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pdf 388 ko - Institut national de la statistique malgache (INSTAT)

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I.- LES ACTIONS DE MADIO EN 19971. Opérations <strong>statistique</strong>s et transfert méthodologiqueEn 1997, MADIO a poursuivi son action <strong>de</strong> fond en matière <strong>de</strong> collecte d’information <strong>statistique</strong>.Rappelons brièvement les objectifs <strong>de</strong> cet investissement <strong>statistique</strong> lourd :- fournir <strong>de</strong>s informations <strong>statistique</strong>s fiables et actualisées sur les questions clefs liées à <strong>la</strong> transition économiqueen cours, là où les <strong>la</strong>cunes sont les plus criantes (<strong>de</strong>s <strong>statistique</strong>s au service <strong>de</strong> l’analyse économique) ;- enclencher un processus <strong>de</strong> longue durée pour <strong>la</strong> construction <strong>de</strong> séries chronologiques, trop souventinexistantes en Afrique, et pourtant au coeur <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> l’analyse économique ;- assurer le transfert <strong>de</strong> compétences aux cadres <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> pour que les méthodologies soient définitivementinternalisées ;- générer un certain nombre <strong>de</strong> publications et <strong>de</strong> bases <strong>de</strong> données que l’on peut considérer comme <strong>de</strong>s bienspublics d’une durée <strong>de</strong> vie élevée, utilisables (et déjà utilisés) par le plus grand nombre.- instaurer une série <strong>de</strong> ren<strong>de</strong>z-vous périodiques où sont diffusés les résultats <strong>de</strong>s principaux « fondamentaux » <strong>de</strong>l’économie <strong>malgache</strong> (prix, commerce extérieur, emploi, croissance, etc.)L’enquête emploi 1997 (EE97)En 1997, l’<strong>INSTAT</strong>/MADIO a reconduit pour <strong>la</strong> troisième année consécutive l’enquête emploi 1997dans l’agglomération d’Antananarivo. Conformément à un calendrier maintenant bien rodé, les opérations ont étéconduites au cours du 2ème trimestre 1997, et les résultats ont été édités et diffusés en juin 1997. La comparaison<strong>de</strong>s trois enquêtes permet d’analyser <strong>la</strong> dynamique du marché du travail entre 1995 et 1997.La méthodologie <strong>de</strong> l’enquête emploi a été établie <strong>de</strong> façon à assurer <strong>la</strong> pérennité <strong>de</strong> l’opération. Unéchantillon <strong>de</strong> 3 000 ménages, tiré à partir <strong>de</strong> l’échantillon-maître é<strong>la</strong>boré par <strong>la</strong> DDSS <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>, a étéenquêté en 1997, contre 2 560 les <strong>de</strong>ux années précé<strong>de</strong>ntes. Chaque année, 1/3 <strong>de</strong> l‘échantillon (soit 1 000ménages) sera renouvelé, et lui aussi tiré au sein <strong>de</strong> l’échantillon-maître. Cette stratégie d’échantillonnage(enquête aréo<strong>la</strong>ire à <strong>de</strong>ux <strong>de</strong>grés, sur <strong>la</strong> base d’un panel rotatif <strong>de</strong> ménage d’1/3), permet d’accroître <strong>la</strong> robustesse<strong>de</strong>s estimateurs (2 000 ménages communs d’une année sur l’autre, et 1 000 sur trois ans), tout en permettant lerenouvellement complet <strong>de</strong> l’échantillon au bout <strong>de</strong> trois ans.Le transfert <strong>de</strong> l’EE à l’<strong>INSTAT</strong> s’est achevé en 1997. L’EE97 a été entièrement dirigée par M.RAKOTOMANANA Faly, chef du service « Emplois-Revenus » <strong>de</strong> <strong>la</strong> DSM <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>, qui correspond au lieud’imp<strong>la</strong>ntation naturel <strong>de</strong> cette enquête.L’enquête santé-éducation-transfert (SET97)Rappelons qu’un <strong>de</strong>s avantages <strong>de</strong> l’enquête-emploi mise en p<strong>la</strong>ce par MADIO et dérivée <strong>de</strong> l’enquête1-2-3, outre le suivi <strong>de</strong> l’évolution du marché du travail en temps réel, est <strong>de</strong> permettre <strong>de</strong> greffer <strong>de</strong>s modulesadditionnels, sur <strong>de</strong>s thèmes spécifiques et variables dans le temps.En 1997, un module santé-éduction-tranferts (enquête SET97) a été testé pour répondre à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong>d’EUROSTAT. En effet, dès <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> première enquête 1-2-3 (Yaoundé, 1993), EUROSTAT s’estmontré intéressé par l’adaptation du cadre 1-2-3 au suivi <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté, et notamment <strong>de</strong>s questions <strong>de</strong> santé etd’éducation. SET97 peut être considérée comme une tentative <strong>de</strong> réponse à ce type <strong>de</strong> préoccupation.Menée en étroite col<strong>la</strong>boration avec <strong>de</strong>s chercheurs <strong>de</strong> DIAL sur un échantillon <strong>de</strong> 1 000 ménages (tirésparmi les 3 000 <strong>de</strong> EE97 et qui ne feront pas partie <strong>de</strong> EE98, afin <strong>de</strong> ne pas alourdir <strong>la</strong> charge d’enquête pour lesménages qui seront enquêtés en 1998), les opérations ont été conduites au cours <strong>de</strong>s 2ème et 3ème trimestres1997, et les premiers résultats finalisés en décembre 1997. Ils feront l’objet <strong>de</strong> trois publications (une pour chaquethème) qui seront présentées et diffusées courant janvier 1998.Il convient <strong>de</strong> mentionner qu’un sous-échantillon <strong>de</strong> 300 ménages a fait l’objet d’examens médicaux(mesures anthropométriques, tension artérielle, acuité visuelle, examens d’urine) afin <strong>de</strong> confronter lesdéc<strong>la</strong>rations subjectives, c<strong>la</strong>ssiques dans les enquêtes <strong>statistique</strong>s sur <strong>la</strong> santé, avec <strong>de</strong>s mesures objectives sur


l‘état <strong>de</strong> santé <strong>de</strong> <strong>la</strong> popu<strong>la</strong>tion. Le protocole <strong>de</strong> cette enquête a été conçu en association avec <strong>de</strong>s chercheursmé<strong>de</strong>cinsdu programme RAMSE <strong>de</strong> l’ORSTOM à Madagascar, et constitue une innovation méthodologiqueintéressante.L’enquête annuelle dans l’industrie (EAI96)En 1997, l’<strong>INSTAT</strong>/MADIO a reconduit pour <strong>la</strong> troisième année consécutive l’enquête annuelle dansl’industrie (EAI97). De couverture <strong>national</strong>e, l’EAI97 porte sur l’exercice 1996. Avec un échantillon <strong>de</strong> 860entreprises, l’EAI97 est une opération <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> ampleur, qui a peu d’équivalents en Afrique Sub-saharienne.Lancée en juillet 1997, les fichiers apurés <strong>de</strong> l’EAI97 ont été rendus disponibles à <strong>la</strong> mi-décembre 1997. Lespremiers résultats seront présentés publiquement, publiés et diffusés à <strong>la</strong> fin du mois <strong>de</strong> janvier 1998. Lacomparaison <strong>de</strong>s trois enquêtes permet d’analyser <strong>la</strong> dynamique du secteur industriel formel (y compris zonesfranches) entre 1995 et 1997.A l’instar <strong>de</strong> l’enquête emploi, le transfert <strong>de</strong> l’EAI s’est poursuivi en 1997. Le responsable <strong>de</strong> l’enquêteest aujourd’hui un cadre <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>, en <strong>la</strong> personne <strong>de</strong> M. RASAMINANANA Honorat, chef <strong>de</strong> Service« Production Industrielle » <strong>de</strong> <strong>la</strong> Direction <strong>de</strong>s « Statistiques Economiques » <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>. Cependant, à <strong>la</strong>différence <strong>de</strong> l’EE, le transfert <strong>de</strong> MADIO à l’<strong>INSTAT</strong> n’est pas terminé, malgré <strong>la</strong> prise en charge <strong>de</strong> l’enquêtepar l’<strong>INSTAT</strong>. Plusieurs raisons à ce<strong>la</strong> :- l’EAI est une enquête « difficile », compte tenu <strong>de</strong> <strong>la</strong> réticence <strong>de</strong>s chefs d’entreprises à répondre auquestionnaire, et ce malgré l’important investissement <strong>de</strong> communication et <strong>de</strong> diffusion <strong>de</strong>s résultats, d’ailleursreconnu sans ambiguïté par les opérateurs eux-mêmes ;- le responsable désigné par l’<strong>INSTAT</strong> pour encadrer l’EAI97 a été remp<strong>la</strong>cé en cours d’opération, engendrant uncertain flottement dans le rythme <strong>de</strong>s activités ;- l’insuffisance d’ordinateurs pour <strong>la</strong> saisie, et les difficultés à mobiliser <strong>la</strong> Direction Informatique pour uneopération qui <strong>de</strong>vrait normalement relever <strong>de</strong> ses attributions. De plus, le principe même <strong>de</strong> <strong>la</strong> saisie informatique(double saisie) n’est pas contrôlé, entraînant un nombre d’erreurs beaucoup trop important ;- enfin, le problème à notre avis essentiel est <strong>la</strong> non maîtrise par l’encadrement <strong>INSTAT</strong> <strong>de</strong> l’opération <strong>de</strong>soutils <strong>statistique</strong>s et informatiques nécessaires à <strong>la</strong> maîtrise intégrale <strong>de</strong> l’ensemble du processus d’enquête: <strong>de</strong>puis le tirage <strong>de</strong> l’échantillon jusqu’au traitement et à <strong>la</strong> publication <strong>de</strong>s premiers résultats.Dans ce contexte, MADIO a continué à assurer <strong>la</strong> maîtrise d’oeuvre <strong>de</strong> l’EAI97 dans trois domaines : letirage <strong>de</strong> l’échantillon et <strong>la</strong> stratégie <strong>de</strong> collecte, <strong>la</strong> saisie informatique et l’apurement <strong>de</strong>s données et le traitement<strong>de</strong>s résultats., tandis que <strong>la</strong> partie <strong>INSTAT</strong> assurait <strong>la</strong> supervision <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong> terrain et <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong>sfinancements. Cependant, <strong>la</strong> gestion <strong>de</strong> terrain approximative s’est répercutée sur <strong>de</strong>s opérations d’apurement nonprévues au début, que MADIO a été contraint <strong>de</strong> prendre en charge.L’indice <strong>de</strong>s prix à <strong>la</strong> consommationSuite aux réflexions menées en 1995, MADIO a é<strong>la</strong>boré <strong>la</strong> méthodologie d’un nouvel indice <strong>de</strong> prix à <strong>la</strong>consommation dans les 7 plus gran<strong>de</strong>s villes du pays en rénovant aussi bien le panier <strong>de</strong> consommation (base1993/94) que les procédures <strong>de</strong> relevés. Cette opération a débuté sur le terrain au cours du 1er trimestre 1996.Elle s’est faite avec l’appui <strong>de</strong> M.BRILLEAU <strong>de</strong> l’INSEE, affecté à AFRISTAT, et a adopté <strong>la</strong> méthodologiemise au point dans le cadre du projet IPC pour les pays <strong>de</strong> l’UEMOA (INSEE/EUROSTAT), bien que ce <strong>de</strong>rnierait une couverture plus limitée que l’opération <strong>malgache</strong>(<strong>la</strong> capitale seulement). Cette option a été retenue dans <strong>la</strong>perspective <strong>de</strong> réintégrer Madagascar dans <strong>la</strong> communauté inter<strong>national</strong>e <strong>de</strong>s statisticiens, afin que l’<strong>INSTAT</strong>puisse bénéficier <strong>de</strong>s avancées méthodologiques dans ce domaine. Cette opération lour<strong>de</strong> doit déboucher surl’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s premiers indices dans le courant du premier trimestre 1998.Fin 1997, les relevés <strong>de</strong> l’année <strong>de</strong> base avril 1996-mars 1997 ont été intégralement saisis et apurés, <strong>la</strong>liste définitive <strong>de</strong>s produits du panier <strong>de</strong> chacune <strong>de</strong>s ville ainsi que les coefficients <strong>de</strong> pondération arrêtés. Parailleurs, le logiciel spécifique <strong>de</strong> saisie-calcul <strong>de</strong>s indices courants est en phase d’achèvement (MADIO), tandisque les relevés <strong>de</strong> base continuaient à être effectués en temps réel (<strong>INSTAT</strong>).Initialement prévue pour aboutir en 1997, l’opération prix a pris quelques mois <strong>de</strong> retard.Fondamentalement, ce retard est imputable à l’insuffisance <strong>de</strong> personnel qualifié à l’<strong>INSTAT</strong>, qui n’a pas réussi àmobiliser les ressources nécessaires à <strong>la</strong> prise en charge <strong>de</strong> cette opération. Ceci a conduit MADIO à prolonger


son engagement au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> ce qui était prévu initialement, afin <strong>de</strong> ne pas compromettre l’ensemble <strong>de</strong> l’opération.A l’instar <strong>de</strong> l’EAI, le transfert bute sur trois contraintes structurelles propres à l’<strong>INSTAT</strong> :- le manque <strong>de</strong> cadres formés aux techniques mo<strong>de</strong>rnes <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>statistique</strong> et <strong>de</strong> l’informatique ;- les dysfonctionnements observés au niveau <strong>de</strong> <strong>la</strong> Direction Informatique dans <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong>s travaux courants<strong>de</strong> saisie ;- <strong>la</strong> faible motivation du personnel entraînant <strong>de</strong>s retards et/ou <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> qualité médiocre incompatiblesavec l’objectif <strong>de</strong> fiabilité <strong>de</strong> rapidité dans <strong>la</strong> diffusion <strong>de</strong>s résultats. Ce problème a été tellement aigu, quel’opération a du être abandonnée à Toliara, vu l’incohérence <strong>de</strong>s relevés <strong>de</strong> base, et l’impossibilité <strong>de</strong> mobiliser lereponsable <strong>INSTAT</strong> <strong>de</strong> l’époque pour corriger ses propres erreurs.Parallèlement, le transfert à l‘<strong>INSTAT</strong> (service « IPC » <strong>de</strong> <strong>la</strong> DSM) <strong>de</strong> <strong>la</strong> publication mensuelle <strong>de</strong>l’IPC officiel actuel, est totalement achevé. Cette publication, dont <strong>la</strong> maquette a été conçue par MADIO enseptembre 1995, et <strong>la</strong> publication/diffusion assurée par MADIO entre octobre 1995 et janvier 1997, a été priseintégralement en charge par l’<strong>INSTAT</strong> à partir <strong>de</strong> février 1997.Enfin, et à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Délégation Européenne à Madagascar, MADIO a mis en p<strong>la</strong>ce un dispositifspécifique et ponctuel <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong>s prix du pain (octobre-décembre), qui a débouché sur une campagne <strong>de</strong>sensibilisation <strong>de</strong>s consommateurs dans les médias afin qu’ils réagissent aux pratiques anticoncurrentielles <strong>de</strong>l’APB (association professionnelle <strong>de</strong>s bou<strong>la</strong>ngers), peu compatibles avec <strong>la</strong> libéralisation en cours ainsi qu’avec<strong>la</strong> politique d’ai<strong>de</strong> alimentaire (farine) <strong>de</strong> l’Union Européenne à Madagascar. Le bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong> cette initiative <strong>de</strong>vraitêtre tiré dans les prochains mois.Les observatoires rurauxEn avril 1997, MADIO a présenté et publié les résultats d’enquêtes sur les 4 observatoires ruraux,correspondants à <strong>la</strong> campagne 1995/96. Cette méthodologie expérimentale initiée en 1995 ayant été considéréecomme un succès, dans un domaine où les <strong>statistique</strong>s sont particulièrement faibles à Madagascar, l’opération aété reconduite chaque année, sur le panel d’environ 2 000 ménages ruraux sélectionnés en 1995, répartis à paritésur les 4 observatoires. Le troisième passage pour <strong>la</strong> campagne 1996/97 s’est déroulé entre juillet et octobre. Lesrésultats sont d’ores et déjà disponibles, et ont été présentés au public lors d’un « Instat-point information » endécembre 1997. Il convient <strong>de</strong> noter que, bien que non représentatifs, les résultats <strong>de</strong>s observatoires ruraux pour<strong>la</strong> campagne passée constituent <strong>la</strong> seule source d’envergure disponible sur l’état <strong>de</strong>s campagnes <strong>malgache</strong>s, leMinistère <strong>de</strong> l’agriculture n’ayant pas effectué d’enquête agricole cette année.Compte tenu <strong>de</strong> l’intérêt <strong>de</strong> <strong>la</strong> métho<strong>de</strong> <strong>de</strong>s observatoires, le Délégué <strong>de</strong> l’Union Européenne a <strong>de</strong>mandéà ce que d’autres observatoires soient mis en p<strong>la</strong>ce, pour étudier l’impact <strong>de</strong>s interventions <strong>de</strong> l’UE, notammentdans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> sécurité alimentaire. 3 d’entre-eux ont vu le jour en 1997, avec l’appui technique du projetMADIO dans le sud du pays (zone Ambovombe-Androy/Tanosy), et l’équipe observatoire <strong>de</strong> MADIO participeactuellement à l’analyse <strong>de</strong>s résultats.Comme l’année <strong>de</strong>rnière, MADIO a proposé à l’<strong>INSTAT</strong> un transfert dans <strong>la</strong> prise en charge <strong>de</strong>sobservatoire, mais cette suggestion est jusqu’aujourd’hui restée sans réponse.Publication trimestrielle sur le commerce extérieurA l’instar <strong>de</strong> <strong>la</strong> publication mensuelle <strong>de</strong> l’IPC, MADIO a proposé à l’<strong>INSTAT</strong> <strong>de</strong> mettre en p<strong>la</strong>ce unepublication trimestrielle sur le commerce extérieur, afin <strong>de</strong> valoriser les informations récupérées par l’<strong>INSTAT</strong>auprès <strong>de</strong>s douanes. Avec l‘accord <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>, MADIO a é<strong>la</strong>boré une méthodologie <strong>de</strong> traitement, ainsi que <strong>la</strong>maquette <strong>de</strong> cette publication, qui fournit <strong>de</strong>s informations inédites (évolution <strong>de</strong>s importations et <strong>de</strong>sexportations par produit et pays, partage volume-prix, évolution <strong>de</strong>s taux <strong>de</strong> change effectif nominal et réel). Aucours <strong>de</strong> l’année, MADIO a réalisé les 4 numéros rétrospectifs pour 1996, ainsi que <strong>de</strong>ux numéros pour l’année1997, correspondant au premier et au <strong>de</strong>uxième trimestre 1997. Un document méthodologique a été é<strong>la</strong>boré, ainsique plusieurs formations pour les cadres <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>, chargés <strong>de</strong> reprendre cette publication (Service <strong>de</strong>séchanges et <strong>de</strong>s services, commerce extérieur, <strong>de</strong> <strong>la</strong> Direction <strong>de</strong>s « Statistiques Economiques » .Si cette publication constitue un pas en avant, force est <strong>de</strong> constater une certaine faiblesse au niveau <strong>de</strong>l’<strong>INSTAT</strong>, conduisant à d’importants retards dans <strong>la</strong> livraison <strong>de</strong> <strong>la</strong> publication (elle a été conçue pour donnerune information conjoncturelle : les <strong>statistique</strong>s du trimestre n <strong>de</strong>vant être publiées dans le courant du trimestre


n+1). Cependant, <strong>la</strong> transmission entre les douanes et l’<strong>INSTAT</strong> est toujours aussi médiocre, à tel point que lesautres administrations économiques traitant du commerce extérieur (Banque Centrale pour <strong>la</strong> Ba<strong>la</strong>nce <strong>de</strong>spaiements et SPPM pour le cadrage macro-économique) ont créé leur propres circuits d’information directementauprès <strong>de</strong>s douanes sans passer par l’<strong>INSTAT</strong>, jugé inefficace. En particulier, il apparaît c<strong>la</strong>irement que l’ISEfonctionnaire <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> mis à disposition <strong>de</strong>s douanes pour faciliter le transfert ne participe en rien à cettemission qui lui a été confiée par l’<strong>INSTAT</strong>.Enquêtes ponctuellesL’infrastructure et les compétences <strong>de</strong> MADIO ont été utilisées pour réaliser un certain nombred’enquêtes ponctuelles. Ainsi au cours du premier semestre 1997, une enquête « Education et insertionprofessionnelle » a été conduite par Diane COURY (allocataire <strong>de</strong> recherche MADIO) auprès <strong>de</strong> 800 ménagestirés dans l’échantillon <strong>de</strong>s enquêtes emplois 1995-1996. Les résultats <strong>de</strong> cette enquête seront disponibles dans lecourant du premier semestre 1998 et viendront compléter utilement le volet éducation <strong>de</strong> l’enquête SET97.Fitiavana ANDRIAMIARISOA a réalisé une enquête auprès <strong>de</strong> 100 exploitants <strong>de</strong> café dans <strong>la</strong> région <strong>de</strong>Sambava, dans le cadre <strong>de</strong> sa thèse.L’espace résiduel dans le questionnaire <strong>de</strong> l’enquête-emploi 1997 a été mis à profit pour ajouter à coûtnul, quelques modules additionnels, portant sur <strong>de</strong>s thèmes plus sociologiques, comme <strong>la</strong> question <strong>de</strong> <strong>la</strong>gouvernance, <strong>de</strong>s re<strong>la</strong>tions socio-politiques et leurs interférences avec le marché du travail (ethnies et castes,pratiques religieuses, préférences partisanes, et choix électoraux). Ces modules ont déjà fait l’objet <strong>de</strong> <strong>de</strong>uxpublications en 1997 (étu<strong>de</strong>s MADIO n°9733/E et n°9735/E), qui seront complétées par <strong>de</strong>ux nouvelles étu<strong>de</strong>s en1998. De façon simi<strong>la</strong>ire, le questionnaire SET97 a servi <strong>de</strong> support à un module « Prestige <strong>de</strong>s professions »,actuellement en cours <strong>de</strong> traitement.D’autre part, une convention a été signée avec l’ONUDI pour réaliser conjointement à l’EAI96 uneenquête sur les « Problèmes et besoins <strong>de</strong>s entreprises industrielles formelles », sur un sous-échantillon <strong>de</strong> 350entreprises. Les résultats <strong>de</strong> cette enquête ont été présentés au public en avril 1997.Enfin, et comme nous l’avons mentionné précé<strong>de</strong>mment, MADIO a apporté son expertise à l’UnionEuropéenne, pour <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> trois nouveaux observatoires ruraux, ainsi qu’un dispositif <strong>de</strong> suivi <strong>de</strong>s prixdu pain dans les principales villes.En conclusion et comme l’année <strong>de</strong>rnière, les interventions <strong>de</strong> MADIO dans le domaine <strong>statistique</strong> ontfait l’objet d’une reconnaissance générale, aussi bien <strong>de</strong>s utilisateurs locaux (autorités, médias, bailleurs <strong>de</strong> fonds,ONG, etc.) que <strong>de</strong>s intervenants extérieurs. Entre autres, il est fait mention <strong>de</strong> ses travaux dans les documentsofficiels qui servent <strong>de</strong> support aux négociations pour l’ajustement structurel (« Country EconomicMemorandum » <strong>de</strong> <strong>la</strong> Banque Mondiale, pour lequel MADIO a réalisé une étu<strong>de</strong> sur les performances comparées<strong>de</strong>s secteurs privé et public à Madagascar, « Recent Economic Development » 1997 du FMI, qui reprend <strong>de</strong> <strong>la</strong>rgeextraits <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> MADIO (étu<strong>de</strong> zone franche, observatoires, ruraux, dynamique du marché du travail),etc.).De plus, <strong>la</strong> formation et le transfert <strong>de</strong>s expertises <strong>statistique</strong>s et économiques à l’<strong>INSTAT</strong> ontsystématiquement été assurés, au <strong>de</strong>là sans doute <strong>de</strong> ce qu’on aurait pu attendre. Ils sont faits par l’intégration dumaximum <strong>de</strong> cadres <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> aux opérations <strong>de</strong> collecte et <strong>de</strong> traitement d’enquêtes, qui, il convient <strong>de</strong> lerappeler, constituent les piliers naturels du système d’information <strong>statistique</strong>. Les données é<strong>la</strong>borées par MADIOsont <strong>de</strong> plus en plus intégrées dans les publications <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> (cf. par exemple le rapport 1996 sur ledéveloppement humain durable, ou encore le rapport économique et financier 1996 <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>).2. Analyses économiquesParallèlement, et essentiellement en s ’appuyant sur ce gros investissement en matière <strong>de</strong> collecte<strong>statistique</strong>, MADIO a poursuivi et développé son activité en matière d’analyses économiques. Alors que MADIOavait produit 20 étu<strong>de</strong>s en 1995, on en compte 60 en 1996 et 50 en 1997 (voir <strong>la</strong> liste <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s). Ces étu<strong>de</strong>straitent <strong>de</strong> sujets <strong>de</strong> fond, en valorisant aussi bien les données produites par le projet, que l’ensemble <strong>de</strong>sinformations économiques disponibles à Madagascar. Les thèmes les plus divers sont abordés en fonction <strong>de</strong>s


priorités imposées par les principales questions économiques qui se posent au pays durant cette phase <strong>de</strong>transition (désengagement <strong>de</strong> l’Etat, <strong>de</strong>tte extérieure, zones franches, politique monétaire, fiscalité, éducation,santé, marché du travail, politique d’éducation, industrialisation, insertion dans l’économie mondiale, politiqued’investissement public, dynamique <strong>de</strong>s prix, sécurité alimentaire, processus électoral, etc.).MADIO est aujourd’hui reconnu pour sa compétence en matière d’analyse économique, et fait l’objet <strong>de</strong>nombreuses sollicitations <strong>de</strong> <strong>la</strong> part <strong>de</strong>s bailleurs <strong>de</strong> fonds, autres que ceux qui financent le projet (BIT, PNUD,Banque Mondiale, ONUDI, etc.) pour <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s spécifiques sur <strong>de</strong>s thèmes faisant l’objet <strong>de</strong> conventionsponctuelles. De plus, MADIO <strong>de</strong>vient un passage obligé pour <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s missions d’experts qui se ren<strong>de</strong>nt àMadagascar ; ce qui n’est pas sans poser problème, dans <strong>la</strong> mesure où il <strong>de</strong>vient <strong>de</strong> plus en plus difficile <strong>de</strong>répondre à toutes les <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s.3. Modélisation macro-économiqueConformément aux engagements pris en 1996, cette composante importante du projet a pris son essor en1997. Rappelons que le retard <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux ans pris dans le projet d’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s comptes nationaux avait étéresponsable d’un déca<strong>la</strong>ge équivalent (1994-1995) <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> modélisation <strong>de</strong> MADIO. D’ailleurs, début1998, les comptes <strong>de</strong> base 1993-1995 ne sont toujours pas disponibles. Sans attendre <strong>la</strong> finalisation <strong>de</strong>s nouveauxcomptes nationaux, MADIO a décidé d’initier le travail <strong>de</strong> modélisation dès 1995. Deux axes, et <strong>de</strong>uxinstruments ont été privilégiésPRESTOMAD : un modèle macro-financier <strong>de</strong> court termeUn premier investissement <strong>de</strong> mise au point du modèle PRESTOMAD (version adaptée au cas <strong>malgache</strong><strong>de</strong> <strong>la</strong> génération <strong>de</strong>s modèles PRESTO é<strong>la</strong>borés à <strong>la</strong> CFD) a été réalisé fin 1995 (cf. mission Cogneau, DeMonchy, DIAL). Le modèle été rendu opérationnel en novembre 1996 (cf. mission De Monchy, DIAL).Unpremier jeu <strong>de</strong> simu<strong>la</strong>tion a été é<strong>la</strong>boré en décembre 1996, et a donné lieu à une publication <strong>de</strong> fond portant sur lebi<strong>la</strong>n macroéconomique 1990-1996 et les perspectives 1997-1998 (étu<strong>de</strong> MADIO n°9664/E). Largement diffuséedébut 1997, cette étu<strong>de</strong> a fait l’objet <strong>de</strong> nombreux commentaires à Madagascar.En 1997, le modèle PRESTOMAD a commencé à être internalisé <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>. Cette internalisationest d’autant plus légitime que d’une part le DG <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> a émis une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> forte d’utilisation du modèlepar l’institut et que le co-responsable <strong>malgache</strong> du projet MADIO (Jean Gabriel RANDRIANARISON) est aussichef du service « Modélisation et prévisions » <strong>de</strong> <strong>la</strong> Direction <strong>de</strong>s Synthèses Economiques (DES) <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>.Ce <strong>de</strong>rnier a organisé son équipe <strong>de</strong> façon à standardiser et à documenter les procédures d’alimentation dumodèle en données, afin <strong>de</strong> pouvoir répondre aux <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s éventuelles. Il a <strong>de</strong> plus organisé <strong>de</strong>s formations <strong>de</strong>service pour <strong>la</strong> maîtrise <strong>de</strong> l’instrument. Enfin, il a été intégré au nom <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> à <strong>la</strong> cellule macroéconomiquedu Ministère <strong>de</strong> finances, réunissant l’ensemble <strong>de</strong>s administrations économiques afin <strong>de</strong> préparerles principaux documents macro-économiques, notamment dans le cadre <strong>de</strong>s négociations avec les institutions <strong>de</strong>Bretton Woods.Dans le courant du <strong>de</strong>rnier trimestre une secon<strong>de</strong> étu<strong>de</strong> macro-économique portant sur les résultats 1997et <strong>de</strong>s perspectives 1998 a été réalisée et diffusée (étu<strong>de</strong> MADIO, n°9746/E) ; cette étu<strong>de</strong> a elle aussi connu unsuccès certain. D’ailleurs, les projections réalisées par MADIO fin 1996 pour l’année 1997 sont beaucoup plusproches <strong>de</strong>s réalisations effectives que celle consignées dans le Document Cadre <strong>de</strong> Politique Economique(DCPE).Les modèles <strong>de</strong> moyen terme en équilibre général (MEGC)En ce qui concerne le modèle <strong>de</strong> moyen terme, les mêmes contraintes <strong>de</strong> données ont pesé sur sa mise enp<strong>la</strong>ce (absence <strong>de</strong> comptes nationaux, données <strong>de</strong> l’enquêtes permanentes auprès <strong>de</strong>s ménages non définitives),inhibant les possibilités <strong>de</strong> construire <strong>la</strong> matrice <strong>de</strong> comptabilité sociale nécessaire au modèle. En 1997, unmembre <strong>de</strong> MADIO a suivi une formation aux MEGC organisée à Paris par l’Université Laval conjointementavec DIAL ; <strong>la</strong> même formation avait été suivie par <strong>de</strong>ux autres membres du projet les années précé<strong>de</strong>ntes. Aussi,les compétences internes sont désormais disponibles pour maîtriser cet instrument.Parallèlement, un programme <strong>de</strong> col<strong>la</strong>boration avec le projet <strong>INSTAT</strong>/université Cornell, financé parl’USAID, a été mis sur pied dans le courant <strong>de</strong> l’année. Cette col<strong>la</strong>boration a débouché d’un côté, sur


l’é<strong>la</strong>boration d’une matrice <strong>de</strong> comptabilité sociale particulièrement désagrégée mobilisant le maximumd’informations <strong>statistique</strong>s disponibles, notamment les enquêtes MADIO (MADMACS95 ; étu<strong>de</strong> MADIOn°9745/E), et <strong>de</strong> l’autre sur une première version d’un MEGC statique, centré sur <strong>la</strong> sphère réelle adaptée à cetteMACS (en étroite col<strong>la</strong>boration avec <strong>de</strong>s chercheurs <strong>de</strong> DIAL).De plus, un autre MEGC plus agrégé, dynamique et financier, MEGADIFI, a été mis au point (missionCogneau, DIAL). Une fois <strong>la</strong> phase <strong>de</strong> calibrage dynamique achevée (dans les mois qui viennent), MEGADIFI<strong>de</strong>vrait permettre <strong>de</strong> réaliser un certain nombre <strong>de</strong> simu<strong>la</strong>tions sur <strong>de</strong>s mesures <strong>de</strong> politiques économiques jugéesstratégiques.Par ailleurs, un chercheur <strong>de</strong> DIAL (Cogneau) a é<strong>la</strong>boré un modèle <strong>de</strong> micro-simu<strong>la</strong>tion en équilibregénéral, qui permet <strong>de</strong> traiter <strong>de</strong>s questions distributives, <strong>de</strong> façon plus satisfaisante que dans les MEGCc<strong>la</strong>ssiques, en mobilisant systématiquement les données d’enquêtes. Une première version, basée sur l’enquêteemploi 1996 <strong>de</strong> MADIO, et qui porte sur <strong>la</strong> capitale <strong>malgache</strong>, est déjà opérationnelle. Son extension àl’ensemble du pays est en cours <strong>de</strong> construction.Enfin, MADIO a mis au point en 1996, un modèle input/output simple, qui a été utilisé pour calculer leseffets multiplicateurs <strong>de</strong>s projets HIMO (étu<strong>de</strong> MADIO n°9625/E), et appliqué cette année aux effetsd’entraînement <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone franche (étu<strong>de</strong> MADIO n°9719/E). Le BIT, qui a déjà publié l’étu<strong>de</strong> sur l’approcheHIMO, s’est montré intéressé pour ce modèle soit documenté afin <strong>de</strong> servir à l’évaluation <strong>de</strong>s projets HIMO dansles autres pays où le BIT met en oeuvre ce type <strong>de</strong> projet.En conclusion, <strong>la</strong> reconnaissance du projet MADIO en matière d’analyses et <strong>de</strong> projections macroéconomiqueest maintenant un fait établi à Madagascar, comme l’illustre <strong>la</strong> mention spéciale faite à MADIO parle Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> République, dans son discours lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> cérémonie annuelle <strong>de</strong> voeux à Iavoloha le 9 janvier1997 (voir extrait du discours en annexe).4. Diffusion et valorisation <strong>de</strong>s résultatsEn 1997, MADIO a poursuivi sa politique active <strong>de</strong> diffusion <strong>de</strong> ses résultats avec un succès certain.Plusieurs canaux ont été utilisés :- 5 « Instat-point information », série <strong>de</strong> conférences mises en p<strong>la</strong>ce à l’instigation du projet, ont été organisés en1997 (commerce extérieur, enquête annuelle dans l’industrie 1996, observatoires ruraux 1996, enquête emploi1997, et observatoires ruraux 1997), avec une participation supérieure à 100 personnes à chaque séance;- <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s MADIO ont été diffusées aux médias, qui en ont re<strong>la</strong>yé les résultats les plus importants. En1997, les travaux <strong>de</strong> MADIO ont fait l’objet <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 150 articles dans <strong>la</strong> presse <strong>national</strong>e (contre 100 en 1996),et inter<strong>national</strong>e (« Mon<strong>de</strong> diplomatique », « Afrique agriculture », « Marchés tropicaux », « Jeune Afrique »), etdiffusion à <strong>la</strong> radio et à <strong>la</strong> TV ;- les résultats d’enquêtes sont vendus dans plusieurs points <strong>de</strong> vente à Antananarivo : librairies, supermarchés,centres d’information, etc., et <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> est importante. De plus, <strong>la</strong> mise en vente <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s thématiques aconnu un succès encore plus important. En effet, malgré l’aspect artisanal <strong>de</strong> cette diffusion (prise en charge par<strong>la</strong> secrétaire du projet ; étu<strong>de</strong>s photocopiées) près <strong>de</strong> 1 000 étu<strong>de</strong>s ont été vendues au cours <strong>de</strong> l’année (voir bi<strong>la</strong>nchiffré en annexe) ;- MADIO a participé à <strong>de</strong> nombreuses émissions <strong>de</strong> radio et <strong>de</strong> télévision, sur <strong>de</strong>s thèmes touchant à l’économie<strong>de</strong> Madagascar. Le point d’orgue <strong>de</strong> cette reconnaissance a été l’émission spéciale d’une heure et <strong>de</strong>mi « A<strong>la</strong>saronatsy misorona » <strong>de</strong> fin d’année, où le projet MADIO a été invité pour présenter et commenter <strong>la</strong> situationmacro-économique et socio-politique du pays en 1997, ainsi que les perspectives futures <strong>de</strong> l’économie <strong>malgache</strong>;- MADIO a été régulièrement sollicité pour intervenir dans <strong>de</strong> nombreux séminaires et conférences sur <strong>de</strong>sthèmes variés et organisés aussi bien par <strong>de</strong>s institutions <strong>national</strong>es (publiques et privées) qu’inter<strong>national</strong>es. Pourles séminaires nationaux, on peut citer à titre d’exemple (<strong>la</strong> liste exhaustive est donnée en annexe) le travail <strong>de</strong>senfants à Madagascar (BIT/UNICEF), performances comparées <strong>de</strong>s entreprises publiques et privées (BanqueMondiale), désengagement <strong>de</strong> l’Etat, avenir <strong>de</strong>s entreprises <strong>malgache</strong>s et problèmes <strong>de</strong> financement


(FIVMPAMA, syndicats <strong>de</strong> chefs d’entreprises), les journées économiques <strong>de</strong> l’ajustement structurel (BanqueMondiale).MADIO a aussi participé et proposé <strong>de</strong>s communications à plusieurs colloques internationaux, commepar exemple le séminaire inter<strong>national</strong> sur les stratégies <strong>national</strong>es <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté : le cas <strong>de</strong>Madagascar (PNUD, New-York), crise et mobilité sociale à Madagascar au colloque Jeunes chercheurs (INED,Paris), séminaire sur le secteur informel et <strong>la</strong> politique économique en Afrique Subsaharienne (AFRISTAT,Bama<strong>ko</strong>).Ce <strong>de</strong>rnier séminaire mérite une attention particulière. Initié à l’instigation d’un membre <strong>de</strong> MADIO ceséminaire inter<strong>national</strong>, qui s’est tenu à Bama<strong>ko</strong>, Mali, du 10 au 14 mars 1997, a réuni 25 délégations <strong>de</strong> pays <strong>de</strong>l’ASS francophones, anglophones et lusophones, ainsi qu’une quarantaine <strong>de</strong> participants extérieurs (expertsinternationaux, représentants d’organismes internationaux (EUROSTAT, ODA, Banque Mondiale, BIT,Ministère français <strong>de</strong> <strong>la</strong> coopération, AFRISTAT, PNUD, BCEAO, CEDEAO, etc.). Madagascar y étaitreprésenté en force (DG <strong>INSTAT</strong>, 2 membres <strong>de</strong> MADIO), ces <strong>de</strong>rniers ayant présenté 3 communications.Outre le succès reconnu <strong>de</strong> ce séminaire (dont les actes sont parus en septembre 1997), unerecommandation importante <strong>de</strong> ce colloque est <strong>de</strong> favoriser <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d’enquêtes type 1-2-3 pourl’appréhension <strong>statistique</strong> et économique du secteur informel. Dans ce domaine, Madagascar constitue une tête <strong>de</strong>pont inter<strong>national</strong>, les travaux y étant les plus avancés.La revue « Economie <strong>de</strong> Madagascar »MADIO est à l’origine <strong>de</strong> <strong>la</strong> revue « Economie <strong>de</strong> Madagascar », dont le premier numéro est sorti endécembre 1996, et a fait l’objet d’une conférence-débat le 29 janvier 1997 au CITE, en présence <strong>de</strong> M.l’Ambassa<strong>de</strong>ur <strong>de</strong> France Madagascar et <strong>de</strong> Mme <strong>la</strong> Chef <strong>de</strong> Mission. Co-fondée par l’<strong>INSTAT</strong> et <strong>la</strong> BanqueCentrale <strong>de</strong> Madagascar (le DG <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> en étant le directeur <strong>de</strong> publication), et appuyée par le projetMADIO, <strong>la</strong> revue « Economie <strong>de</strong> Madagascar » a pour objectif <strong>de</strong> mettre à disposition <strong>de</strong>s utilisateurs àMadagascar, <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s économiques portant sur Madagascar, tout en jouant un rôle incitatif pour promouvoirl’émergence d’une communauté <strong>national</strong>e d’économistes. Il s’agit bien d’une priorité en matière <strong>de</strong> coopérationet <strong>de</strong> développement, puisque l’inventaire <strong>de</strong> l’existant a montré qu’il n’existait pas en 1996 d’offre localed’articles, à l’exception <strong>de</strong> ceux produits dans le cadre <strong>de</strong> MADIO. Aussi MADIO a assuré l’ensemble <strong>de</strong> <strong>la</strong>couverture du premier numéro. Ce numéro a été <strong>la</strong>rgement diffusé et mis en vente dans <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong> librairie dupays. Fin 1997, environ 500 exemp<strong>la</strong>ires <strong>de</strong> <strong>la</strong> revue avait été vendus. A notre connaissance cette initiativeconnaît peu d’équivalents en Afrique sub-saharienne.En 1997, l’enjeu consistait à tenir l’engagement <strong>de</strong> produire au moins un numéro par an, tout en faisantmonter en puissance d’autres compétences que celles <strong>de</strong> MADIO. Ce pari a été gagné, puisque le second numéro<strong>de</strong> <strong>la</strong> revue « Economie <strong>de</strong> Madagascar » sortait en octobre 1997. Entièrement coordonné par MADIO, cenuméro thématique, intitulé « Agriculture : enjeux et contraintes <strong>de</strong> <strong>la</strong> libéralisation » comprend 10 articles, aussibien <strong>de</strong> chercheurs <strong>malgache</strong>s qu’étrangers, et <strong>la</strong> part <strong>de</strong>s contributions <strong>de</strong> MADIO a été réduite à 40%. Cenuméro a fait l’objet d’une conférence-débat au CITE en novembre 1997, et introduite par M. JoséANDRIANOELISON, ancien Ministre <strong>de</strong> l’Agriculture.5. Actions <strong>de</strong> formationMADIO poursuit sa politique <strong>de</strong> formation engagée <strong>de</strong>puis 1995, tout en en étendant le champ. Ellecomporte plusieurs volets :- formation <strong>de</strong>s membres <strong>malgache</strong>s du projet, qui pour <strong>la</strong> plupart occupent ici leur premier emploi. Outre <strong>la</strong>formation sur p<strong>la</strong>ce au sein du projet, un membre <strong>de</strong> l’équipe a pu bénéficier d’une formation <strong>de</strong> haut niveau àl’étranger (Ecole PARADI sur les MEGC), tandis que plusieurs autres participaient à <strong>de</strong>s formation organiséespar d’autres projets (Analyse économiques <strong>de</strong>s producteurs ruraux avec l’IFPRI-FOFIFA, Modélisation enéquilibre général avec Cornell University, initiation au logiciel POPMAP et aux métho<strong>de</strong>s <strong>de</strong> projectiondémographique avec USAID/DDSS) ;- formation <strong>de</strong>s cadres <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> associés aux différentes opérations du projet (enquêtes, etc.). De plus, lesmembres <strong>INSTAT</strong> du projet ont consacré une partie beaucoup plus importante que les années précé<strong>de</strong>ntes aux


activités purement <strong>INSTAT</strong> <strong>de</strong> leur services respectifs, dont une part conséquente <strong>de</strong> formation interne à partir <strong>de</strong>leur expérience MADIO ;- prise en charge financière sur les fonds du projet du stage du Directeur <strong>de</strong> <strong>la</strong> DSM sur les techniques <strong>de</strong>sondage, organisé par l’INSEE en France (Libourne) ;- organisation du séminaire hebdomadaire, les « Vendredi <strong>de</strong> MADIO », mis en p<strong>la</strong>ce en 1996, ouvert à tous(notamment aux cadres <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> non MADIO), où chacun peut présenter ses recherches et les soumettre à <strong>la</strong>discussion (voir liste en annexe);6. Articu<strong>la</strong>tion avec DIALMADIO sert <strong>de</strong> terrain d’application privilégié pour les chercheurs <strong>de</strong> DIAL, puisque nombre d’entreeux travaillent sur Madagascar, et plus spécifiquement sur les données du projet (S. Marniesse : petitesentreprises ; A. Joseph : secteur bancaire et marché interbancaire <strong>de</strong>s <strong>de</strong>vises ; J.Y. Moisseron : fiscalité etsecteur informel ; D. Cogneau : marché du travail et modélisation micro-macro ; J.C. Dumont : santé,modélisation ; F. Arestoff : éducation ; A.S.Robil<strong>la</strong>rd : ménages agricoles, modélisation ; R. Bardon : enquête 1-2-3.Finalement MADIO oeuvre pour le renforcement <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>, aussi bien dans le domaine <strong>de</strong> <strong>la</strong>production <strong>statistique</strong> que dans celui <strong>de</strong> l’analyse économique. En particulier, un certain nombre d’opérations(prix, secteur informel) sont directement conçues dans une perspective inter<strong>national</strong>e <strong>de</strong> façon à réintégrer àterme l’<strong>INSTAT</strong> dans le concert régional <strong>de</strong>s instituts <strong>de</strong> <strong>statistique</strong>, sur <strong>la</strong> base <strong>de</strong> l’excellence. L’adhésion <strong>de</strong>l’<strong>INSTAT</strong> à <strong>la</strong> fondation AFRISTAT pourrait être un débouché légitime. Il convient <strong>de</strong> noter que <strong>la</strong> nominationet les orientations du nouveau directeur général <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> il y a un an, après <strong>de</strong>s changements successifs etaccélérés au cours <strong>de</strong>s années antérieures, a été un puissant facteur incitatif pour encourager MADIO àpoursuivre son action.II.- PERSPECTIVES 19981998 sera une année charnière pour MADIO, dans <strong>la</strong> mesure où elle correspond à <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnière année <strong>de</strong>vie du projet sous sa forme actuelle, et doit se traduire à <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> l’année par le retrait <strong>de</strong>s expatriés orstomiens duprojet.Les objectifs scientifiques <strong>de</strong> <strong>la</strong> secon<strong>de</strong> phase du projet MADIOSuite aux discussions menées lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> mission <strong>de</strong> J.LOUP, directeur <strong>de</strong> DIAL, à Antananarivo en avril1996, avec les différents partenaires du projet MADIO (<strong>INSTAT</strong>, DIAL, ORSTOM, UE, MCAC, membresextérieurs : FMI, Ministre du P<strong>la</strong>n, STA, etc.), les gran<strong>de</strong>s lignes d’action <strong>de</strong> MADIO ont été mises en p<strong>la</strong>ce pourles <strong>de</strong>ux années 1997 et 1998 (1 ). On pouvait les synthétiser autour <strong>de</strong> trois axes principaux :1- désengagement et transfert <strong>de</strong> <strong>la</strong> production <strong>statistique</strong> jusqu’à maintenant coordonnée par MADIO auxdirections concernées <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> ;2- réalisation d’étu<strong>de</strong>s économiques et participation à <strong>la</strong> construction d’un capital <strong>de</strong> compétence à l’<strong>INSTAT</strong> enmatière d’analyses économiques ;3- mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s instruments <strong>de</strong> modélisation macro-économique directement articulée avec le service <strong>de</strong>prévision et <strong>de</strong> modélisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> Direction <strong>de</strong>s Synthèses Economiques <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>.Le principe <strong>de</strong> cette stratégie est c<strong>la</strong>ir : il s’agit d’opérer une <strong>de</strong>scente <strong>de</strong> filière vers les opérations àhaute valeur ajoutée que constitue l’analyse économique. En effet, il existe aujourd’hui à l’<strong>INSTAT</strong> <strong>de</strong>sfaiblesses en matière d’analyses économiques, comme ont pu le confirmer les discussions engagées lors <strong>de</strong> <strong>la</strong>mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> <strong>la</strong> Revue « Economie <strong>de</strong> Madagascar ». Pourtant, cette composante fait partie <strong>de</strong>s attributionsofficielles <strong>de</strong> l’institut, l’analyse <strong>de</strong>s données é<strong>la</strong>borées par l’<strong>INSTAT</strong> étant explicitement mentionnée dans leprogramme <strong>de</strong> travail <strong>de</strong> chacune <strong>de</strong>s directions.D’un point <strong>de</strong> vue stratégique, l’<strong>INSTAT</strong> a un intérêt fondamental à ne pas se cantonner dans <strong>la</strong>seule production <strong>statistique</strong>, <strong>la</strong>issant à d’autres le soin d’exploiter ses propres données et en tirer les profits1 ) Voir rapport <strong>de</strong> mission <strong>de</strong> J.LOUP, MADIO, n°9606/DT, avril 1996.


correspondants. En effet, c’est grâce à l’analyse <strong>de</strong>s informations <strong>statistique</strong>s que l’<strong>INSTAT</strong> joue sa crédibilité etmontre l’importance <strong>de</strong> sa contribution à <strong>la</strong> politique économique <strong>de</strong> Madagascar. C’est le seul moyen <strong>de</strong> drainerles fonds suffisants pour <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> ses activités en attirant les financeurs potentiels, aussi bien nationauxqu’extérieurs. A ne pas entreprendre ce tournant, l’<strong>INSTAT</strong> se condamnerait à rester définitivement le parentpauvre <strong>de</strong>s administrations économiques et financières.La mission du directeur <strong>de</strong> DIAL a été complétée en 1997 par une nouvelle mission d’évaluation <strong>de</strong>MADIO, commanditée par <strong>la</strong> Direction Générale <strong>de</strong> l’ORSTOM, afin <strong>de</strong> déci<strong>de</strong>r si l’engagement <strong>de</strong> l’ORSTOMdans ce programme <strong>de</strong>vait être poursuivi au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> <strong>la</strong> convention <strong>INSTAT</strong>/ORSTOM en cours à l’époque, qui<strong>de</strong>vait s’achever en juillet 1997 (2) . Les termes <strong>de</strong> référence <strong>de</strong> cette mission portaient sur 4 points : résultatsscientifiques du programme, visibilité <strong>de</strong> l’ORSTOM dans l’opération MADIO, contenu technique du projet,internalisation. Le bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong> l’évaluation est <strong>la</strong>rgement positif, et apporte les recommandations suivantes :- poursuite du projet jusqu’à <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> l’année 1998, compte tenu <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité du travail réalisé et <strong>de</strong> l‘impactsignificatif sur les déci<strong>de</strong>urs ;- maintien <strong>de</strong> l’équipe du projet dans sa configuration actuelle et affectation <strong>de</strong> M. RAZAFINDRAKOTOrecrutée comme CR2 en 1997 par l’ORSTOM ;- passage <strong>de</strong> l’expertise à <strong>la</strong> recherche (par exemple par <strong>la</strong> réalisation d’articles présentables dans <strong>de</strong>s revues <strong>de</strong>développement à comité <strong>de</strong> lecture) avec concentration <strong>de</strong>s moyens sur un nombre limité <strong>de</strong> personnes ;- internalisation du dispositif ;- attention plus gran<strong>de</strong> <strong>de</strong> l’ORSTOM et <strong>de</strong>s bailleurs <strong>de</strong> fonds au projet <strong>de</strong> changement <strong>de</strong> statut <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> etrecrutement dans <strong>la</strong> nouvelle structure <strong>de</strong>s cadres <strong>malgache</strong>s <strong>de</strong> MADIO. Suivant l’issue <strong>de</strong> ce changement, <strong>de</strong>uxsolutions sont envisagées :1. Si <strong>la</strong> réhabilitation <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>statistique</strong> se poursuit comme prévue en 1998, il serait souhaitable que <strong>la</strong> durée <strong>de</strong> vie<strong>de</strong> MADIO soit poursuivie au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> 1998 ;2. Dans le cas inverse, qui n’offrirait pas <strong>de</strong> débouchés aux experts <strong>de</strong> MADIO, une séparation <strong>de</strong>s composantesdu projet est proposée (par exemple, observatoires ruraux vers l’Union Européenne, etc.), même si cette solutionconsacrerait l’échec <strong>de</strong> <strong>la</strong> logique institutionnelle à l’origine <strong>de</strong> MADIO, malgré a réussite du travail <strong>de</strong>formation/partenariat réalisé.Dès 1997, MADIO s’est efforcé <strong>de</strong> suivre, voire a anticipé, ces recommandations, au moins pour <strong>la</strong>partie qui relève <strong>de</strong> son ressort (<strong>la</strong> partie institutionnelle n’entrant pas dans son champ <strong>de</strong> compétence nid’autorité), malgré <strong>la</strong> difficulté intrinsèque <strong>de</strong> mener <strong>de</strong> front <strong>la</strong> dimension « recherche », nécessairement plustournée vers les pays du Nord, et <strong>la</strong> dimension « internalisation » (naturellement plus <strong>de</strong>mandée par l’<strong>INSTAT</strong>)plus tournée vers les besoins nationaux et le renforcement <strong>de</strong>s compétences locales.Compte tenu <strong>de</strong> <strong>la</strong> difficulté <strong>de</strong> <strong>la</strong> tâche, <strong>la</strong> même stratégie que celle mise en oeuvre pour les enquêtes estpoursuivie. Dans un premier temps, l’effort est concentré sur les membres <strong>malgache</strong>s du projet, afin <strong>de</strong> les mettreau niveau <strong>de</strong>s standards internationaux dans ce domaine. Puis dans un second temps, les membres <strong>malgache</strong>sformeront eux-mêmes les autres cadres <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>, <strong>de</strong> façon à ce que <strong>la</strong> dynamique <strong>de</strong> capitalisation <strong>de</strong>scompétences puisse s’auto-entretenir sur une base endogène. La revue « Economie <strong>de</strong> Madagascar » jouera lerôle pivot <strong>de</strong> catalyseur pour l’ensemble <strong>de</strong>s cadres <strong>de</strong> MADIO, et plus <strong>la</strong>rgement <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>, désireuxd’entreprendre et <strong>de</strong> valoriser leurs travaux.Reprenons point par point chacune <strong>de</strong>s trois dimensions <strong>de</strong> l’activité prévisionnelle <strong>de</strong> MADIO pourl’année à venir.1- désengagement et transfert <strong>de</strong> <strong>la</strong> production <strong>statistique</strong> mis en p<strong>la</strong>ce par MADIO aux directionsconcernées <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>3 opérations sont concernées : l’enquête 1-2-3, l’enquête annuelle dans l’industrie et l’indice <strong>de</strong>s prix à <strong>la</strong>consommation. La première est achevée, tandis que le processus d’internalisation <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux autres, bien que trèsavancé doit être finalisé.L’enquête 1-2-32 ) Voir « rapport <strong>de</strong> <strong>la</strong> mission d’évaluation du projet MADIO. Antananarivo 31/05/97 - 06/06/97 », par G. NANCY, directeur duCEDERS, Aix en Provence, A. VALETTE UMR REGARDS, Bor<strong>de</strong>aux, août 1997, 10 p.


Objectif : donner <strong>de</strong>s informations annuelles et rapi<strong>de</strong>s sur <strong>la</strong> situation et l’évolution du marché du travail et lesecteur informel dans l’agglomération d’Antananarivo. L’enquête permet d’adjoindre <strong>de</strong>s modules additionnelssur les thèmes les plus divers concernant les conditions <strong>de</strong> vie <strong>de</strong>s ménages (consommation, santé, éducation,migration, etc.)Périodicité : annuelleLocalisation : Direction <strong>de</strong>s Statistiques sur les Ménages, <strong>INSTAT</strong>Avantage comparatif : promue par EUROSTAT pour appréhen<strong>de</strong>r le secteur informel dans les PED, elle vafaire l’objet <strong>de</strong> nombreuses réalisations dans les années à venir (Cameroun, pays <strong>de</strong> l’UEMOA, Salvador,Guatema<strong>la</strong>, Venezue<strong>la</strong>, Bang<strong>la</strong><strong>de</strong>sh). L’expérience <strong>de</strong>s cadres <strong>malgache</strong>s dans ce type d’enquêtes sera valoriséeau niveau inter<strong>national</strong> dans le cadre d’une coopération Sud-Sud, pour <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> ces enquêtes dans <strong>de</strong>nombreux pays africains.Etat d’avancement <strong>de</strong>s transferts à l’<strong>INSTAT</strong> : finaliséCalendrier prévisionnel : enquête 1-2-3 (emploi, secteur informel, consommation). Il s’agira d’une premièremondiale : Madagascar sera le premier pays à disposer <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux enquêtes comparables sur le secteur informel,permettant d’en apprécier <strong>la</strong> dynamique. Il est d’autre part envisagé que l’<strong>INSTAT</strong>, avec l’appui <strong>de</strong> MADIO,éten<strong>de</strong> <strong>la</strong> couverture <strong>de</strong> l’enquête (au moins pour les phases 1 et 2) à d’autres grands centres urbains, encore àdéfinir ;Difficultés éventuelles : non encore i<strong>de</strong>ntifiées (méthodologie bien rodée, affectation d’un cadre <strong>de</strong> MADIOdans le service correspondant <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>).L’enquête annuelle dans l’industrieObjectif : donner <strong>de</strong>s informations annuelles et rapi<strong>de</strong>s sur <strong>la</strong> structure du secteur industriel <strong>malgache</strong>, y compris<strong>la</strong> zone franche. Il s’agit d’un secteur clef <strong>de</strong> <strong>la</strong> politique économique à Madagascar basée sur <strong>la</strong> croissance tiréepar les exportations.Périodicité : annuelleLocalisation : Direction <strong>de</strong>s Statistiques Economiques, <strong>INSTAT</strong>Avantage comparatif : il n’existe pas d’alternative à Madagascar. Elle apporte <strong>de</strong>s éléments indispensables à <strong>la</strong>confection <strong>de</strong>s comptes nationaux et <strong>de</strong>s enquêtes <strong>de</strong> conjoncture.Etat d’avancement <strong>de</strong>s transferts à l’<strong>INSTAT</strong> : coordination en partie par l’<strong>INSTAT</strong> en 1997 (terrain,financement), échantillonnage, analyse, coordonnée par MADIO.Calendrier prévisionnel :reconduction en 1998.Difficulté éventuelle : Effort <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> à fournir pour acquérir <strong>la</strong> maîtrise <strong>de</strong> <strong>la</strong> stratégie d’échantillonnage etl’analyse <strong>de</strong>s résultats (personnel qualifié). Donner les moyens informatiques pour réaliser cette enquête(quelques micro-ordinateurs). Professionnalisme et motivation accrus dans le suivi et le contrôle <strong>de</strong> <strong>la</strong> qualité dutravail fourni.L’indice <strong>de</strong>s prix à <strong>la</strong> consommationObjectif : donner <strong>de</strong>s informations mensuelles et régionales (7 GCU) sur l’évolution <strong>de</strong>s prix à <strong>la</strong> consommationdans le cadre <strong>de</strong> l’ajustement (priorité aux mécanismes <strong>de</strong> prix dans l’allocation <strong>de</strong>s ressources) et <strong>de</strong> <strong>la</strong>décentralisation.Périodicité : mensuelleLocalisation : direction <strong>de</strong>s <strong>statistique</strong>s sur les ménages, <strong>INSTAT</strong>Avantage comparatif : <strong>la</strong> méthodologie retenue est adaptée <strong>de</strong> celle promue par EUROSTAT et l’INSEE dans lecadre du projet prix-UEMOA. Ce choix permet à Madagascar <strong>de</strong> renouer avec <strong>la</strong> communauté <strong>statistique</strong>inter<strong>national</strong>e et <strong>de</strong> bénéficier <strong>de</strong>s expériences et <strong>de</strong> <strong>la</strong> coopération dans ce domaine.Etat d’avancement <strong>de</strong>s transferts à l’<strong>INSTAT</strong> : méthodologie mise au point par MADIO en 1996,coresponsabilité <strong>INSTAT</strong>-MADIO en 1996-1997. Transfert complet à l’<strong>INSTAT</strong> au 1er trimestre 1998, une foisle premier indice publié.Calendrier prévisionnel :En continuDifficultés éventuelles : Manque <strong>de</strong> jeunes cadres qualifiés au service <strong>de</strong>s Prix à Tana (coordination). Urgencepour équiper les services provinciaux d’un ordinateur puissantPublication trimestrielle sur le commerce extérieurObjectif : donner <strong>de</strong>s informations sur l’évolution du commerce extérieur.Périodicité : trimestrielleLocalisation : direction <strong>de</strong>s <strong>statistique</strong>s économiques, <strong>INSTAT</strong>


Avantage comparatif : fourni <strong>de</strong>s <strong>statistique</strong>s non disponibles par ailleurs sur le commerce extérieur (indice <strong>de</strong>volume et <strong>de</strong> prix, origine/<strong>de</strong>stination <strong>de</strong>s produits importés et exportés. Il s’agit d’un indicateur stratégique àl’heure <strong>de</strong> l’ouverture économique du pays. Devrait permettre à l’<strong>INSTAT</strong> <strong>de</strong> retrouver son rôle institutionneldans ce domaine, rôle qui n’est pas rempli actuellementEtat d’avancement <strong>de</strong>s transferts à l’<strong>INSTAT</strong> : méthodologie mise au point par MADIO en 1997, données <strong>de</strong>base collectées par l’<strong>INSTAT</strong>, traitement et réalisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> publication assuré par MADIO en 1997. Plusieursformations effectuées par MADIO aux responsables <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> en 1997. Transfert complet à l’<strong>INSTAT</strong> au 1ertrimestre 1998.Calendrier prévisionnel :En continuDifficultés éventuelles : Manque d’efficacité <strong>de</strong> <strong>la</strong> col<strong>la</strong>boration douanes-<strong>INSTAT</strong>, et retards consécutifs.Absence totale d’implication du cadre <strong>INSTAT</strong> mis à <strong>la</strong> disposition <strong>de</strong>s douanes, qui doit impérativement êtrecorrigé dans les plus brefs dé<strong>la</strong>is. Nécessité d’affecter un jeune cadre dynamique maîtrisant l’outil informatiqueau service du commerce extérieur.Comme on peut le constater, le projet MADIO respecte son calendrier initial en matière <strong>de</strong>transfert et <strong>de</strong> désengagement <strong>de</strong> <strong>la</strong> production <strong>statistique</strong>, qui seront achevés en 1998. La réussite <strong>de</strong> cetransfert ne <strong>de</strong>vrait pas poser <strong>de</strong> problème si l’<strong>INSTAT</strong> réussit à mobiliser ses cadres.La seule <strong>de</strong>s 4 opérations <strong>statistique</strong>s qui reste à <strong>la</strong> charge <strong>de</strong> MADIO concerne les « observatoiresruraux ». L’<strong>INSTAT</strong> n’a pas jugé opportun <strong>de</strong> participer directement à cette opération en 1995, compte tenu <strong>de</strong>sa charge <strong>de</strong> travail. La démarche <strong>de</strong>s observatoires étant encore expérimentale, MADIO a accepté <strong>de</strong> prendreseul en charge <strong>la</strong> campagne 1995, et <strong>de</strong> supporter seul les coûts d’un éventuel échec. La réussite <strong>de</strong> <strong>la</strong> campagne1995 mériterait <strong>de</strong> proposer une contribution plus directe <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>. La participation <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> auxobservatoires ruraux à l’avenir, proposée officiellement dès 1996, reste donc entre les mains <strong>de</strong>s autorités <strong>de</strong>l’institut. MADIO pour sa part, tout en assurant <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> l’enquête pour <strong>la</strong> campagne 1997/98, fera uneffort <strong>de</strong> mobilisation <strong>de</strong>s données <strong>de</strong>s observatoires, actuellement sous-valorisés, pour <strong>de</strong>s analyses thématiques.Pour l’ensemble <strong>de</strong> ces 4 opérations mises en p<strong>la</strong>ce par MADIO, MADIO se propose <strong>de</strong> réaliser undocument méthodologique <strong>de</strong> synthèse et <strong>de</strong> standardisation <strong>de</strong>vant servir <strong>de</strong> document <strong>de</strong> référence pour lesannées à venir. Ce document pourrait être publié par l’<strong>INSTAT</strong> dans une collection que MADIO suggère <strong>de</strong> créer: « <strong>INSTAT</strong>-métho<strong>de</strong>s ». De plus, 1998 pourrait être mis à profit par les cadres <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> chargés <strong>de</strong> cesopérations pour publier les résultats <strong>de</strong>s enquêtes passées, sur un modèle plus conforme avec <strong>la</strong> productionstandard d’un INS que les « premiers résultats » é<strong>la</strong>borés par MADIO (listes <strong>de</strong> tableaux standards, ethomogènes d’une années sur l‘autre). Ceci pourrait aussi constituer un excellent exercice <strong>de</strong> formation à l’analysepour les cadres <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>.Une enquête ponctuelle : BIOMAD98En col<strong>la</strong>boration avec l’ORSTOM et le CEPED, MADIO se propose <strong>de</strong> réaliser une enquête« trajectoires biographiques » au premier semestre 1998, en articu<strong>la</strong>tion avec l’enquête emploi 1998. Ce typed’enquêtes rétrospectives, qui donnent <strong>la</strong> possibilité <strong>de</strong> tester <strong>statistique</strong>ment les inter-re<strong>la</strong>tions entre différentstypes <strong>de</strong> trajectoires individuelles (professionnelles, migratoires, matrimoniales, etc.), revêt un intérêtsupplémentaire dans un pays comme Madagascar, où il n’existe pas <strong>de</strong> séries temporelles. Elles offrent <strong>la</strong>possibilité <strong>de</strong> reconstituer <strong>de</strong>s série longues (<strong>de</strong> structure <strong>de</strong>s emplois par exemple). Déjà achevées dans d’autrescapitales africaines (Dakar, Yaoundé), une enquête biographique est en cours <strong>de</strong> réalisation à Lomé. BIOMAD98<strong>de</strong>vrait permettre d’effectuer <strong>de</strong>s comparaisons inter<strong>national</strong>es, afin <strong>de</strong> mettre en perspective <strong>la</strong> spécificité<strong>malgache</strong>. Une première mission d’i<strong>de</strong>ntification (BOCQUIER, ORSTOM) est prévue pour <strong>la</strong> fin janvier 1998.2- réalisation d’étu<strong>de</strong>s économiques et participation à <strong>la</strong> construction d’un capital <strong>de</strong> compétence àl’<strong>INSTAT</strong> en matière d’analyses économiquesL’essentiel du temps dégagé sur les enquêtes sera consacré à <strong>la</strong> réalisation d’étu<strong>de</strong>s économiques, objectifpremier du projet MADIO. Les questions traitées feront l’objet <strong>de</strong> discussions et <strong>de</strong>vront correspondre auxproblèmes et aux priorités <strong>de</strong> Madagascar en matière <strong>de</strong> politique économique. L’<strong>INSTAT</strong> est invité à émettre<strong>de</strong>s suggestions concernant les thèmes qui pourraient être étudiés. Des travaux collectifs avec <strong>de</strong>s cadres non


membres <strong>de</strong> MADIO <strong>de</strong>vront être promus, sur <strong>la</strong> base du volontariat et non <strong>de</strong> <strong>la</strong> contrainte. Cette composantecentrale <strong>de</strong> l’activité <strong>de</strong> MADIO s’appuiera sur <strong>la</strong> revue « Economie <strong>de</strong> Madagascar », dont il assurera <strong>la</strong>pérennité.3- finalisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s instruments <strong>de</strong> modélisation macro-économique directementarticulée avec le service <strong>de</strong> prévision et <strong>de</strong> modélisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> Direction <strong>de</strong>s Synthèses Economiques <strong>de</strong>l’<strong>INSTAT</strong>.Au cours <strong>de</strong> l’année 1998, le modèle PRESTOMAD sera définitivement internalisé au sein du service <strong>de</strong>« modélisation et prévision » <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>, dont le chef est aussi co-responsable du projet MADIO. Outrel’alimentation en temps réel du modèle et <strong>la</strong> réponse à <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s spécifiques (projections, simu<strong>la</strong>tions) <strong>de</strong> <strong>la</strong>direction générale <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> ou d’autres institutions dans le cadre du service, l’horizon <strong>de</strong> projection dumodèle (actuellement 1998) sera aussi prolongé à l’an 2000-2002. Ce travail informatique sera coordonné par lespécialiste <strong>de</strong> MADIO (RAKOTOMALALA Andriamampiainina).Sur le second volet <strong>de</strong> <strong>la</strong> modélisation <strong>de</strong> moyen terme (MEGC), les différentes version du modèleseront finalisées et donneront lieu à <strong>de</strong>s analyses spécifiques (politique fiscale, politique commerciale, etconséquences distributives). La col<strong>la</strong>boration avec le projet Cornell sera poursuivie, et M. FalyRAKOTOMANANA, <strong>de</strong> par son affectation à l’<strong>INSTAT</strong> et sa compétence personnelle, constitue l’interfaceidéale <strong>de</strong> cette col<strong>la</strong>boration.4- Conventions et financementsMADIO opère sous le couvert <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux types <strong>de</strong> convention : une convention scientifique et <strong>de</strong>sconventions <strong>de</strong> financement.Du côté scientifique, <strong>la</strong> convention <strong>INSTAT</strong>/ORSTOM, avec accord du Ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Recherche<strong>malgache</strong>, a été reconduite par avenant afin <strong>de</strong> couvrir <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> juillet 1997 (où <strong>la</strong> précé<strong>de</strong>nte convention venaità échéance) - décembre 1998.Du côté financier, MADIO dispose <strong>de</strong> 3 sources <strong>de</strong> fonds, accordés par les 3 bailleurs <strong>de</strong> fonds du projet: le Ministère français <strong>de</strong> <strong>la</strong> coopération, l’ORSTOM et l’Union Européenne. Si pour les <strong>de</strong>ux premièresinstitutions, leur contribution est assurée jusqu’à <strong>la</strong> fin du projet, le financement européen reste plusproblématique.- l’ORSTOM :Outre les coûts sa<strong>la</strong>riaux <strong>de</strong>s trois chercheurs expatriés du projet, ainsi que <strong>de</strong>s allocataires <strong>de</strong> recherche,l’ORSTOM accor<strong>de</strong> un budget <strong>de</strong> recherche à ses chercheurs (y compris allocataires), qui est <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 150000 FF par an pour l’ensemble du projet. Cette configuration <strong>de</strong>vrait être reconduite en 1998 ;- Le Ministère français <strong>de</strong> <strong>la</strong> Coopération :Dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> convention du projet « Appui à l’information économique et à <strong>la</strong> régionalisation <strong>de</strong>sinvestissement publics », signée en août 1997 pour 30 mois, <strong>la</strong> composante 1 (correspondant à MADIO) disposed’un montant <strong>de</strong> 1,4 millions <strong>de</strong> FF. Une partie <strong>de</strong> ce montant est directement mis en oeuvre par Paris, et revientaux missions et étu<strong>de</strong>s réalisées à l’extérieur par DIAL, tandis que <strong>la</strong> partie mis en oeuvre par <strong>la</strong> MCAC et dontbénéficie MADIO se sol<strong>de</strong> à 520 000 FF pour l’ensemble <strong>de</strong>s 30 mois ;- L’Union Européenne :MADIO a bénéficié d’une subvention et <strong>de</strong> Fonds <strong>de</strong> Contre-Valeur (FCV) <strong>de</strong> l’Union Européenne lors <strong>de</strong> <strong>la</strong>première phase du projet (1994-1996). Pour <strong>la</strong> secon<strong>de</strong> phase (1997-1998), il était prévu que celle-ci contribue àMADIO à travers le projet STATMAD (réhabilitation <strong>de</strong> l’appareil <strong>statistique</strong> <strong>malgache</strong>), dont MADIO constitueune composante. Malheureusement, STATMAD n’a pas pu se concrétiser à temps, et un premier crédit-re<strong>la</strong>issous <strong>la</strong> forme d’une subvention <strong>de</strong> 425 millions <strong>de</strong> Fmg a été accordé à MADIO, pour une pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> 6 mois(juin-novembre 1997). Le nouveau retard pris par <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> STATMAD, a à nouveau privé MADIO <strong>de</strong>financements européens. Avec l’appui <strong>de</strong> <strong>la</strong> Délégation, une procédure a été amorcée pour un nouveau créditre<strong>la</strong>is<strong>de</strong> 3 mois, mais cette fois sous forme <strong>de</strong> FCV, et d’un montant <strong>de</strong> 230 millions <strong>de</strong> Fmg. Début janvier1998, <strong>la</strong> procédure <strong>de</strong> déblocage <strong>de</strong>s FCV n’avait toujours pas abouti.


L’important retard dans <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> STATMAD <strong>de</strong>vient un problème aigu, dans <strong>la</strong> mesure où il pénaliseMADIO, mais aussi l‘<strong>INSTAT</strong>, son principal bénéficiaire, dont l’horizon <strong>de</strong> projection <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong>vient flouet hypothétique. A titre d’exemple, <strong>la</strong> pérennisation du nouvel IPC risque d’être remis en question si l’affectationd’ordinateurs puissants aux directions provinciales, prévue par STATMAD, n’intervient pas dans les meilleursdé<strong>la</strong>is. Une solution rapi<strong>de</strong> à ce problème <strong>de</strong>vrait être mise en oeuvre afin <strong>de</strong> ne pas compromettre les chances <strong>de</strong>réussite <strong>de</strong> l’ensemble <strong>de</strong> STATMAD.CONCLUSIONEn conclusion, en l’espace <strong>de</strong> trois ans, le projet MADIO a acquis une stature d’envergure <strong>national</strong>e,connue et reconnue par tous ceux qui travaillent à et sur Madagascar, aussi bien dans le domaine <strong>statistique</strong> quedans celui <strong>de</strong> l’analyse économique et du renforcement <strong>de</strong>s capacités <strong>national</strong>es. Cette performance mérite d’êtresoulignée compte tenu <strong>de</strong>s nombreux échecs enregistrés dans ce domaine <strong>de</strong>puis <strong>de</strong> nombreuses années. Il n’estpas inutile <strong>de</strong> rapeller qu’à <strong>la</strong> création <strong>de</strong> MADIO en 1994, très peu d’institutions et/ou d’experts croyaient qu’unprojet <strong>de</strong> ce type pouvait réussir (situation <strong>de</strong> Madagascar à l’époque, peu <strong>de</strong> confiance accordée à l’<strong>INSTAT</strong>,etc.).L’expérience <strong>de</strong> MADIO, novatrice dans le nombreux domaines (création d’un pôle <strong>de</strong> réflexion surl’économie <strong>malgache</strong> avec <strong>de</strong>s économistes <strong>malgache</strong>s, création d’une revue économique, métho<strong>de</strong>s originales<strong>de</strong>s observatoires ruraux, secteur informel, création <strong>de</strong> séries temporelles, transfert <strong>de</strong> compétences, politique <strong>de</strong>valorisation et <strong>de</strong> diffusion), mérite d’être poursuivie et pourra servir d’exemple pour <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> ce type dansd’autres pays (bailleurs <strong>de</strong> fonds). Du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>, l’expérience MADIO pourrait servir <strong>de</strong> modèleà suivre, en l’adaptant au contexte <strong>de</strong> l’institut, pour le transformer en un <strong>de</strong>s plus performants d’ASS ; objectifcertes ambitieux mais tout à fait accessible. Pour l’ORSTOM, les leçons <strong>de</strong> <strong>la</strong> réussite <strong>de</strong> MADIO doivent aussiêtre tirées pour rendre plus efficace sa politique <strong>de</strong> recherche pour le développement en coopération.Outre <strong>la</strong> poursuite <strong>de</strong>s activités scientifiques du projet, une attention particulière <strong>de</strong>vra être portéesur l’aspect institutionnel, afin <strong>de</strong> conduire à <strong>la</strong> pérennisation <strong>de</strong>s compétences accumulées au sein <strong>de</strong> MADIO.Plus spécifiquement, les modalités d’un prolongement éventuel du projet, sous une forme appropriée, <strong>de</strong>vront êtrec<strong>la</strong>irement établies. Cet aspect est très directement lié au changement <strong>de</strong> statut <strong>de</strong> l‘<strong>INSTAT</strong> et aux possibilitésd’intégration <strong>de</strong>s membres <strong>malgache</strong>s <strong>de</strong> MADIO à l’<strong>INSTAT</strong>. Pour <strong>de</strong>s raisons inexplicables, et à notre avisinjustifiées, <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> nouveau statut <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> en EPA, déposée par <strong>la</strong> Direction Générale, est bloquéeau niveau du Ministère <strong>de</strong>puis plus d’un an. Que se passe-t-il? Une réflexion approfondie impliquant l’<strong>INSTAT</strong>et ses partenaires (Union Européenne, Ministère Français <strong>de</strong> <strong>la</strong> Coopération, ORSTOM, Banque Mondiale,USAID, ORSTOM, etc.) doit être entreprise dans les meilleurs dé<strong>la</strong>is, afin <strong>de</strong> résoudre ces questions essentielles.LISTE DES ANNEXESAnnexe 1 : liste <strong>de</strong>s membres du projet MADIO en 1997Annexe 2 : rapports d’activité synthétique par chercheur du projet MADIO en 1997Annexe 3 : liste <strong>de</strong>s publications du projet MADIO en 1997Annexe 4 : sommaire <strong>de</strong>s <strong>de</strong>ux premiers numéros <strong>de</strong> <strong>la</strong> Revue « Economie <strong>de</strong> Madagascar »Annexe 5 : bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong>s ventes <strong>de</strong>s publications MADIO 1995-1997Annexe 6 : production scientifique et valorisation <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> MADIO par chercheur 1994-1997Annexe 7 : liste <strong>de</strong>s « Vendredis <strong>de</strong> MADIO » organisés en 1997Annexe 8 : liste <strong>de</strong>s communications à <strong>de</strong>s séminaires nationaux et internationaux en 1997Annexe 9 : valorisation diverses (IPI, articles, émissions, groupe <strong>de</strong> travail, manifestations, etc.)Annexe 10 : liste <strong>de</strong>s étudiants préparant un diplôme (thèse, DEA, etc.) à partir <strong>de</strong>s données <strong>de</strong> MADIOAnnexe 11 : missions d’appui à MADIO en 1997Annexe 12 : tableau récapitu<strong>la</strong>tif <strong>de</strong>s financements <strong>de</strong> MADIO en 1997


Annexe 13 : quelques exemples illustratifs du dossier <strong>de</strong> presse sur les travaux <strong>de</strong> MADIO en 1997


ANNEXE 1LISTE DES MEMBRES DU PROJET MADIO EN 1997Co-responsables :RANDRIANARISON Jean-Gabriel (Economiste-statisticien, <strong>INSTAT</strong>, 10/94)ROUBAUD François (Economiste-statisticien, ORSTOM, 10/94)Membres :Pour Madagascar :ANDRIANARISON Francis (Economiste-statisticien, projet, 4/96)ANDRIANIRINA Harison (chauffeur, projet 1/96)RAKOTOMALALA Andriamampiainina (Economiste-statisticien, projet, 4/96)RAKOTOMANANA Faly (Economiste-statisticien, <strong>INSTAT</strong>, 10/94)RAMBELOMA Tiana (Economiste-statisticien, projet, 9/97)RAMILISON Eric ((Economiste-statisticien, projet, 10/94)RASOLO Patrick (Economiste, étudiant en DEA, université <strong>de</strong> Tananarive, projet, 04/95)RATOVOARINONY Raphaël (Economiste, Magistère CERDI, projet, 03/95 - 06/97)RAVELOSOA Rachel (Economiste-statisticien, projet, 10/94)RAZANAJAO So<strong>la</strong>nge ( Secrétaire, projet, 1/96)RAZANAMAVO Voahirana (Historienne (maîtrise), projet, 4/95)Pour l'ORSTOM :ANDRIAMIARISOA Fitiavana (Economiste, allocataire <strong>de</strong> recherche, ORSTOM, 10/96 )COURY Diane (Economiste-démographe, allocataire <strong>de</strong> recherche, Min. <strong>de</strong> <strong>la</strong> recherche, ORSTOM, 3/96)DROY Isabelle (Géographe, ORSTOM, 01/95 ; temps partiel 4/5)GAUTIER Jean-François (Economiste, allocataire <strong>de</strong> recherche, Min. <strong>de</strong> <strong>la</strong> recherche, ORSTOM, 4/97)PESNEAUD François (Géographe, université <strong>de</strong> Strasbourg, accueil expatriation, ORSTOM, 10/95-06/97)RAZAFINDRAKOTO Mireille (Economiste-statisticien, ORSTOM, 10/94)RAZAFINDRATSIMA Nico<strong>la</strong>s (Economiste-démographe, allocataire <strong>de</strong> recherche, ORSTOM, 10/96 )


ANNEXE 2RAPPORT D’ACTIVITE SYNTHETIQUE PAR CHERCHEUR EN 1997RAPPORT D'ACTIVITE 1997ANDRIAMIARISOA FitiavanaJanvier 1998Production <strong>de</strong> <strong>statistique</strong> <strong>de</strong> baseCette années consistait pour nous à <strong>la</strong> récolte <strong>de</strong>s données dynamiques (avec les observatoires ruraux) et statiquepour une comparaison <strong>de</strong>s comportements <strong>de</strong>s producteurs dans le temps et dans l'espace.• Enquête par questionnaires sur 100 ménages dans <strong>la</strong> région <strong>de</strong> Sambava : pour une étu<strong>de</strong> comparative avec <strong>la</strong>région d'Anta<strong>la</strong>ha. Cette enquête concernait exclusivement les caféiculteurs et leur système <strong>de</strong> production.Elle a été conçue et réalisée pour les étu<strong>de</strong>s thématiques <strong>de</strong> notre travail <strong>de</strong> thèse.• Enquête à passages répétés (troisième passage) dans <strong>la</strong> région d'Anta<strong>la</strong>ha (un <strong>de</strong>s 4 observatoires ruraux duprojet Madio) sur 535 ménages ruraux. En tant que superviseur, nous avons assuré <strong>la</strong> formation <strong>de</strong>senquêteurs et <strong>la</strong> codification sur terrain <strong>de</strong>s questionnaires.La production <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>statistique</strong> ne se termine que si on a <strong>de</strong>s données cohérentes et exploitables, c'est à direapurées.Analyse thématique• Exploitation <strong>de</strong>s questionnaires <strong>de</strong> <strong>la</strong> campagne agricole 1994 -1995 : "Les producteurs <strong>de</strong> café à traversl'observatoire d'Anta<strong>la</strong>ha" (version provisoire).• Exploitation <strong>de</strong>s questionnaires re<strong>la</strong>tifs au module "Vanille - Café", et premier résultat <strong>de</strong> <strong>la</strong> campagne 1995 -1996 : « Une baisse <strong>de</strong> prix au producteur conjuguée à une baisse en volume <strong>de</strong> <strong>la</strong> production <strong>de</strong> café », surl’observatoire d’Anta<strong>la</strong>ha.• Exploitation <strong>de</strong>s questionnaires re<strong>la</strong>tifs à <strong>la</strong> région <strong>de</strong> Sambava. Le premier résultat en version provisoires'intitule "Monographie comparée <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux zones productrices <strong>de</strong> café dans le Nord-Est". Un essai <strong>de</strong>c<strong>la</strong>ssification <strong>de</strong>s comportements <strong>de</strong>s producteurs <strong>de</strong> café.• Exploitation <strong>de</strong> l'enquête sur <strong>la</strong> campagne 1996-1997, modules Elevage et vanille - café. Les premiersrésultats sont en cours.Valorisation <strong>de</strong>s acquis• Participation à <strong>la</strong> table ron<strong>de</strong> organisée par l'IFPRI :Etu<strong>de</strong>s thématiques : - les marchés <strong>de</strong>s intrants agricoles- les marchés <strong>de</strong>s produits agricoles- les comportements <strong>de</strong>s ménages ruraux


RAPPORT D'ACTIVITE 1997Opération <strong>de</strong> production d'information <strong>statistique</strong>- Apurement <strong>de</strong>s fichiers sur les relevés <strong>de</strong>s prix 1997Etu<strong>de</strong> en coursPremiers résultats <strong>de</strong> l'enquête SET 97Valorisation et diffusionNéantTiana RAMBELOMADécembre 1997Formation, séminaire Participation à une formation à Mantasoa (pendant 14 jours) sur le POPMAP, l'extraction <strong>de</strong>s données et <strong>la</strong>projection démographique à partir <strong>de</strong>s résultats du recensement 1993. Cette formation a été organisée parl'USAID et le DDSS et a été dispensée par <strong>de</strong>s experts américains.


RAPPORT D'ACTIVITE 1997Ra<strong>ko</strong>tomanana Faly Herydécembre 1997Production <strong>statistique</strong> <strong>de</strong> base- Dans le cadre <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> production d'informations <strong>statistique</strong>s <strong>de</strong> base, le projet MADIO donne<strong>de</strong>s appuis techniques et financières à l'<strong>Institut</strong> National <strong>de</strong> Statistique <strong>de</strong> Madagascar (<strong>INSTAT</strong>). En tant queChef <strong>de</strong> service <strong>de</strong>s Statistiques <strong>de</strong> l'emploi et <strong>de</strong> revenus à <strong>la</strong> Direction <strong>de</strong>s Statistiques <strong>de</strong>s ménages à l'<strong>INSTAT</strong>et dans l'objectif <strong>de</strong> l'internalisation <strong>de</strong>s activités du projet au sein <strong>de</strong> l'<strong>INSTAT</strong>, j'ai été chargé <strong>de</strong> <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong>l'enquête Emploi 1997 dans l'agglomération d'Antananarivo. J'ai assuré <strong>la</strong> conception <strong>de</strong> l'enquête et duquestionnaire, <strong>la</strong> préparation <strong>de</strong>s matériels, le contrôle <strong>de</strong>s opérations sur terrain, <strong>la</strong> coordination <strong>de</strong> <strong>la</strong> saisie <strong>de</strong>sdonnées et l'apurement <strong>de</strong>s fichiers <strong>de</strong> données, coordination <strong>de</strong>s traitements <strong>de</strong>s données, <strong>la</strong> publication <strong>de</strong>spremiers résultats et <strong>la</strong> gestion financière <strong>de</strong> l'enquête. Toutes ces activités m'ont pris 7 mois <strong>de</strong> travail : du mois<strong>de</strong> Janvier au mois <strong>de</strong> Juillet 1997.- J'ai été responsable <strong>de</strong> l'Echantillonnage <strong>de</strong> l'enquête Santé - Education - Transferts SET 1997. J'aiassuré aussi les traitements <strong>de</strong>s données concernant le module "Transferts entre ménages".- J'ai été sollicité pour l'apurement <strong>de</strong>s données <strong>de</strong> l'enquête Observatoires ruraux 1997 et le traitement<strong>de</strong>s données concernant le module "riz".- J'ai participé à <strong>la</strong> confection <strong>de</strong> <strong>la</strong> Matrice <strong>de</strong> Comptabilité Sociale (MaCS) <strong>de</strong> l'année 1995 pourMadagascar. Mes taches ont été axées surtout sur les comptes <strong>de</strong> production <strong>de</strong> <strong>la</strong> branche primaire (agriculture).ValorisationEn tant que responsable <strong>de</strong> <strong>la</strong> phase 2 <strong>de</strong> l'enquête 1-2-3 sur le secteur informel réalisée dansl'Agglomération d'Antananarivo en 1995, j'ai participé au Séminaire inter<strong>national</strong> sur le secteur informel et <strong>la</strong>politique économique en Afrique subsaharienne qui a été organisé par DIAL (Centre européen <strong>de</strong> recherche enéconomie <strong>de</strong> développement) et l'EUROSTAT et s'est déroulé à Bama<strong>ko</strong> (MALI) le 10 au 14 Mars 1997.L'objectif du séminaire était l'harmonisation <strong>de</strong>s métho<strong>de</strong>s <strong>statistique</strong>s utilisées (concepts, métho<strong>de</strong>sd'échantillonnage, type d'enquête, etc.) pour collecter <strong>de</strong>s informations fiables et complètes sur le secteurinformel. J'ai présenté à ce séminaire l'enquête 1-2-3 sur le secteur informel réalisée par le projet MADIO dansl'agglomération d'Antananarivo en 1995.Formation -Transferts <strong>de</strong> compétences - Col<strong>la</strong>borationDans le cadre <strong>de</strong>s transferts <strong>de</strong> compétences du projet MADIO au profit <strong>de</strong> l'<strong>INSTAT</strong>, pour <strong>la</strong> réalisation<strong>de</strong> l'enquête Emploi 1997, j'ai recruté 11 fonctionnaires <strong>de</strong> l'<strong>INSTAT</strong> pour participer aux taches <strong>de</strong> supervision(collecte et saisie), 3 autres comme enquêteurs et 14 comme opérateurs <strong>de</strong> saisie. Ces agents ont pu bénéficier <strong>de</strong><strong>la</strong> formation sur les concepts et définitions dans le domaine du marché du travail, les techniques d'enquête et lesexpériences sur <strong>la</strong> collecte <strong>de</strong>s données sur terrain.


RAPPORT D'ACTIVITE 1997RAMILISON Eric Norbertdécembre 1997Voici ce que j’ai fait, RAMILISON Eric, au sein du projet MADIO en 1997. Mes activités durantl’année écoulée pouvaient être répertoriées en trois catégories bien distinctes. Elles concernaient <strong>la</strong> production<strong>statistique</strong>, l’analyse économique et <strong>la</strong> diffusion au <strong>la</strong>rge public <strong>de</strong>s travaux du projet.La production <strong>statistique</strong>J’ai participé à trois opérations.1. La première porte sur l’é<strong>la</strong>boration du bulletin trimestriel sur le commerce extérieur ;2. La secon<strong>de</strong> est re<strong>la</strong>tive à l’enquête annuelle sur l’emploi ;3. La troisième consiste à porter appui à l’équipe qui conçoit l’indice <strong>de</strong>s prix à <strong>la</strong> consommation dans lesprincipales villes <strong>de</strong> Madagascar.Concernant l’opération sur le commerce extérieur, elle se présente comme un fait ponctuel, comme uncoup d’envoi à une série <strong>de</strong> publication car cette <strong>de</strong>rnière doit revenir en premier lieu à <strong>la</strong> Direction <strong>de</strong>sStatistiques Economiques (DSE). Pour ce faire, ma tâche consistait à é<strong>la</strong>borer les indices <strong>de</strong> taux <strong>de</strong> changeeffectifs nominal et réel dans le but <strong>de</strong> faire ressortir l’évolution <strong>de</strong> <strong>la</strong> compétitivité <strong>de</strong> l’économie <strong>malgache</strong> surl’échelle mondiale.Cette participation a été accompagnée <strong>de</strong> réunions avec les responsables <strong>de</strong> <strong>la</strong> DES avec comme finalité <strong>de</strong>former ces <strong>de</strong>rniers au calcul <strong>de</strong>s indicateurs retenus dans <strong>la</strong> publication ainsi que leur interprétation.Pour ce qui est <strong>de</strong> l’enquête emploi 97, elle est <strong>la</strong> troisième du genre à <strong>la</strong>quelle je participe. Pour l’année97, ma participation a commencé par <strong>la</strong> délimitation <strong>de</strong> l’agglomération d’Antananarivo, puis a continué avec <strong>la</strong>formation du personnel <strong>de</strong> terrain, l’é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s questionnaires et le tirage <strong>de</strong> l’échantillon à enquêter.Lorsque l’enquête a été <strong>la</strong>ncée, ma tâche consistait à contrôler ce que fait les superviseurs <strong>de</strong> terrain, à veiller à ceque les consignes retenus sont bien suivis.Enfin, lorsque l’apurement <strong>de</strong>s données collectées a été terminée, j’ai participé à l’exploitation <strong>de</strong> l’enquête et à<strong>la</strong> rédaction <strong>de</strong>s premiers résultats comme je le fais tous les ans.En ce qui concerne l’appui à l’équipe <strong>de</strong>s prix, il a été <strong>de</strong>s plus fastidieux, et a duré un mois environ. Ilconsistait à vérifier que les biens est services, constituant le panier <strong>de</strong> consommation <strong>de</strong> <strong>la</strong> ménagère, dontl’évolution <strong>de</strong>s prix constitue le fon<strong>de</strong>ment <strong>de</strong> l’indice <strong>de</strong>s prix à <strong>la</strong> consommation, n’ont pas étémalencontreusement « remp<strong>la</strong>cés » par l’équipe <strong>de</strong> <strong>la</strong> relevée <strong>de</strong>s prix.L’Analyse économiqueMa contribution dans l’analyse économique est témoignée par trois étu<strong>de</strong>s thématiques et 2 premiersrésultats d’enquêtes.Les étu<strong>de</strong>s thématiques se rapportent sur :<strong>la</strong> durée <strong>de</strong> chômage et l’attente d’un emploi formel ; <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> facteurs dans le secteur industriel et <strong>la</strong>question <strong>de</strong> <strong>la</strong> hausse <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>ire ; le travail <strong>de</strong>s enfants dans l’agglomération d’Antananarivo. Alors que letroisième article a été fait à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du BIT et <strong>de</strong> l’UNICEF, le second a pour but entre autres d’avancer <strong>de</strong>slimites à <strong>la</strong> revendication sa<strong>la</strong>riale actuelle.


Le premier article n’a <strong>de</strong> son côté pu voir le jour qu’à cause du principe <strong>de</strong>s enquêtes emplois. Ces opérations ontété faites sur un panel, ce qui permet le suivi dans le temps <strong>de</strong>s données propres à chaque individu.Les <strong>de</strong>ux premiers résultats d’enquête sont re<strong>la</strong>tifs respectivement à <strong>la</strong> situation sur le marché du travailet à l’état <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong> l’éducation vus du côté <strong>de</strong>s ménages, et concernent uniquement l’agglomérationd’Antananarivo.La diffusion au grand public <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> MADIOJ’ai participé à 2 ren<strong>de</strong>z-vous <strong>INSTAT</strong> Point-Information. Le premier sur <strong>la</strong> 1ere publication <strong>de</strong>s indicesdu commerce extérieur et le second sur les premiers résultats <strong>de</strong> l’enquête emploi 97.En tant que membre du comité <strong>de</strong> rédaction <strong>de</strong> <strong>la</strong> revue « Economie <strong>de</strong> Madagascar », J’ai été sollicitépar le CITE, en remp<strong>la</strong>cement du secrétaire <strong>de</strong> rédaction <strong>de</strong> <strong>la</strong> revue qui était empêché, pour être son conférencierle 26 Mars 97 à Tamatave lors <strong>de</strong> l’inauguration <strong>de</strong> l’antenne locale du CITE. A cette occasion, j’ai présenté monarticle qui figure dans le 1er numéro <strong>de</strong> le revue « Economie <strong>de</strong> Madagascar ».J’ai participé aussi à 2 émissions télévisées, l’une avec <strong>la</strong> RTA et portait sur le pouvoir d’achat dans le« Dossier Madagascar » en octobre 97, l’autre se faisait <strong>de</strong> son côté avec <strong>la</strong> MA-TV dans l’émission bimensuelle« A<strong>la</strong>-sarona tsy misorona » le 17 décembre 97 où il était question <strong>de</strong> situation macro-économique et sociopolitique<strong>de</strong> Madagascar.Enfin, <strong>la</strong> renommée du projet MADIO étant, j’ai participé avec Diane COURY, un autre membre duprojet, à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> du FNUAP, à plusieurs réunions <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission UNDAF-EDUCATION. Nous avons étépour ce<strong>la</strong> sollicités pour apporter <strong>de</strong>s critiques aux travaux <strong>de</strong>s consultants qui <strong>de</strong>vaient écrire un rapport sur <strong>la</strong>situation <strong>de</strong> l’éducation formelle et non formelle à Madagascar.


RAPPORT D'ACTIVITE 1997Opération <strong>de</strong> production d'informationRavelosoa Julia Racheldécembre 1997En tant que responsable technique et financière du projet prix, l'activité <strong>de</strong> l'année 1997 a été axéeprincipalement sur <strong>la</strong> poursuite <strong>de</strong> cette opération qui a pour objet l'amélioration, l'extension et <strong>la</strong> regionalisation<strong>de</strong> l'indice <strong>de</strong>s prix à <strong>la</strong> consommation. Les tâches ont consisté à <strong>la</strong> fois en <strong>de</strong>s travaux <strong>de</strong> conception et <strong>de</strong>supervision que <strong>de</strong> réalisation, et ceci en col<strong>la</strong>boration avec le responsable informatique et avec l'<strong>INSTAT</strong>. Ils'agit plus particulièrement <strong>de</strong> :- <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> <strong>la</strong> méthodologie (suite) ;- <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong>s pondérations définitives au niveau <strong>de</strong>s sept villes ;- <strong>la</strong> conception <strong>de</strong>s questionnaires permettant <strong>de</strong> recueillir <strong>de</strong>s informations en vue du calcul <strong>de</strong>spondérations <strong>de</strong> certaines variétés ;- <strong>la</strong> conception <strong>de</strong> l'organisation <strong>de</strong> codification <strong>de</strong>s questionnaires ;- <strong>la</strong> conception <strong>de</strong>s tests <strong>de</strong> cohérence ;- <strong>de</strong> <strong>la</strong> saisie et l'apurement <strong>de</strong>s données sur 13 mois <strong>de</strong> cinq villes <strong>de</strong> Madagascar ;- conception <strong>de</strong>s questionnaires définitifs ;- <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> <strong>la</strong> liste définitive <strong>de</strong>s séries et variétés à suivre pour <strong>la</strong> ville <strong>de</strong> Toamasina ;- é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong>s questionnaires définitifs <strong>de</strong> Toamasina ;- une mission <strong>de</strong> suivi et <strong>de</strong> contrôle à Toamasina.AnalyseDeux étu<strong>de</strong>s ont été entreprises cette année. La première concerne <strong>la</strong> mobilité sociale à Madagascar.Cette étu<strong>de</strong> a été présentée au "Colloque Jeune Chercheurs" organisée par l'INED à Paris en mai 1997. Lasecon<strong>de</strong> analyse thématique traite du comportement <strong>de</strong>s prix à <strong>la</strong> consommation et <strong>de</strong> sa dynamique à long terme.Par ailleurs, l'exploitation du module "activité secondaire" <strong>de</strong> l'enquête "Observatoires ruraux" a été faiteen vue <strong>de</strong> <strong>la</strong> publication <strong>de</strong>s premiers résultats <strong>de</strong>sdits observatoires.Valorisation, diffusionLa participation à <strong>de</strong>ux émissions télévisées a permis <strong>de</strong> valoriser les analyses et enquêtes menées par leprojet MADIO. Il s'agit <strong>de</strong> :- DOSSIERS MADAGASCAR, RTA, sept 97 : c'est un reportage consacré à l'emploi et aupouvoir d'achat <strong>de</strong>s ménages <strong>malgache</strong>s ;- ALA-SARONA, MaTV, déc 97 : bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong> l'année 1997.Formation, transfertQuant à l'activité <strong>de</strong> transfert, une séance <strong>de</strong> formation-information sur les indices <strong>de</strong>s prix à <strong>la</strong>consommation a été effectuée à l'EESDEGS Ankatso à l'intention <strong>de</strong>s étudiants en DEA d'Economie.Enfin pour les séminaires et colloques, on a assisté aux :- Colloque "Jeunes Chercheurs" organisé par l'INED à Paris en mai 1997 dont le thème étaitcentrée autour <strong>de</strong> <strong>la</strong> "Question <strong>de</strong> popu<strong>la</strong>tion" ;- Séminaire IFPRI - FOFIFA à Antananarivo ;- Séminaire NLTPS à Antsirabe.


RAPPORT D'ACTIVITE 1997RAKOTOMALALA Andriamampianinadécembre 1997La principale activité menée en 1997 a été <strong>la</strong> poursuite <strong>de</strong> <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce du nouvel indice <strong>de</strong>s prix à <strong>la</strong>consommation dans les 7 grands centres urbains <strong>de</strong> Madagascar. Rappelons que cette opération , qui a débuté en1996, est actuellement à <strong>la</strong> phase <strong>de</strong> traitement informatique : saisie et apurement <strong>de</strong>s données.En tant que responsable informatique <strong>de</strong> cette opération <strong>la</strong> participation directe à <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong>stravaux (supervision, contrôle, saisie, apurement) a été inévitable tout au long <strong>de</strong> l'année. Les principales tâcheseffectuées sont les suivantes :• conception et développement du masque <strong>de</strong> saisie provisoire (4000 lignes <strong>de</strong> programmes sous dbase IV)• organisation, supervision <strong>de</strong>s saisies <strong>de</strong>s questionnaires (6 villes, 13 mois)• conception et développement d'un logiciel d'apurement <strong>de</strong>s données (tests <strong>de</strong> cohérence, apurement, sortie <strong>de</strong>s<strong>statistique</strong>s <strong>de</strong> base) (3000 lignes sous dbase IV)• conception et développement du logiciel définitif <strong>de</strong> traitement, organisation <strong>de</strong>s tâches informatiques et<strong>statistique</strong>s, amélioration <strong>de</strong> <strong>la</strong> méthodologie• formation-information <strong>de</strong>s SP sur l'apurement <strong>de</strong>s données.En plus <strong>de</strong> l'opération prix quelques activités ont été réalisées, certaines d'entre elles a permis d'améliorer <strong>la</strong>productivité du projet MADIO dans l'ensemble. Il s'agit <strong>de</strong> :- <strong>la</strong> conception du programme d'éc<strong>la</strong>tement sous SAS pour l'enquête emploi 1997,- <strong>la</strong> réalisation du programme d'éc<strong>la</strong>tement <strong>de</strong>s Observatoires 1997,- <strong>la</strong> programmation d'une partie <strong>de</strong>s tests <strong>de</strong>s cohérences <strong>de</strong>s Observatoires- l'écriture <strong>de</strong>s programmes <strong>de</strong> conversions <strong>de</strong>s fichiers dbase en SAS- l'appui technique <strong>de</strong> certains membres du projet en informatiquePour terminer, on ne peut pas oublier <strong>la</strong> participation aux séminaires suivants :-Séminaire IFPRI-FOFIFA-Atelier <strong>de</strong> formation sur Modèle d'Equilibre Général Calcu<strong>la</strong>ble organisé par l'Université <strong>de</strong> Cornell encol<strong>la</strong>boration avec<strong>la</strong> direction <strong>de</strong>s Statistiques <strong>de</strong>s Ménages, décembre 1997.


RAPPORT D'ACTIVITE 1997Opération <strong>de</strong> production d'informationJean Gabriel RANDRIANARISONdécembre 1997L'opération <strong>de</strong> collecte sur l'enquête annuelle dans l'industrie (EAI96) qui a commencé en 1996 s'estterminée en 1997. Le Consultant a assuré <strong>la</strong> mise en forme finale <strong>de</strong>s données en vue du traitement <strong>de</strong>s donnéesnotamment en effectuant les tests <strong>de</strong> cohérence statiques ettemporelles.Etu<strong>de</strong> réalisée ou en coursElles concernent <strong>la</strong> macro-économie, <strong>la</strong> pauvreté et le Programme d'Investissement Public.Les titres sont les suivants :- Note <strong>de</strong> diagnostic sur <strong>la</strong> pauvreté "Madagascar". Ceci est un résumé d'une étu<strong>de</strong> sur <strong>la</strong> pauvreté faite dans lecadre du PNUD. Il s'agit d'une étu<strong>de</strong> qui fournit l'état <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté à Madagascar (en dynamique et en statique),- Madagascar : Situation macro-économique, les performances en 1997 et les perspectives en 1998 (Jean GabrielRANDRIANARISON, Mireille RAZAFINDRAKOTO, François ROUBAUD). Elle donne l'état <strong>de</strong> <strong>la</strong> situationéconomique en 1997 et <strong>la</strong> prévision pour l'année 1998,- Crise économique et mobilité sociale à Madagascar ( Julia Rachel RAVELOSOA, Jean GabrielRANDRIANARISON). Etu<strong>de</strong> faite dans le cadre <strong>de</strong> colloques "Jeunes chercheurs" à l'INED,- Une approche économique du Programme d'Investissement Public. Cette étu<strong>de</strong> essaie <strong>de</strong> cerner l'impact <strong>de</strong>l'investissement public sur l'économie <strong>malgache</strong> (étu<strong>de</strong> en cours en cours),- Note méthodologique sur l'Enquête annuelle dans l'industrie année 1996 (EAI1996). Il s'agit d'un documenttechnique.- Représentant <strong>de</strong> l'<strong>INSTAT</strong> dans <strong>la</strong> rédaction du Rapport Economique et Financier 1996.Valorisation diffusion- Présentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> modélisation économique dans le cadre d'un séminaire à Ankatso ,- Présentation du Projet MADIO dans le cadre d'un séminaire sur <strong>la</strong> coordination <strong>de</strong>s informations <strong>statistique</strong>sorganisées par l'USAID.- Participation aux activités <strong>de</strong> <strong>la</strong> cellule macro-économique (discussion sur le cadrage macro-économique,é<strong>la</strong>boration <strong>de</strong> maquette du glossaire <strong>de</strong>s quatre grands secteurs <strong>de</strong> l'économie).Formation, transfert- Colloque "Jeunes chercheurs" - Paris FRANCE,- Participation sur le séminaire sur le modèle d'équilibre général organisé par <strong>la</strong> Direction <strong>de</strong>s Statistiques <strong>de</strong>sMénages et l'Université <strong>de</strong> Cornell,- Formation <strong>de</strong>s cadres <strong>de</strong> l'<strong>INSTAT</strong> sur le Modèle d'Equilibre Général (à noter que l'<strong>INSTAT</strong> est associé àl'é<strong>la</strong>boration du modèle d'équilibre général)


RAPPORT D'ACTIVITE 1997RATSIMANDRESY Ra<strong>la</strong>isolofo Jeandécembre 1997Opération <strong>de</strong> production d'information:- Apurement <strong>de</strong> <strong>la</strong> base <strong>de</strong> données <strong>de</strong> l'Enquête Annuelle dans l'Industrie 1996 (EAI96).- Traitement <strong>de</strong> <strong>la</strong> partie Zone Franche <strong>de</strong> l'EAI96.- Préparation et <strong>la</strong>ncement <strong>de</strong> l'Enquete Annuelle dans l'Industrie 1997 (EAI97):* formation <strong>de</strong>s agents et tests <strong>de</strong> recrutement;* réunion <strong>de</strong> sensibilisation auprès <strong>de</strong>s groupements <strong>de</strong>s entreprises tel que CNI, CRC;* responsable administratif <strong>de</strong> l'EAI97 jusqu'au 12/09/97.* préparation <strong>de</strong> <strong>la</strong> base <strong>de</strong> sondage;* tirage <strong>de</strong> l'échantillon;.- Traitement <strong>de</strong> <strong>la</strong> partie mortalité <strong>de</strong> l'enquête "Santé-Education-Transfert (SET)".Valorisation, Diffusion:- Participation à l'Instat-point-information sur <strong>la</strong> présentation <strong>de</strong> l'EAI96.- Présentation sur Radio Corail <strong>de</strong> l'EAI96.Formation Séminaires:- Séminaire sur l'utilisation <strong>de</strong>s logiciels "POPMAP", "TRS", et mo<strong>de</strong> <strong>de</strong> projection par faritany etfiraisana <strong>de</strong>s données du RGPH97.


RAPPORT D'ACTIVITE 1997Opération <strong>de</strong> production d’informations <strong>statistique</strong>s:- EAI 1997, responsable MADIO auprès <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>ANDRIANARISON Francisdécembre 1997L’année 1997 marquait le début du transfert <strong>de</strong> l’opération <strong>de</strong> collectes à l’<strong>INSTAT</strong>. Concernant l’EAI,mon rôle consistait à un appui technique aux agents <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> : constitution <strong>de</strong> <strong>la</strong> base <strong>de</strong> sondage, <strong>de</strong>l’échantillon, méthodologie <strong>de</strong> l’enquête, formation <strong>de</strong>s enquêteurs et superviseurs, apurement <strong>de</strong>s fichiers.A l’issue <strong>de</strong> cette première expérience, nous <strong>de</strong>vons signaler le besoin immédiat <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> enpersonne ressource pour assurer <strong>la</strong> pérennité <strong>de</strong> l’enquête. Pour assurer le transfert, l’<strong>INSTAT</strong> aura besoin d’unjeune Ingénieur Statisticien Economiste.En effet, <strong>la</strong> partie méthodologie et <strong>la</strong> gestion globale <strong>de</strong> l’enquête n’était pas encore vraiment maîtriséepar le service. Beaucoup d’anomalies ont été constaté au niveau <strong>de</strong> <strong>la</strong> saisie ce qui a retard <strong>la</strong> publication <strong>de</strong>srésultats.Analyses thématiques- Exploitation enquête industrielle 1996Il s’agit <strong>de</strong> l’exploitation <strong>de</strong> <strong>la</strong> partie qualitative <strong>de</strong> l’EAI 1997 et <strong>la</strong> participation à <strong>la</strong> rédaction <strong>de</strong> l’ouvragecollectif sur les premiers résultats <strong>de</strong> l’EAI 1996.- Exploitation observatoires ruraux 1997 :Exploitation et analyses <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong> <strong>la</strong> partie revenu et dépense dans l’enquête observatoires ruraux 1996.- Deman<strong>de</strong> <strong>de</strong> facteur <strong>de</strong> production et <strong>la</strong> question <strong>de</strong> <strong>la</strong> hausse <strong>de</strong> sa<strong>la</strong>ire dans le secteur industriel à Madagascaravec RAMILISON Eric.L’étu<strong>de</strong> se propose <strong>de</strong> donner une idée sur le comportement <strong>de</strong>s entreprises en matière <strong>de</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> travail etd’utilisation <strong>de</strong> capital. Elle repose sur l’analyse <strong>de</strong>s données <strong>de</strong> 513 entreprises sur les exercices 94 et 95. Lamétho<strong>de</strong> utilisée est l’économétrie <strong>de</strong> panel.Valorisation et diffusion- Participation à l’<strong>INSTAT</strong> Point Information EAI 96- Participation à l’<strong>INSTAT</strong> Point Information Observatoires Ruraux 1997.- Emission radio sur l’industrie (Radio Korail).- Emission télévisée sur l’économie <strong>malgache</strong> sur MaTV- Emission télévisée sur RTA : sensibilisation enquête industrielle.Formation et transfert- Séminaire IFPRI sur les modélisation


Ce séminaire a pour objet <strong>la</strong> modélisation <strong>de</strong>s comportements <strong>de</strong>s producteurs face à <strong>la</strong> libéralisation. Il s’estdéroulé à Nanisana- Formation sur le MEGC à Paris Ecole PARADICette formation organisée conjointement par l’Université <strong>de</strong> Laval et Dial consiste à l’initiation à l’utilisation <strong>de</strong>smodèles d’équilibre général pour l’analyse <strong>de</strong>s politiques économiques. Elle a duré 15 jours et suivie d’unséminaire inter<strong>national</strong> sur le MEGC.


RAPPORT D'ACTIVITE 1997Activités <strong>de</strong> production d'informations <strong>statistique</strong>sRAZAFINDRAKOTO Mireilledécembre 1997Dans le cadre <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> production <strong>statistique</strong>, j’ai participé à <strong>de</strong>ux opérations :a. L'enquête annuelle dans l’industrie (EAI) :- D'une part, prise en charge d’une partie <strong>de</strong> l’analyse <strong>de</strong>s premiers résultats <strong>de</strong> l’EAI96, etcoordination du travail <strong>de</strong> rédaction du rapport (rédaction du résumé) ;- D'autre part, é<strong>la</strong>boration du questionnaire et <strong>de</strong> <strong>la</strong> méthodologie <strong>de</strong> l’EAI97, ainsi que supervision<strong>de</strong> l'enquête EAI97, notamment du segment <strong>de</strong>s entreprises franches ;- "Le secteur industriel formel à Madagascar : Caractéristiques, performances, dynamique et perspectives.Enquête annuelle dans l'industrie, exercice 1995, premiers résultats", ANDRIANARISON F.,RANDRIANARISON J.G., RATSIMANDRESY J., RAZAFINDRAKOTO M., ROUBAUD F., mars 1997,document MADIO n°9705/E, 66 p. (Brochure : "Résumé", RAZAFINDRAKOTO M., avril 97, n°9709/E, 6 p).- " Propositions sur <strong>la</strong> méthodologie et le questionnaire <strong>de</strong> l'enquête annuelle dans l'industrie 1997 (EAI97)",RAZAFINDRAKOTO, M., juin 1997, document MADIO n°9712/DT, 8p.b. Le commerce extérieur :Une méthodologie pour le traitement et <strong>la</strong> présentation <strong>de</strong>s résultats du commerce extérieur a été mise enp<strong>la</strong>ce. Cette opération a donné lieu à une publication trimestrielle sur le commerce extérieur <strong>de</strong> Madagascar encol<strong>la</strong>boration avec l’<strong>INSTAT</strong> (6 publications ont à ce jour été diffusées).- "Note méthodologique présentant <strong>la</strong> nouvelle publication trimestrielle officielle (<strong>INSTAT</strong>/MADIO) sur lecommerce extérieur <strong>de</strong> Madagascar", RAZAFINDRAKOTO, M., document n°9702/DT, janvier 1997, 8p.-"Evolution trimestrielle du commerce extérieur" Premier trimestre 1996 à <strong>de</strong>uxième trimestre 1997, n°1 à n°6,<strong>INSTAT</strong>-MADIO, n°9701/E, n°9702/E, n°9703/E, n°9712/E, n°9747/E et n°9748/E.Analyses thematiques et les travaux <strong>de</strong> mo<strong>de</strong>lisationHuit étu<strong>de</strong>s qui peuvent être regroupées autour <strong>de</strong> trois thèmes ont été réalisées ::Stratégie <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté- "Stratégie <strong>national</strong>e <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté : le cas <strong>de</strong> Madagascar", RAZAFINDRAKOTO M.,juillet 1997, document n°9721/E, 12 p. (Sujet : Cohérence <strong>de</strong>s politiques macro-économiques et <strong>de</strong> <strong>la</strong> stratégie <strong>de</strong>réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté. Les leçons à tirer du passé).- "Inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s dépenses sociales au niveau local : le secteur <strong>de</strong> <strong>la</strong> santé et <strong>de</strong> l’éducation ", GAUTIER,J.F, RAZAFINDRAKOTO M., octobre 1997, 30 p. (Sujet : Etat <strong>de</strong>s lieux sur l'efficacité <strong>de</strong>s dépenses publiquesdans les secteurs sociaux au niveau <strong>de</strong>s fivondronana).Le potentiel <strong>de</strong> développement du secteur industriel- "Performances comparées <strong>de</strong>s entreprises industrielles publiques, privées <strong>national</strong>es et étrangères àl'heure <strong>de</strong> <strong>la</strong> privatisation et <strong>de</strong> l'ouverture extérieure", RAZAFINDRAKOTO M., mai 1997, document MADIOn°9714/E, 17p. (Sujet : Etat <strong>de</strong>s lieux <strong>de</strong>s performances <strong>de</strong>s entreprises partant <strong>de</strong>s enquêtes industrielles)- "La dynamique du secteur industriel à Madagascar : <strong>de</strong>s perspectives favorables à l'horizon... mais unchemin semé d'embûches", RAZAFINDRAKOTO M., juin 1997, document MADIO n°9724/E, 21p.(Sujet : Les perspectives <strong>de</strong> gains <strong>de</strong> productivité <strong>de</strong>s entreprises industrielles)- "Les entreprises franches à Madagascar : économie d'enc<strong>la</strong>ve ou promesse d'une nouvelle prospérité?Nouvel esc<strong>la</strong>vage ou opportunité pour le développement du pays?", RAZAFINDRAKOTO M., ROUBAUD F.,mai 1997, document MADIO n°9719/E, 31 p. (Sujet : Dynamique <strong>de</strong> <strong>la</strong> zone franche <strong>de</strong>puis sa création etévaluation <strong>de</strong>s effets d'entraînement à partir d'un modèle quasi-comptable simplifié)- "Le secteur industriel à Madagascar à l’heure <strong>de</strong> <strong>la</strong> libéralisation <strong>de</strong>s échanges : choisir <strong>de</strong>s issues <strong>de</strong>court terme... ou relever les défis pour une croissance durable ", RAZAFINDRAKOTO M., septembre 1997, 8 p.(Sujet : Synthèse traçant <strong>la</strong> trajectoire et les perspectives <strong>de</strong> l'industrie face à <strong>la</strong> mondialisation)


RAPPORT D'ACTIVITE 1997RAZAFINDRATSIMA Nico<strong>la</strong>sdécembre 1997I/ Bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong> l'année 1997Opérations <strong>de</strong> production d'informations- Préparation et responsabilité <strong>de</strong> l'enquête Santé-Education-Transferts (SET97) qui a été achevée fin juillet.- Préparation et co-responsabilité <strong>de</strong> l'enquête "Santé" qui, elle, a été achevée fin septembre.Etu<strong>de</strong>s en cours- Exploitation <strong>de</strong> l'enquête SET97 : coordination <strong>de</strong>s travaux d'exploitation à MADIO. Sortie <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong> <strong>la</strong>partie transferts en col<strong>la</strong>boration avec d'autres membres du projet.Valorisation, diffusionNéantFormation, séminaires- Encadrement <strong>de</strong> <strong>la</strong> stagiaire <strong>de</strong> l'ENSAE Véronique De<strong>la</strong>rue pour son stage <strong>de</strong> 1ère année. Au cours <strong>de</strong> ce stage,elle a réalisé l'étu<strong>de</strong> "Les inégalités sco<strong>la</strong>ires selon le sexe dans l'Agglomération d'Antananarivo".- Avec d'autres membres du projet, participation à un séminaire sur les perspectives démographiques, organisépar <strong>la</strong> DDSS et l'USAID à Mantasoa au mois <strong>de</strong> novembre. Ce séminaire a été l'occasion <strong>de</strong> discuter <strong>de</strong>l'exploitation <strong>de</strong> certaines parties <strong>de</strong> l'enquête SET97 avec les démographes américains qui l'ont animé.II/ Perspectives pour 1998Le premier objectif est donc <strong>de</strong> publier les résultats <strong>de</strong> l'enquête SET97 dès que possible : au mois <strong>de</strong> janvier pour<strong>la</strong> présentation, au mois <strong>de</strong> février pour <strong>la</strong> ou les publication(s).Le <strong>de</strong>uxième objectif est d'avancer sur <strong>la</strong> thèse portant sur les transferts. Pour ce<strong>la</strong>, je développerai les partiesthéoriques du sujet. Je prendrai en main les données disponibles autres que l'enquête SET97, à commencer parcelles disponibles au sein du projet (enquêtes 1-2-3, emploi, données <strong>de</strong>s observatoires). Les étu<strong>de</strong>s que j'envisage<strong>de</strong> réaliser sont les suivantes :- les déterminants <strong>de</strong>s transferts inter-ménages à travers l'enquête SET97- l'évolution dans le temps <strong>de</strong>s solidarités et <strong>de</strong>s inégalités à travers les enquêtes budget-consommation- peut-être forme et quantification <strong>de</strong>s solidarités en milieu rural à partir <strong>de</strong>s données <strong>de</strong>s observatoiresParallèlement, vou<strong>la</strong>nt valoriser <strong>la</strong> formation que j'ai reçue en démographie et en <strong>statistique</strong>s, je suis intéressé parl'enquête trajectoires biographiques, notamment sur les migrations et <strong>la</strong> fécondité.


RAPPORT D'ACTIVITE 1997Jean-François GAUTHIERdécembre 1997I- BILAN DE L'ANNEE 1997Participation à <strong>la</strong> production <strong>de</strong> <strong>statistique</strong>sDepuis juin 1997, date à <strong>la</strong>quelle l'Enquête Annuelle dans l'industrie a été <strong>la</strong>ncée pour l'exercice 1996,j'ai tout d'abord été superviseur d'une équipe <strong>de</strong> 4 enquêteurs, chargé principalement d'enquêter les entreprises <strong>de</strong>zone franches. Sur les 135 entreprises du fichier <strong>de</strong> base, 68 ont répondu au moins partiellement au questionnaireet 67 ont été soit introuvables, ont refusé <strong>de</strong> répondre ou n'existe pas (ou plus).Pour janvier 1998, je participe à l'é<strong>la</strong>boration du document <strong>de</strong> synthèse sur l'état du secteur industriel àMadagascar.Etu<strong>de</strong>s thématiquesEtu<strong>de</strong>s personnelles :Mai 1997 : "La <strong>de</strong>tte extérieure <strong>de</strong> Madagascar, ou les len<strong>de</strong>mains qui déchantent."Communication : Résumé publié dans MIDI Madagascar, plus un article dans <strong>la</strong> Revue <strong>de</strong> l'Océan Indien.Juillet 1997 : "La <strong>de</strong>tte publique intérieure et <strong>la</strong> politique monétaire sont-ils à l'origine <strong>de</strong> <strong>la</strong> baisse <strong>de</strong>s crédits àl'économie ?" (à finaliser)Septembre 1997 : "Les banques <strong>de</strong> dépôts à Madagascar, mais où sont passés les crédits ?"(25 pages)Communications : Résumé publié dans les rois principaux quotidiens <strong>malgache</strong>s : l'Express, Tribune, MIDIMadagascar et dans le magazine hebdomadaire DMD. Présentation faite au colloque du FIVPAMA sur <strong>la</strong>privatisation.Décembre 1997 : "Base et taux <strong>de</strong> pression <strong>de</strong> <strong>la</strong> fiscalité directe à Madagascar, qui paye quoi ?" (à finaliser)Etu<strong>de</strong>s communes :Octobre 1997 : "Inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s dépenses sociales au niveau local" Jean-François Gautier, Mireille Razindra<strong>ko</strong>toEtu<strong>de</strong> réalisée à <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> <strong>la</strong> Banque Mondiale lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> mission <strong>de</strong> Revue <strong>de</strong>s Dépenses Publiques 1998, etprésentée aux bailleurs <strong>de</strong> fonds lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> remise <strong>de</strong>s conclusions <strong>de</strong> <strong>la</strong> mission.Décembre 1997 : "Cadrage Macro-économique et processus <strong>de</strong> décentralisation"Etu<strong>de</strong> réalisée pour le PNUDDécembre 1997 : Rédaction <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux encadrés sur <strong>la</strong> <strong>de</strong>tte extérieure et <strong>la</strong> politique monétaire pour le CadrageMacro économique 1997 (Razafindra<strong>ko</strong>to Mireille Jean-Grabriel, Roubaud François).PERSPECTIVES POUR 1998 :


Etu<strong>de</strong>s thématiquesEtu<strong>de</strong>s personnelles :Les étu<strong>de</strong>s personnelles <strong>de</strong>vraient se focaliser plus sur <strong>la</strong> fiscalité <strong>malgache</strong> : estimation <strong>de</strong> <strong>la</strong> base <strong>de</strong>sprincipaux impôts directes et indirectes et modélisation <strong>de</strong>s conséquences <strong>de</strong>s réformes fiscales.1 - On estimera <strong>la</strong> base <strong>de</strong> <strong>la</strong> fiscalité directe sur le secteur formel et informel. Le but est <strong>de</strong> voir si lesprincipes d'équité sont respectés.2 - La fiscalité indirecte par le biais <strong>de</strong> <strong>la</strong> TVA <strong>de</strong>vrait être <strong>de</strong>venir <strong>la</strong> source principale <strong>de</strong> recettesfiscales à Madagascar. Le champ d'application <strong>de</strong> <strong>la</strong> TVA <strong>de</strong>vrait surtout être é<strong>la</strong>rgi.On s'intéressera aux conséquences sociales <strong>de</strong>s réformes qui <strong>de</strong>vront être appliquées. Pour ce<strong>la</strong>, on estimeral'impact <strong>de</strong> <strong>la</strong> TVA dans l'indice <strong>de</strong>s prix à <strong>la</strong> consommation et essayant d'estimer <strong>la</strong> part <strong>de</strong> celle-ci dans le prix<strong>de</strong> revient <strong>de</strong> chaque produits compris dans le panier <strong>de</strong> <strong>la</strong> ménagère. Puis, à partir <strong>de</strong>s structures <strong>de</strong>sconsommations <strong>de</strong>s ménages par c<strong>la</strong>sses <strong>de</strong> revenus ou <strong>de</strong> dépenses, on estimera <strong>la</strong> charge <strong>de</strong> <strong>la</strong> TVA supportéepar c<strong>la</strong>sses <strong>de</strong> ménages et donc l'effet sur le bien être <strong>de</strong>s réformes fiscales.Etu<strong>de</strong>s communes :Janvier 1998 : "Rapport Annuel sur le secteur secondaire formel" - Participation au traitement <strong>de</strong>s données(qualitatives et quantitatives) et à <strong>la</strong> rédaction du rapport final.Premier trimestre 1998 : Etu<strong>de</strong> sur <strong>la</strong> fiscalisation du secteur informel, en col<strong>la</strong>boration avec DIAL.Communication :Développement d'une page Web sur le site internet Aupelf - Uref présentant les étu<strong>de</strong>s du projetMADIO. La page permettra <strong>de</strong> consulter à partir <strong>de</strong> recherche thématique, temporelle, ou par auteur les résumés<strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s réalisées par le projet.


RAPPORT D'ACTIVITE 1997Raphaël RATOVOARINONYDécembre 1997Au cours <strong>de</strong> l'année 1997, nous nous sommes penché sur <strong>la</strong> sortie <strong>de</strong>s premiers résultats d'enquêtes 1996et sur <strong>la</strong> préparation et l’exploitation <strong>de</strong> l’enquête 1997 concernant les observatoires ruraux MADIO. Entretemps, nous avons entamé une étu<strong>de</strong> sur les facteurs déterminant le ren<strong>de</strong>ment rizicole dans les troisobservatoires (Anta<strong>la</strong>ha, Antsirabe et Marovoay). Nous avons également commencé l'exploitation <strong>de</strong>s données<strong>de</strong>s observatoires d'Ambovombe Androy.En effet, comme l'enquête 1996 était terminée au mois <strong>de</strong> novembre, nous avons consacré les <strong>de</strong>uxpremiers mois <strong>de</strong> 1997 à l'apurement final <strong>de</strong>s données et à leur exploitation. Les résultats étaient sortis au débutdu mois d'avril tandis que le document final était rendu public au mois <strong>de</strong> mai 1997 après les <strong>de</strong>rnièrescorrections. En même temps, nous avons clôturé <strong>la</strong> comptabilité du volet "Observatoires" qui durant <strong>la</strong> campagne1996 présentait <strong>de</strong>s complications émanant <strong>de</strong>s dépenses engagées. A partir <strong>de</strong> là, nous avons pris en main toutesles opérations financières <strong>de</strong> ce volet.Dès le mois <strong>de</strong> mai, nous avons travaillé sur les modifications à apporter au questionnaire 1996 et à <strong>la</strong>conception du questionnaire 1997. Les préparatifs pour <strong>la</strong> nouvelle campagne 1997 étaient entamés. Il s'agit <strong>de</strong>l'é<strong>la</strong>boration du budget prévisionnel, <strong>de</strong>s achats <strong>de</strong> matériels et fournitures, <strong>de</strong> <strong>la</strong> finalisation <strong>de</strong>s questionnaires(version française et version ma<strong>la</strong>gasy) et du manuel <strong>de</strong> l'enquêteur ainsi que les recommandations auxsuperviseurs. Pendant tout ce temps, nous avons travaillé un peu sur les déterminants du ren<strong>de</strong>ment du riz à partir<strong>de</strong>s données <strong>de</strong>s observatoires 1996. Avant le commencement du troisième passage, nous avons dressé une liste<strong>de</strong>s tests <strong>de</strong> cohérence à faire entre les différentes variables du questionnaire d'enquête et les erreurs à éviter lors<strong>de</strong> <strong>la</strong> codification. Les superviseurs d'enquête ont besoin <strong>de</strong> ce document pour pouvoir vali<strong>de</strong>r les donnéesrecueillies sur le terrain. Le masque <strong>de</strong> saisie en dépend également. Au mois <strong>de</strong> juin, nous avons formé lessuperviseurs et l'enquête 1997 a commencé au mois <strong>de</strong> juillet 97.Pendant <strong>la</strong> pério<strong>de</strong> d'enquête sur les observatoires d'Antsirabe et Marovoay, nous avons travaillé sur lesdonnées <strong>de</strong>s observatoires d'Ambovombe Androy (Faux Cap, Ranomafana, Bekily et Maroaloka). Nous avonstraité certains thèmes comme <strong>la</strong> sécurité alimentaire, démographie, sco<strong>la</strong>risation, dépenses et autres. Une missiond’une semaine était effectuée à Ambovombe. Nous avons également effectué <strong>de</strong>s missions <strong>de</strong> supervision àMarovoay et à Antsirabe. Ces missions avaient pour objectif <strong>de</strong> vérifier le déroulement final <strong>de</strong>s opérationsd’enquêtes.Pendant les mois <strong>de</strong> septembre et octobre, nous avons dirigé les opérations d’enquête sur l’observatoire<strong>de</strong> Tuléar (recrutement et formation <strong>de</strong>s enquêteurs, formation <strong>de</strong>s superviseurs, enquête sur les <strong>de</strong>ux vil<strong>la</strong>ges).Après les corrections et l’apurement <strong>de</strong>s données (<strong>de</strong>ux à trois semaines du mois <strong>de</strong> novembre), nousavons commencé l’exploitation et le traitement <strong>de</strong> ces données dans le but <strong>de</strong> publier les premiers résultats avantle 15 décembre 1997. Cet objectif était atteint car le 18 décembre 97, l’équipe Observatoire a pu exposer lespremiers résultats lors <strong>de</strong> l’Instat Point Infos au Ministère du P<strong>la</strong>n et <strong>de</strong> l’Economie.Séminaires et formations :Durant l’année 1997, nous avons participé à trois ateliers du FOFIFA-IFPRI qui consistaient à :- 1 er séminaire (mois <strong>de</strong> février 1997): partager les expériences <strong>de</strong> collecte d’informationsen milieu rural et <strong>de</strong> l’analyse <strong>de</strong> ces données. Déterminer un objectif d’enquête en milieu rural. Lesdiscussions que nous avons engagées pendant ce séminaire se portaient sur <strong>la</strong> validité <strong>de</strong>s unitéspaysannes utilisées sur les fiches d’enquêtes.- 2è séminaire (mois <strong>de</strong> mai 1997): faire <strong>de</strong>s analyses conceptuelles théoriques pour <strong>de</strong>smodèles <strong>de</strong> type économétrique (choix <strong>de</strong> <strong>la</strong> variable expliquée et <strong>de</strong>s variables explicatives) àpartir <strong>de</strong>s données d’une enquête.- 3è séminaire (mois <strong>de</strong> décembre 1997): assister à <strong>la</strong> présentation <strong>de</strong>s résultats d’enquêteFOFIFA-IFPRI et participer aux ateliers d’étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s marchés d’intrants, <strong>de</strong>s marchés <strong>de</strong> produits et


Perspectives 1998du comportement <strong>de</strong>s ménages ruraux. Ces ateliers consistaient à dégager les priorités <strong>de</strong>scontraintes <strong>de</strong> ces trois thèmes et <strong>de</strong> proposer <strong>de</strong>s politiques économiques pour le milieu rural parordre <strong>de</strong> priorité. Durant ce troisième séminaire, nous avons joué le rôle <strong>de</strong> modérateur <strong>de</strong> l’un <strong>de</strong>s<strong>de</strong>ux groupes <strong>de</strong> travail. La synthèse <strong>de</strong> ces ateliers paraîtra ultérieurement.La suite <strong>de</strong> notre activité consiste d’abord à finaliser le document pour <strong>la</strong> publication <strong>de</strong>s résultats 97 eten même temps <strong>de</strong> continuer sur l’exploitation <strong>de</strong>s données <strong>de</strong>s Observatoires d’Ambovombe Androy afin <strong>de</strong>sortir une publication <strong>de</strong>s premiers résultats. Parallèlement à ce<strong>la</strong>, nous allons reprendre l’étu<strong>de</strong> « <strong>de</strong>sdéterminants du ren<strong>de</strong>ment du riz dans les observatoires ». Le cadre théorique <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong> est déjà fait et ilnous reste à faire le choix pratique <strong>de</strong>s variables et à appliquer les différents tests en utilisant les données <strong>de</strong>s troisannées 1995-96-97.Les perspectives <strong>de</strong> l’année 1998 seront les préparations <strong>de</strong> <strong>la</strong> campagne 1998 pour les quatreobservatoires MADIO ainsi que les Observatoires d’Ambovombe Androy. Pour ces <strong>de</strong>rniers, nous commençonsdéjà l’étu<strong>de</strong> du questionnaire du <strong>de</strong>uxième passage.


RAPPORT D'ACTIVITE 1997Isabelle DROYdécembre 1997Activités liées à <strong>la</strong> production d'informations- Analyse <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong> l’enquête observatoire ruraux 1996- Responsable <strong>de</strong> <strong>la</strong> rédaction <strong>de</strong> <strong>la</strong> publication « aperçu <strong>de</strong>s campagnes <strong>malgache</strong>s 1996 » (rédigé encol<strong>la</strong>boration avec F. Pesneaud et A.S. Robilliard)- Organisation et coordination <strong>de</strong> <strong>la</strong> campagne 1997 sur les observatoires ruraux.- Activités spécifiques sur cette opération 1997 : refonte du questionnaire, participation à l’apurement <strong>de</strong>sdonnées, traitement <strong>de</strong>s données et analyse.Analyses thématiques- Etu<strong>de</strong> sur les grands périmètres irrigués face à <strong>la</strong> libéralisation -- A partir <strong>de</strong> cette étu<strong>de</strong>, rédaction d’un articlepour <strong>la</strong> revue « Economie <strong>de</strong> Madagascar » n°2 « Que sont les greniers à riz <strong>de</strong>venus ? ».- Refonte d’une étu<strong>de</strong> sur les ONG pour publication dans un ouvrage collectif (colloque <strong>de</strong> Bor<strong>de</strong>aux, « ONG etdéveloppement du Nord aux Suds). « <strong>la</strong> multiplication <strong>de</strong>s ONG à Madagascar : une réponse au désengagement<strong>de</strong> l’Etat »- Analyse sur <strong>la</strong> sécurité alimentaires dans les observatoires du Sud (Androy et Antanosy) (en cours)Valorisation- Présentation du texte sur les grands périmètres irrigués face à <strong>la</strong> libéralisation dans le cadre <strong>de</strong>s vendredi <strong>de</strong>Madio (31 Janvier 1997).- Organisation <strong>de</strong> l’Instat Point Information pour <strong>la</strong> présentation <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong>s observatoires ruraux <strong>de</strong> 1996 (4avril 1997)- Organisation <strong>de</strong> l’Instat Point Information pour <strong>la</strong> présentation <strong>de</strong>s résultats <strong>de</strong>s observatoires ruraux <strong>de</strong> 1997(18 Décembre 1997)-Participation à l’atelier sur les systèmes d’information sur <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ine <strong>de</strong> Marovoay (8-11 Décembre) organisé àl’initiative d’AGRAR-FIFABE. Objectif : harmoniser et coordonner les actions <strong>de</strong>s différentes intervenantsproducteurs d’informations sur <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ine, améliorer <strong>la</strong> diffusion <strong>de</strong> cette information. Cet atelier réunissait <strong>la</strong>direction du suivi-évaluation <strong>de</strong> <strong>la</strong> FIFABE, <strong>de</strong>s représentants <strong>de</strong>s AUE (associations d’usagers <strong>de</strong> l’eau), leprojet MADIO-observatoires ruraux, le PAECC (projet d’appui à l’élevage <strong>de</strong> cycle court, appuyé par VSF), leCIDR et les AECA (associations d’épargne et <strong>de</strong> crédit appuyées par le CIDR), MARBOUR.Formation et transferts- Les responsables <strong>de</strong> l’équipe observatoires ruraux ont été à plusieurs reprises sollicités pour <strong>de</strong>s entretiens avecles missions transversales d’évaluation <strong>de</strong>s projets <strong>de</strong> développement rural du FED. (missions genre etdéveloppement, systèmes irrigués, structuration paysanne et crédit rural, et mission <strong>de</strong> synthèse sur les projets <strong>de</strong>développement rural du FED). Ces missions ont utilisé les résultats <strong>de</strong>s observatoires ruraux pour alimenter leurréflexion. Nous avons eu aussi quelques réunions avec les missionnaires préparant le 8° FED portant sur l’avenir<strong>de</strong>s observatoires après <strong>la</strong> fin du projet MADIO sous sa forme actuelle.


- Appui à <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d’observatoires ruraux dans le Sud Est (pays Androy et Tanosy) avec le projet RDS(Re<strong>la</strong>nce du Sud, financé par le FED) et Equilibre (pour <strong>la</strong> zone Tanosy). L’équipe observatoires ruraux a assuréle transfert <strong>de</strong> méthodologie (I. Droy, P. Rasolofo remp<strong>la</strong>cé après son départ par R. Ratovoarinony) : adaptationdu questionnaire, formation <strong>de</strong>s superviseurs et <strong>de</strong>s enquêteurs, formation à l’apurement <strong>de</strong>s données,participation à l’analyse <strong>de</strong>s résultats. 2000 ménages ont été enquêtés dans cette zone <strong>de</strong> gran<strong>de</strong> précaritéalimentaire, ce qui constitue <strong>la</strong> première base <strong>de</strong> données socio-économiques sur les ménages ruraux <strong>de</strong> cetterégion <strong>de</strong> cette ampleur. Pour <strong>de</strong>s raisons budgétaires, l’analyse <strong>de</strong>s données n’est pas encore terminée (une seulepersonne y travaille à plein temps avec l’appui ponctuel <strong>de</strong> l’équipe observatoire).- Réflexion avec l’IREDEC et FERT sur <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> trois (peut-être quatre si on y ajoute le Menabe)observatoires ruraux dans les régions Mania, Bogon<strong>la</strong>va (Moyen Ouest), et Mandritsara. Pour l’instant, ce projetest en attente <strong>de</strong> financement (Sécurité Alimentaire du FED) et n’a pas démarré.


RAPPORT D'ACTIVITE 1997So<strong>la</strong>nge RAZANAJAOdécembre 1997I- VENTE DES PUBLICATIONSLes publications du Projet MADIO sont c<strong>la</strong>ssées comme suivant :- Bulletins (Indice <strong>de</strong>s prix à <strong>la</strong> consommation : IPC et Commerce extérieur : CE) ; généralement cédésaux clients par abonnement annuel.- Etu<strong>de</strong>s (Versions photocopiées)- Documents techniques (Versions photocopiées)- Publications (Documents édités)1. ABONNEMENTAu total 36 abonnements ont été enregistrés sur le bulletin Indice <strong>de</strong>s Prix à <strong>la</strong> Consommation. Ce sontles Sociétés (JOIE, SIRAMA, PAPMAD,...) qui s'intéressent le plus à l'abonnement <strong>de</strong> l'IPC ; viennent ensuiteles Organismes inter<strong>national</strong>es (PAM, Coopération Suisse, ...) et <strong>de</strong> loin les Représentants diplomatiques(Ambassa<strong>de</strong>s).Quant au Commerce extérieur; l'on avait enregistré 12 abonnés au cours <strong>de</strong> l'année 1997. Cesabonnements représentent à <strong>la</strong> fois pour les bulletins 1996 et ceux <strong>de</strong> 1997. En effet, les bulletins 1996 n'ont paspu être publiés qu'au cours <strong>de</strong> l'année 1997 et ceux <strong>de</strong> 1997 n'étaient pas encore publiés. Pourtant, les clients ontdéjà fait leur abonnement sur le CE/97.2. VENTE2.1. Vente <strong>de</strong>s Publications563 publications ont été réellement vendues au cours <strong>de</strong> l'année 1997. Un système <strong>de</strong> vente consigné a été établiégalement auprès <strong>de</strong>s établissements <strong>de</strong> vente <strong>de</strong> livre (CITE, Librairies, Supermarchés,...). Ceux-ci assurent près<strong>de</strong> <strong>la</strong> moitié <strong>de</strong> notre vente. La vente auprès <strong>de</strong>s particuliers, en occurrence les Consultants, n'est pas négligeable.Les clients s'intéressent surtout aux étu<strong>de</strong>s sur le milieu rural et le secteur industriel2.2. Vente Etu<strong>de</strong>s416 étu<strong>de</strong>s ont été vendues au cours <strong>de</strong> l'année 1997. Les étu<strong>de</strong>s sur le bi<strong>la</strong>n macro-économique et sur <strong>la</strong>consommation <strong>de</strong>s ménages figurent parmi les plus vendues. Il en est <strong>de</strong> même pour les étu<strong>de</strong>s concernant lesbanques et les ethnies (récentes étu<strong>de</strong>s) mais à moindre <strong>de</strong>gré.Malgré le retard <strong>de</strong> <strong>la</strong> sortie <strong>de</strong> l'étu<strong>de</strong> sur <strong>la</strong> projection macro-économique (Etu<strong>de</strong> n°9746/E), <strong>la</strong> <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong>sclients ces <strong>de</strong>rniers mois est notable.2.3. Vente Documents techniquesAu total 21 Documents techniques seulement ont été vendues. Ceux-ci n'intéresse pas tellement le public. On aconstaté que seul les un tiers <strong>de</strong>s documents ont été <strong>de</strong>mandés. En général un ou <strong>de</strong>ux seulement ont été venduespar document. Celui-ci constitue surtout <strong>de</strong>s documents vraiment techniques; les autres telles que les rapports <strong>de</strong>mission n'intéresse pas le public.2.4. Vente bulletin IPCA noter que <strong>la</strong> vente habituelle du bulletin sur l'Indice <strong>de</strong>s Prix à <strong>la</strong> Consommation est faite par abonnementannuel. Toutefois, <strong>de</strong>s <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s intermittente sur quelques mois particulier ont été enregistrées (24).


3. RECETTESLa recette sur les abonnements et les ventes <strong>de</strong> l'année 1997 s'élève à 22.257.500FMG. Les variations <strong>de</strong>s recettesmensuelles par type d'abonnement et sur les ventes figurent sur le tableau présenté ci-après.Mois Abonnement IPC Abonnement CE Vente TOTALJanvier 990.000 360.000 1.350.000Février 990.000 90.000 1.286.000 2.366.000Mars 450.000 1.937.500 2.387.500Avril 180.000 1.318.500 1.498.500Mai 180.000 90.000 1.549.500 1.819.500Juin 180.000 90.000 2.034.500 2.304.500Juillet 90.000 180.000 1.093.000 1.363.000Août 1.527.500 1.527.500Septembre 180.000 1.907.000 2.087.000Octobre 90.000 90.000 1.195.500 1.375.500Novembre 90.000 1.930.500 2.020.500Décembre 2.158.000 2.158.0001997 3.240.000 1.080.000 17.937.500 22.257.500Le nombre <strong>de</strong> publications, étu<strong>de</strong>s, documents techniques vendus dépend surtout <strong>de</strong> <strong>la</strong> date <strong>de</strong> leurparution ; certains documents intéressent particulièrement le public mais ne sont pas disponibles que tardivement.AUTRES ACTIVITESParticipation aux différentes expositions :- HARENA 97 : 17-18-19 avril au CIDST- Journées <strong>de</strong> l'Enseignement Supérieur : 30-31 mai à l'Université à Antananarivo- Journées Africaines <strong>de</strong>s Statistiques : novembre au Ministère <strong>de</strong>s Finances et <strong>de</strong> l'EconomieII- SECRETARIAT ET COMPTABILITE- photocopies- achat <strong>de</strong>s fournitures- régu<strong>la</strong>risation <strong>de</strong>s factures- recouvrement- réceptionniste


RAPPORT D'ACTIVITE 1997Voahirana RAZANAMAVOdécembre 1997Production <strong>de</strong> <strong>statistique</strong> <strong>de</strong> base- Recherche <strong>de</strong>s documents sur les élections au Ministère <strong>de</strong> l'Intérieur, au KMF-CNOE et au CNE- Apurement <strong>de</strong>s données 1996 sur les 4 observatoires : Antsirabe, Marovoay, Anta<strong>la</strong>ha, et Toliara.- 2 terrains :. à Marovoay du 22-07 au 02-09. à Anta<strong>la</strong>ha du 18-09 au 23-10- Apurement <strong>de</strong>s données 1997 sur Anta<strong>la</strong>ha et MarovoayAnalyse thématiqueExploitation <strong>de</strong>s modules PAS, SRI, et GC (Grenier Collectif) du questionnaire 1996Valorisation <strong>de</strong>s acquisNéantFormation - séminaire- HARENA 97 : 18-19 avril 1997 au CIDST Tsimbazaza- Journées <strong>de</strong> l'Enseignement Supérieur les 30-31 mai 1997 à l'Université d'Antananarivo- Journées <strong>de</strong>s Statistiques Africaines au Ministère <strong>de</strong>s Finances et <strong>de</strong> l'Economie


RAPPORT D'ACTIVITE 1997Diane COURYdécembre 1997Production <strong>statistique</strong> <strong>de</strong> base- Enquête auprès <strong>de</strong> plus <strong>de</strong> 800 ménages <strong>de</strong> <strong>la</strong> Capitale.Rédaction, traduction, mise en page du questionnaire. Formation <strong>de</strong>s enquêteurs. Supervision, écriture <strong>de</strong>sprogrammes <strong>de</strong>s tests <strong>de</strong> cohérence. Apurement <strong>de</strong> données.A exploiter dès Févier 98.Etu<strong>de</strong>s thématiques- Etu<strong>de</strong> n° 1 sur « Le financement du système éducatif et ses implications sur les problèmes d’équité ».- Etu<strong>de</strong> n° 2 sur « Le travail <strong>de</strong>s enfants à Madagascar » (en col<strong>la</strong>boration avec F Roubaud et E Ramilison).Valorisation, communication, séminaireRien.Formation, transfert, col<strong>la</strong>boration- « Séminaire à Mantasoa » sur l’utilisation <strong>de</strong> POPMAP, TRS (table Retrieval System), et sur les projectionsdémographiques.- Exploitation <strong>de</strong> l’enquête SET97.Etu<strong>de</strong> sur certains aspects <strong>de</strong> <strong>la</strong> fécondité <strong>de</strong>s femmes.Etu<strong>de</strong> sur l’insertion professionnelle.- Participation au suivi <strong>de</strong>s travaux d’un rapport sur l’éducation formelle et non formelle présenté par le FNUAPavec E Ramilison.


-n°9717/E, « Le travail <strong>de</strong>s enfants à Madagascar : l’état <strong>de</strong>s lieux », COURY D., ROUBAUD F, mai 1997, 25p.(présenté au séminaire « le travail <strong>de</strong>s enfants à Madagascar », BIT, juillet 1997)-n°9718/E, « Le travail <strong>de</strong>s enfants dans l’agglomération d’Antananarivo : l’état <strong>de</strong>s lieux », RAMILISON E.,-n°9719/E, « La Zone Franche à Madagascar : économie d’enc<strong>la</strong>ve ou promesse d’une nouvelle prospérité?Nouvel esc<strong>la</strong>vage ou opportunité pour le développement du pays? », RAZAFINDRAKOTO M., ROUBAUD F.juin 1997, 31p. (publié dans <strong>la</strong> revue « Economie <strong>de</strong> Madagascar » n°2)-n°9720/E, « Crise économique et mobilité sociale à Madagascar » RANDRIANARISON J.G., RAVELOSOAR., mai 1996, 16p. (présenté au colloque « jeunes chercheurs », INED, France, juin 1997)-n°9721/E, « Stratégie <strong>national</strong>e <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté : le cas <strong>de</strong> Madagascar » RAZAFINDRAKOTOM., juillet 1996, 12p. (présenté au séminaire « Knowledge networking on Poverty reduction »PNUD, New-York,septembre 1997)-n°9722/E, « La <strong>de</strong>tte publique intérieure et <strong>la</strong> politique monétaire sont-elles à l’origine <strong>de</strong> <strong>la</strong> baisse <strong>de</strong>s crédits àl’économie », GAUTIER J.F., (en cours)-n°9723/E, « Fiscaliser le secteur informel : est-ce souhaitable, est-ce possible? », ROUBAUD F., mai 1997, 4p.(publié dans ONUDI-Challenge, juin 1997)-n°9724/E, « La dynamique du secteur industriel à Madagascar : <strong>de</strong>s perspectives favorables à l’horizon... maisun chemin semé d’embûches », RAZAFINDRAKOTO M., juin 1997, 12p. (présenté au séminaire inter<strong>national</strong>,INSCAE, Antananarivo, juin 1997)-n°9725/E, « D’un club <strong>de</strong> Paris à l’autre... », GAUTIER J.F., 1p., mai 1997 (publié dans <strong>la</strong> Revue <strong>de</strong> l’OcéanIndien, juin 1997)-n°9726/E, « Des pommes et du <strong>la</strong>it... contribution géographique au programme MADIO. Etu<strong>de</strong> d’un système <strong>de</strong>production agricole dans le Vakinankaratra oriental (Madagascar) », LUTZ M., mémoire <strong>de</strong> DEA, UniversitéLouis Pasteur, Strasbourg, ORSTOM, septembre 1996, 85p.-n°9727/E, « Le financement du système éducatif à Madagascar et ses implications sur les problèmes d’équité »,COURY D., juin 1997, 12p.-n°9728/E, « L'emploi, le chômage et les conditions d'activité dans l'agglomération d'Antananarivo. Enquêteemplois 1997, premier trimestre 1997 » , RAKOTOMANANA F., RAMILISON E., ROUBAUD F., juin 1997,48p., (publication MADIO).-n°9729/E, « Les banques <strong>de</strong> dépôts à Madagascar: mais où sont passés les crédits? », GAUTIER J.F., 25p.,juillet 1997.-n°9730/E, « L’utilisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> main-d’oeuvre agricole : un aperçu à partir <strong>de</strong>s observatoires ruraux»,RASOLOFO-JAONARISON., 20p., juillet 1997.-n°9731/E, « Les inégalités sco<strong>la</strong>ires selon le sexe dans l’agglomération d’Antananarivo », DELARUE V., 15p.,août 1997.-n°9732/E, « Evolution <strong>de</strong> <strong>la</strong> structure <strong>de</strong>s prix et impact sur les inégalités <strong>de</strong> niveau <strong>de</strong> vie à Antananarivo <strong>de</strong>1990 à 1997 », GUENARD Ch., 14p., août 1997.-n°9733/E, « Ethnies et castes dans l’agglomération d’Antananarivo : facteur <strong>de</strong> division ou richesse culturelle?», ROUBAUD F., 28p., septembre 1997.


-n°9734/E, « Religions et pratiques religieuses dans l’agglomération d’Antananarivo : <strong>la</strong> diversité dans <strong>la</strong>tolérance », RAKOTOMANANA F., ROUBAUD F., (en cours).-n°9735/E, « Qui vote pour qui et pourquoi? essai <strong>de</strong> sociologie électorale dans l’agglomération d’Antananarivo», ROUBAUD F., novembre 1997, 25p.-n°9736/E, « Partis et c<strong>la</strong>sse politique dans l’agglomération d’Antananarivo : quel rôle jouent-ils pour <strong>la</strong>démocratie <strong>malgache</strong> ? », RAZAFINDRAKOTO M., ROUBAUD F., (en cours).-n°9737/E, « Deman<strong>de</strong> <strong>de</strong> facteurs <strong>de</strong> production : <strong>la</strong> question <strong>de</strong> <strong>la</strong> hausse <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>ires dans le secteur industrielà Madagascar. Analyse sur un panel d’entreprises industrielles 1994-1995 », ANDRIANARISON F.,RAMILISON E., 16p., juillet 1997.-n°9738/E, « Base et taux <strong>de</strong> pression <strong>de</strong> <strong>la</strong> fiscalité directe à Madagscar : qui paie quoi? », GAUTIER J.F., (encour).-n°9739/E, "Evolution trimestrielle du commerce extérieur : premier trimestre 1997", <strong>INSTAT</strong>-MADIO,septembre 1997, 4p.-n°9740/E, "Evolution trimestrielle du commerce extérieur : <strong>de</strong>uxième trimestre 1997", <strong>INSTAT</strong>-MADIO,septembre 1997, 4p.-n°9741/E, « Etat sanitaire et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> <strong>de</strong> soins dans l’agglomération d’Antananarivo. Premiers résultats <strong>de</strong>l’enquête SET97 (Santé- Education- Transferts, 1997) », MADIO, (en cours).-n°9742/E, « Sco<strong>la</strong>risation et <strong>de</strong>man<strong>de</strong> d’éducation dans l’agglomération d’Antananarivo. Premiers résultats <strong>de</strong>l’enquête SET97 (Santé- Education- Transferts, 1997) », MADIO, (en cours).-n°9743/E, « Solidarités et transferts entre les ménages dans l’agglomération d’Antananarivo. Premiers résultats<strong>de</strong> l’enquête SET97 (Santé- Education- Transferts, 1997) », MADIO, (en cours).-n°9744/E, « MADMACS 95 : une matrice <strong>de</strong> comptabilité sociale pour Madagascar, exercice 1995 »,MADIO/Cornell University (encours).-n°9745/E, « Inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s dépenses sociales (santé, éducation) au niveau local », GAUTIER J.F.,RAZAFINDRAKOTO M, octobre 1997. (pour <strong>la</strong> revue <strong>de</strong>s dépenses publiques, Banque Mondiale)-n°9746/E, « Madagascar : situation macroéconomiques. Les performances en 1997 et les perspectives en 1998»,RANDRIANARISON J.G., RAZAFINDRAKOTO M., ROUBAUD F., novembre 1997, 28p.-n°9747/E, « Comportement <strong>de</strong>s prix à <strong>la</strong> consommation : une représentation dynamique univariée »RAVELOSOA R., (en cours)-n°9748/E, « Une approche économique du programme d’investissement public », RANDRIANARISON J.G.,(en cours)-n°9749/E, « Les déterminants <strong>de</strong>s ren<strong>de</strong>ments rizicoles à Madagascar : une estimation à partir <strong>de</strong>sobservatoires MADIO » RATOVOARINONY R., (en cours)-n°9750/E, «Une monographie comparée <strong>de</strong> <strong>de</strong>ux régions productrices <strong>de</strong> café : Anta<strong>la</strong>ha et Sambava »ANDRIAMIARISOA F., (en cours)-n°9751/E, « Note <strong>de</strong> diagnostic sur <strong>la</strong> pauvreté à Madagascar », RANDRIANARISON J.G., (en cours)


-n°9752/E, « Ny toe-draharaha ara-toe karena eto Madagasikara : ireo tanjon lehibe sy ireo o<strong>la</strong>na ton<strong>ko</strong>nyatrehina », ANDRIANARISON F. RAMILISON E., RAVELOSOA R., RAZAFINDRAKOTO M., décembre1997, 25p.-n°9753/E, « Cadrage macro-économique et processus <strong>de</strong> décentralisation », GAUTIER J.F.,RAZAFINDRAKOTO M., ROUBAUD F., (en cours)-n°9754/E, « L’économie <strong>malgache</strong> <strong>de</strong> 1990 à 1998 : un retour fragile <strong>de</strong> <strong>la</strong> croissance suspendu aux effets <strong>de</strong> <strong>la</strong>réforme », RAZAFINDRAKOTO M., ROUBAUD F., décembre 1997, 12p. (publié dans DIALOGUE n°6,DIAL, 1997)II.- DOCUMENTS TECHNIQUES1997- n°9701/DT, « Bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong> l’opération prix après un an d’activité sur le terrain », RAKOTOMALALA A.,RAOBELINA B., RAVELOSOA R., janvier 1997, 10p.- n°9702/DT, « Note méthodologique présentant <strong>la</strong> nouvelle publication trimestrielle officielle (<strong>INSTAT</strong>/MADIO)sur le commerce extérieur <strong>de</strong> Madagascar », RAZAFINDRAKOTO M., janvier 1997, 8p.- n°9703/DT, « Rapport <strong>de</strong> mission <strong>de</strong> Guy <strong>de</strong> Monchy sur <strong>la</strong> mise au point du modèle PRESTOMAD 3-11novembre 1996 » janvier 1997, 23p.- n°9704/DT, « Rapport <strong>de</strong> mission <strong>de</strong> Mlle Anne-Sophie ROBILLIARD sur l’exploitation <strong>de</strong>s observatoiresruraux, <strong>de</strong>uxième campagne, 1996, 10 mars-4 avril 1997 » , avril 1997, 6 p.- n°9705/DT, «Rapport <strong>de</strong> synthèse méthodologique sur les opérations <strong>de</strong> l'enquête annuelle dans l’industrie1996 (EAI96) », RANDRIANARISON J.G., avril 1997, 20p.+ annexes.- n°9706/DT, «Rapport <strong>de</strong> synthèse méthodologique sur les opérations <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>uxième campagne <strong>de</strong>sobservatoires ruraux 1996 (OR96) », RATOVOARINONY R., avril 1997, 30p.- n°9707/DT, «Rapport provisoire <strong>de</strong> <strong>la</strong> mission <strong>de</strong> M. A<strong>la</strong>in BRILLEAU sur <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d’un indice<strong>national</strong> <strong>de</strong>s prix à <strong>la</strong> consommation, 5-9 mai 1997 », BRILLEAU A., mai 1997, 10p. + annexe.- n°9708/DT, « Rapport <strong>de</strong> mission <strong>de</strong> M. Jean-Christophe DUMONT sur <strong>la</strong> modélisation d’équilibre généralcalcu<strong>la</strong>ble et <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> l’enquête Santé-Education-Transfert (SET97), 15-25 avril 1997» , mai 1997,9p.- n°9709/DT, « Rapport <strong>de</strong> mission <strong>de</strong> M. Denis COGNEAU sur <strong>la</strong> modélisation d’équilibre général calcu<strong>la</strong>ble àMadagascar, 15-23 avril 1997» , mai 1997, 31p.- n°9710/DT, « Rapport <strong>de</strong> mission <strong>de</strong> Mlle Florence ARESTOFF sur <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> l’enquête Santé-Education-Transfert (SET97), 24 avril- 9 mai 1997» , ARESTOFF F., mai 1997, 8p.- n°9711/DT, « Rapport <strong>de</strong> stage <strong>de</strong> M. Jean RAZAFINDRAVONONA, DSM, <strong>INSTAT</strong> : participation à l’atelier« Techniques <strong>de</strong> sondages », Bor<strong>de</strong>aux (France), 6-20 juin 1997» , juillet 1997, 5p.- n°9712/DT, « Propositions sur <strong>la</strong> méthodologie et le questionnaire <strong>de</strong> l’enquête annuelle dans l’industrie 1997(EAI97) », RAZAFINDRAKOTO M., juin 1997, 8p.- n°9713/DT, « Rapport <strong>de</strong> synthèse méthodologique sur les opérations <strong>de</strong> l’enquête emploi 1997 dansl’agglomération d’Antananarivo (troisième campagne,EE 97) », RAKOTOMANANA F., juillet 1997, 25p. +annexes


- 9714/DT, « Rapport <strong>de</strong> mission <strong>de</strong> Mme Fitiativana ANDRIAMIARISOA sur le déroulement <strong>de</strong> l’enquête sur lecafé auprès <strong>de</strong> 100 exploitants, juillet-août 1997» , ANDRIAMIARISOA F., septembre 1997, 8p.- n°9715/DT, « Mise en p<strong>la</strong>ce d'un indice <strong>de</strong>s prix à <strong>la</strong> consommation dans les 7 grands centres urbains du pays.Rapport <strong>de</strong> mission <strong>de</strong> Mme. Rachel RAVELOSOA à Toamasina, 25-30 août 1997 », septembre 1997, 3p.- n°9716/DT, « Rapport <strong>de</strong> stage <strong>de</strong> M. Francis ANDRIANARISON, MADIO : participation à <strong>la</strong> 5ème EcolePARADI « Modélisation <strong>de</strong>s politiques économiques du développement, MEGC », Paris (France), 25 août-6septembre 1997» , septembre 1997, 4p.- n°9717/DT, « Rapport <strong>de</strong> mission <strong>de</strong> Mlle Vohirana RAZANAMAVO sur le déroulement <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong>terrain <strong>de</strong> l’observatoire <strong>de</strong> Marovoay, pour <strong>la</strong> campagne 1996/97, 20 juillet-25 août 1997» , RAZANAMAVOV., septembre 1997, 5p.- n°9718/DT, « Rapport <strong>de</strong> mission <strong>de</strong> M. Raphaël RATOVOARINONY sur le déroulement <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong>terrain <strong>de</strong> l’observatoire <strong>de</strong> Toliara, pour <strong>la</strong> campagne 1996/97, 20 juillet-5 septembre 1997» ,RATOVOARINONY R., septembre 1997, 5p.- n°9719/DT, « Rapport <strong>de</strong> mission <strong>de</strong> Mme Isabelle DROY sur l’observatoire d’Anta<strong>la</strong>ha, 24-29 octobre 1997» ,DROY I., novembre 1997, 5p.- n°9720/DT, «Rapport <strong>de</strong> mission <strong>de</strong> Mlle Vohirana RAZANAMAVO sur le déroulement <strong>de</strong>s opérations <strong>de</strong>terrain <strong>de</strong> l’observatoire d’Anta<strong>la</strong>ha, pour <strong>la</strong> campagne 1996/97, 20 juillet-25 août 1997» , RAZANAMAVO V.,décembre 1997, 8p.- n°9721/DT, « Etat d’avancement <strong>de</strong> l’opération prix à <strong>la</strong> consommation dans les 7 GCU à <strong>la</strong> fin 1997 »,RAKOTOMALALA A., décembre 1997, 8p.- n°9722/DT, « Rapport d’activité <strong>de</strong> MADIO en 1997 et perspectives 1998 », ROUBAUD F., décembre 1997,15p.+ annexes


ANNEXE 4SOMMAIRES DES DEUX PREMIERS NUMEROS DE LA REVUE« ECONOMIE DE MADAGASCAR »A l’instigation du projet MADIO, <strong>la</strong> Banque Centrale <strong>de</strong> Madagascar et l’<strong>INSTAT</strong> ont co-fondé unerevue, intitulée «Economie <strong>de</strong> Madagascar ». Cette revue a trois objectifs principaux :- inciter les économistes travail<strong>la</strong>nt sur Madagascar, et plus spécifiquement les économistes <strong>malgache</strong>s, àproduire <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> qualité, dont <strong>la</strong> publication constitue <strong>la</strong> valorisation ;- mettre à <strong>la</strong> disposition d’un <strong>la</strong>rge public <strong>de</strong>s informations et <strong>de</strong>s analyses concernant les problèmes <strong>de</strong> fonds dupays, <strong>de</strong> façon à encourager le débat démocratique ;- fournir aux « déci<strong>de</strong>urs » <strong>de</strong>s éléments pour <strong>la</strong> définition <strong>de</strong> politiques économiques pertinentes.Pour assurer <strong>la</strong> qualité <strong>de</strong>s analyses publiées dans <strong>la</strong> revue, un comité <strong>de</strong> rédaction pluri-institutionnel aété instauré, les articles <strong>de</strong>vant être approuvé par un comité <strong>de</strong> lecture spécialisé. Vu <strong>la</strong> pénurie d’offre d’articles,<strong>la</strong> revue s’est engagée dans un premier temps à publier au moins un numéro par an, avec <strong>la</strong> perspective <strong>de</strong> setransformer à terme en une revue semestrielle. La REM fait l’objet d’une <strong>la</strong>rge diffusion, d’abord à Madagascar,mais aussi sur le p<strong>la</strong>n inter<strong>national</strong>. MADIO et <strong>la</strong> BCM assure <strong>la</strong> vente <strong>de</strong> <strong>la</strong> revue dans leurs locaux respectifs,tandis que le CITE assure l’approvisionnement <strong>de</strong>s différents points <strong>de</strong> vente commerciaux (librairies, etc.) auniveau <strong>national</strong> et inter<strong>national</strong>. Intégralement financé par <strong>la</strong> MCAC pour le premier numéro, une stratégied’auto-financement a été mise en p<strong>la</strong>ce. Ainsi, le produit <strong>de</strong>s ventes du premier numéro (environ 500 exemp<strong>la</strong>iresvendus fin 1997) a permis <strong>de</strong> couvrir <strong>la</strong> moitié <strong>de</strong>s coûts <strong>de</strong> publication du second numéro, l’autre moitié ayantété financée par <strong>la</strong> MCAC, qui appuie fortement cette initiative. Jusqu’à maintenant, le projet MADIO assure <strong>la</strong>coordination <strong>de</strong> <strong>la</strong> REM.Pour MADIO, <strong>la</strong> REM joue un rôle central dans <strong>la</strong> stratégie <strong>de</strong> publication <strong>de</strong> ses travaux. Cependant,MADIO est pris entre <strong>de</strong>ux objectifs contradictoires, qu’il convient <strong>de</strong> concilier. D’une part, <strong>la</strong> REM constitue lesupport le plus légitime <strong>de</strong> sa meilleure production, les membres du projet étant vivement encouragés à s’engagerdans cette perspective. De l’autre, MADIO cherche à travers <strong>la</strong> REM à faire émerger une offre d’articles <strong>de</strong> plusen plus diversifiée (cadre <strong>de</strong>s administrations économiques, au premier rang <strong>de</strong>squels ceux <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>,chercheurs <strong>de</strong> l’université, etc.), ce qui <strong>de</strong>vrait se traduire à terme par une contribution <strong>de</strong> plus en plus réduite <strong>de</strong>sarticles réalisés par MADIO.Revue « Economie <strong>de</strong> Madagascar » n°1 :décembre 1996Dynamique <strong>de</strong> <strong>la</strong> consommation dans l’agglomération d’Antananarivo sur longue pério<strong>de</strong> et les stratégiesd’adaptation <strong>de</strong>s ménages face à <strong>la</strong> criseRachel Ravelosoa, François Roubaud (MADIO)Dynamique du secteur industriel mo<strong>de</strong>rne sur longue pério<strong>de</strong> ou comment se perdre en une décennieMireille Razafindra<strong>ko</strong>to (MADIO)Les petites entreprises à Madagascar : le « missing middle » retrouvéJean-David Nau<strong>de</strong>t (DIAL)L’approche à haute intensité <strong>de</strong> main-d’oeuvre : une opportunité pour MadagascarMireille Razafindra<strong>ko</strong>to, François Roubaud (MADIO)Les déterminants <strong>de</strong> l’offre féminine <strong>de</strong> travail : qu’est-ce qui incite <strong>la</strong> femme à travailler?Eric Ramilison (MADIO)La politique d’éducation au coeur <strong>de</strong> l’ajustement à Madagascar : que veulent les tananariviens?François Roubaud (MADIO)


Les déterminants <strong>de</strong>s investissements directs étrangers à Madagascar : quelle leçon peut-on tirer <strong>de</strong>l’expérience asiatique et mauricienneMireille Razafindra<strong>ko</strong>to (MADIO)Quel avenir pour <strong>la</strong> vanille <strong>malgache</strong> à l’heure <strong>de</strong> <strong>la</strong> libéralisation?Mireille Razafindra<strong>ko</strong>to (MADIO)Sait-on au moins ce qu’ils en pensent? Le point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong>s tananariviens sur les gran<strong>de</strong>s optionséconomiquesMireille Razafindra<strong>ko</strong>to, François Roubaud (MADIO)En guise <strong>de</strong> présentation.....Daniel Ramaro<strong>ko</strong>to (STA)Revue « Economie <strong>de</strong> Madagascar » n°2 :« Agriculture : enjeux et contraintes <strong>de</strong> <strong>la</strong> libéralisation »octobre 1997Ajustement dans le secteur agricole : insuffisance <strong>de</strong>s réformes <strong>de</strong> prix et faiblesse <strong>de</strong> <strong>la</strong> compétitivitéLuc Razafimandimby (Banque Mondiale)La question rizicole à Madagascar : les résultats d’une décennie <strong>de</strong> libéralisationFrançois Roubaud (MADIO)Que sont les greniers à riz <strong>de</strong>venusIsabelle Droy (MADIO)La riziculture <strong>de</strong>s Hautes-Terres <strong>de</strong> Madagascar : les performances bridées d’un système <strong>de</strong> productionFrançois Pesneaud (MADIO)Les transactions commerciales <strong>de</strong> paddy au niveau <strong>de</strong>s producteurs : un aperçu à partir <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> IFPRI-FOFIFAC<strong>la</strong>u<strong>de</strong> Randrianarisoa (FOFIFA)Vivre avec <strong>de</strong>s prix alimentaires variables : une analyse du marché <strong>de</strong>s produits agricoles d’AntananarivoBart Minten (IFPRI)Quel crédit pour les agriculteurs?Jean-Hervé Fraslin (FERT)Les déterminants du rationnement du crédit : une étu<strong>de</strong> <strong>de</strong>s prêteurs informels et <strong>de</strong>s groupement <strong>de</strong>crédit formel à MadagascarManfred Zeller (IFPRI)La BTM et ses activités <strong>de</strong> micro-finances : pour un partenariat efficaceJean Honoré Rasamison (BTM)_________________________________________Les entreprises franches à Madagascar : économie d’enc<strong>la</strong>ve ou promesse d’une nouvelle prospérité?Mireille Razafindra<strong>ko</strong>to, François Roubaud (Madio)


ANNEXE 5BILAN DES VENTES DES PUBLICATIONS MADIO 1995-1997Afin <strong>de</strong> donner une <strong>la</strong>rge diffusion à ses travaux, le projet MADIO a décidé <strong>de</strong> mettre en vente sespublications. Cette stratégie permet <strong>de</strong> s’assurer que son activité correspond bien à une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> réelle, tout enmettant en p<strong>la</strong>ce les premiers éléments d’un recouvrement partiel <strong>de</strong>s coûts. On distingue 4 types <strong>de</strong> publications:- les « premiers résultats » d’enquêtes, correspondant à un travail d’analyse, ba<strong>la</strong>yant l’ensemble <strong>de</strong>s thèmesd’une enquête particulière et tentant d’en dégager les résultats les plus importants, qui pourront faire par <strong>la</strong> suitel’objet d’étu<strong>de</strong>s thématiques plus approfondies. Il ne s’agit donc pas du type <strong>de</strong> document habituellement produitpar les INS suite à une enquête, qui sont plus une juxtaposition <strong>de</strong> tableaux, éventuellement accompagnée d’unbref commentaire. Re<strong>la</strong>tivement légères (30 à 50 pages), ces publications font l’objet d’un effort <strong>de</strong> rédaction,sont éditées sur un support <strong>de</strong> qualité (couverture, couleur, mise en page, papier). Elles sont vendues au coût <strong>de</strong>reproduction (entre 15 000 et 30 000 Fmg suivant le nombre <strong>de</strong> pages) ;- les « étu<strong>de</strong>s » sont le résultat d’analyses économiques spécifiques sur les thèmes d’intérêt du projet MADIO.D’environ 20 à 25 pages, et accompagnées d’un résumé, ce sont ces étu<strong>de</strong>s qui sont ensuite susceptibles <strong>de</strong> fairel’objet <strong>de</strong> publication dans <strong>de</strong>s revues scientifiques officielles. Non éditées commercialement, elles sont venduessous forme photocopiée, au prix unique <strong>de</strong> 10 000 Fmg, censé assurer leur reproduction ;- <strong>la</strong> revue « Economie <strong>de</strong> Madagascar » : MADIO met en vente dans ces locaux <strong>la</strong> REM, tous les produits <strong>de</strong> <strong>la</strong>vente étant reversés au compte bancaire <strong>de</strong> <strong>la</strong> REM. Visant une certaine forme d’autonomie financière, le prix <strong>de</strong><strong>la</strong> REM <strong>de</strong> 50 000 Fmg par numéro permet <strong>de</strong> dégager une marge bénéficiaire, à <strong>la</strong> différence <strong>de</strong>s ventesstrictement MADIO ;- les abonnements aux publications périodiques <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> (mensuelle pour l’IPC, trimestrielle pour leCommerce Extérieur). Après avoir é<strong>la</strong>boré <strong>la</strong> maquette <strong>de</strong> ces <strong>de</strong>ux publications, MADIO a suggéré à l’<strong>INSTAT</strong><strong>de</strong> mettre en p<strong>la</strong>ce un système d’abonnement annuel. MADIO collecte pour le compte <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> et reversel’intégralité <strong>de</strong>s sommes perçues. Pour les <strong>de</strong>ux publications, le prix annuel est <strong>de</strong> 90 000 Fmg.Les résultats obtenus par cette stratégie <strong>de</strong> publication montrent :1. il existe une <strong>de</strong>man<strong>de</strong> réelle pour les travaux <strong>de</strong> MADIO ;2. cette <strong>de</strong>man<strong>de</strong> est en croissance rapi<strong>de</strong> ;3. l’évolution <strong>de</strong>s ventes en fonction du type <strong>de</strong> publications montre une montée en puissance significative <strong>de</strong>s« étu<strong>de</strong>s » au cours du temps. Ainsi, en 1996, 151 « étu<strong>de</strong>s » ont été vendues pour un total <strong>de</strong> 1 348. En 1997,les « étu<strong>de</strong>s » vendues passaient à 933 pour un total <strong>de</strong> 1 850. Encore, le chiffre <strong>de</strong> 933 sous-estime-t-il fortementles « étu<strong>de</strong>s », puisqu’il n’inclut pas les ventes <strong>de</strong> <strong>la</strong> REM.Ce changement dans <strong>la</strong> composition <strong>de</strong>s ventes <strong>de</strong> MADIO ne fait que traduire quantitativement <strong>la</strong> <strong>de</strong>scente <strong>de</strong>filière opérée par le projet vers <strong>de</strong>s analyses à contenu scientifique <strong>de</strong> plus en plus é<strong>la</strong>boré.Date <strong>de</strong>nombre d’exemp<strong>la</strong>ires vendusparution tirés 1995 1996 1997 Total 12/97 SituationEnquête emploi 1995 novembre 1995 500 25 246 46 317 EpuiséEnquête sect. inf 1995 décembre 1995 500 4 249 57 310 EpuiséEnquête Conso. 1995 janvier 1996 500 - 244 63 307 EpuiséRecens. Indus. 1995 mars 1996 500 - 238 93 331 EpuiséObserv. Ruraux 1995 mai 1996 500 - 164 93 257Enquête emploi 1996 août 1996 500 - 46 96 142EAI96 mai 1997 500 - - 138 138Observ. Ruraux 1996 juin 1997 500 - - 94 94Enquête emploi 1997 juillet 1997 500 - - 62 62Etu<strong>de</strong>s mars 1996 - - 151 933 1084Abonnement IPC97 janvier 1997 - - - 37 37Abonnement février 1997 - - - 14 14Com.ExtRevue EM n°1 janvier 1997 1 000 - - 104 104Revue EM n°2 novembre 1997 1 000 - - 22 22Total 29 1 338 1 850Note : les ventes <strong>de</strong> <strong>la</strong> Revue « Economie <strong>de</strong> Madagascar » ne comprennent que celles qui sont assurées par le projet MADIO.


Notes : les «étu<strong>de</strong>s vendues» ne concernent pas les publications <strong>de</strong> résultats d’enquêtes. Les séminaires ne comprennent pas<strong>INSTAT</strong>/MADIO. IPI : Instat-Point Information.A titre <strong>de</strong> mise en perspective, on trouvera ci après les bi<strong>la</strong>ns 1996, 1995, et 1994.Bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong> <strong>la</strong> production scientifique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> valorisation <strong>de</strong>s travaux MADIO en 1996Etu<strong>de</strong>sDocumentstechniquesVendredis <strong>de</strong>MADIOIPI(4)DEAUnivComm. àséminaireEmissionradio/TvEntreprises Finalisées dontcollectiveVendues (27) i : internatn : nationaFitiavana 1 0 0 0 1 1 0 0 0 0Raphaël 2 1 1 0 2 0 1 0 0 0Voahirana 0 0 0 0 1 0 0 0 0 0Patrick 0 0 0 0 1 0 1 0 0 0Isabelle 4 3 1 3 1 1 0 0 1 (i) 0François P 6 5 3 1 1 0 1 0 2 (n) 0Diane 3 2 0 6 0 2 0 0 1 (n) 1Eric 6 6 3 13 2 3 1 1 1 (i) 1Faly 4 3 2 8 0 2 0 1 1 (i) 0Pianina 1 1 1 0 1 0 0 0 0 0Francis 4 4 2 7 0 3 0 1 0 0Jean Gab 2 1 1 2 1 2 0 3 2 (n) 0Rachel 4 4 2 10 7 3 1 1 0 1Mireille 11 11 3 43 1 4 1 0 3 (n) 2François R 13 13 8 46 4 4 3 4 3 (n/i) 1Notes : les «étu<strong>de</strong>s vendues» ne concernent pas les publications <strong>de</strong> résultats d’enquêtes. Les séminaires ne comprennent pas<strong>INSTAT</strong>/MADIO.Bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong> <strong>la</strong> production scientifique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> valorisation <strong>de</strong>s travaux MADIO en 1995Etu<strong>de</strong>sDocumentstechniquesIPI(4)Comm. àséminaireEmissionradio/TvEntreprises Finalisées dontcollectivesi : internatn : nationaRaphaël 0 0 0 0 0 0 0Voahirana 0 0 0 0 0 0 0Patrick 0 0 0 0 0 0 0Isabelle 0 0 0 7 0 0 0José 2 1 1 2 1 0 1Eric 4 4 3 0 2 1(n) 1Faly 3 3 2 1 1 0 2Jean Gab 3 3 2 1 1 0 1Rachel 2 2 2 1 1 0 0Mireille 4 4 2 2 1 1(n), 1(i) 2François R 9 9 4 2 4 6(n), 3(i) 5Notes : Les séminaires ne comprennent pas les réunions internes <strong>INSTAT</strong>/MADIO.Bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong> <strong>la</strong> production scientifique et <strong>de</strong> <strong>la</strong> valorisation <strong>de</strong>s travaux MADIO en 1994(octobre - décembre 1994)Etu<strong>de</strong>sDocuments techniquesEntreprises Finalisées dont collectivesJosé 0 0 0 1Eric 1 1 1 1Faly 0 0 0 1Jean Gab 0 0 0 1Rachel 1 1 1 1Mireille 1 1 0 2François R 1 1 0 4


ANNEXE 8PARTICIPATION A DES SEMINAIRES NATIONAUX ET INTERNATIONAUXDES MEMBRES DE MADIO EN 1997Séminaires Nationaux- 13-15 mars 1997 : personne-ressource à l’atelier « dynamisation du secteur privé », séminaire « RencontreNationale sur le Programme Nationale <strong>de</strong> <strong>la</strong> Gouvernance », PNUD-NLTPS-PNRG, Antsirabe (MireilleRAZAFINDRAKOTO)- 26 mars 1997 : présentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> revue « Economie <strong>de</strong> Madagascar », conférence <strong>de</strong> <strong>la</strong>ncement à l’occasion <strong>de</strong>l’inauguration <strong>de</strong>s CITE décentralisés, MCAC, Toamasina, (Eric RAMILISON)- 23 mai 1997 : participation à <strong>la</strong> présentation <strong>de</strong>s « résultats <strong>de</strong> l’enquête sur les besoins <strong>de</strong>s entreprises àMadagascar » (ONUDI, François ROUBAUD)- 29 mai 1997 : communication « Le projet MADIO et le partenariat pour <strong>la</strong> formation » pour <strong>la</strong> table ron<strong>de</strong> n°1« Offres et <strong>de</strong>man<strong>de</strong>s <strong>de</strong>s établissements d’enseignement supérieur en matière <strong>de</strong> partenariat », Journées <strong>de</strong>l’enseignement supérieur, Ankatso, 29-31 mai 1997 (François ROUBAUD)- 11 juin 1997 : communication « le secteur intermédiaire à Madagascar : réalités et perspectives » au colloqueorganisé par ADEVA (François ROUBAUD)- 2 juillet 1997 : présentation d’une communication «Performances comparées <strong>de</strong>s entreprises industriellespubliques, privées <strong>national</strong>es et étrangères à l’heure <strong>de</strong> <strong>la</strong> privatisation et <strong>de</strong> l’ouverture extérieure », dans lecadre d’une conférence-débat organisée par <strong>la</strong> Banque Mondiale (RAZAFINDRAKOTO M.)- 2 juillet 1997 : présentation d’une communication « Le travail <strong>de</strong>s enfants à Madagascar : état <strong>de</strong>s lieux », auséminaire organisé par le Comité d’Organisation du mois <strong>de</strong> l’enfance en col<strong>la</strong>boration avec le BIT et l’UNICEF(Bibliothèque Nationale, 2-3 juillet 1997), sur « Les enfants au travail à Madagascar », (ROUBAUD F.)- 7 juillet 1997 : présentation d’une communication « Le travail <strong>de</strong>s enfants à Madagascar : état <strong>de</strong>s lieux », auséminaire <strong>de</strong> formation organisé par le BIT (Antsirabe, 7-12 juillet 1997), (ROUBAUD F.)- 11 juillet 1997, 10 juin, 18 juin : participation au groupe <strong>de</strong> réflexion sur le livre vert UE-ACP au Ministère<strong>de</strong>s Finances et <strong>de</strong> l’Economie. Restitution <strong>de</strong>s résultats le 11 juillet (ROUBAUD F.)- 2 octobre 1997 : invitation et présentation du projet MADIO, réunion plénière du SIM, Solimotel(RAZAFINDRAKOTO M.)- 21 octobre 1997 : présentation d’une communication « L’industrie textile à Madagascar : caractéristiques etperformances » aux « Journées industrielles du textile et <strong>de</strong> <strong>la</strong> confection », organisées par l’ONUDI dans e cadre<strong>de</strong> MANJA 97, 21-23 octobre (RAZAFINDRAKOTO M.)- 31 octobre 1997 : présentation d’une communication « Le financement <strong>de</strong>s industries <strong>malgache</strong>s dans le cadre<strong>de</strong> <strong>la</strong> privatisation », à l’invitation du FIV.MPA.MA pour sa table ron<strong>de</strong> « Le Désengagement <strong>de</strong> l’Etat : lesenjeux pour l’entrepreneur <strong>national</strong> » (RAZAFINDRAKOTO M., GAUTIER J.F.)- 3 novembre 1997 : présentation <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> sur « l’inci<strong>de</strong>nce <strong>de</strong>s dépenses sociales au niveau local » dans lecadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> revue <strong>de</strong>s dépenses publiques 1997, Banque Mondiale (RAZAFINDRAKOTO M., GAUTIER J.F.)- 17 novembre 1997 : Conférence-débat pour le <strong>la</strong>ncement du 2ème numéro <strong>de</strong> <strong>la</strong> revue « Economie <strong>de</strong>Madagascar », sur le thème « Agriculture : enjeux et contraintes <strong>de</strong> <strong>la</strong> libéralisation », au CITE (DROY I.,RAZAFINDRAKOTO M., ROUBAUD F.)


- 21 novembre 1997 : présentation « L’économie <strong>malgache</strong> : évolution récente et perspectives », pour <strong>la</strong> journée<strong>de</strong>s nouveaux coopérants au HILTON (ROUBAUD F.)Séminaires Internationaux- 10-14 mars 1997 : communication « Rapport <strong>de</strong> synthèse méthodologique <strong>de</strong> l’enquête 1-2-3 sur l’emploi et lesecteur informel dans l’agglomération d’Antananarivo en 1995 » au séminaire inter<strong>national</strong> sur « le secteurinformel et <strong>la</strong> politique économique en Afrique sub-saharienne », Afristat, Bama<strong>ko</strong>, Mali, (Etu<strong>de</strong> MADIOn°9662/E, Faly RAKOTOMANANA)- 10-14 mars 1997 : communication « La mesure <strong>statistique</strong> du secteur informel en Afrique : les stratégies <strong>de</strong>collecte <strong>de</strong>s données » au séminaire inter<strong>national</strong> sur « le secteur informel et <strong>la</strong> politique économique en Afriquesub-saharienne », Afristat, Bama<strong>ko</strong>, Mali, (Etu<strong>de</strong> MADIO n°9661/E, François ROUBAUD)- 10-14 mars 1997 : communication « L’utilisation <strong>de</strong> <strong>la</strong> télédétection pour l’é<strong>la</strong>boration d’un p<strong>la</strong>n <strong>de</strong> sondaged’une enquête sur le secteur informel urbain : l’expérience <strong>de</strong> Yaoundé » au séminaire inter<strong>national</strong> sur « lesecteur informel et <strong>la</strong> politique économique en Afrique sub-saharienne », Afristat, Bama<strong>ko</strong>, Mali, (FrançoisROUBAUD)-mars 1997 : contribution écrite « Dynamique <strong>de</strong> <strong>la</strong> consommation <strong>de</strong>s ménages <strong>de</strong> l'agglomérationd’Antananarivo sur longue pério<strong>de</strong> : 1960-1995. » à l’atelier inter<strong>national</strong> « Ménages et Crise », organisé parCEDERS/ORSTOM, Aix, (Etu<strong>de</strong> MADIO n°9602/E, Rachel RAVELOSOA, François ROUBAUD)- 9-16 mai 1997 : communication « Crise et mobilité sociale à Madagascar » au colloque inter<strong>national</strong> « Jeuneschercheurs », INED, (Jean Gabriel RANDRIANARISON, Rachel RAVELOSOA)- 4 juin 1997 : communication « La dynamique du secteur industriel à Madagascar : <strong>de</strong>s perspectives favorablesà l’horizon... mais un chemin semé d’embûches » pour le colloque inter<strong>national</strong> « Quelles stratégies pourl’entreprise au seuil du troisième millénaire? » organisé par l’INSCAE, avec <strong>la</strong> participation <strong>de</strong> l’Université duQuébec, l’Université <strong>de</strong> Poitiers, l’Université <strong>de</strong> Grenoble, l’Université <strong>de</strong> Nice (M. RAZAFINDRAKOTO)- 8-15 septembre 1997 : Présentation <strong>de</strong> l’étu<strong>de</strong> « Stratégie <strong>national</strong>e <strong>de</strong> réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté, le cas <strong>de</strong>Madagascar » (n°9721/E), au séminaire inter<strong>national</strong> du PNUD « Workshop sur les stratégies <strong>national</strong>es <strong>de</strong>réduction <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté », New-York, (RAZAFINDRAKOTO M.)


ANNEXE 9VALORISATION DIVERSES (IPI, articles, émissions, groupe <strong>de</strong> travail, etc.)« <strong>INSTAT</strong> - Point information », pris en charge par MADIO en 1997- 14 février 1997 : IPI n°97-01, présentation du nouveau « bulletin trimestriel du commerce extérieur »,(RAMILISON E., ROUBAUD F.), (couverture presse + MA-TV)- 12 mars 1997 : IPI n°97-02, présentation <strong>de</strong>s premiers résultats <strong>de</strong> l’Enquête Annuelle dans l’Industrie 1996,(ANDRIANARISON F., RANDRIANARISON J.G., RAZAFINDRAKOTO M.), (couverture presse, émissionsradio).- 3 avril 1997 : IPI n°97-03, présentation <strong>de</strong>s premiers résultats <strong>de</strong>s observatoires ruraux, campagne 1995/96,« L’Etat <strong>de</strong>s campagnes <strong>malgache</strong>s 1996/97 » (ANDRIAMIARISOA F., DROY I., RASOLOFO P.,RATOVOARINONY R., ROBILLIARD A.S.), (Couverture presse, + RNM (le jeudi 3, MA-TV aux infos).- 25 juin 1997 : IPI n°97-04, présentation <strong>de</strong>s premiers résultats <strong>de</strong> l’Enquête emploi 1997 (EE97),(RAKOTOMANANA F., RAMILISON E., ROUBAUD F.), (Couverture presse).- 19 décembre 1997 : IPI n°97-05, présentation <strong>de</strong>s premiers résultats <strong>de</strong>s observatoires ruraux, campagne1996/97, « L’Etat <strong>de</strong>s campagnes <strong>malgache</strong>s 1996/97 » (ANDRIAMIARISOA F., ANDRIANARISON F.,DROY I., RATOVOARINONY R.) (Couverture TVM, MATv, RTA)Emissions TVInterventions diverses- 26 septembre 1997 : émissio <strong>de</strong> TV sur RTA : « Dossier Madagascar : <strong>la</strong> hausse <strong>de</strong>s prix et <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>ires »,diffusé vendredi 26 à 19h15 et samedi 27 à 22h, durant 20 mn. (RAMILISON E., RAVELOSOA R.)- 25 novembre 1997 : émission économique <strong>de</strong> TV (MaTV) « Références » pour les 10 ans <strong>de</strong> l’APEM-SIPEM.Intervention sur le thème « Faut-il financer le secteur informel, et si oui pourquoi? », (ROUBAUD F., 75 mn)- 17 décembre 1997 : émission économique <strong>de</strong> TV (MaTV) « A<strong>la</strong>sarona », invité Projet MADIO, avec <strong>la</strong>participation d’un Economiste Université d’Ankatso, Economistes du PNUD. Intervention sur le thème «Lasituation économique et le contexte sociopolitique à Madagascar en 1997 » (ANDRIANARISON F.,RAKOTOMALALA A., RAMILISON E., RAVELOSOA R., RAZAFINDRAKOTO M., 90 mn)- 20 décembre 1997 : Intervention sur MATv (TV) au journal <strong>de</strong> 20 heures, Invité du Samedi sur le thème «Leprojet MADIO et <strong>la</strong> situation économique à Madagascar en 1997 », (ROUBAUD F., 15 mn)Emissions Radio- 16 janvier 1997 : Emission <strong>de</strong> radio sur Alliance-FM « brins <strong>de</strong> causette », « le parcours d’un chercheur », 1heure, programmé le jeudi 6 février à 20 h) (RAZAFINDRAKOTO M.)- 21 janvier 1997 : Emission <strong>de</strong> radio Korail « Tam-tam <strong>de</strong> l’Ocan Indien », présentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> Revue« Economie <strong>de</strong> Madagascar », 1/2 heure, progammé le jeudi 23 janvier 1997 à 18 heures) (ROUBAUD F.)- 27 janvier 1997 : Emission <strong>de</strong> radio sur Alliance-FM « brins <strong>de</strong> causette », », présentation <strong>de</strong> <strong>la</strong> Revue« Economie <strong>de</strong> Madagascar », ½ heure, (RAZAFINDRAKOTO M., ROUBAUD F.)- 10 juillet 1997 : Emission sur radio Korail « Tam-tam <strong>de</strong> l’Océan Indien », sur « les enjeux <strong>de</strong> l’ouvertureéconomique à Madagascar », 18h-19h (RAZAFINDRAKOTO M.)- 1 novembre 1997 : émission sur radio-Tana : « présentation du projet MADIO » (ROUBAUD F.), « <strong>la</strong>privatisation, et le finacement bancaire » (GAUTIER J.F.)


- 19 décembre 1997 : Intervention sur Tana FM (Radio), sur le thème « Qui vote pour qui et pourquoi? »,MADIO, n°9735/E, (ROUBAUD F., 30 mn)Article dans <strong>la</strong> presse- ROUBAUD F., « Fiscaliser le secteur informel : est-ce souhaitable, est-ce possible? », ONUDI-Challenge, juin1997, 2p.- RAZAFINDRAKOTO M., « Performances comparées <strong>de</strong>s entreprises publiques, privées <strong>national</strong>es etétrangères, à l’heure <strong>de</strong> <strong>la</strong> privatsation et <strong>de</strong> l’ouverture économique », ONUDI-Challenge, juin 1997, 2p.- GAUTIER J.F., « D’un club <strong>de</strong> Paris à l’autre... », Revue <strong>de</strong> l’Océan Indien, Carte B<strong>la</strong>nche, juin 1997, 1p.- RANDRIANARISON J.G., RAZAFINDRAKOTO M., ROUBAUD F., « Performances macroéconomiques en97 et perspectives pour 98 », Revue <strong>de</strong> l’Océan Indien, Carte B<strong>la</strong>nche, décembre 1997, 2p.Lycée français <strong>de</strong> Tananarive- 21 janvier 1997 : intervention au lycée français sur le thème « <strong>la</strong> réalisation d’enquêtes <strong>statistique</strong>s : <strong>de</strong>l’é<strong>la</strong>boration du questionnaire à l’analyse <strong>de</strong>s résultats. L’exemple <strong>de</strong> l’enquête emploi <strong>malgache</strong> » (ROUBAUDF., 120 mn)- 20 mai 1997 : intervention au lycée français, sur le thème « L’ouverture extérieure <strong>de</strong> Madagascar : enjeux etperspectives » (RAZAFINDRAKOTO M., 90 mn)- 5 décembre 1997 : Intervention au lycée français sur le thème « L’économie <strong>malgache</strong> : bi<strong>la</strong>n et perspectives »,(RAZAFINDRAKOTO M., ROUBAUD F., 120 mn)Participation à <strong>de</strong>s groupes <strong>de</strong> travail, divers- Participation aux activités <strong>de</strong> <strong>la</strong> commission UNDAF-Education (FNUAP) « Education formelle et non formelleà Madagascar » (COURY D., RAMILION E.)- Participation aux activités du comité <strong>de</strong> rédaction <strong>de</strong> <strong>la</strong> Revue « Economie <strong>de</strong> Madagascar »,(RAZAFINDRAKOTO M. (Secrétaire <strong>de</strong> Rédaction), RAMILION E., ROUBAUD F. (membres du comité <strong>de</strong>rédaction))- Participation aux activités <strong>de</strong> <strong>la</strong> « Cellule macro-économique » : discussion du cadrage macro-économique,é<strong>la</strong>boration d’une maquette du glossaire <strong>de</strong>s quatre grands secteur <strong>de</strong> l’économie (RANDRIANARISON J.G.)- 18 mars 1997 : présentation du bi<strong>la</strong>n macro et perspectives 1997/98 (MADIO, n°9664/E) à <strong>la</strong> missionfinancière française (Trésor, CFD, MFC) (RAZAFINDRAKOTO M.).- 20-27 novembre 1997 : définition par M. P. TRANCHANT (Ministère français <strong>de</strong> <strong>la</strong> Coopération) sur <strong>la</strong> miseen p<strong>la</strong>ce d’une méthodologie pour les « étu<strong>de</strong>s-pays moyen terme », dans le but d’appuyer le MFC dans sastratégie <strong>de</strong> coopération (COGNEAU D., DIAL/ORSTOM, RAZAFINDRAKOTO M., ROUBAUD F.)- 8-11 décembre 1997 : participation à l’atelier sur « les systèmes d’information sur <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ine <strong>de</strong> Marovoay »,(AGRAR-FIFABE) (DROY I.).Participation à <strong>de</strong>s manifestations <strong>de</strong> promotion <strong>de</strong> <strong>la</strong> recherche- 24- 26 avril 1997 : stand MADIO, HA.RE.NA. 97 (Ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Recherche, au CIDST)- 29- 31 mai 1997 : stand MADIO à <strong>la</strong> manifestation ESOE (PRESUP, Ministère <strong>de</strong> l’enseignement supérieur)


ANNEXE 10MISSION D’APPUI A MADIO EN 1997- 24 février - 4 avril 1997 : mission d’appui à l’exploitation <strong>de</strong>s observatoires ruraux 1996 (A. S. ROBILLIARD,DIAL)- 14 avril 1997 : mission d’appui à <strong>la</strong> modélisation en micro-simu<strong>la</strong>tion (D. COGNEAU, DIAL/ORSTOM), etmodélisation en équilibre général + appui à l’enquête SET97 (J.C.DUMONT, DIAL)- 4-9 mai 1997 : mission d’appui à <strong>la</strong> réalisation dun nouvel Indice <strong>de</strong>s Prix à <strong>la</strong> Consommation, 7 villes (A.BRILLEAU, AFRISTAT/INSEE)- 30 mai - 6 juin 1997 : mission d’évaluation du projet MADIO commanditée par l’ORSTOM (G. NANCY,CEDERS, A. VALETTE, ORSTOM)- 9 juin- 1er juillet 1997 : mission d’appui à <strong>la</strong> réalisation <strong>de</strong> l’enquête SET97 (santé-éducation-transfert) dansl’agglomération d’Antananarivo (R. BARDON, DIAL).- 13 novembre- 20 décembre 1997 : mission d’appui à <strong>la</strong> modélisation EGC (D. COGNEAU, DIAL/ORSTOM,A.S. ROBILLIARD, DIAL), et modélisation <strong>de</strong>s méanges agricoles (, A.S. ROBILLIARD, DIAL)


ANNEXE 11LISTE DES THESES DE DOCTORAT EN ECONOMIEBASEES SUR LES TRAVAUX MADIOAllocataires ORSTOM, MADIO Madagascar1.- Mireille RAZAFINDRAKOTO « Madagascar à l’heure <strong>de</strong> l’ouverture économique : <strong>la</strong> croissance peut-ellevenir <strong>de</strong>s entreprises exportatrices? », EHESS, directeur J. COUSSY, (soutenue le 28 octobre 1996, mention trèshonorable avec les félicitations du jury).2.- Diane COURY, thème « Les déterminants socio-économiques <strong>de</strong> l’éducation à Madagascar », UniversitéParis X, Nanterre, directeur Ph. HUGON, début : novembre 1995.3.- Jean-François GAUTIER , thème « Dette extérieure, ajustement structurel et croissance macro-économique àMadagascar », Université Paris IX, Dauphine, directeur M. RAFFINOT, début : janvier 1997.4.- Fitiavana ANDRIAMIARISOA, thème « La question caféière à Madagascar », Université Le Mirail,Toulouse, directeur B. CHARLERY DE LA MASSELIERE, début : mars 1996.5.- Nico<strong>la</strong>s RAZAFINDRATSIMA, thème « Solidarité, entrai<strong>de</strong> et transferts entre ménages à Madagascar »,IEP-Paris, directeur G. TAPINOS, début novembre 1995.Thésards DIAL, Paris6.- Denis COGNEAU, thème « Modélisation micro-macro et équité », EHESS, directeur F. BOUGUIGNON,début janvier 1996.7.- Florence ARESTOFF, thème « le système éducatif au Benin et à Madagascar », Université Paris X, Nanterre,directeur Ph. HUGON, début : janvier 1995.8.- Jean-Christophe DUMONT, thème « croissance endogène et capital humain », Université Paris IX, Dauphine,directeur Y. LE PEN, début : janvier 1995.9.- Anne JOSEPH, thème « crise bancaire et développement Cameroun, Madagascar », Université Paris I,Tolbiac, directeur J.C. BERTHELEMY, début : janvier 1995.10.- Anne-Sophie ROBILLIARD, thème « modélisation <strong>de</strong>s comportements <strong>de</strong> ménages agricoles àMadagascar », Paris I Tolbiac, directeur K. SCHUBERT, début : janvier 1996.11.- Sarah MARNIESSE, thème « le secteur intermédiaire et développement dans les PED », Université Paris ITolbiac, directeur Ch. MORISSON, début janvier 1995.Mémoire <strong>de</strong> DEA1.- Marc LUTZ, « Des pommes et du <strong>la</strong>it... contribution géographique au programme MADIO. Etu<strong>de</strong> d’unsystème <strong>de</strong> production agricole dans le Vakinankaratra oriental (Madagascar) », mémoire <strong>de</strong> DEA, UniversitéLouis Pasteur, Strasbourg, ORSTOM, septembre 1996, 85p.2.- Patrick RASOLOFO-JAONARISON, « les ménages agricoles dans <strong>la</strong> crise et l’ajustement », Universitéd’Antananarivo, Ankatso.


Stages1.- Jocelyne RAKOTONDRAZAFY « Analyse sectorielle <strong>de</strong> <strong>la</strong> participation étrangère à Madagascar :l’industrie textile et les investissement étrangers à Madagascar », Université Bor<strong>de</strong>aux, directeur <strong>de</strong> thèse J.P.LACHAUD, février-avril 1996. Etu<strong>de</strong> MADIO n°9631/E, avec ANDRIANARISON F., MADIO, avril 1996,38p.2.- Pascale RATOVONDRAHONA, «Une approche régionale <strong>de</strong> <strong>la</strong> pauvreté à travers l’analyse <strong>de</strong>s indicateurs<strong>de</strong> développement humain (IDH) et <strong>de</strong> privations <strong>de</strong>s capacités (IPC) », Université Bor<strong>de</strong>aux, directeur <strong>de</strong> thèseM. PENOUIL, mai-août 1996, Etu<strong>de</strong> MADIO n°9659/E, en col<strong>la</strong>boration Jean RATSIMANDRESY, <strong>INSTAT</strong>,décembre 1996, 25p.3.- Tiaray RAZAFIMANANTENA, « Evolution <strong>de</strong>s prix à <strong>la</strong> consommation <strong>de</strong>puis le flottement : Etat <strong>de</strong>s lieux<strong>de</strong>ux ans après », ENSEA Abidjan, étudiant ISE, stage <strong>de</strong> 2ème année, juillet-août 1996, maître <strong>de</strong> stage :RAVELOSOA R.,MADIO, Etu<strong>de</strong> MADIO n°9648/E, septembre 1996, 28p. + annexes.4.- Josiane RARIVOARIVELOMANANA, « La disparité <strong>de</strong>s emplois dans le secteur formel », ENSEA Abidjan,étudiant ISE, stage <strong>de</strong> 2ème année, juillet-août 1996, maître <strong>de</strong> stage : RAMILISON E., MADIO, Etu<strong>de</strong> MADIOn°9649/E, septembre 1996, 25p.5.- Tiana RAMBELOMA, « Le poids du capital étranger dans l'économie Malgache : Cas du secteur industriel », ENSEA Abidjan, étudiant ISE, stage <strong>de</strong> 2ème année, juillet-août 1996, maître <strong>de</strong> stage ANDRIANARISON F.,MADIO, Etu<strong>de</strong> MADIO n°9650/E, septembre 1996, 20p.6.- Véronique DELARUE, thème « <strong>la</strong> crise du système éducatif à Madagascar », étudiante à l’ENSAE Paris,division SEA, juillet-août 1997, stage <strong>de</strong> fin <strong>de</strong> 1ère année.7.- Charlotte GUESNARD, thème «Evolution <strong>de</strong> <strong>la</strong> structure <strong>de</strong>s prix et impact sur les inégalités <strong>de</strong> niveau <strong>de</strong> vieà Antananarivo <strong>de</strong> 1990 à 1997 », étudiante à l’IEP Paris, DEA <strong>de</strong> démographie économique, G. TAPINOS,juillet-août 1997 (mémoire <strong>de</strong> DEA).8.- Tiaray RAZAFIMANANTENA, ISE Abidjan, consultant <strong>INSTAT</strong>, encadré par MADIO dans le cadre <strong>de</strong>l’opération prix à <strong>la</strong> consommation, septembre-décembre 1997.9.- Andry ANDRIANTSEHENO, ISE Abidjan, consultant <strong>INSTAT</strong>, encadré par MADIO dans le cadre <strong>de</strong>l’exploitation <strong>de</strong>s observatoires ruraux, novembre-décembre 1997.


ANNEXE 12BUDGET MADIO 1997Source <strong>de</strong> financement Poste Montant (FF) Total (FF)MCACEnquête Industrie 1997 120 000Enquête Observatoires 1997 125 000Formation 22 000Documentation scientifique 15 000Equipement informatique 40 000 322 000Union EuropéenneEnquête emploi 1997 120 000Enquête SET97 120 000Prix à <strong>la</strong> consommation 48 000In<strong>de</strong>mnité Equipe MADIO 233 000Loyer 34 000Divers (fourniture, entretien) 45 000 600 000ORSTOMChapitre 690 Publication, équipement, etc. 115 000Chapitre 644 Enquête Observatoires 1997 43 000 148 000TOTAL 1 070 000Note : <strong>la</strong> contribution <strong>de</strong> l’ORSTOM ne comprend que le budget <strong>de</strong> recherche et non les coûts sa<strong>la</strong>riaux <strong>de</strong> ses chercheurs.


ANNEXE 13LA POLITIQUE DE DIFFUSION DES TRAVAUX DE MADIO :quelques exemples dans <strong>la</strong> presseLes gran<strong>de</strong>s cultures dans <strong>la</strong> tourmente <strong>de</strong> <strong>la</strong> libéralisationAfrique-Agriculture, n°249, Paris, juin 1997Un Club <strong>de</strong> Paris peut en cacher un autre...Revue <strong>de</strong> l’Océan Indien, Carte B<strong>la</strong>nche, Antananarivo, octobre 1997Quand Madio mène l’enquête...Express <strong>de</strong> MadagascarDiscours du Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> République lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> cérémonie <strong>de</strong> voeux à Iavoloha le 9/1/1997 :Les prévisions macro-économiques <strong>de</strong> MADIO explicitement mentionnéesMadagascar Tribune, janvier 1998


PROCES VERBAL DU COMITE D’ORIENTATION DE MADIO DU 23 JANVIER 1997L’ensemble <strong>de</strong>s membres du comité d’orientation <strong>de</strong> MADIO était présent à cette réunion qui s’est tenuedans les locaux <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> (voir liste en annexe), vendredi 23 janvier 1997 <strong>de</strong> 9h30 à 12h30. L’objectif <strong>de</strong>cette réunion était <strong>de</strong> tirer le bi<strong>la</strong>n <strong>de</strong>s activités <strong>de</strong> MADIO pour l’année 1997, et <strong>de</strong> définir les gran<strong>de</strong>s lignespour 1998. Pour alimenter le débat, un exemp<strong>la</strong>ire du rapport d’activité <strong>de</strong> MADIO en 1997 et les perspectives1998 avait été transmis à chacun <strong>de</strong>s participants une semaine à l’avance.Il a été convenu que l’exposé <strong>de</strong> M. ROUBAUD serait décomposé en <strong>de</strong>ux parties : dans un premiertemps le bi<strong>la</strong>n 1997 serait présenté et donnerait lieu aux commentaires <strong>de</strong> chacun, <strong>la</strong> secon<strong>de</strong> partie <strong>de</strong> <strong>la</strong> séance<strong>de</strong>vant être consacrée aux perpectives 1998.Suite à l’exposé succinct <strong>de</strong> M. ROUBAUD sur l’action <strong>de</strong> MADIO en 1997, reprenant les termes durapport d’activité, le DG <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> a pris <strong>la</strong> parole. Après avoir approuvé le diagnostic positif concernantl’intervention <strong>de</strong> MADIO, son intervention a porté sur les raisons <strong>de</strong>s difficultés rencontrées par MADIO lors dutransfert à l’<strong>INSTAT</strong> <strong>de</strong> nombreuses opérations <strong>statistique</strong>s (prix à <strong>la</strong> consommation, enquête industrielle,publication trimestrielle sur le commerce extérieur). Il a insisté sur le fait que <strong>la</strong> re<strong>la</strong>tive inertie <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> nepouvait être imputée à l’institut lui-même, mais à son environnement institutionnel. Les principaux points faibles<strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> sont :- le manque <strong>de</strong> cadres jeunes dynamiques et maîtrisant les outils mo<strong>de</strong>rnes <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>statistique</strong>s (informatique, etc.).Les directeurs ne pouvant se substituer à eux, car ils sont accaparés par leurs fonctions d’encadrementadministratif ;- l’<strong>INSTAT</strong> n’a pas effectué d’analyses <strong>de</strong>puis très longtemps.Cependant les autorités <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> n’ont pas ménagé leurs efforts pour remédier à cette situation. Toutparticulièrement le DG <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> a rappelé que le projet <strong>de</strong> nouveau statut (EPA) qui <strong>de</strong>vrait permettre <strong>de</strong>lever les contraintes institutionnelles qui inhibent l’efficacité <strong>de</strong> l’institut notamment en terme <strong>de</strong> recrutement et<strong>de</strong> rémunérations a été déposé il y a plus d’un an auprès <strong>de</strong>s autorités, sans que le dossier ne débouche malgréses multiples inscriptions au conseil <strong>de</strong> gouvernement. Ce dossier semble donc bloqué. Malgré ce<strong>la</strong>, <strong>la</strong> directiongénérale s’est employée activement à trouver <strong>de</strong>s solutions provisoires pour attirer les jeunes diplômés dontl’<strong>INSTAT</strong> a le plus grand besoin, notamment par le biais <strong>de</strong>s projets. Mais leur situation reste très précaire.Au <strong>de</strong>là <strong>de</strong> ces considérations générales, le DG <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> a soulevé <strong>de</strong>ux points particuliers :- il a réitéré son appui et <strong>la</strong> priorité qu’il accor<strong>de</strong> aux travaux <strong>de</strong> modélisation réalisés par MADIO et l’<strong>INSTAT</strong> àpartir du modèle PRESTOMAD. Il a insisté sur le fait que ce modèle <strong>de</strong>vrait servir <strong>de</strong> support à <strong>la</strong> « cellule interinstitutionnelle<strong>de</strong> cadrage macro-économique », et qu’il s’impose aux responsables oeuvrant dans ce domaine ;- il a rappelé que l’analyse économique en général, et macro-économique en particulier, n’est pas seulement <strong>la</strong>vocation <strong>de</strong> MADIO. Elle est aussi au coeur <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>. Or, le DG <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> a précisé que<strong>la</strong> capacité d’analyse dans ce domaine est une <strong>de</strong>s gran<strong>de</strong>s <strong>la</strong>cunes non seulement à l’<strong>INSTAT</strong>, mais àMadagascar en général (« ils se comptent sur les doigts d’une seule main »). De ce point <strong>de</strong> vue, MADIO a unrôle central à jouer dans le renforcement <strong>de</strong> cette capacité.En poursuivant le tour <strong>de</strong> table, le représentant <strong>de</strong> l’association <strong>de</strong>s statisticiens (AMIS) a proposéque l’<strong>INSTAT</strong> participe aux opérations liées aux observatoires ruraux <strong>de</strong> MADIO (seule opération n’ayant pas


fait l’objet d’un transfert à l’<strong>INSTAT</strong>), notamment en impliquant les services provinciaux dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong>décentralisation. Sur cette question, le représentant du Ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Recherche a déc<strong>la</strong>ré que son Ministèreétait intéressé à reprendre cette méthodologie à son compte à <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> MADIO, compte tenu à <strong>la</strong> fois <strong>de</strong>l’importance <strong>de</strong>s campagnes à Madagascar, et <strong>de</strong> l’expérience accumulée dans ce domaine, notamment par leFOFIFA, déjà <strong>la</strong>rgement régionalisé.Le représentant <strong>de</strong> <strong>la</strong> Délégation <strong>de</strong> l’Union Européenne a affirmé partager entièrement lesconclusions positives du rapport d’activité <strong>de</strong> MADIO, qui a acquis une véritable envergure <strong>national</strong>e en l’espace<strong>de</strong> trois ans. A titre personnel, il a confirmé l’intérêt <strong>de</strong>s publications du projet qui constituent un point <strong>de</strong> passageobligé pour toute personne désirant s’informer sur l’économie <strong>malgache</strong>. Dans ces conditions, <strong>la</strong> question qui sepose dès à présent est celle <strong>de</strong>s modalités <strong>de</strong> <strong>la</strong> poursuite du projet. Pour l’Union Européenne, le financementdu projet est déjà prévu jusqu’à <strong>la</strong> fin 1998, dans le cadre du projet STATMAD. Celui-ci connaît actuellement<strong>de</strong>s retards, à <strong>la</strong> fois pour <strong>de</strong>s raisons techniques internes à l’administration européenne (problème du gré à gréaccordé au CESD-Communautaire) mais aussi pour <strong>de</strong>s raisons imputables à l’<strong>INSTAT</strong> (cf. <strong>la</strong> question du statut<strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> et du protocole d’accord avec le Ministère <strong>de</strong> l’Agriculture concernant le <strong>statistique</strong>s agricoles). I<strong>la</strong>nnonce que <strong>la</strong> convention <strong>de</strong>vrait être signée d’ici <strong>la</strong> fin du premier trimestre 1998.En anticipant sur <strong>la</strong> question <strong>de</strong>s perspectives, il s’est interrogé ouvertement sur <strong>la</strong> capacité <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>à reprendre à son compte les activités <strong>de</strong> MADIO à l’horizon 1999. Cette point est d’autant plus crucial qu’une<strong>de</strong>s questions posées lors du Séminaire <strong>de</strong> réflexion sur l’avenir <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>, qui s’est tenu à Antsirabe ennovembre 1997, a été « Comment rendre performant un personnel habitué au train-train habituel d’unfonctionnariat déca<strong>de</strong>nt? » et « Comment créer une culture nouvelle qui ferait comprendre à chacun que lesdonnées <strong>statistique</strong>s sont <strong>de</strong>s domaines essentiels pour le développement économique et social? » . Cette visioncritique du fonctionnement <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>, issue <strong>de</strong> l’intérieur même <strong>de</strong> l’institut, montre c<strong>la</strong>irement que l’ont estbien en face d’un problème <strong>de</strong> fond. Le DG <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> a d’ailleurs confirmé au cours <strong>de</strong> <strong>la</strong> réunion que cesproblèmes <strong>de</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d’une « culture <strong>de</strong> travail et d’efficacité » était bien <strong>la</strong> principale pierred’achoppement <strong>de</strong> son entreprise <strong>de</strong> réforme interne.En prolongeant ces réflexions, le représentant <strong>de</strong> <strong>la</strong> Coopération française a rappelé qu’en matière <strong>de</strong><strong>statistique</strong>s à Madagascar, on part <strong>de</strong> très loin, que ce soit pour <strong>la</strong> production, l’analyse économique ou <strong>la</strong>modélisation macro-économique. Pour lui, il ne fait aucun doute que le projet MADIO a donné un « coup <strong>de</strong>fouet » salutaire à l’<strong>INSTAT</strong>, en le p<strong>la</strong>çant sur <strong>la</strong> trajectoire <strong>de</strong> l’excellence. Il note que l’<strong>INSTAT</strong> a c<strong>la</strong>irementprogressé ces <strong>de</strong>rnières années, et que les transferts <strong>de</strong> MADIO vers l’<strong>INSTAT</strong> ont beaucoup avancé. Cependant,l’<strong>INSTAT</strong> est aujourd’hui à <strong>la</strong> croisée <strong>de</strong>s chemins. La capitalisation <strong>de</strong>s acquis <strong>de</strong> MADIO est une absoluenécessité, mais il s‘interroge sur <strong>la</strong> stratégie à mettre en oeuvre pour <strong>la</strong> réussir. En particulier, il semble c<strong>la</strong>ir quele changement <strong>de</strong> statut, même s’il est nécessaire, ne saura à lui seul résoudre le problème « par un coup <strong>de</strong>baguette magique ». Les ressources financières générées par l’<strong>INSTAT</strong> nouvelle formule seront-elles suffisantespour assurer l’autonomie budgétaire?Plus ponctuellement, <strong>de</strong>ux thèmes intéressent particulièrement <strong>la</strong> Coopération française. D’une part, leMinistère souhaite <strong>la</strong>ncer une série d’étu<strong>de</strong> sur les perspectives <strong>de</strong> moyen terme <strong>de</strong>s pays relevant <strong>de</strong> sonchamp d’intervention, afin <strong>de</strong> mieux cibler sa stratégie d’ai<strong>de</strong>s et d’interventions. Compte tenu <strong>de</strong> <strong>la</strong> réussite <strong>de</strong>MADIO, il a été convenu que Madagascar serait le premier pays où ce type d’étu<strong>de</strong>s serait <strong>la</strong>ncé. Le produit <strong>de</strong>cette réflexion répondra à un double objectif :- servir <strong>de</strong> document <strong>de</strong> référence dans le cadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> prochaine commission mixte franco-<strong>malgache</strong> ;- servir <strong>de</strong> modèle dans <strong>la</strong> perspective d’une extension à d’autres pays du champ.D’autre part, dans le cadre d’un nouveau projet d’appui au secteur privé à Madagascar, l’Ai<strong>de</strong> Française est<strong>de</strong>man<strong>de</strong>use d’étu<strong>de</strong>s spécifiques, notamment dans le prolongement <strong>de</strong>s travaux déjà réalisés sur le secteurintermédiaire (« le missing middle » ; voir revue « Economie <strong>de</strong> Madagascar », n°1).Le représentant du Ministère <strong>de</strong>s Finances et <strong>de</strong> l’Economie a tenu à féliciter le projet MADIO pourles résultats <strong>de</strong> son action, qu’il jugeait, en tant que « mémoire <strong>de</strong> l’administration <strong>malgache</strong> », avec d’autant plus<strong>de</strong> profon<strong>de</strong>ur qu’il était, avec M. ROUBAUD, le seul membre du comité d’orientation à avoir participé à toutesles réunions du dit comité <strong>de</strong>puis <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce du projet, fin 1994. Il s’est montré d’autant plus satisfait, queMADIO a suivi, avec le succès qu’on connaît (citation par le Prési<strong>de</strong>nt <strong>de</strong> <strong>la</strong> République lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>rnièrecérémonie <strong>de</strong> voeux à <strong>la</strong> Nation, qu’il a qualifié « d’institution »), une recommandation qu’il avait lui-mêmesuggérée : <strong>la</strong> mise en p<strong>la</strong>ce d’un modèle <strong>de</strong> prévision <strong>de</strong> court terme, dont les résultats seraient utilisés par lesautorités du pays. L’effort et le succès <strong>de</strong> MADIO en matière <strong>de</strong> diffusion <strong>de</strong>s résultats, avec leurs répercutions


au niveau <strong>de</strong> l’action, constitue aussi à ses yeux un <strong>de</strong>s points essentiels du bi<strong>la</strong>n positif <strong>de</strong> MADIO, en redonnantaux statisticiens et aux économistes le rôle auquel ils peuvent légitimement aspirer dans <strong>la</strong> société <strong>malgache</strong>.Il a tenu à féliciter M. ROUBAUD, dont <strong>la</strong> personnalité, « sa ténacité et sa pugnacité », ont été unélément central dans <strong>la</strong> réussite du projet MADIO. Cependant, cette caractéristique individuelle l’induit às’interroger sur <strong>la</strong> continuité du projet, une fois que les chercheurs <strong>de</strong> l’ORSTOM se seront retirés. Cetteinquiétu<strong>de</strong> est renforcée par l’analyse <strong>de</strong>s publications effectuées. Il note que <strong>la</strong> plupart <strong>de</strong>s étu<strong>de</strong>s <strong>de</strong> fond sont lefait <strong>de</strong> Mlle RAZAFINDRAKOTO et <strong>de</strong> M. ROUBAUD, et que celles <strong>de</strong>s autres membres du projet sont le plussouvent cosignées. Quelle est donc <strong>la</strong> capacité <strong>de</strong>s jeunes chercheurs <strong>malgache</strong>s du projet à réaliser <strong>de</strong> tellesétu<strong>de</strong>s?Le représentant du MFE mentionne le courage <strong>de</strong> ton du rapport d’activité <strong>de</strong> MADIO en 1997, quiinterpelle directement l’<strong>INSTAT</strong>, sur <strong>la</strong> question du transfert <strong>de</strong> méthodologie, mais aussi les autorités <strong>de</strong> tutellesur <strong>la</strong> question du statut <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>. Il affirme que sur ce point se pose une question <strong>de</strong> fond : le changementfondamental <strong>de</strong> statut proposé par <strong>la</strong> direction générale <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> est-il compatible avec sa mission naturelle<strong>de</strong> service public? La question <strong>de</strong> l’autosuffisance financière est à nouveau posée.Le représentant <strong>de</strong> <strong>la</strong> Banque Centrale se joint aux autres membres du comité d’orientation pouraccor<strong>de</strong>r ses félicitations au projet MADIO. Entre autres sujets <strong>de</strong> satisfaction, il tient à souligner l’apportfondamental apporté par MADIO aux <strong>statistique</strong>s à Madagascar en général, et à <strong>la</strong> Banque Centrale enparticulier. Trois opérations menées par MADIO intéressent au premier chef <strong>la</strong> Banque Centrale :- l’opération prix à <strong>la</strong> consommation (<strong>la</strong> stabilité <strong>de</strong> <strong>la</strong> monnaie tant interne qu’externe est une <strong>de</strong>s principalefonction <strong>de</strong> <strong>la</strong> Banque Centrale) ;- <strong>la</strong> publication sur le commerce extérieur ;- l’enquête annuelle dans l’industrie, dont les résultats sont d’ores et déjà utilisés par plusieurs directions <strong>de</strong> <strong>la</strong>Banque.Il suggère que MADIO, qui jusqu’à maintenant a centré ses travaux sur <strong>la</strong> sphère réelle <strong>de</strong> l ’économie,éten<strong>de</strong> son champ d’intervention pour traiter <strong>de</strong> thèmes qui intéressent tout spécialement <strong>la</strong> BCM, notamment lesquestions d’en<strong>de</strong>ttement <strong>de</strong>s entreprises ou <strong>de</strong>s ménages. Une col<strong>la</strong>boration pourrait intervenir sur ces points.Le <strong>de</strong>rnier à s’exprimer, le Représentant <strong>de</strong> l’ORSTOM a simplement rappelé, que du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong>son institution, à partir du moment où un projet entre dans une phase <strong>de</strong> « routine », l’ORSTOM est conduit à sedésengager : seul un projet nouveau avec <strong>de</strong> nouveaux objectifs serait susceptible <strong>de</strong> faire l’objet d’un suivi <strong>de</strong>l’ORSTOM.A <strong>la</strong> suite <strong>de</strong> ce premier tour <strong>de</strong> table, un consensus <strong>de</strong>s membres du comité d’orientation s’estc<strong>la</strong>irement fait jour. Il porte sur sur <strong>de</strong>ux points essentiels :- le projet MADIO constitue une réussite qui va sans doute au <strong>de</strong>là <strong>de</strong>s ambitions initiales du projet ;- <strong>la</strong> question est maintenant <strong>de</strong> savoir comment capitaliser cet acquis pour que l’<strong>INSTAT</strong> puisse s’inscrire sur <strong>la</strong>trajectoire impulsée par le projet MADIO.La question <strong>de</strong> l’après 1998 est au centre du débat qui suit. Le comité d’orientation redonne <strong>la</strong> parole à M.ROUBAUD pour intervenir dans ce sens.Ce <strong>de</strong>rnier commence par préciser, en réponse notamment au DG <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>, que si par le passé, etsurtout au cours <strong>de</strong>s premières années, le projet MADIO avait rencontré quelques difficultés dans son intégrationà l’<strong>INSTAT</strong>, réaction somme toute naturelle compte tenu <strong>de</strong> <strong>la</strong> rupture qu’imposait à l’<strong>INSTAT</strong> l’ « hyperactivité» <strong>de</strong> MADIO (rythme <strong>de</strong> travail, normes <strong>de</strong> qualité, politique <strong>de</strong> diffusion, etc.), <strong>de</strong>puis un certain tempsdéjà, <strong>la</strong> direction <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> et MADIO marchait <strong>la</strong> main dans <strong>la</strong> main et partageait totalement un objectifcommun : transformer l’<strong>INSTAT</strong> en une institution d’excellence, reconnue aussi bien à Madagascar qu’au niveauinter<strong>national</strong>. Aucune ambiguïté ne subsistait quant à <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce <strong>de</strong> MADIO au sein <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> : un instrumentparmi d’autres lui permettant <strong>de</strong> retrouver <strong>la</strong> p<strong>la</strong>ce qu’il mérite <strong>de</strong> droit.Sans revenir sur les orientations <strong>de</strong> MADIO en 1998, c<strong>la</strong>irement exposée dans le rapport d’activité, etdont M. ROUBAUD pense qu’en toute probabilité elles seront menées à leur terme, il a insisté sur les problèmesstructurels qui pèsent sur l’avenir <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>. Les problèmes rencontrés par MADIO dans son action <strong>de</strong>transfert à l’<strong>INSTAT</strong> bute principalement sur <strong>de</strong>s contraintes institutionnelles qui ne peuvent pas être résolues <strong>de</strong>l’intérieur. Le gel <strong>de</strong>s embauches et l’absence d’autonomie financière en sont les principales causes.


Ainsi, si d’un point <strong>de</strong> vue strictement personnel, M. ROUBAUD ne s’inquiète pas <strong>de</strong> l’avenirprofessionnel <strong>de</strong>s membres <strong>malgache</strong>s <strong>de</strong> MADIO, qui n’auront aucune difficulté à valoriser leur expérienceacquise dans le projet sur le marché du travail (à Madagascar ou l’extérieur), un tel éc<strong>la</strong>tement constituerait unegran<strong>de</strong> perte pur l’<strong>INSTAT</strong>, et un échec pour <strong>la</strong> logique institutionnelle du projet. Il rappelle qu’en l’état, le projetdoit se terminer à <strong>la</strong> fin 1998, sans perspectives c<strong>la</strong>ires pour <strong>la</strong> suite. Dans ces conditions, il est tout à fait légitimeque les non-fonctionnaires du projet entreprennent dès aujourd’hui <strong>de</strong>s démarches pour trouver un nouvel emploià l’extérieur <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> dès <strong>la</strong> fin <strong>de</strong> l’année. Cette dynamique est d’ailleurs déjà à l’oeuvre.L’<strong>INSTAT</strong>, en col<strong>la</strong>boration avec ses partenaires extérieurs et ses organismes <strong>de</strong> tutelle, doit doncréagir <strong>de</strong> toute urgence pour trouver les moyens <strong>de</strong> retenir ces jeunes cadres qui auront bénéficié d’uneexceptionnelle pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> formation au sein du projet. D’une part, leurs compétences pourront être directementutilisées par l’<strong>INSTAT</strong> qui souffre cruellement <strong>de</strong> jeunes cadres dynamiques et opérationnels. D’autre part, lenoyau dur formé par les chercheurs <strong>de</strong> MADIO constitue <strong>la</strong> base <strong>de</strong> départ pour qu’un processus <strong>de</strong> capitalisationdu savoir et du savoir-faire puisse enfin se développer au sein <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>. Les cadres <strong>de</strong> MADIO formeront lesnouveaux arrivants issus <strong>de</strong> l’enseignement supérieur, qui formeront à leur tour les suivants, et ainsi <strong>de</strong> suite.Enfin, le potentiel et l’effet multiplicateur attendu <strong>de</strong>s cadres <strong>de</strong> MADIO ne pourra s’exprimer pleinement àMadagascar que si ceux-ci restent groupés dans une institution. Il y a tout à parier, qu’une dispersion dansdifférents organismes/institutions/entreprises les conduira sur <strong>la</strong> même trajectoire que nombre <strong>de</strong> leurs bril<strong>la</strong>ntsaînés, qui, trop isolés et faute <strong>de</strong> masse critique, n’ont pas réussi à mettre seuls en mouvement l’énorme forced’inertie qui caractérise en particulier l’administration publique.Par ailleurs, les retards accumulés par STATMAD pose <strong>de</strong> sérieux problèmes à <strong>la</strong> cohérence dudispositif <strong>de</strong> transfert et plus généralement à <strong>la</strong> mise en oeuvre <strong>de</strong> <strong>la</strong> réhabilitation <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>. Outrel’incertitu<strong>de</strong> qu’elle fait p<strong>la</strong>ner sur le financement européen <strong>de</strong> MADIO en 1998, c’est l’ensemble du processusqui risque d’être remis en question. Il cite un exemple parmi d’autres : l’opération d’envergure que constitue <strong>la</strong>refonte et l’extension <strong>de</strong> l’indice <strong>de</strong>s prix à <strong>la</strong> consommation aux 7 gran<strong>de</strong>s villes du pays, satisfaisant auxobjectifs constitutionnels <strong>de</strong> décentralisation et inscrite dans le DCPE, risque <strong>de</strong> ne jamais voir le jour, si lesmicro-ordinateurs nécessaires au traitement <strong>de</strong>s prix au niveau <strong>de</strong>s services provinciaux ne sont pas effectivementlivrés.Dans ces conditions, <strong>la</strong> question du changement <strong>de</strong> statut <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>, qui doit permettre <strong>de</strong> proposer àces jeunes, comme à leurs ca<strong>de</strong>ts, <strong>de</strong>s conditions <strong>de</strong> travail et un cadre attractif, <strong>de</strong>vient une impérieuse nécessitédans les plus brefs dé<strong>la</strong>is. Si <strong>la</strong> solution à cette contrainte pouvait être trouver rapi<strong>de</strong>ment, M. ROUBAUDpropose le calendrier <strong>de</strong> désengagement suivant :- 1998 : consolidation du transfert aux cadres <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> en matière <strong>de</strong> production <strong>statistique</strong>s, formation <strong>de</strong>nouveaux jeunes cadres embauchés par les membres <strong>de</strong> MADIO, et consolidation <strong>de</strong> <strong>la</strong> formation <strong>de</strong>s cadres <strong>de</strong>MADIO en matière d’analyses économiques ;- 1999 et années suivantes : retrait <strong>de</strong> l’assistance technique permanente, accompagné d’un suivi rapproché sousforme <strong>de</strong> missions <strong>de</strong> courte durée ; et ce jusqu’à l‘autonomie intégrale.En complément <strong>de</strong>s propositions avancés par M. ROUBAUD, M. RANDRIANARISON, coresponsabledu projet MADIO et chef <strong>de</strong> service <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>, insiste sur l’effet « boule <strong>de</strong> neige » attendu<strong>de</strong> l’intégration <strong>de</strong>s cadres <strong>malgache</strong>s <strong>de</strong> MADIO. Il regrette qu’il ait fallu attendre <strong>la</strong> venue <strong>de</strong> M. ROUBAUD,« avec sa pugnacité et sa ténacité », pour servir <strong>de</strong> déclencheur au processus <strong>de</strong> changement, alors que cettedynamique aurait tout aussi bien pu être enclenchée par <strong>la</strong> hiérarchie <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>.Il confirme que <strong>la</strong> question du changement <strong>de</strong> statut <strong>de</strong> l‘<strong>INSTAT</strong> est le problème fondamental qui doitêtre résolu à court terme. Mais il rappelle aussi que <strong>la</strong> volonté ferme <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> d’intégrer les membres <strong>de</strong>MADIO doit être c<strong>la</strong>irement affichée. Ce qui n’a pas été le cas par le passé. Ainsi, les péripéties dont ont souffertles <strong>de</strong>ux membres <strong>de</strong> MADIO qui sont <strong>de</strong>venus fonctionnaires <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> en cours <strong>de</strong> projet est révé<strong>la</strong>trice <strong>de</strong>l’ambiguïté <strong>de</strong> <strong>la</strong> position <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>. Alors que 5 postes avaient été ouverts pour l’<strong>INSTAT</strong> en 1995 et queplusieurs membres <strong>de</strong> MADIO s’étaient montrés attirés par cette perspective d’intégration, le manque d’intérêt<strong>de</strong>s autorités <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> à défendre ces postes avaient conduit à leur affectations à d’autres administrations.Cette absence <strong>de</strong> volonté à p<strong>la</strong>i<strong>de</strong>r ce dossier a conduit plusieurs membres du projet à renoncer à leur aspiration,tandis que les <strong>de</strong>ux cadres cités pus hauts ont dû batailler seuls pendant plus <strong>de</strong> 8 mois, sans aucun appui <strong>de</strong> leurhiérarchie, pour obtenir un poste à l’<strong>INSTAT</strong>. Il <strong>de</strong>man<strong>de</strong> aussi que les membres du projet MADIO soient


informés en temps réel <strong>de</strong> l’avancée <strong>de</strong>s réflexions sur leurs opportunités éventuelles d’emploi au sein <strong>de</strong>l’<strong>INSTAT</strong>.Le représentant du Ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Recherche confirme que même dans cette pério<strong>de</strong> <strong>de</strong> restrictionbudgétaire, une action volontaire menée au plus haut niveau est susceptible <strong>de</strong> débloquer <strong>de</strong>s postes. Ainsi, lenouveau Ministre <strong>de</strong> <strong>la</strong> Recherche, fort <strong>de</strong> ses convictions, a réussi « en menant <strong>la</strong> bagarre » à obtenir 21 postes<strong>de</strong> chercheurs supplémentaires. Les autorités <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> sont donc invitées à se montrer plus entreprenantes.Le représentant <strong>de</strong> <strong>la</strong> Délégation Européenne rappelle que lors d’une précé<strong>de</strong>nte réunion, <strong>la</strong> direction<strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> avait émis <strong>de</strong>s doutes quant à <strong>la</strong> réussite du transfert <strong>de</strong> MADIO vers l’<strong>INSTAT</strong> à cause <strong>de</strong> <strong>la</strong>différence <strong>de</strong> rémunération entre les cadres <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> et ceux <strong>de</strong> MADIO, qui avait été estimée commevariant <strong>de</strong> 1 à 4.M. ROUBAUD intervient pour re<strong>la</strong>tiviser le rôle <strong>de</strong> cette question <strong>de</strong> <strong>la</strong> rémunération différentielle. Enpremier lieu, il précise que l’écart est <strong>de</strong> l’ordre <strong>de</strong> 1 à 3 et non <strong>de</strong> 1 à 4. Ensuite, il rappelle que pour tout chefd’entreprise, <strong>la</strong> variable stratégique en matière d’emploi n’est pas tant <strong>la</strong> rémunération <strong>de</strong>s sa<strong>la</strong>riés que le coûtunitaire du travail, c’est à dire <strong>la</strong> rémunération rapportée à <strong>la</strong> productivité. Or, il ne fait aucun doute que le coûtunitaire du travail <strong>de</strong>s cadres <strong>de</strong> MADIO est <strong>la</strong>rgement inférieur que celui <strong>de</strong> <strong>la</strong> moyenne <strong>de</strong>s cadres équivalents<strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>, eut égard à leur rythme et à <strong>la</strong> qualité du travail fourni. Cette question du coût unitaire, etl’avantage comparatif <strong>de</strong>s cadres <strong>de</strong> MADIO, apparaîtront avec d’autant plus d’acuité lorsque l’<strong>INSTAT</strong> aurachangé <strong>de</strong> statut, et que <strong>la</strong> rémunération dépendra en partie <strong>de</strong> <strong>la</strong> capacité <strong>de</strong> l‘<strong>INSTAT</strong> a obtenir <strong>de</strong>s contratspour <strong>de</strong>s opérations <strong>statistique</strong>s où <strong>de</strong>s analyses, et que le sa<strong>la</strong>ire ne sera plus perçu, comme trop souventaujourd’hui, comme une rente sans contrepartie productive.De plus, il rappelle qu’il est <strong>de</strong> notoriété publique que <strong>la</strong> productivité <strong>de</strong> nombreux <strong>de</strong> cadres <strong>de</strong>l’administration, dont fait partie l’<strong>INSTAT</strong>, est d’autant plus faible qu’ils sont engagés dans <strong>de</strong>s entreprises <strong>de</strong>consultations privées, leur sa<strong>la</strong>ire ne constituant que <strong>la</strong> partie émergée, pas toujours <strong>la</strong> plus importante, <strong>de</strong> leurrémunération réelle. Cette pratique courante et tolérée <strong>de</strong> <strong>la</strong> consultation privée est problématique à plus d’untitre. En premier lieu, elle pose une problème déontologique : l’utilisation <strong>de</strong>s données publiques (commes lesrésutats d’enquêtes officielles) à <strong>de</strong>s fins privées est contraire à l’éthique <strong>la</strong> plus élémentaire, et génératrice <strong>de</strong>corruption. En second lieu, l’<strong>INSTAT</strong> n’en tire aucun bénéfice, alors que l’institut est à l’origine <strong>de</strong>s données.Enfin, elle crée <strong>de</strong>s distorsions dans les mécanismes <strong>de</strong> marché (concurrence déloyale), que <strong>la</strong> politique affichéedu gouvernement cherche à instaurer à Madagascar.Réglementée au niveau <strong>de</strong> l’institut, <strong>la</strong> consultation <strong>de</strong>vrait au contraire être un instrument <strong>de</strong> promotion<strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>, pour une plus gran<strong>de</strong> efficacité et <strong>la</strong> satisfaction <strong>de</strong> sa mission <strong>de</strong> service public. Les fonds généréspar une consultation dûment organisée au niveau institutionnel <strong>de</strong>vrait permettre d’une art d’améliorer <strong>la</strong> qualité<strong>de</strong>s services fournis par l’<strong>INSTAT</strong> (achat <strong>de</strong> matériels, etc.), et d’autre part <strong>de</strong> dégager <strong>de</strong>s ressources pour liés <strong>la</strong>rémunération <strong>de</strong> ses cadres les plus actifs au travail effectivement réalisés.Le représentant du MFE suggère que <strong>la</strong> question <strong>de</strong>s rémunérations pourraient être résolue dans lecadre <strong>de</strong> <strong>la</strong> réforme <strong>de</strong> <strong>la</strong> fonction publique en cours. Celle-ci prévoit <strong>la</strong> définition <strong>de</strong> « postes-clefs » susceptibles<strong>de</strong> percevoir une rémunération supérieure à <strong>la</strong> grille sa<strong>la</strong>riale <strong>de</strong>s fonctionnaires. Dans le cas <strong>de</strong>s cadres <strong>de</strong>MADIO, <strong>la</strong> solution consisterait à i<strong>de</strong>ntifier les « postes-clefs » qu’ils pourraient remplir au sein <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong>.M. ROUBAUD affiche son scepticisme sur cette solution. Il rappelle que du point <strong>de</strong> vue <strong>de</strong> l’ai<strong>de</strong> audéveloppement, <strong>la</strong> réforme <strong>de</strong> <strong>la</strong> FOP est un véritable serpent <strong>de</strong> mer, sur lequel se sont cassées les <strong>de</strong>nts lespolitiques mises en oeuvre dans ce sens <strong>de</strong>puis plus <strong>de</strong> 30 ans. Dans le cas particulier <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> et <strong>de</strong>s cadres<strong>de</strong> MADIO, il serait extrêmement risqué <strong>de</strong> s’en remettre à <strong>la</strong> politique <strong>de</strong> réforme <strong>de</strong> <strong>la</strong> FOP qui durera aumieux <strong>de</strong> nombreuses années, si tant est qu’elle réussisse, alors même qu’il y a urgence à retenir les cadres enquestion, et à en recruter <strong>de</strong> nouveaux. Dans ce contexte, <strong>la</strong> réussite <strong>de</strong> <strong>la</strong> consolidation institutionnelle <strong>de</strong>l’<strong>INSTAT</strong> revêt un intérêt stratégique, car en cas d’issue positive, elle pourrait servir <strong>de</strong> modèle pour d’autresopérations <strong>de</strong> ce type ailleurs.Quoi qu’il en soit, les représentants <strong>de</strong> <strong>la</strong> Coopération française et <strong>de</strong> l‘Union Européenne font part<strong>de</strong> leurs doutes quant à <strong>la</strong> solution <strong>de</strong> désengagement <strong>de</strong> l’assistance technique <strong>de</strong> longue durée dès l’année 1999proposée par M. ROUBAUD. Afficher une date butoir aussi rapprochée leur semble peu réaliste compte tenu <strong>de</strong>l’objectif <strong>de</strong> transfert réellement maîtrisé par l’<strong>INSTAT</strong>.


En conclusion, l’ensemble <strong>de</strong>s participants du comité d’orientation a convenu que <strong>la</strong> question duchangement <strong>de</strong> statut, et plus généralement celle <strong>de</strong> <strong>la</strong> position institutionnelle <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> ne pouvait plus sesatisfaire du statu quo actuel, et <strong>de</strong>vait être tranchée à très court terme. Une réflexion <strong>de</strong> fond <strong>de</strong>vait être menéedans les semaines qui viennent, entre l’<strong>INSTAT</strong>, sa tutelle, et l’ensemble <strong>de</strong>s bailleurs <strong>de</strong> fonds engagé dans leprojet <strong>de</strong> réhabilitation <strong>de</strong> l’appareil <strong>statistique</strong> à Madagascar pour que <strong>la</strong> politique concernant l’<strong>INSTAT</strong> soitc<strong>la</strong>irement établie, et que chacun puisse déci<strong>de</strong>r <strong>de</strong> sa position en fonction <strong>de</strong> ses objectifs propres. Il a étéconvenu que les trois bailleurs <strong>de</strong> fonds du projet (Coopération française, ORSTOM, Union Européenne),entreprendraient une démarche, dont les modalités restent à définir, pour alerter les autorités sur l’urgenced’oeuvrer à <strong>la</strong> solution <strong>de</strong> ce problème.Liste <strong>de</strong>s participantsPhilippe RAJAOBELINA, DG <strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> et prési<strong>de</strong>nt du comité d’orientationMarc BASQUIN, Mission Française <strong>de</strong> Coopération Joé RABEANTOANDRO, Banque Centrale <strong>de</strong>MadagascarRaft RAZAFINDRAKOTO, Ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Recherche Scientifique Iarivony RANDRETSA, AMISJean Gabriel RANDRIANNARISON, coresponsable MADIO Guy RAZAFINONY, Ministère <strong>de</strong>s Finances et <strong>de</strong> l’EconomieFrançois RIVIERE, ORSTOMFançois ROUBAUD, coresponsable MADIOAmadou TRAORE, Délégation Européenne


Projet MADIO<strong>INSTAT</strong>, bureau 308,BP 485 - AnosyAntananarivo 101Tel : 22-258-32, 22-274-18Fax : 22-332-50A l’attention <strong>de</strong>M. ANDRIANARIVOVice-Premier MinistreMinistère <strong>de</strong> l’Economie et <strong>de</strong>s FinancesMonsieur le Vice-Premier Ministre,Veuillez trouver ci-joint le procès-verbal du comité d’orientation du projet MADIO qui s’est tenu le 23janvier 1998. Le projet MADIO qui participe à <strong>la</strong> réhabilitation <strong>de</strong> l’appareil <strong>statistique</strong> <strong>national</strong>, dont l’<strong>INSTAT</strong>est le point névralgique, doit prendre fin en décembre 1998. Pour que le gros investissement réalisé ces <strong>de</strong>rnièresannées en matière <strong>de</strong> production <strong>statistique</strong> et d’analyses économiques puisse perdurer, il est nécessaire quel’<strong>INSTAT</strong> puisse prendre en charge les activités jusqu’à maintenant assurées par MADIO.Or cette prise en charge suppose que l’<strong>INSTAT</strong> jouisse du cadre institutionnel nécessaire à ce transfert.Ce qui n’est pas le cas actuellement. Compte tenu <strong>de</strong> l’importance <strong>de</strong> l’enjeu pour <strong>la</strong> réussite <strong>de</strong> <strong>la</strong> politiqueéconomique du gouvernement, et l’urgence <strong>de</strong> trouver une solution aux problèmes qui se posent, nous avons jugéutile <strong>de</strong> vous transmettre l’état <strong>de</strong> <strong>la</strong> question (i<strong>de</strong>ntification <strong>de</strong>s contraintes, solutions proposées), tel qu’il a puêtre synthétisé lors <strong>de</strong> <strong>la</strong> <strong>de</strong>nière réunion du comité d’orientation <strong>de</strong> MADIO, en présence <strong>de</strong>s représentants <strong>de</strong>sbailleurs <strong>de</strong> fonds (Union Européenne, Coopération Française, ORSTOM), du représentant <strong>de</strong> l’autorité <strong>de</strong> tutelle<strong>de</strong> l’<strong>INSTAT</strong> (Ministère <strong>de</strong> l’Economie et <strong>de</strong>s Finances) et <strong>de</strong>s représentants d’autres administrationséconomiques <strong>malgache</strong>s (Banque Centrale, Ministère <strong>de</strong> <strong>la</strong> Recherche).En espérant que cette note vous fournira <strong>de</strong>s éléments dans le cadre <strong>de</strong> l‘amélioration <strong>de</strong>l’efficacité <strong>de</strong>l’administration écnomique <strong>national</strong>e, veuillez croire, Monsieur le Vice-Ministre, à l’expression <strong>de</strong> notre plushaute considération.PROJET MADIO

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