Revue n° 43 - FACW

Brèves : Recherche
Une autre manière de considérer les
coquilles d’œufs
se décharger de ses coquilles. Si cet argent n’était
pas dépensé de cette manière, l’entreprise pourrait
l’attribuer à l’emploi ou l’investir dans la recherche,
le développement et l’innovation.
Le projet est en partie financé par le Fonds européen
de développement régional (FEDER). La Food
and Drink iNet * a octroyé près de 20.000 £ au
programme.
Des scientifiques de l’Université de Leicester et des
experts de l'industrie alimentaire (Food and Drink
iNet et Just Egg) ont élaboré un plan pour recycler
les coquilles d'œufs dans des matières plastiques
qui pourraient être utilisées pour diverses sortes
de fabrication (emballage alimentaire, etc.). Le
but ultime serait d'utiliser les coquilles d'œufs dans
un emballage permettant de contenir et protéger
des ovo produits et ainsi donner une seconde vie
à la coquille d'œuf dans le rôle pour lequel elle a
été créée. Ils espèrent aussi extraire des coquilles
d'œufs des substances qui pourraient être valorisées
par l’industrie pharmaceutique. Le Département de
chimie de l'Université, dirigé par le Professeur Andy
Abbott, professeur de chimie physique, compte des
spécialistes dans la «chimie verte» et les matériaux
durables. Ils cherchent comment extraire des
glycosaminoglycanes dans les coquilles d’œufs. Ces
protéines sont en effet utilisées dans de nombreuses
applications biomédicales et pourraient s'avérer
utiles dans l'industrie pharmaceutique.
Le projet vise à trouver des façons innovatrices
de recycler les coquilles d'œufs et génératrices de
revenus, plutôt que de les considérer comme des
déchets de la production alimentaire et pour lesquels
on doit payer pour se débarrasser. Le producteur
Just Egg (mayonnaise et œufs durs) utilise environ
1.300.000 œufs chaque semaine. A raison de 6 g
de coquille par œuf, cela génère près de 8 tonnes
de coquilles par semaine et actuellement, il coûte
à l’entreprise, de l’ordre de 30.000 £ par an pour
Le projet financé par iNet a pour objectifs
de développer et de valider le processus de
prétraitement pour la stérilisation de la coquille;
de développer une méthode pour l'extraction des
glycosaminoglycanes de la coquille et analyser
les produits obtenus; d’élaborer un processus de
post-traitement pour convertir la coquille dans un
plastique à base d'amidon; tester les propriétés
mécaniques, notamment la résistance du nouveau
matériau, …
*
The Food and Drink iNet (innovation Network) a été créée il y a quelques années,
pour coordonner le soutien spécialisé à la stimulation de l’innovation dans l’industrie de
l’aliment et des boissons. En partie financé par le FEDER, il est géré par un consortium
incluant l’Université de Lincoln et l’Université de Nottingham.
(Source : http://www2.le.ac.uk/offices/press/press-releases/2012/march/cracking-ideafor-egg-shell-recycling-gets-food-and-drink-inet-support-at-easter?searchterm=egg
shell).
Alternatives aux antibiotiques
La biologiste Hyun
Lillehoj, de l'Agricultural
Research Service (ARS),
a consacré sa carrière
à chercher la façon de
produire de la volaille sans
utiliser de médicaments.
Ses recherches portent
sur l'amélioration de
l’immunité acquise par la génétique, le renforcement
du système immunitaire par des composés phyto
chimiques (provenant de poivrons, de prunes, de
thé vert, …) et sur l’étude des molécules produites
par les volailles en réponse à des agents pathogènes
intestinaux.
Certaines de ces molécules sont des protéines qui
peuvent tuer les agents pathogènes, améliorer les
réponses immunitaires et favoriser la croissance des
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FACW - 3°T2012