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théâtre
Voyageurs immobiles
Philippe Genty est un créateur hors normes
qui engendre des émotions indéfinissables.
Ses spectacles sans paroles, basés sur
l’image, l’ont rendu célèbre dans le
monde entier. Il joue avec les matières,
les êtres humains et les marionnettes
pour offrir des spectacles incroyables où
la poésie est omniprésente. En 1995, lors
de sa création « Voyageur Immobile,
Philippe Genty nous racontait qu’il
s’était fixé comme axe « le voyage d’un
personnage traversant ses paysages intérieurs
s’affrontant à lui-même ». Aujourd’hui,
il recompose entièrement un de ses plus
beaux opus, qui fût l’un de ses plus grands
succès, le conjuguant désormais au pluriel :
sur scène huit passagers voyagent à travers
l'espace et le temps, à travers leurs
paysages intérieurs, leurs obsessions,
leurs conflits et leurs rêves. Huit « voyageurs
immobiles » qui plongent sans cesse
dans des situations en perpétuelle métamorphose,
à l’image des sentiments et
des états d’âme qui traversent nos corps.
Préparez-vous à rêver les yeux grands
ouverts ! C'est drôle, c'est grinçant, c'est
caustique, c'est surprenant mais le
voyage vaut le déplacement.
Mardi 18 et mercredi
19 janvier à 20h30
au théâtre municipal
Tarifs de 10 à 20 euros
Réservations : Scène nationale,
05 63 38 55 56 ou www.albilletterie.fr
photo : D.R.
Trois poètes du XX e siècle
Sortir albi > 15/12/10 > 15/01/11
Depuis de nombreuses années, Jean-Louis Trintignant s’est
détourné du cinéma pour partager sur scène la beauté des textes
qui le bouleversent. Grand amoureux de littérature, Jean-Louis
Trintignant fait résonner sur les planches du théâtre municipal
trois grands poètes contestataires du XX e siècle : Jacques Prévert,
Boris Vian et Robert Desnos qui ont en commun la fantaisie,
photo : D.R.
l'esprit libertaire et un joli sens de l'absurde. Chacun d’entre
eux, à des titres divers, a participé du mouvement surréaliste, ce
dont témoigne l’incessante révolution des mots dans leurs
œuvres.
Jean-Louis Trintigant est accompagné par Daniel Mille à l’accordéon
et Grégoire Korlinuk au violoncelle. Entre les musiciens sensibles
et le comédien virtuose, le duo de deux instruments d’exception
fait vibrer les textes dans un récital ciselé pour un équilibre précieux
des mots et des notes.
Une soirée où l’émotion est reine et qui chante la liberté,
l’amour, la tristesse, la beauté, l’humour cruel et la fantaisie...
Mise en scène : Gabor Rassov
Samedi 5 février au théâtre municipal
à 20h30
Tarifs : 18 et 22 euros
Réservations : Scène nationale, 05 63 38 55 56
ou www.albilletterie.fr
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