salle d'injection de King Cross

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C’est la pénurie d’héroïne qui a réduit les seringues, pas la salle d’injection.” Le rapport d’évaluation intermédiaire No. 2’ pour le Centre d’injection médicalement assistée de Sydney (MSIC) publié en 2006 conclut par : “Les résidents et commerçants du quartier de Kings Cross ont perçu le mois dernier une diminution de seringues jetées et de l’usage de drogue sur la voie publique.” Les sondages et les comptages de seringues enregistrés dans l’évaluation de la salle d’injection apparaissent à gauche dans le tableau ci-dessous. Les réductions de seringues jetées et le nombre d’injection sur la voie publique avant et après l’ouverture de l’établissement sont en accord avec les 19 % de réduction des distributions. Clairement, la pénurie d’héroïne est responsable de ces réductions, pas la salle d’injection comme le personnel l’a souvent déduit. La conclusion était fondée sur l’observation que: “58% des résidents et 60% des commerçants rapportèrent qu’ils n’avaient jamais vu d’injection sur la voie publique en 2005. Dans ces deux groupes, les proportions globales étaient similaires à celles observées en 2000. Cependant des diminutions significatives de ces proportions ont été mesurées le mois dernier.” Cependant, les données figurant dans les colonnes adjacentes des pages 116-122 de l’évaluation de 2003 de la salle d’injection montrent clairement une corrélation directe entre les diminutions de distributions de seringues dans les lieux d’échanges et pharmacies de Kings Cross et les diminutions du nombre d’aiguilles/seringues jetées et d’injections sur la voie publique. Ces sondages furent réalisés en Juillet 2000 et Juillet 2002, et le graphique ci-dessous montre une diminution d’environ 108 000 seringues distribuées en 2000 à 88 000 seringues en 2002, soit une diminution de la distribution de 19%. En 2005, les seringues jetées sont toujours jugées comme une des trois premières sources de désagréments pour les résidents et les commerçants interrogés dans le quartier de Kings Cross. KINGS CROSS Juilllet ‘00 Juillet‘02 Changement Riverains seringues jetées observées 38% 35% -8% injection publique observée 10% 8% -20% Affaires locales seringues jetées observées 35% 31% -11% injection publique observée 9% 9% 0% Comptage de seringues équipe de nettoyage d’échange de 60% 55% -8% seringues de KRC injection publique observée 7 3 -57% Service de nettoyage du Sud de Sydney 284 240 -15% diminution de 19 % de distribution de seringues due à la pénurie d’héroïne. nombre de seringues distribuées par mois. distribution de seringues MSIC visites Figure 6.6: distribution de seringues du principal programme d’échange de seringues et des pharmacies dans la région de King Cross/Darlinghurst et visite du MSIC, janvier 1999 - décembre 2002
- Seulement 38% des injections sont d’héroïne - Utilisé en dessous des 2/3 de sa capacité - Statistiquement, pas une vie n’a été sauvée par an. Tableau des résultats de la salle d’injection – Pas de succés démontré L’évaluation de 2003 de la salle d’injection a révélé une kyrielle d’échec. Des justifications diverses et variées ont été proposées pour la mise en place d’une salle d’injection à Sydney, celles-ci sont évaluées dans le tableau ci-dessous. Nombre de décès par overdose dans le secteur. Aucune évidence d’impact p 62 Service d’ambulance présent pour les cas d’overdose Aucune évidence d’impact p 61 dans le secteur. Service d’ambulance présent pour les cas d’overdose Aucune évidence d’impact p 60 pendant les heures d’ouverture des salles d’injection. Présentations d’overdoses aux urgences de l’hôpital. Aucune évidence d’impact p 60 Infections au HIV parmi les consommateurs de drogue A empiré p 71 par injection. Infections hépatite B. Aucune amélioration p 71 Déclaration de nouveaux diagnostics d’hépatite C. A empiré p 71 Fréquence d’injection sur la voie publique. Utilisation de nouvelles seringues et aiguilles. Réutilisation de la seringue d’un autre. Aucune amélioration p 93 Réutilisation d’un équipement autre que les seringues. Aucune amélioration p 93 Tests de dépistage du HIV et de l’Hépatite C. Aucune amélioration p 96 Injection dans la rue - 57% (2001) à 46% (2002) dans les toilettes publiques - 40% (2001) à 33% (2002) utilisation dans des galeries commerciales d’injection - 16% (2001) à 14% (2002) p 94 Aucun avantage de la salle d’injection par rapport au programme d’échange de seringues dans le voisinage p 92 Tests de dépistage de l’hépatite B. Amélioré en 2001, empiré en 2002 p 98 Références pour la désintoxication et la réadaptation. Seringues jetées sur la voie publique. Perception des désordres publics causés par l’usage de drogues. Injections publiques aperçues. Crimes et délits d’acquisition (effraction & pénétration etc). Aucune amélioration p 147 Trafic de drogue à la porte de derrière de la MSIC. Incessant p 148 Trafic de drogue à la station King Cross. A empiré p 149 Injections en relation avec la santé/les veines. Niveau extrêmement faible - 8% de clients envoyés vers des services de traitement à la méthadone ou la buprénorphine. Seuls 4.7% envoyés vers des services de désintoxication avec abstinence ou services de réadaptation en résidence pp 98-99 Diminution et augmentation en rapport avec le nombre de seringues distribuées en période de manque d’héroïne pp 116- 122 Diminution seulement en rapport avec l’impact du manque d’héroïne p 113 Mitigé – les résidents ont rapporté qu’ils étaient moins en correlation avec l’impact du manque d’héroïne, les commerces n’ont pas noté d’amélioration p 116 Amélioration mais peut être considéré comme le fait d’apprendre aux gens à mieux se shooter
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