pdf 388 ko - Institut national de la statistique malgache (INSTAT)

L’important retard dans la mise en place de STATMAD devient un problème aigu, dans la mesure où il pénaliseMADIO, mais aussi l‘INSTAT, son principal bénéficiaire, dont l’horizon de projection des activités devient flouet hypothétique. A titre d’exemple, la pérennisation du nouvel IPC risque d’être remis en question si l’affectationd’ordinateurs puissants aux directions provinciales, prévue par STATMAD, n’intervient pas dans les meilleursdélais. Une solution rapide à ce problème devrait être mise en oeuvre afin de ne pas compromettre les chances deréussite de l’ensemble de STATMAD.CONCLUSIONEn conclusion, en l’espace de trois ans, le projet MADIO a acquis une stature d’envergure nationale,connue et reconnue par tous ceux qui travaillent à et sur Madagascar, aussi bien dans le domaine statistique quedans celui de l’analyse économique et du renforcement des capacités nationales. Cette performance mérite d’êtresoulignée compte tenu des nombreux échecs enregistrés dans ce domaine depuis de nombreuses années. Il n’estpas inutile de rapeller qu’à la création de MADIO en 1994, très peu d’institutions et/ou d’experts croyaient qu’unprojet de ce type pouvait réussir (situation de Madagascar à l’époque, peu de confiance accordée à l’INSTAT,etc.).L’expérience de MADIO, novatrice dans le nombreux domaines (création d’un pôle de réflexion surl’économie malgache avec des économistes malgaches, création d’une revue économique, méthodes originalesdes observatoires ruraux, secteur informel, création de séries temporelles, transfert de compétences, politique devalorisation et de diffusion), mérite d’être poursuivie et pourra servir d’exemple pour des projets de ce type dansd’autres pays (bailleurs de fonds). Du point de vue de l’INSTAT, l’expérience MADIO pourrait servir de modèleà suivre, en l’adaptant au contexte de l’institut, pour le transformer en un des plus performants d’ASS ; objectifcertes ambitieux mais tout à fait accessible. Pour l’ORSTOM, les leçons de la réussite de MADIO doivent aussiêtre tirées pour rendre plus efficace sa politique de recherche pour le développement en coopération.Outre la poursuite des activités scientifiques du projet, une attention particulière devra être portéesur l’aspect institutionnel, afin de conduire à la pérennisation des compétences accumulées au sein de MADIO.Plus spécifiquement, les modalités d’un prolongement éventuel du projet, sous une forme appropriée, devront êtreclairement établies. Cet aspect est très directement lié au changement de statut de l‘INSTAT et aux possibilitésd’intégration des membres malgaches de MADIO à l’INSTAT. Pour des raisons inexplicables, et à notre avisinjustifiées, la demande de nouveau statut de l’INSTAT en EPA, déposée par la Direction Générale, est bloquéeau niveau du Ministère depuis plus d’un an. Que se passe-t-il? Une réflexion approfondie impliquant l’INSTATet ses partenaires (Union Européenne, Ministère Français de la Coopération, ORSTOM, Banque Mondiale,USAID, ORSTOM, etc.) doit être entreprise dans les meilleurs délais, afin de résoudre ces questions essentielles.LISTE DES ANNEXESAnnexe 1 : liste des membres du projet MADIO en 1997Annexe 2 : rapports d’activité synthétique par chercheur du projet MADIO en 1997Annexe 3 : liste des publications du projet MADIO en 1997Annexe 4 : sommaire des deux premiers numéros de la Revue « Economie de Madagascar »Annexe 5 : bilan des ventes des publications MADIO 1995-1997Annexe 6 : production scientifique et valorisation des travaux de MADIO par chercheur 1994-1997Annexe 7 : liste des « Vendredis de MADIO » organisés en 1997Annexe 8 : liste des communications à des séminaires nationaux et internationaux en 1997Annexe 9 : valorisation diverses (IPI, articles, émissions, groupe de travail, manifestations, etc.)Annexe 10 : liste des étudiants préparant un diplôme (thèse, DEA, etc.) à partir des données de MADIOAnnexe 11 : missions d’appui à MADIO en 1997Annexe 12 : tableau récapitulatif des financements de MADIO en 1997