Etude sur les organisations non gouvernementales Ã Madagascar

Etude sur les Organisations Non Gouvernementales à Madagascar 

C 

ette étude sur les Organisations Non Gouvernementales à Madagascar a été faite par 

l’équipe d’analystes de l’INSTAT. 

Cette équipe a été dirigée par : 

M RAZAFINDRAVONONA Jean, Directeur Général, 

M. RANDRIANJANAKA Niaina R., Directeur de la Relation Institutionnelle et de 

Diffusion, 

M. RAKOTOMANANA Eric Jean Michel, Directeur des Statistiques Economiques. 

Les analystes : 

M. RAJAOBELINA Jimmy, Ingénieur Statisticien, 

M. RAKOTOARSON Andry, Ingénieur Statisticien, 

M. ROMALAHY Mande Isaora Zefania, Ingénieur Statisticien Economiste, 

M. RANDRIANKOLONA Patrick Léon, Ingénieur Statisticien Economiste, 

Et de M. RANDRIANATOANDRO Tahiana, Ingénieur Statisticien. 

Avec la collaboration étroite de l’équipe de la Direction des Etudes de la Banque 

Centrale : 

M. ANDRIAMIHARISOA André, Directeur, 

M. RAZAFINDRAKOTO Herilanto, Attaché de direction, 

M. BELALAHY Aubin Aurore, Ingénieur Statisticien Economiste. 

i 

i

iii


Liste des tableaux 

Tableau 1 : Répartition géographique des interventions des ONG................................... 6 

Tableau 2 : Répartition des principales interventions des ONG entre les régions............ 7 

Tableau 3 : Répartition des ONG par secteur au cours du 1 er semestre 2006................... 8 

Tableau 4 : Partenariat entre ONG dans la réalisation de leurs activités .......................... 9 

Tableau 5 : Structure des membres d’ONG/Association selon le type........................... 10 

Tableau 6 : Le poids moyen des dirigeants selon le secteur d’activité. .......................... 11 

Tableau 7 : Répartition des membres par sexe................................................................ 11 

Tableau 8 : Personnel employé dans les ONG/Associations au 1 er semestre 2006......... 13 

Tableau 9 : Solde d’opinion des dirigeants des ONG sur les sujets de partenariat ...... 14 

Tableau 10 : Financement au 1 er semestre 2006 selon la résidence des donateurs ........... 17 

Tableau 11 : Répartition du financement au 1 er semestre 2006 par secteur...................... 17 

Tableau 12 : Principaux partenaires des ONG en terme de financement.......................... 18 

Tableau 13 : Répartition des fonds en provenance des Etats-Unis d’Amérique............... 20 

Tableau 14 : Répartition des fonds en provenance de la France....................................... 21 

Tableau 15 : Évolution du volume des dépenses des ONG selon les types d’ONG......... 24 

Tableau 16 : Évolution de la structure des dépenses de fonctionnement.......................... 25 

Tableau 17 : Évolution de la structure des dépenses liées aux activités (dons exclus)..... 26 

Tableau 18 : Les dépenses de fonctionnement selon les types d’ONG ............................ 27 

Tableau 19 : Les dépenses (dons exclus) selon la catégorie et le type des ONG.............. 27 

Tableau 20 : Les autres dépenses (dons exclus) selon le type des ONG .......................... 28 

Tableau 21 : Dépenses totales (dons exclus) selon les principaux types d’activité .......... 29 

Tableau 22 : Utilisation des fonds des non-résidents (dons exclus) ................................. 30 

iii iv


Tableau 23 : 

Utilisation des fonds totaux des non-résidents (dons exclus) selon les 

principaux secteurs ....................................................................................... 31 

Tableau 24 : Répartition par pays des fonds provenant des non-résidents ....................... 40 

Tableau 25 : 

Répartition des financements provenant des Etats-Unis d’Amérique par 

domaine d’activité ........................................................................................ 41 

Tableau 26 : Répartition des financements de la France par domaine d’activité.............. 41 

Tableau 27 : Répartition des fonds des Nations Unies par domaine d’activité................. 41 

Tableau 28 : Répartition des fonds de l’Union Européenne par domaine d’activité ........ 42 

Tableau 29 : Répartition du financement au 1 er semestre 2006 ........................................ 42 

Tableau 30 : 

Tableau 31 : 

Utilisation des fonds totaux des non-résidents (dons exclus) par secteurs au 

premier semestre 2006.................................................................................. 43 

Utilisation des fonds totaux des non-résidents (dons exclus) par secteurs au 

premier semestre 2006 (suite)....................................................................... 44 

iv v


Liste des graphiques 

Graphique 1 : Répartition des ONG selon leurs lieux d’implantion au 1 er semestre 2006. .. 3 

Graphique 2 : Intervention des ONG selon le milieu d’intervention .................................... 4 

Graphique 3 : Pourcentage d’ONG intervenant au niveau de chaque province.................... 4 

Graphique 4 : Répartition des ONG selon le sexe du président.......................................... 12 

Graphique 5 : Répartition du financement selon la source ................................................ 16 

Graphique 6 : Répartition des fonds provenant des Nations-Unies par domaine ............... 19 

Graphique 7 : Répartition des financements des Etats-Unis des ONG par domaine .......... 20 

Graphique 8 : Répartition des financements de la France par domaine.............................. 21 

Graphique 9 : Répartition des fonds en provenance de l’Union Européenne par domaine 22 

Graphique 10 : Évolution de la structure des dépenses des ONG......................................... 23 

vi v


Résumé 

Au cours du 1 er semestre de l’année 2006, l’étude a mis en exergue la hausse des 

financements reçus par les ONG et la confirmation de leur dépendance vis-à-vis de 

l’extérieur. Le niveau de ce financement a atteint 137 milliards d’Ariary. Par comparaison 

avec le niveau de financement obtenu en 2005, le financement du 1 er semestre 2006 

représente 60% des financements disponibles en 2005. Les principaux donateurs sont les 

bailleurs multilatéraux : leur apport est évalué à 45% du total. Viennent ensuite les ONG 

internationales non résidentes avec 20% et les gouvernements étrangers avec 14%. 

La majorité de ces financements a été destinée aux ONG internationales qui ont reçu les 77% 

du financement. De plus, la structure des financements par type des ONG a montré une 

dépendance plus marquée des ONG internationales vis-à-vis de l’étranger. Au cours du 1 er 

semestre 2006, plus de 90% des financements disponibles au niveau des ONG internationales 

proviennent des non-résidents contre seulement 50,4% pour les ONG nationales. L’analyse 

par secteur d’activité a montré l’importance de la « formation et/ou conseil » et de la « santé » 

qui ont accaparé les 60,5% du financement total. 

En terme de dépenses ou réalisations, 81,5 milliards d’ariary ont été effectivement utilisés au 

cours du 1 er semestre 2006. En terme de glissement annuel, la réalisation du 1 er semestre 2006 

a augmenté de 30% par rapport à la situation au 1 er semestre 2005. Par rapport au 

financement reçu au cours de la même période, ce niveau de dépense ne représente que 59%. 

En se penchant sur la structure des dépenses, au 1 er semestre 2006, les dépenses liées à 

l’activité représentent 62 % et le reste constitué par des dépenses de fonctionnement. 

Sur les dépenses de fonctionnement, l’évolution depuis 2004 montre l’importance des postes 

« rémunération des salariés » et « communication » qui représentent à peu près 70% de ces 

dépenses. En matière de dépenses liées aux activités, les ONG ont beaucoup plus dépensé 

dans les rubriques « formation et assistance technique », « construction et réhabilitation » et 

« matériels de transport, informatique et autre matériel » 

1


1. Généralités sur les interventions des ONG 

La particularité des ONG et associations réside dans l’implication directe et la disponibilité 

immédiate de leurs apports dans le processus de développement socio-économique d’un pays, 

à travers leurs interventions directes sur leurs populations cibles ; c’est ce qu’on appelle 

communément « le développement au ras du sol ». Il est ainsi question ici d’identifier les 

caractéristiques des interventions des ONG et associations oeuvrant à Madagascar. Cela 

touche donc les localités où elles sont implantées ainsi que les communautés cibles, la nature 

de leurs activités et le volume d’emploi que ces dernières génèrent. 

1.1. Répartition géographique des ONG et de leurs activités 

Comme tout autre personnalité morale, les ONG ou associations choisissent une localité 

quelconque pour s’implanter ou comme localité de siège. Toutefois, leurs interventions 

peuvent s’étendre sur tout le territoire national. Le choix de la localité d’implantation peut se 

faire soit par souci d’être à proximité des communautés cibles soit dans le souci d’un meilleur 

pilotage des interventions. 

Il est à remarquer par la suite que, la localité d’implantation fait référence à une province 1 

alors que la localité d’intervention peut être soit une province soit une région. 

1.1.1. Localités d’implantation des ONG 

Globalement, une ONG/Association sur deux est implantée dans la province d’Antananarivo. 

Ce constat a été observé durant les années précédentes et se confirme au cours du premier 

semestre 2006. Les provinces de Fianarantsoa et de Toamasina suivent celle d’Antananarivo. 

Le nombre d’ONG/Associations oeuvrant à Madagascar est évalué à 617 à la fin du premier 

semestre 2006. Dans cette population, la part de la province de Fianarantsoa a augmenté : 

14,2% en 2005 contre 18,6% à la fin du premier semestre 2006. Cela reflète un intérêt 

particulier porté par les ONG/Associations nouvellement créées sur les groupes cibles de cette 

province. A l’inverse, la part de la province de Toliara ne représente que 8,7% des 

ONG/Associations à la fin du premier semestre 2006 contre 12,5% en 2005. 

1 L’enquête a été réalisée au niveau national pour être représentative seulement au niveau des provinces. 

2


Graphique 1 : Répartition des ONG selon leurs localités d’implantation au 1 er semestre 2006. 

Antananarivo 

48,5% 

Antsiranana 

6,3% 

Toliara 

8,7% 

Mahajanga 

3,6% 

Toamasina 

14,2% 

Fianarantsoa 

18,6% 

Source : Enquête ONG-2006 /BCM-INSTAT 

1.1.2. Localités et communautés cibles des ONG 

Les populations cibles sont en majeure partie constituées de communautés rurales que de 

communautés urbaines, mais suivant les politiques de développement menées dans le pays, 

l’évolution des proportions peut varier d’une période à une autre. 

Ainsi, les interventions en milieu rural sont plus massives par rapport au milieu urbain. les 

ONG/Associations oeuvrant en milieu rural représentent 30,8% de l’ensemble, contre 22,4% 

en milieu urbain, au cours du premier semestre 2006. Ces proportions s’expliquent surtout par 

la faiblesse du niveau de vie de la population rurale qui constitue 78,0% de la population 

malgache (Résultat de l’Enquête Périodique auprès des Ménages, EPM 2005). Le reste, soit 

46,7% des ONG/Associations, interviennent à la fois dans le milieu urbain et dans le milieu 

rural au cours du premier semestre 2006. 

Quant à l’évolution de ces proportions, les interventions en milieu urbain sont plus accentuées 

au cours du premier semestre 2006. En effet, la proportion des ONG/Associations qui 

interviennent de façon exclusive en milieu urbain passe de 17,6% en 2005 à 22,4% en 2006. 

Le développement du milieu urbain, notamment du milieu urbain secondaire, s’avère ainsi 

être aussi une préoccupation dans la formulation des stratégies de développement. 

3


En considérant la province de Mahajanga, il est constaté que le lieu d’implantation des 

ONG/Associations ne reflète pas nécessairement la zone d’intervention de ces dernières. Si 

cette province ne regroupe que 3,6% des ONG/Associations à Madagascar, il est vu que 

10,7% d’entre elles y interviennent exclusivement. Le même constat est observé pour les 

autres provinces ; les ONG/Associations contribuent au développement du pays à la fois dans 

plusieurs provinces. Il faut toutefois noter que la province d’Antananarivo est choisie par 

bon nombre d’ONG/Associations comme lieu d’implantation, à priori pour des raisons 

administratives et pour une meilleure gestion et pilotage des interventions entreprises dans les 

différentes provinces du pays. 

5


Tableau 1 : Répartition géographique des interventions des ONG 

% d’ONG 

% cumulé 

Provinces d’intervention (exclusivement) 

1 er semestre décroissant 

2005 

2006 1 er sem.2006 

Antananarivo 26,0 29,0 100,0 

Fianarantsoa 16,0 17,2 71,0 

Toamasina 14,2 13,7 53,7 

Toliara 11,9 8,1 40,0 

Antsiranana 8,3 6,0 31,9 

Mahajanga 2,3 3,6 25,8 

Antananarivo et Fianarantsoa 3,4 2,6 22,2 

Antananarivo et Toamasina 2,2 2,0 19,6 

Antananarivo et Mahajanga 0,0 0,2 17,6 

Antananarivo et Toliara 1,3 1,6 17,3 

Antananarivo et Antsiranana 0,3 0,2 15,7 

Fianarantsoa et Toliara 0,0 0,9 15,5 

Toamasina et Antsiranana 0,4 0,0 14,5 

Toamasina, Mahajanga, Toliara 0,0 0,2 14,5 

Antananarivo, Fianarantsoa et Toamasina 2,0 1,6 14,3 

Antananarivo, Fianarantsoa et Mahajanga 0,7 0,9 12,7 

Antananarivo, Toamasina et Toliara 0,7 0,0 11,8 

Antananarivo, Toamasina et Mahajanga 0,4 0,0 11,8 

Antananarivo, Toamasina et Antsiranana 0,0 0,4 11,8 

Antananarivo, Toliara et Antsiranana 0,3 0,0 11,4 

Antananarivo, Mahajanga et Toliara 0,3 0,2 11,4 

Antananarivo, Fianarantsoa et Antsiranana 0,3 0,2 11,1 

Antananarivo, Fianarantsoa et Toliara 0,3 0,0 10,9 

Fianarantsoa, Toamasina, Toliara 0,0 0,7 10,9 

Antananarivo, Mahajanga, Toliara et Antsiranana 0,4 0,0 10,2 

Antananarivo, Fianarantsoa, Toamasina et Toliara 0,7 0,4 10,2 

Antananarivo, Toamasina, Mahajanga et Toliara 0,7 0,2 9,8 

Antananarivo, Fianarantsoa, Mahajanga et Toliara 1,0 0,4 9,5 

Antananarivo, Fianarantsoa, Toamasina et Mahajanga 0,7 0,7 9,1 

Antananarivo, Fianarantsoa, Toamasina et Antsiranana 0,3 0,2 8,4 

Antananarivo, Fianarantsoa, Toamasina, Mahajanga et Toliara 0,8 1,7 8,2 

Antananarivo, Fianarantsoa, Toamasina, Toliara et Antsiranana 0,7 0,2 6,5 

Antananarivo, Fianarantsoa, Mahajanga, Toliara et Antsiranana 0,7 0,9 6,2 

Antananarivo, Toamasina, Mahajanga, Toliara et Antsiranana 0,0 0,2 5,3 

Antananarivo, Fianarantsoa, Toamasina, Mahajanga et 

Antsiranana 

0,3 0,0 5,1 

Dans toutes les provinces 2,4 5,1 5,1 

TOTAL 100,0 100,0 


Au niveau des régions, Analamanga, Vakinankaratra et Haute Matsiatra sont les trois régions 

qui ont le plus bénéficié des interventions des ONG/Associations depuis le début de l’année 

2005. Au cours du premier semestre 2006, elles ont respectivement représenté 28,9%, 20,3% 

et 19,7% du nombre total des ONG/Associations et ont accaparé 27,9%, 8,4% et 8,1% de 

l’ensemble des allocations financières. Si la différence dans la répartition des 

ONG/Associations est plus accentuée en terme d’interventions entre les vingt-deux (22) 

régions, cette différence est moindre au niveau de l’utilisation des allocations financières, à 

l’exception de la région Analamanga et de la région Alaotra Mangoro. Cette dernière a 

mobilisé 11,2% des allocations au cours du premier semestre 2006, une part importante après 

6


celle de la région Analamanga. Ce poids est à l’origine d’une intensification budgétaire dans 

la mesure où la région Alaotra Mangoro ne représentait que 3,5% de l’ensemble des 

allocations en 2005, alors que le nombre d’ONG/Associations intervenant dans cette région 

n’a pas varié de façon notable entre les deux périodes. On assiste au même constat pour le cas 

des régions Analamanga et Anosy, régions qui, d’ailleurs, ont enregistré les plus fortes 

variations (en terme de poids) entre 2005 et le premier semestre 2006. 

Région 

Tableau 2 : Répartition des principales interventions des ONG entre les régions 

Pourcentage des 

ONG intervenant 

2005 1 er semestre 2006 

Poids dans la 

Pourcentage des 

valeur 

ONG intervenant 

totale des activités 

Poids dans la 

valeur 

totale des activités 

Analamanga 28,1 18,8 28,9 27,9 

Vakinankaratra 21,1 13,8 20,3 8,4 

Itasy 0,4 0,2 2,6 0,8 

Bongolava 5,2 2,9 3,7 1,9 

Haute Matsiatra 16,5 8,9 19,7 8,1 

Amoron'I Mania 13,6 6,7 14,4 5,8 

Vatovavy Fitovinany 7,5 2,9 5,1 2,7 

Ihorombe 4,2 1,2 3,6 0,2 

Atsimo Atsinanana 9,8 6,8 2,0 3,8 

Atsinanana 6,6 2,0 9,5 5,3 

Analanjorofo 3,1 0,4 9,1 2,0 

Alaotra Mangoro 6,9 3,5 8,5 11,2 

Boeny 4,7 2,6 6,4 4,0 

Sofia 1,7 0,2 1,1 0,0 

Betsiboka 8,0 6,8 2,0 0,2 

Melaky 4,3 2,4 0,2 0,4 

Atsimo Andrefana 7,0 3,0 11,0 6,2 

Androy 8,7 6,0 1,8 0,3 

Anosy 3,9 0,9 3,7 7,1 

Menabe 5,6 3,0 3,6 2,3 

Diana 8,1 5,9 6,8 1,3 

Sava 4,7 1,1 1,6 0,1 

ENSEMBLE - 100,0 - 100,0 


7


1.2. Les activités des ONG à Madagascar 

1.2.1. Secteur d’intervention des ONG 

Les secteurs d’intervention des ONG/Associations décrivent de manière concrète l’intégration 

de ces dernières à la contribution au développement du pays. Les résultats de l’enquête ont 

permis de distinguer quinze (15) principaux secteurs d’intervention 2 des ONG/Associations 

au cours du premier semestre 2006, ventilés suivant le tableau ci-après : 

Tableau 3 : Pourcentage d’ONG opérant dans chaque secteur au cours du 1 er semestre 2006 

(Principal secteur d’intervention) 

Secteur d’activités % d’ONG y opérant Secteur d’activités % d’ONG y opérant 

Artisanat 1,6 Justice 1,6 

Droit de l'Homme 1,2 Promotion de l'Agriculture 5,1 

Eau et assainissement 0,7 Protection sociale 9,1 

Education 11,4 Religion 0,4 

Elevage 2,1 Santé 20,9 

Environnement 8,9 Œuvres socio économiques 6,9 

Etudes 0,6 Autres 10,3 

Formation conseil 16,6 Ensemble 100,0 

Genre 2,6 


« Santé », « Formation-Conseil » et « Education » sont les secteurs qui ont bénéficié le plus 

des interventions des ONG/Associations à Madagascar. Au cours du premier semestre 2006, 

ces secteurs ont respectivement reçu l’intervention de 20,9%, 16,6% et 11,4% des 

ONG/Associations. Ces trois secteurs d’interventions représentent les secteurs clés du 

renforcement de capacité, de la valorisation du capital humain et social, et font partie 

intégrante des secteurs de base de développement. La « Protection sociale », 

« l’Environnement », les « Œuvres socio-économiques » et la « Promotion de l’Agriculture » 

sont aussi des secteurs où les ONG/Associations focalisent leur contribution au 

développement du pays. Au cours du premier semestre 2006, la « Protection sociale » a 

mobilisé 9,1% des ONG/Associations, « l’Environnement » 8,9%, les « Œuvres socioéconomiques 

» 6,9% et la « Promotion de l’Agriculture » 5,1%. Ensemble, ces différents 

secteurs doivent aboutir à une nette amélioration des conditions et du niveau de vie des 

populations cibles, en d’autres termes à une réduction de la pauvreté, même si l’impact 

global des activités menées n’est pas encore mesurable 

2 Le principal secteur d’intervention d’une ONG/Association est défini selon le budget alloué à une activité 

8


1.2.2. Partenariat entre ONG pour la réalisation des activités 

Leur nombre et leur diversité constituent à la fois le point fort et le point faible des 

ONG/Associations dans la réalisation de leurs objectifs. Le partenariat s’impose donc lors des 

interventions auprès des populations cibles pour que lesdites interventions soient efficaces. Le 

partenariat entre ONG/Associations est caractérisé ici par le nombre d’ONG/Associations 

concernés, et par le nombre moyen d’ONG/Associations partenaires pour chaque 

ONG/Association. 

Le tableau ci-après résume la situation des ONG/Associations oeuvrant en partenariat dans la 

grande Ile. 

Tableau 4 : Partenariat entre ONG dans la réalisation de leurs activités 

Partenariat avec d’autres Partenariat avec des Partenariat avec des 

ONG/Associations ONG internationales ONG nationales 

% d’ONG Nombre moyen % d’ONG Nombre moyen % d’ONG Nombre moyen 

Année concernés 

d’ONG 

partenaires concernées 

d’ONG 

partenaires concernés 

d’ONG 

partenaires 

2005 59,3% 5,5 34,8% 2,2 46,2% 5,3 

1 er sem. 2006 

ONG 

Internationale 

10,7% 6,1 8,9% 3,1 8,4% 4,5 

ONG Nationale 42,7% 3,9 22,9% 2,1 35,2% 3,3 

Ensemble 53,5% 4,3 31,8% 2,4 43,6% 3,5 


Au vu du tableau ci-dessus, le premier semestre 2006 est marqué par une diminution des 

partenariats entre ONG/Association par rapport à l’année 2005. Tant au niveau du nombre 

d’ONG/Associations concernés qu’au niveau du nombre moyen d’ONG/Associations 

partenaires. Les statistiques reflètent une ouverture moins importante des ONG/Associations. 

Si au cours de l’année 2005, le partenariat concernait 59,3% des ONG/Associations , cette 

proportion est de 53,5% au cours du premier semestre 2006. Le nombre moyen 

d’ONG/Associations partenaires a diminué de -21,6% dans l’ensemble, et de 

-33,1% en particulier, pour les partenariats avec les ONG/Associations nationales. Une 

exception est toutefois à considérer pour les partenariats ONG/Associations – ONG 

internationales dans la mesure où, malgré la diminution du nombre d’ONG/Associations en 

partenariat, le nombre d’ONG/Associations partenaires a cru de 8,3%. Il est à noter que le 

nombre moyen d’ONG/Associations partenaires par ONG/Associations est plus élevé chez les 

9


ONG internationales du fait de leur effectif restreint par rapport à l’effectif des 

ONG/Associations nationales. 

1.3. Organisation et structure de l’emploi au sein des ONG 

Cette section traite de l’aspect « ressources humaines » des ONG à Madagascar. Les 

ressources humaines sont ici catégorisées en 3 groupes à savoir : i) l’équipe dirigeante, ii) les 

membres et iii) le personnel exécutif (permanent et temporaire). 

1.3.1. Structure de l’antenne de direction des ONG 

Les ONG/Associations oeuvrant à Madagascar sont gérées par une équipe qualifiée 

d’ «équipe dirigeante ». L’importance de l’effectif des dirigeants varie d’une ONG à une autre 

et d’un secteur à un autre. Cette importance est reflétée par le poids des dirigeants parmi les 

membres des ONG. 

Tableau 5 : Structure des membres d’ONG/Association selon le type 

Type Dirigeant Membre Poids Dirigeant 

ONG Internationale 3 18 17,4% 

ONG Nationale 10 114 8,4% 

ENSEMBLE 8 98 8,7% 


Dans l’ensemble, les dirigeants représentent 8,7% des membres des ONG/Associations. Ainsi, 

une ONG/Association est composée en moyenne de 98 membres dont 8 dirigeants. Une 

différence significative est enregistrée entre les ONG nationales et internationales. Tout 

d’abord au niveau de l’effectif des membres. Pour une ONG nationale, l’effectif des membres 

est en moyenne de 114, et dans une ONG internationale ils ne sont que 18 en moyenne. De 

plus, l’effectif des dirigeants est beaucoup plus important pour les ONG nationales. Toutefois, 

en terme relatif, le poids des dirigeants par rapport aux membres est beaucoup plus important 

pour les ONG internationales. 

La situation par secteur d’activité révèle également des disparités. Le secteur de la santé où le 

plus grand nombre des ONG y opèrent (Cf. section 1.2.1.) présente un poids des dirigeants de 

l’ordre de 28%, soit une différence de 20 points par rapport à la situation globale moyenne. 

De plus, dans les ONG dont le principal secteur d’activité est soit la « religion » ou les 

« études », ce poids est de 100%. 

10


En terme d’effectif, les ONG ayant comme activité principale la « justice » enregistre le plus 

grand nombre de membres. En effet, d’après le tableau n°6 ci-dessous, l’effectif moyen des 

membres avoisine 1 892. 

Tableau 6 : Le poids moyen des dirigeants selon le secteur d’activité. 

Secteur Dirigeant Membre Poids Dirigeant 

Artisanat 6 13 49,7% 

Droit de l'Homme 5 23 23,6% 

Eau et assainissement 11 15 72,5% 

Education 6 31 20,0% 

Elevage 7 38 17,4% 

Environnement 8 92 8,6% 

Etudes 7 7 100,0% 

Formation conseil 5 168 3,1% 

Genre 7 24 28,1% 

Justice 200 1892 10,6% 

Promotion de l'Agriculture 5 16 35,1% 

Protection sociale 5 33 16,1% 

Religion 5 5 100,0% 

Santé 4 14 28,2% 

Œuvres socio-économiques 5 10 46,0% 

Autres 5 180 2,7% 

Ensemble 8 98 8,7% 


Pour compléter l’étude sur la structure de l’équipe dirigeante des ONG/Associations, une 

répartition entre les sexes est récapitulée dans le tableau suivant : 

Tableau 7 : Répartition des membres par sexe 

Homme Femme Total 

Membres 70,3 29,7 100 

Dirigeants 63,3 36,7 100 

Présidents 63,3 36,7 100 


Comparativement à la participation des hommes, l’implication de la femme dans les ONG/ 

Associations est faible. Les membres de sexe féminin ne représentent que 29,7% du total. 

Au niveau des organes décisionnels, la participation de la femme reste minime, mais un léger 

mieux est ressenti par rapport à la situation au niveau des membres. 

11


En terme d’évolution, la situation au 1 er semestre de l’année 2006 présente une évolution 

positive concernant la place de la femme dans la prise de décision. En effet, si pour les 

années 2004 et 2005, le poids de la femme au poste de président se situait autour de 30%, au 

1 er semestre 2006, ce taux a atteint les 36,7%, soit une augmentation de 6,7 points en terme de 

pourcentage. 

Graphique 4 : 

Répartition des ONG selon le sexe du président 

100% 

90% 

80% 

70% 

60% 

50% 

Femme 

Homme 

40% 

30% 

20% 

10% 

0% 

2004 2005 1S06 


Cette situation des femmes est différente lorsque on prend en compte le type de 

l’ONG/Association. En effet, la participation des femmes dans la présidence des ONG est 

beaucoup plus importante au sein des ONG de type international : 41% des présidents des 

ONG internationales sont des femmes contre seulement 37% pour les ONG nationales. De 

plus, 15,6% des femmes membres d’ONG internationales occupent le poste de président 

contre 10,3% dans les ONG nationales. 

Pour affiner cette analyse selon le sexe, une approche par secteur d’activité est nécessaire. 

Concernant le poste de président, les femmes sont plus actives dans les secteurs dits « social » 

comme la « religion » (100%), le « droit de l’homme » (64,6%), le « genre » (54,5%), l’ « eau 

et assainissement » (53,4%) et l’ « éducation » (47,6%). 

1.3.2. Personnel exécutif des ONG 

Le personnel des ONG est subdivisé en 2 grandes catégories à savoir : i) le personnel 

permanent et ii) le personnel temporaire. Pour le premier, une distinction entre cadre 

12


(personnels qualifiés) et non cadre a été apportée. Et pour le deuxième, la distinction s’est 

effectuée entre temporaire rémunéré et le bénévolat. 

Type personnel 

Tableau 8 : Personnel employé dans les ONG/Associations au 1 er semestre 2006 

Type ONG 

Statut 

Homme 

Femme 

personnel Moyenne Somme Moyenne Somme 

Cadre 


3,4 359 2,6 276 

Permanent 

Autres 12,0 1 259 11,2 1 175 

Nationale 

Cadre 1,3 642 0,9 276 

Autres 3,1 1 584 3,2 1 632 

Rémunéré 


1,9 204 1,7 175 

Temporaire 

Bénévolat 1,9 196 2,7 285 

Nationale 

Rémunéré 2,8 1 411 4,2 2 161 

Bénévolat 15,5 7 940 5,7 2 924 


Au cours du 1 er semestre de l’année 2006, l’effectif du personnel employé par les ONG ou 

Associations à Madagascar est estimé à 7 204 permanents et 15 297 temporaires. En fait, une 

ONG a employé en moyenne 12 permanents et 25 temporaires au cours de cette période. Cette 

situation diffère selon le type de l’ONG. Les ONG optent donc plus à l’emploi de personnel 

temporaire dans la réalisation de leurs activités. C’est surtout le cas des ONG nationales. En 

effet, au cours du 1 er semestre de 2006, une ONG nationale a employé en moyenne 8 

permanents contre 28 temporaires. Par contre cette situation est inversée au niveau des 

ONG internationales : une ONG internationale a employé 29 permanents et seulement 8 

temporaires au cours de cette période. 

1.4. Opinion des dirigeants des ONG sur les différents types 

de partenariat 

Cette section présente l’avis des dirigeants des ONG sur leur partenariat avec différentes 

entités pour la réalisation de leurs objectifs. Le partenariat peut être vu de différentes manières 

à savoir : le partenariat entre ONG, le partenariat avec l’Etat et le partenariat avec les bailleurs 

de fonds. La question qui se pose est l’importance de ces partenariats dans l’accomplissement 

des différentes activités. L’analyse porte ici sur l’évolution du solde d’opinion entre 2 

périodes. Le solde d’opinion est la différence entre les réponses positives et les réponses 

négatives. 

13


Tableau 9 : Evolution du solde d’opinion des dirigeants des ONG sur les sujets de partenariat 

SUJET 

Ensemble 

2005 1 er Semestre 2006 

Plate forme de la Société Civile 40 32 

Plate forme Sectorielle 52 25 

Partenariat avec l’Etat 42 38 

Partenariat avec les Nations Unies 34 7 

Partenariat avec les Autres Bailleurs 50 40 


Durant l’enquête sur la période du 1 er semestre 2006, on enregistre une baisse globale de 

l’opinion des dirigeants des ONG sur les sujets de partenariat. Concernant l’importance de la 

plate forme de la société civile, une baisse de 8 points a été enregistrée. Au sujet de 

l’importance des partenariats avec les plates formes sectorielles existantes, le solde d’opinion 

des dirigeants a baissé de 27 points. La situation par type diffère selon le sujet traité. En effet, 

concernant l’importance de la plate forme de la Société Civile, ce sont surtout les dirigeants 

des ONG nationales qui ont donné des réponses positives par rapport aux dirigeants des ONG 

internationales. Le solde d’opinion sur ce sujet est de 36% pour les dirigeants des ONG 

nationales contre seulement 13% pour ceux des ONG internationales. Par contre, l’inverse est 

constaté lorsque l’on parle des plates formes sectorielles. 

Concernant le partenariat avec l’Etat, une baisse de 4 points est enregistrée sur le solde 

d’opinion des dirigeants. Le partenariat avec les Nations Unies a connu pour sa part une 

baisse de 27 points du solde d’opinion et celui avec les autres bailleurs a baissé de 10 points. 

14

2. Les sources de financement des ONG 

Pour fonctionner, les Organisations Non Gouvernementales et les associations ont besoin de 

financement. Ce financement provient de plusieurs sources. Dans cette section, il est question 

d’appréhender les sources de financement de ces ONG, c’est-à-dire, d’identifier les entités 

œuvrant le plus avec elles dans la réalisation de leur activités et de détecter la façon dont elles 

disposent de ces montants et de leurs affectations. 

Les bailleurs de fonds multilatéraux sont considérés comme des pays à part entière dans 

l’analyse. Ainsi les fonds qu’ils octroient sont imputés directement au nom de leurs 

organisations respectives (Nations-Unies, Banque Mondiale, Union Européenne, etc.). 

2.1. Structure des financements des ONG 

Les moyens financiers dont disposent les organisations non gouvernementales proviennent de 

différentes sources. Ces sources sont à la fois d’origine résidente et non résidente. Parmi les 

sources résidentes, les Organisations Non Gouvernementales se financent : à travers leurs 

fonds propres, par le biais de l’Etat malagasy à travers ses organismes, et enfin les 

institutions de microfinances et autres résidents. Pour réaliser leurs activités, les 

Organisations Non Gouvernementales font aussi appel aux fonds provenant de leurs ONG 

mères et/ou internationales, des gouvernements étrangers, des bailleurs de fonds et des autres 

non-résidents. 

2.1.1. Source de financements des ONG 

Hausse des financements et dépendance des ONG/Associations vis-à-vis de l’extérieur 

Les Organisations Non Gouvernementales et les Associations ont reçu pour le compte du 

premier semestre 2006 un financement de l’ordre de 137 milliards d’Ariary. La comparaison 

avec le niveau de financement atteint au cours de l’année 2005 (237 milliards d’Ariary) laisse 

envisager que pour cette année 2006, ce montant sera dépassé. En effet, le montant reçu 

durant le premier semestre représente environ les 60% des financements reçus en 2005. 

La tendance observée durant les années précédentes se confirme pour ce premier semestre 

2006. Les ONG et Associations restent tributaires de l’extérieur pour financer leurs activités. 

Près de 85% de leurs financements proviennent des non-résidents. Ce taux a connu une 

hausse de 3 points par rapport à celui de l’année 2005. 

Plus précisément, à la lecture du tableau ci-dessous, il ressort que près de 45% de leurs 

financements proviennent des bailleurs de fonds multilatéraux, viennent ensuite les fonds des 

ONG internationales non-résidentes représentant 11,2% des fonds totaux reçus . De plus, les 

15


parts des fonds provenant des ONG mères ou des ONG internationales non-résidentes qui ne 

sont pas négligeables ( près de 18% de leurs fonds totaux ) renforcent encore la place 

prépondérante occupée par les non-résidents dans les sources de financement des ONG à 

Madagascar. 

Graphique 5 : 

Répartition du financement selon la source (% par rapport au montant total) 

Source : Enquête ONG-2006 / BCM-INSTAT 

Sur les trois années d’étude, la part détenue par les résidents dans le financement des ONG et 

Associations ne cesse de diminuer. Si en 2004 leur part a représenté les 26%, en 2005 elle a 

régressé de 8 points pour s’établir à 17,6% du financement total, et sur le premier semestre 

2006, cette part n’est plus que de 15,2%, soit une diminution de 2,4 points par rapport à 

l’année 2005 pour s’établir à 20 milliards d’Ariary. 

L’analyse de la structure des financements reçus suivant les types d’ONG montre une certaine 

divergence au niveau de ces ONG/Associations. Sur le premier semestre 2006, plus de 90% 

des financements reçus par les ONG de type international proviennent des non-résidents. 

Quant aux ONG de type national, les financements sont partagés à une part presque égale sur 

la période étudiée entre les non-résidents et résidents avec un léger avantage pour les fonds 

provenant des non-résidents (respectivement : 50,4% et 49,6% du financement total). 

16


Tableau 10 : 

Montant du financement au 1 er semestre 2006 selon la résidence des donateurs et 

le type de l’ONG 

Type d’ONG Résidence des Montant total 

% par rapport 

aux sous totaux % par rapport 

donateurs/créanciers (Million d’Ariary) 

au grand total 

Résidents 5 540 5,2 

ONG internationale Non-résidents 100 584 94,8 

Totale 106 124 100,0 77 

Résidents 15 359 49,6 

ONG Nationale Non-résidents 15 587 50,4 

Totale 30 946 100,0 23 


2.1.2. Utilisation des financements : secteurs bénéficiaires 

Importance du fonds versé dans la « formation et ou conseil » et la « santé ». 

Pour le premier semestre 2006, deux secteurs émergent du lot représentant plus de 60% des 

fonds utilisés au niveau des ONG/Associations. 

Les ONG/Associations œuvrant dans « la formation et conseil » ont reçu 61 milliards 

d’Ariary, soit 45,2% des fonds totaux. Les ONG/Associations travaillant dans le domaine de 

la santé ont collecté un financement de l’ordre de 20 milliards d’Ariary, soit 15,3% des fonds 

totaux. Quant à l’environnement, les ONG œuvrant dans ce domaine ont perçu un 

financement de l’ordre de 14 milliards, représentant près de 9% du Total. 

Tableau 11 : Montant du financement au premier semestre 2006 et répartition selon le 

secteur d’intervention des ONG 

Rubriques 

Montant 

(Million d’Ariary) 

Structure (en %) 

Formation et conseils 61 984 45,2 

Santé 20 973 15,3 

Environnement 14 319 10,4 

Protection sociale 12 432 9,1 

Œuvres socio-économiques 9 952 7,3 

Education 5 568 4,1 

Promotion agricole 2 670 1,9 

Religion 1 750 1,3 

Eau et assainissement 402 0,3 

Artisanat 225 0,2 

Genre 156 0,1 

Elevage 57 0,0 

Droit de l'homme 33 0,0 

Justice 30 0,0 

Etudes 5 0,0 

Autres 6 516 4,8 

Total 137 070 100,0 


17


Les financements axés dans ces domaines d’intervention traduisent la continuité des actions 

menées au niveau des ONG/Associations depuis l’année 2004. Ils reflètent aussi la mise en 

application des politiques de l’Etat et l’implication de tous les acteurs dans la lutte contre la 

pauvreté. 

2.2. Caractéristiques des financements reçus des nonrésidents 

2.2.1. Généralités 

Les financements provenant des non-résidents englobent les dons, les cotisations des 

membres non-résidents, les transferts des gouvernements étrangers, ONG mères et 

internationales non-résidentes et autres non-résidents. En tout, les ONG/Associations ont 

reçu un financement provenant des non-résidents d’un montant de 116 milliards d’Ariary. 

Les organes des Nations-Unies (PNUD, UNICEF, etc.) sont les premières sources de 

financement des ONG/Associations avec une contribution de l’ordre de 49 milliards d’Ariary 

soit 42,6% des fonds totaux reçus des non-résidents. Viennent ensuite les Etats-Unis 

d’Amérique avec un montant de 24 milliards d’Ariary, soit 20,6% des fonds totaux reçus. La 

France arrive, en troisième position, avec une participation de 12,1% des fonds totaux reçus. 

L’Union Européenne, quant à elle, a octroyé 13 milliards d’Ariary soit 11,3% des sommes 

reçues des non-résidents. 

Tableau 12 : 

Principaux partenaires des ONG en terme de financement 

Valeur estimée de financement 

Pays source du financement 

(Million d’ariary) 

% par rapport au total 

Nations-Unies 49 733 42,6 

Etats-Unis d’Amérique 24 000 20,6 

France 14 101 12,1 

Union européenne 13 205 11,3 

Norvège 3 378 2,9 

Banque Mondiale 1 035 0,9 

Autres pays 11 269 9,7 

Ensemble 116 722 100,0 


Il est à remarquer que le financement provenant des non-résidents reçu au premier semestre 

2006 représente déjà les 70% des sommes reçues des non-résidents sur la totalité de l’année 

2005 (116 milliards au premier semestre 2006 contre 166 milliards en 2005). 

La section suivante fournit une analyse plus approfondie sur le mode d’intervention de ces 

principales sources de financement. 

18


2.2.2. Financements provenant des Nations Unies 

Importance des financements versés aux ONG internationales notamment celles œuvrant 

dans la formation/conseil 

Pour le premier semestre 2006, les Nations-Unies ont surtout œuvré dans le secteur 

« formation et conseil ». Ce dernier a perçu près de 95% de leur part. Ainsi, la majeure 

partie des financements du secteur formation et/ou conseil proviennent des organes des 

Nations-Unies (47 milliards d’Ariary sur les 62 milliards d’Ariary, soit 75% des financements 

reçus). Vient ensuite le secteur « santé » avec un financement de 2 milliards d’Ariary (soit 

3,3%) reçu des Nations-Unies . 

Graphique 6 : 

Répartition des fonds provenant des Nations-Unies par domaine 


Il est à noter que 98% de leurs financements ( soit 48 milliards d’Ariary ) sont versés aux 

ONG/Associations de type international, et le reste c’est-à-dire 956 millions d’Ariary sont 

versés aux ONG/Associations nationales. 

2.2.3. Financements provenant des Etats-Unis d’Amérique 

Importance des fonds provenant des ONG non-résidentes américaines et utilisation des 

fonds dans les domaines de l’environnement et la santé 

La ventilation des financements des Etats-Unis d’Amérique montre une part importante des 

fonds provenant des ONG/internationales ou ONG mères résidentes aux Etats-Unis de l’ordre 

de 50,4% des financements totaux. Le Gouvernement Américain occupe la seconde place 

19


avec une contribution de 9 milliards d’Ariary, soit 40% des financements des Etats-Unis. Les 

dons arrivent en troisième position avec 2 milliards d’Ariary, soit 7,3% des financements des 

Etats-Unis d’Amérique. 

Tableau 13 : 

Répartition des fonds en provenance des Etats-Unis d’Amérique 

Rubriques Montant en million d'Ariary Structure en % 

ONG internationales et mères non-résidentes 12 085 50,4 

Gouvernements étrangers 9 583 39,9 

Dons 1 742 7,3 

Cotisation des non-résidents 142 0,6 

Autres 448 1,9 

Total 24 000 100,0 


Les Etats-Unis d’Amérique ont financé essentiellement deux domaines d’activité bien 

distincts à savoir : l’environnement et la santé. 

Plus de 50% des fonds ont été utilisés dans le domaine environnemental avec un montant se 

chiffrant à 12 milliards d’Ariary au premier semestre 2006. La santé, leur deuxième domaine 

d’intervention, a engrangé près de 5 milliards d’Ariary, soit 24% des financements provenant 

des Etats-Unis d’Amérique. 

Graphique 7 : 

Répartition des financements des ONG par des Etats-Unis, par domaines 


Les domaines « formation et / ou conseil », « religion », « protection sociale » ont 

respectivement reçu 2 milliards, 1,7 milliards, et 1,3 milliards d’Ariary de la part des 

Etats-Unis d’Amérique au premier semestre 2006. 

20


2.2.4. Financements provenant de la France 

Importance des fonds provenant des ONG non-résidentes françaises, du gouvernement et 

touchant surtout la protection sociale 

Le financement venant de la France provient essentiellement des ONG internationales/mères 

non-résidentes françaises et du gouvernement français. Ces contributions ont respectivement 

représenté 46% et 40% du financement total. 

Tableau 14 : 

Répartition des fonds en provenance de la France 

Pays Montant en million d'Ariary Structure en % 

ONG internationales et mères non-résidentes 6 473 45,9 

Gouvernements étrangers 5 625 39,9 

Dons 369 2,6 

Cotisation des non-résidents 210 1,5 

Autres 1 423 10,1 

Total 14 101 100,0 


La France a surtout travaillé avec trois types d’ONG à savoir : celles oeuvrant dans le 

domaine de la protection sociale, la formation et l’éducation. Ces domaines ont 

respectivement reçu 7 milliards d’Ariary (47%), 2,6 milliards d’Ariary (18%), et 1,7 milliards 

d’Ariary (12%) en termes de financement venant de la France. 

Graphique 8 : 

Répartition des financements de la France par domaine 

Promotion 

Autres 3% 

7% 

San t é 

8% 

Environnement 

1% 

Ed u c at io n 

12% 

Droit de 

l'homme 

0% 

Eau et 

assainissem ent 

3% 

Œuvres socioéconomique 

1% 

Protection 

sociale 

47% 

Fo r m atio n 

18% 


21


2.2.5. Financements provenant de l’Union Européenne 

Importance des fonds destinés aux ONG de type International et travaillant dans les œuvres 

socio-économiques 

L’Union Européenne a intervenu dans trois domaines bien définis durant le premier 

semestre 2006. Ces domaines d’intervention sont : les ONG travaillant dans les œuvres 

socio-économiques, la formation et la santé. Le premier domaine a été financé à hauteur de 8 

milliards d’Ariary représentant 63,4% du financement total. Ensuite les ONG travaillant 

dans la formation ont reçu une contribution de 3,5 milliards d’Ariary (27,2%). Quant à la 

santé, 4,1% des fonds ont été orientés dans ce domaine. 

Graphique 9 : 

Répartition des fonds en provenance de l’Union Européenne par domaine 


L’Union Européenne a surtout travaillé avec les ONG internationales durant le premier 

semestre 2006. Près de 12 milliards d’Ariary soit 94% des fonds totaux ont été alloués à ces 

ONG. 

22


145,6 milliards d’Ariary pour l’année 2004. En terme de glissement semestriel, ces dépenses 

ont augmenté de près de 30% par rapport aux dépenses totales des ONG lors du premier 

semestre 2005 qui se sont élevées à près de 60 milliards d’Ariary. 

En se penchant sur la structure des dépenses, au premier semestre 2006, en moyenne les 

dépenses liées aux activités représentent 62% des dépenses totales et le reste, c'est-à-dire 

38%, est constitué par des dépenses de fonctionnement. Ces dernières sont les dépenses que 

l’ONG doit supporter à partir du moment où elle fonctionne et met en œuvre ses 

programmes. Au vu des informations contenues dans la figure ci-dessus, cette situation n’a 

pratiquement pas évolué depuis 2004 malgré le fait que le volume total des dépenses ait 

augmenté. Jusqu’au premier semestre 2006, les dépenses de fonctionnement semblent être 

liées positivement avec les dépenses relatives aux activités. Ces dépenses de fonctionnement 

pèsent assez lourdement dans le budget des ONG avec une proportion fixe de près de 2/3 par 

rapport aux dépenses liées aux activités. . 

Tableau 15 : Évolution du volume des dépenses des ONG selon les types d’ONG 

(Unité : Milliards Ar) 

1er Sem 

Type d'ONG Catégories de dépenses 2004 2005 2006 

ONG internationales Dépenses totales 125,5 141,4 62,3 

Dépenses de fonctionnement 44,5 50,0 22,9 

Dépenses liées aux activités 81,0 91,4 39,4 

ONG nationales Dépenses totales 20,1 24,9 19,2 



Ensemble des ONG Dépenses totales 145,6 166,3 81,5 



Part des dépenses financées Dépenses totales 94,8 126,3 60,5 

par des non-résidents dans Dépenses de fonctionnement 17,8 44,9 22,4 

l’ensemble Dépenses liées aux activités 77,1 81,4 38,0 

Source : Enquête ONG-2006 2 e semestre /BCM-INSTAT 

24


En considérant le type d’ONG, on constate que depuis 2004 jusqu’au premier semestre 2006, 

75% des dépenses totales sont des dépenses des ONG internationales et plus de 80% des 

dépenses liées aux activités sont également le fait de ces ONG. Les ONG internationales sont 

fortement représentées à Madagascar via leur réseau international, ce n’est pas étonnant si 

elles sont capables de mobiliser des moyens financiers importants. Par contre, à cause de 

ressources insuffisantes, les ONG nationales ou locales semblent subir le poids de leurs 

dépenses de fonctionnement. 

Quant aux apports des non-résidents dans les dépenses totales des ONG, de 2004 à 2005, la 

part des dépenses financées par des non-résidents dans les dépenses totales des ONG, est 

passée de 65% à 76%. Ce niveau est plus ou moins maintenu au premier semestre 2006 où 

cette part s’est élevée à 74% . 

Tableau 16 : Évolution de la structure des dépenses de fonctionnement. 

(Unité : pourcentage %) 

Dépenses de fonctionnement 2004 2005 1 Sem 2006 

Rémunérations des salariés 64,4 67,0 57,0 

Eau et Electricité 1,7 1,8 6,5 

Communication 5,0 4,4 7,4 

Loyer 6,6 5,8 8,1 

Autres postes 22,3 21,1 21,0 

Total 100,0 100,0 100,0 


L’évolution de la structure des dépenses de fonctionnement montre que depuis 2004 jusqu’au 

premier semestre 2006, les postes « Rémunérations des salariés » et « Communication » 

occupent près de 70% des dépenses de fonctionnement. Ces deux postes qui varient avec le 

volume des activités contribuent à la liaison entre les dépenses de fonctionnement et les 

dépenses liées aux activités. Toutefois, au premier semestre 2006, on assiste à un gonflement 

des postes de dépenses fixes comme l’Eau et l’Electricité et les loyers. Cela traduit un 

accroissement de la population des ONG en activité au début de l’année 2006. 

25


Tableau 17 : 

Évolution de la structure des dépenses liées aux activités (dons exclus). 

(Unité : pourcentage %) 

Catégories de dépenses 2004 2005 1 Sem 2006 

Conseils en gestion 0,3 0,3 1,0 

Formation et assistance technique 5,6 6,7 8,0 

Études et recherches 9,3 4,3 4,2 

Construction et réhabilitation 18,2 21,1 32,0 

Achats des nouveaux terrains 0,0 0,6 4,7 

Matériels de transport, informatiques et autres matériels 17,2 11,1 20,9 

Fonds prêtés aux autres entités 4,0 0,8 0,4 

Voyage pour le compte de l'organisation à l'extérieur 6,0 13,3 1,5 

Voyage pour le compte de l'organisation à l'intérieur 7,0 3,1 7,8 

Dépenses en fret 3,7 1,5 0,1 

Contribution régulière aux organisations charitables 0,2 0,2 0,3 

Dépenses en donation, dots, héritage, lots loterie 10,0 15,4 3,1 

Autres dépenses 18,5 21,8 15,9 

Total 100,0 100,0 100,0 


L’évolution de la structure des dépenses relatives aux activités laisse constater deux tendances 

assez distinctes. D’un coté, certains postes de dépenses liées aux activités notamment 

« Formation et assistance technique », « Construction et réhabilitation » et « Matériels de 

transport, informatiques et autres matériels » accaparent de plus en plus les dépenses des 

ONG. Les contributions de ces postes dans le total des dépenses liées aux activités n’ont 

cessé d’augmenter. Pour le cas du poste « Construction et réhabilitation », le taux a même 

atteint 32% au premier trimestre 2006. De l’autre coté, certains postes sont plus ou moins 

abandonnés au fil du temps. C’est le cas des postes « Études et recherches » et « Dépenses en 

donation, dots, héritage, lots loterie ». Cependant, certains postes comme « Conseils en 

gestion » et « Achats des nouveaux terrains » ont toujours occupé une part très faible des 

dépenses totales sauf au premier semestre 2006. 

3.2. Analyse des dépenses des ONG au 1 er semestre 2006. 

3.2.1. Les dépenses selon le type d’ONG. 

Au premier semestre 2006, les dépenses des ONG internationales ont atteint 76,4% des 

dépenses totales des ONG. Le reste, soit 23,6%, concerne les dépenses des ONG nationales. 

Ceci marque la prépondérance des ONG internationales tout comme le cas des années 

précédentes. Si l’on considère les dépenses de fonctionnement, la part des ONG 

internationales reste élevée : 73,7% contre 26,3% pour les ONG nationales. Mais la différence 

entre les ONG internationales et ONG nationales se dessine au niveau de la structure de leurs 

dépenses. 

26


Tableau 18 : 

Les dépenses de fonctionnement selon les types d’ONG 

(Unité : Million Ar) 

Type d'ONG 

Dépenses de fonctionnement ONG internationale ONG nationale Total 

Dépenses totales 22 854,7 8 136,2 30 990,9 

Dont Rémunérations des salariés 12 411,3 5 256,8 17 668,1 

Eau et électricité 1 673,4 328,6 2 002,0 

Communication 1 913,5 376,0 2 289,4 

Loyer 2 120,5 402,7 2 523,2 

Part des dépenses financée par des non-résidents 19 871,0 2 557,2 22 428,2 


Au niveau des dépenses de fonctionnement, les ONG nationales se distinguent par la hausse 

du poids des salaires dans leurs dépenses contrairement aux ONG internationales. 64,6% des 

dépenses de fonctionnement sont versés comme salaires et rémunérations chez les ONG 

nationales contre 54,7% chez les ONG internationales. 

Toutefois, les autres postes de dépenses de fonctionnement restent élevés chez les ONG 

internationales. Tout ceci indique une différence assez nette entre les ONG internationales et 

nationales en terme de structure et d’organisation mais aussi en terme de taille. La différence 

entre les ONG nationales et internationales s’observe aussi au niveau de la part des nonrésidents 

dans les dépenses. Pour les ONG internationales, les non-résidents ont financé à 

hauteur de 86,9% les dépenses de fonctionnement contre 31,9% seulement pour les ONG 

nationales. 

Tableau 19 : Les dépenses liées aux activités (dons exclus) selon le type des ONG 


Type d'ONG 

Catégorie 

Montant Total ONG internationale ONG nationale 

Conseils en gestion 511,1 73,8 437,3 

Formation et assistance technique 4 020,9 1 312,3 2 708,6 

Études et recherches 2 115,6 1 381,8 733,8 

Construction/réhabilitation 16 183,6 13 568,3 2 615,3 

Achats nouveaux terrains 2 392,8 2 283,4 109,4 

Matériels de transport, informatiques et autres matériels 10 536,3 9 430,7 1 105,6 

Fonds prêtés aux autres entités 219,7 149,4 70,3 

Voyage pour le compte de l'organisation à l'extérieur 734,8 653,4 81,4 

Voyage pour le compte de l'organisation à l'intérieur 3 922,0 2 855,6 1 066,3 

Dépenses en fret 65,5 43,3 22,2 

Contribution régulière aux organisations charitables 171,0 117,9 53,1 

Dépenses en donation, dots, héritage, lots loterie 1 585,0 1 386,1 198,9 

Autres dépenses 8 052,5 6 153,4 1 899,1 

Total 50 510,8 39 409,5 11 101,4 


27


Pour ce qui est des dépenses liées aux activités, une part élevée des dépenses de 78,0% a été 

réalisée par les ONG internationales au premier semestre 2006 contre 22,0% pour les ONG 

nationales. En terme de catégorie des dépenses, les ONG internationales se sont concentrées 

dans les domaines qui nécessitent des gros moyens techniques, financiers et humains tels que 

l’étude et recherches, la construction/réhabilitation, l’achat des matériels et équipements et 

l’achat des nouveaux terrains. Les ONG internationales investissent des montants 

considérables dans ces postes par rapport aux ONG nationales. La majeure partie des 

investissements des ONG nationales a été utilisée dans les domaines comme les conseils en 

gestion et la formation et assistance technique. 

Tableau 20 : Les autres dépenses (dons exclus) selon le type des ONG 


Montant 

Type d'ONG 

Catégorie "Autres dépenses" 

Total % ONG internationale ONG nationale 

Contribution non régulière aux organisations 

charitables 

227,6 2,8 147,6 80,1 

Achats de médicaments et vaccins 2 177,9 27,1 1 783,2 394,7 

Achat de plants pour reboisement 268,8 3,3 149,5 119,4 

Sensibilisation et/ou mobilisation et /ou plaidoirie 887,6 11,0 347,1 540,5 

Autres 4 490,6 55,8 3 726,1 764,5 

Total 8 052,5 100,0 6 153,4 1 899,1 


3.2.2. Dépenses des ONG selon les secteurs. 

Les secteurs « Formation et conseil », « Environnement », « Santé », « Protection sociale » 

et « Œuvres socio-économiques » ont accaparé 86,7% de l’ensemble des dépenses totales 

des ONG/Associations implantées à Madagascar. Dans ces dépenses totales, les trois premiers 

secteurs précités ont respectivement un poids de 39,8%, 15,9% et 13,8%. En d’autres termes, 

ces trois secteurs d’intervention sont les secteurs les plus dynamiques en terme d’activité au 

cours du premier semestre 2006. 

28


Tableau 22 : 

Type de dépense 

Utilisation des fonds des non-résidents (dons exclus) 

Montant 

total 

Apport des 

nonrésidents 

Apport en 

pourcentage 

des nonrésidents 

structures 

des 

dépenses 

des fonds 

des nonrésidents 

Unité Million Ariary Million Ariary % % 

Dépenses de fonctionnement 30 990,9 22 428,2 72,4 37,1 

Conseils en gestion 511,1 138,8 27,2 0,2 

Formation et assistance technique 4 020,9 1 935,8 48,1 3,2 

Études et recherches 2 115,6 1 392,5 65,8 2,3 

Construction/réhabilitation 16 183,6 12 659,4 78,2 20,9 

Achats nouveaux terrains 2 392,8 2 182,5 91,2 3,6 

Matériels de transport, informatiques et autres 

matériels 

10 536,3 8 839,7 83,9 14,6 

Fonds prêtés aux autres entités 219,7 139,9 63,7 0,2 

Voyage pour le compte de l'organisation à l'extérieur 734,8 556,6 75,7 0,9 

Voyage pour le compte de l'organisation à l'intérieur 3 922,0 2 645,0 67,4 4,4 

Dépenses en fret 65,5 16,8 25,6 0,0 

Contribution régulière aux organisations charitables 171,0 121,4 71,0 0,2 

Dépenses en donation, dots, héritage, lots loterie 1 585,0 1 194,4 75,4 2,0 

Autres dépenses 8 052,5 6 214,6 77,2 10,3 

Total 81 501,7 60 465,5 74,2 100,0 


Par type de dépenses, on constate que les apports des non-résidents sont les plus importants 

dans les « Achats de nouveaux terrains » (91,2%), les « Achats de matériels de transport, 

informatiques et autres matériels et outillages » (83,9%), et la « Construction/Réhabilitation » 

(78,2%). Quant à la structure générale, elle est caractérisée par l’importance des dépenses 

relatives à la « Construction / Réhabilitation », aux « Achats de matériels de transport, 

informatiques et autres matériels et outillages » et aux « Voyages à l’intérieur du pays ». 

Dans la mesure où les dépenses financées par les non-résidents représentent 74,2% de 

l’ensemble de celles des ONG/Associations, il ressort que la structure des dépenses de ces 

dernières, en particulier des principales dépenses, reste définie par les types de dépenses 

financées par les non-résidents. 

Au premier semestre 2006, du point de vue dépense totale, les quatre premiers secteurs qui 

ont concentré la grande partie des dépenses totales des ONG, sont dans l’ordre : « la 

formation et conseil », « l’environnement », « la santé » et « la protection sociale ». Ce sont 

ces mêmes secteurs dans le même ordre qui ont bénéficié de la plus grande partie des 

contributions des non-résidents au niveau des dépenses des ONG. Ces quatre secteurs ont 

respectivement bénéficié de 43,01%, 20,42%, 12,79% et 11,34% du total des contributions 

30


des non-résidents dans la dépense totale des ONG. Pour l’utilisation de leurs fonds, il 

semblerait que les non-résidents préfèrent investir dans tout ce qui concerne les 

renforcements de capacité et les appuis techniques comme le cas du secteur formation et 

conseil. 

Tableau 23 : Utilisation des fonds totaux des non-résidents (dons exclus) 

selon les principaux secteurs 


Formation 


et / ou 

conseil Environnement Santé 

Protection 

sociale Ensemble 

Dépenses de fonctionnement 9 418,8 3 155,9 4 921,0 3 116,6 22 428,2 

Conseils en gestion 33,8 12,8 2,6 0,0 138,8 

Formation et assistance technique 579,5 261,9 334,6 630,0 1 935,8 

Etudes et recherches 583,0 519,0 196,2 8,8 1 392,5 

Construction/réhabilitation 5 705,6 3 007,4 593,5 1 795,1 12 659,4 

Achats nouveaux terrains 925,8 483,2 92,4 0,7 2 182,5 

Matériels de transport, informatiques et 

autres matériels 

4 021,2 2 295,3 819,0 145,9 8 839,7 

Fonds prêtés aux autres entités 67,2 31,7 7,6 0,0 139,9 

Voyage pour le compte de 

l'organisation à l'extérieur 

292,0 144,7 48,0 25,7 556,6 


l'organisation à l'intérieur 

1 031,1 730,0 151,1 185,2 2 645,0 

Dépenses en fret 8,6 4,5 0,9 0,0 16,8 

Contribution régulière aux 

organisations charitables 

46,3 36,2 10,1 19,2 121,4 

Dépenses en donation, dots, héritage, 

lots loterie 

575,9 300,3 159,9 24,7 1 194,4 

Autres dépenses 2 719,4 1 364,2 395,2 905,3 6 214,6 

Total 26 008,1 12 347,1 7 731,8 6 857,2 60 465,5 

Poids en % 43,0 20,4 12,8 11,3 100,0 


Pour les ONG oeuvrant dans le secteur de la formation et conseil, les fonds provenant des 

non- résidents sont utilisés en grande partie dans les formations et assistances techniques, les 

études et recherches, la construction/réhabilitation et les achats d’équipements. Quoique leur 

secteur d’intervention soit la formation et conseil, les ONG oeuvrant dans ce secteur ne se 

limitent pas aux seuls renforcements de capacité et appuis techniques mais étendent leurs 

activités aux appuis en terme de moyens (construction/réhabilitation d’infrastructures et 

acquisition d’équipements). Pour les ONG travaillant dans le cadre de l’environnement, les 

fonds provenant des non-résidents sont plus utilisés pour les études et recherches, la 

construction/réhabilitation et les achats d’équipements. Pour celles intervenant dans le cadre 

de la santé, en plus de la construction et l’acquisition d’équipements, les fonds des nonrésidents 

sont plutôt utilisés pour la formation et l’assistance technique. Et enfin pour les 

ONG travaillant dans le secteur de la protection sociale, les fonds provenant des non- 

31


résidents sont investis dans la formation et assistance technique et la 

construction/réhabilitation. Au premier semestre 2006, de façon générale, quelque soit le 

secteur d’intervention de l’ONG, on constate que les fonds provenant des non-résidents sont 

dépensés dans la construction/réhabilitation et l’achat de matériels et équipements. L’une des 

contributions directes des non-résidents dans le processus de développement communautaire 

de base (création d’infrastructures communautaires, augmentation des capitaux physiques, 

humains et sociaux) de la grande Ile passe sans aucun doute par les ONG si l’on se réfère 

aux résultats du premier semestre 2006. 

32


Annexes 1 : Base méthodologique 

A1. Concepts et définitions 

A1. 1. ONG « Organisation Non Gouvernementale » 

Le terme « Organisation Non Gouvernementale » regroupe généralement un large panel 

d’Organisations, mais requiert à particulariser les structures issues de la société civile par 

opposition à l’Etat. En effet, il n'y a pas de norme universelle établie pour spécifier qu'une 

association est une ONG ou non. 

On entend par « Organisation Non Gouvernementale », toute personne morale juridiquement 

constituée (i) entièrement ou largement indépendante du gouvernement; (ii) à but non lucratif; 

et (iii) existant à des fins humanitaires, sociales ou culturelles, dans le cadre d’une 

communauté ou de la société toute entière. Les ONG regroupent donc une multitude 

d'Organisations très diverses, qui sont indépendantes de l'Etat et poursuivent un but 

humanitaire ou de coopération plutôt que des objectifs commerciaux. Il existe deux types 

distincts d’ONG : ONG nationales et internationales qui, grâce à leur structure, à leur mode 

de fonctionnement, à leurs valeurs (qu’elles prétendent universelles), jouent un rôle essentiel 

sur la scène internationale, jusqu’à entrer en concurrence avec les Etats. 

Le terme d’ « ONG internationale » renvoie à des Organisations Non Gouvernementales qui 

se caractérisent « par leur but non lucratif, par leur champ d’activité couvrant plusieurs pays 

dans lesquels sont installées des filiales, leurs centres de décision et de contrôle étant situés 

toutefois dans un seul pays. Leur réseau d’activité s’étend aujourd’hui au monde entier et 

couvre les domaines les plus divers ». Parce qu’ elles (les ONG) s’intéressent à des 

thématiques touchant des enjeux globaux tels que l’environnement et sa sauvegarde, la 

pauvreté, les Droits de l’Homme, ou encore l’aide humanitaire, elles éprouvent le besoin de 

se structurer en sorte d’être en adéquation avec l’ampleur de ces problèmes. 

L’ONG internationale, pour mériter cette appellation, doit d’autre part être caractérisée par un 

réel dynamisme dans la participation à un certain nombre de mécanismes de relations 

internationales (institutions internationales, Etats, entreprises multinationales, médias, etc…) 

et ne pas être une simple coquille institutionnelle regroupant formellement des entités 

nationales très autonomes. 

33


A1.1.1. Notion de résidence 

(1) sont considérés résidents : tous agents économiques (nationaux ou étrangers) présents sur 

une durée de 1 an ou plus sur le territoire économique malagasy durant la période. 

(2) sont considérés non-résidents : tous agents économiques qui ne résident pas sur le 

territoire économique malagasy durant la période de l’enquête. 

A1.1.2. Territoire économique 

C’est l’ensemble du territoire géographique auquel s’ajoute le représentant du pays à 

l’extérieur moins le territoire des pays étrangers sur le pays. 

A1.1.3. Unités d’observation 

L’enquête porte globalement sur les ONG dans l’ensemble du territoire économique 

Malagasy. 

A1.1.4. Type d’ONG 

Les ONG comportent 2 grands groupes à savoir : i) les ONG internationales ii) les ONG 

nationales. 

A1.1.5. Champ de l’enquête 

L’enquête s’adresse à toutes les ONG 

Les domaines d’activités sont : 

 

La réinsertion sociale 

Il s’agit des actions ciblant les groupes défavorisés et les groupes vulnérables de manière à les 

rendre autonomes après un certain temps d’accompagnement. 

 

Appui socio-humanitaire 

Il est ici question d’œuvres caritatives, allant des distributions de vivres, d’effets 

vestimentaires ou de médicaments, à la remise ponctuelle de dons aux groupes nécessiteux et 

défavorisés, sans articulation avec des mesures d’autonomie. 

 

Développement socio économique 

Le développement socio-économique concerne les actions qui sont concrétisées à partir d’un 

programme/projet bien défini dans le temps et dans l’espace, en partenariat avec les 

bénéficiaires et qui adopte des stratégies adaptées. Par ailleurs, ces actions ne sont classées, ni 

dans la « réinsertion sociale », ni dans « l’appui socio-humanitaire » ni dans « l’appui 

technique ». 

34


 

Appui technique 

L’appui technique fait appel aux expertises des ONG pour fournir des assistances techniques 

et/ou matérielles, des conseils ou des formations dans un secteur spécifique : éducation, santé, 

élevage et agriculture, etc... 

 

Environnement 

Il regroupe toutes les activités liées à la protection de la nature et à l’assainissement de 

l’environnement (reboisement, actions dans les aires protégées, etc...) 

A1.1.6. Couverture de l’enquête 

L’enquête porte globalement sur la relation entre une ONG et une unité non-résidente. 

A2. Méthodologie d’échantillonnage 

A2.1 Unité statistique 

L’unité soumise à l’enquête est l’ONG ou l’association. Les ONG et associations 

opérationnelles figurant dans l’échantillon devraient répondre aux trois critères 

essentiels suivants : être une ONG ou association régie par la loi malgache, avoir une activité 

sans but lucratif et intervenir dans les différents domaines d’intervention cités ci-dessus à 

Madagascar. 

L’enquête se fera auprès du siège social de l’ONG. Ce choix découle des raisons suivantes : 

a- La responsabilité juridique des trois fonctions ci-après n’incombe qu’à l’ONG siège : 

 

la réalisation de l’objet social décomposée en cycles de transactions : finances, 

dépenses, etc. Chaque cycle englobe des transactions particulières et à chaque 

transaction correspond une procédure particulière ; 

la conservation de patrimoine : stockage des biens ; 

 

la détention des services généraux : finances, gestion de personnel, 

administration, comptabilité. 

Leur bureau régional ou provincial ne possède pas de responsabilité juridique. Il correspond 

simplement au démembrement d’un patrimoine unique. Il en découle que les informations ont 

une forte chance d’être éparses ou parcellaires, voire même inexistantes au niveau de leur 

représentant régional ou provincial. 

35


b- Certaines données qualitatives et quantitatives de l’ONG ne sont détenues, le plus souvent, 

qu’au siège social, en particulier les informations qui sous-tendent les décisions majeures 

relatives à chacun de ses démembrements. 

A2.2. La base de sondage 

La base de sondage pour cette enquête consiste généralement en une liste complète des ONG 

opérant à Madagascar. La liste des ONG a été obtenue auprès de l’INSTAT et des Ministères 

de la Population et de l’Intérieur. Cette liste contient certaines informations indispensables 

pour leur échantillonnage et leur classement selon les domaines d’activités appropriés. Il est 

donc indispensable d’identifier le nom de l’ONG, son sigle, son emplacement géographique, 

son adresse, son domaine d’intervention, sa date de création et le type d’ONG. 

A2.3 Echantillonnage 

Cette enquête se veut être celle établissant la structure des recettes et des dépenses des ONG 

pour le premier semestre 2006. Pour cela, toutes les ONG faisant partie de l’échantillon 

devront être enquêtées. 

Les ONG à Madagascar peuvent être catégorisées en deux classes selon leur type : les ONG 

« internationales » dont les opérations et financements se situent au niveau international (ex. 

CARE INTERNATIONAL, etc...) et les ONG nationales dont les opérations et les 

financements restent au niveau national. 

Après l’établissement de la liste des ONG opérant à Madagascar, un classement par domaine 

d’intervention sera effectué pour constituer un fichier de base des données exempt de 

doublon. Plus précisément, la base de données sera donc divisée en deux types : 

Type 1 : l’ensemble des ONG internationales ; 

 

Type 2 : l’ensemble des ONG nationales. 

Pour la première strate « type1 », on procédera à une sélection exhaustive de toutes les ONG 

qui y sont catégorisées, c'est-à-dire taux de sondage T1=1 

Pour la deuxième strate « Type 2 », l’échantillon sera obtenu à l’issue d’un tirage stratifié par 

domaine d’intervention et par localité (découpage administratif des régions) à un taux T2 

autour de 50% par strate. Toutefois un nombre minimum des « ONG échantillons » par strate 

doit être respecté pour assurer une bonne représentativité. Donc, le taux de sondage définitif 

ne pourra être connu qu’à la fin des opérations sur terrain. Par ailleurs, certaines ONG qui 

sont inscrites au sein des Ministères de tutelle ne sont pas nécessairement opérationnelles. 

36

Etudes sur les Organisations Non Gouvernementales à Madagascar 

Annexes 2 

Annexes2 

Annexe2.1. Tableaux sur le financement des ONG 

Tableau 24 : 

Répartition par pays des fonds provenant des Non-résidents 

Pays 

Montant en million d’Ariary 

Nations unies 49 733 

Etats-unis 24 000 

France 14 101 

Union européenne 13 205 

Norvège 3 378 

Allemagne 2 194 

Suisse 1 738 

Royaume-Uni 1 468 

Koweït 1 122 

Espagne 1 112 

Italie 1 035 

Banque mondiale 644 

Kenya 554 

Autriche 503 

Réunion 392 

Belgique 295 

Canada 261 

Pays-bas 214 

Japon 213 

Russie (fédération de) 204 

Liechtenstein 133 

Finlande 101 

Suède 74 

Bahreïn 35 

Hong-Kong 9 

Afrique du sud 3 

Danemark 1 

Total 116 722 


40


Tableau 25 : 

Répartition des financements provenant des Etats-Unis d’Amérique par 

domaine d’activité 

Domaine d’intervention 

Montant en million d'Ariary 

Environnement 12 389,9 

Santé 5 751,2 

Formation et conseil 1 914,9 

Religion 1 749,8 

Protection sociale 1 318,4 

Œuvres socio-économiques 740,4 

Genre 75,1 

Autres 36,9 

Justice 15,5 

Education 8,1 

Total 24 000,3 


Tableau 26 : 

Répartition des financements provenant de la France par domaine d’activité 

Domaine d’intervention 

Montant en million d'Ariary 

Protection sociale 6 670 

Formation 2 579 

Education 1 721 

Santé 1 127 

Autres 939 

Promotion agricole 446 

Eau et assainissement 381 

Environnement 153 

Œuvres socio-économiques 65 

Droit de l'homme 17 

Total 14 101 


Tableau 27 : 

Répartition des fonds provenant des Nations Unies par domaine 

Domaine d’activité 

Montants 

En Million d’Ariary 

Structure en % 

Formation et conseil 47 372 96,4 

Santé 1 638 3,3 

Œuvres socio-économiques 82 0,2 

Genre 36 0,1 

Education 22 0,0 

Promotion agricole 6 0,0 

Autres 6 0,0 

Ensemble 49 162 100,0 


41


Tableau 28 : 

Répartition des fonds en provenance de l’Union Européenne par domaine 

d’activité 

Domaine d’activité Montant en million d'Ariary Structure en % 

Œuvres socio-économiques 8 370 63,4 

Formation 3 589 27,2 

Santé 543 4,1 

Autres 704 5,3 

Total 13 205 100,0 


Sources 

Dons 

Fonds propres 

Tableau 29 : Répartition du financement au 1 er semestre 2006 

Dons en nature provenant des non - 

résidents 

Dons en nature provenant des 

résidents 

Montant 

(Unité : million Ariary) 

En% 

5 511 4,0 

441 0,3 

Cotisation des membres résidents 2 062 1,5 

Cotisation des membres non - 

résidents 

551 0,4 

Excédent de gestion de l'exercice 

précédent 

5 046 3,7 

levée des fonds 329 0,2 

Prestations faites (études, etc.) 1 635 1,2 

Autres fonds propres 2 533 1,8 

Etats Malagasy Etat malagasy 2 953 2,2 

ONG internationales ONG internationales résidentes 1 390 1,0 

Autres résidents 

Institution de micro-finance 452 0,3 

Autres résidents 3 508 2,6 

ONG mères ONG mères 12 055 8,8 

Gouvernements étrangers Gouvernements étrangers 18 416 13,4 

Bailleurs de fonds Bailleurs de fonds 61 995 45,2 

ONG internationales non 

résidentes 

ONG internationales non résidentes 15 308 11,2 

Autres non-résidents Autres non-résidents 2 886 2,1 

Ensemble 137 070 100,0 


42

Annexe2.2. Tableaux sur les dépenses des ONG 

Tableau 30 : Utilisation des fonds totaux des non-résidents (dons exclus) par secteur au premier semestre 2006. 


Formation et 

ou conseil 

Environnement Santé 

Protection 

sociale 

Œuvres socio 

économique 

Éducation 

Promotion de 

l'Agriculture 

Religion 

(Unité : en million Ar) 

Dépenses de fonctionnement 9 418,82 3 155,87 4 920,97 3 116,58 173,91 795,56 70,02 467,20 - 

Conseils en gestion 33,76 12,82 2,58 0,02 8,52 12,83 18,84 33,97 - 

Formation et assistance technique 579,48 261,90 334,55 629,99 16,00 74,74 8,34 - 0,10 

Études et recherches 583,04 519,04 196,17 8,81 29,21 19,99 0,24 - - 

Construction/réhabilitation 5 705,61 3 007,39 593,50 1 795,05 1 273,72 242,08 1,44 - 4,13 

Achats nouveaux terrains 925,77 483,15 92,44 0,68 584,52 90,02 0,04 - - 

Matériels de transport, informatiques 

et autres matériels. 

4 021,19 2 295,32 818,98 145,89 1 362,66 105,59 45,69 - - 

Fonds prêtés aux autres entités 67,15 31,67 7,61 0,04 32,14 - 0,94 - - 



291,98 144,74 47,96 25,74 40,71 3,69 0,02 - - 



1 031,10 729,97 151,05 185,17 88,36 68,59 13,90 - 364,43 

Dépenses en fret 8,56 4,47 0,86 0,04 0,27 2,37 0,01 - - 



46,30 36,19 10,10 19,17 1,48 7,71 0,18 - - 

Dépenses en donation, dots, 

héritage, lots loterie 

575,89 300,33 159,86 24,72 56,89 64,26 0,07 - - 

Autres dépenses 2 719,44 1 364,22 395,15 905,27 98,64 438,82 46,16 - 0,32 

Total 26 008,10 12 347,08 7 731,77 6 857,17 3 767,04 1 926,25 205,88 501,17 368,97 

Structure en% 43,01 20,42 12,79 11,34 6,23 3,19 0,34 0,83 0,61 

Source : Enquête ONG-2006 2 e semestre/BCM-INSTAT 

Eau et 

assainissement 

43

Tableau 31 : Utilisation des fonds totaux des non-résidents (dons exclus) par secteur au premier semestre 2006 (suite). 

Type de dépense Artisanat Genre Élevage 

Droit de 

l'Homme 

(Unité : en million Ar) 

Justice Études Autres Total 

Dépenses de fonctionnement - 5,44 - 3,80 - 2,35 297,73 22 428,24 

Conseils en gestion - - - - - - 15,47 138,81 

Formation et assistance technique - 10,38 - - - - 20,30 1 935,78 

Études et recherches - - - 2,74 - 0,88 32,40 1 392,53 

Construction/réhabilitation - - - 1,60 - - 34,87 12 659,38 

Achats nouveaux terrains - - - - - - 5,84 2 182,46 

Matériels de transport, informatiques 

et autres matériels. 

- 0,92 - - - - 43,41 8 839,66 

Fonds prêtés aux autres entités - - - - - - 0,38 139,93 



- - - - - - 1,75 556,58 



- 2,31 - 0,56 - - 9,51 2 644,95 

Dépenses en fret - - - - - - 0,19 16,78 



- - - - - - 0,29 121,41 

Dépenses en donation, dots, 

héritage, lots loterie 

- - - - - - 12,38 1 194,40 

Autres dépenses - 97,25 - 3,69 - - 145,67 6 214,62 

Total - 116,29 - 12,40 - 3,23 620,18 60 465,54 

Structure en% - 0,19 - 0,02 - 0,01 1,03 100,00 

Source : Enquête ONG-2006 2 e semestre/BCM-INSTAT 

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Etude sur les organisations non gouvernementales Ã Madagascar

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