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CORRECTIONS EXERCICES CHAPITRE VII - Poly-Prepas

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L’analyse du Document 3 montre que seul le lot n°3 présente une RIMH caractérisée par l’existence<br />

d’anticorps antivirus. Ce lot correspond à des souris irradiées mais celle-ci ont reçu des LT et des LB.<br />

Par comparaison avec les résultats apportés par les autres lots, on peut en déduire :<br />

- que la réponse immunitaire est SPECIFIQUE : elle nécessite la présence de lymphocytes chez les<br />

animaux irradiés (lot n°4) ;<br />

- que la présence des seuls lymphocytes T n’engendre pas de production d’anticorps (lot n°1)<br />

- que la présence des seuls lymphocytes B ne conduit pas non plus à la production d’anticorps (lot<br />

n°2)<br />

Interprétation :<br />

La mise ne place d’une RIMH nécessite une coopération cellulaire entre LT et LB. On sait que les LT qui<br />

interviennent ici sont les LT4 qu’on qualifie également de lymphocyte auxiliaire (ou herlper).<br />

Conclusion :<br />

L’introduction du virus dans l’organisme entraîne une reconnaissance directe par les LB qui sont activés.<br />

Les LT4 reconnaissent également le virus, mais de façon indirecte celle-ci nécessite que l’antigène viral soit<br />

présenté en association avec les éléments du complexe majeur d’histocompatibilité de classe II. Les LT4<br />

alors activés libèrent des interleukines qui stimulent les LB en provoquant leur expansion clonale et leur<br />

différenciation en plasmocytes sécréteurs d’anticorps en grande quantité.<br />

Toutes ces indications permettent d’interpréter le Document n°1 et l’évolution de la maladie chez un<br />

individu infecté par le VIH. La RIMH permet une diminution de la quantité de VIH.<br />

Au bout d’un certain nombre d’années, l’activité virale, même réduite, contribue à appauvrir l’organisme en<br />

LT4 qui sont une cible privilégiée (Document 2). La RIMH en devient de moins en moins efficace et ne se<br />

produit finalement plus du fait de la quasi disparition des LT4. L’organisme, affaibli par cette profonde<br />

défaillance de la réponse immunitaire, est le siège de maladies opportunistes, ce qui entraînera sa mort à<br />

court terme.<br />

Exercice 6 :<br />

Les lymphocytes sont des cellules sanguines, issues d’une cellule souche commune de la moelle épinière.<br />

Les lymphocytes « précurseurs » sont impossibles à distinguer. Certains quittent la moelle épinière et<br />

migrent vers d’autres organes. Ils acquièrent alors le pouvoir de reconnaître un Ag spécifique par un<br />

processus de maturation. Cette maturation a lieu dans la moelle rouge des os pour les LB, et dans le thymus<br />

pour les LT.<br />

Les LB, après stimulation antigénique, se transforment en plasmocytes, cellules sécrétrices d’Ac. Les LT<br />

stimulés acquièrent d’autres spécialisations. Les LT4 sont indispensables aux placmocytes et aux LT<br />

cytotoxiques.<br />

Lymphocytes B<br />

Lymphocytes T<br />

Organe producteur original Moelle rouge des os longs<br />

Moelle rouge des os longs,<br />

puis thymus<br />

Organes lymphoïdes<br />

secondaires<br />

Ganglions lymphatiques, rate Ganglions lymphatiques, rate<br />

Récepteurs de surface Immunoglobulines IgS Récepteurs T<br />

Effets d’une stimulation<br />

antigénique<br />

Mitoses, spécialisation<br />

cellulaire<br />

Mitoses, spécialisation<br />

cellulaire<br />

2

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