pdf 388 ko - Institut national de la statistique malgache (INSTAT)

membres de MADIO devront être promus, sur la base du volontariat et non de la contrainte. Cette composantecentrale de l’activité de MADIO s’appuiera sur la revue « Economie de Madagascar », dont il assurera lapérennité.3- finalisation de la mise en place des instruments de modélisation macro-économique directementarticulée avec le service de prévision et de modélisation de la Direction des Synthèses Economiques del’INSTAT.Au cours de l’année 1998, le modèle PRESTOMAD sera définitivement internalisé au sein du service de« modélisation et prévision » de l’INSTAT, dont le chef est aussi co-responsable du projet MADIO. Outrel’alimentation en temps réel du modèle et la réponse à des demandes spécifiques (projections, simulations) de ladirection générale de l’INSTAT ou d’autres institutions dans le cadre du service, l’horizon de projection dumodèle (actuellement 1998) sera aussi prolongé à l’an 2000-2002. Ce travail informatique sera coordonné par lespécialiste de MADIO (RAKOTOMALALA Andriamampiainina).Sur le second volet de la modélisation de moyen terme (MEGC), les différentes version du modèleseront finalisées et donneront lieu à des analyses spécifiques (politique fiscale, politique commerciale, etconséquences distributives). La collaboration avec le projet Cornell sera poursuivie, et M. FalyRAKOTOMANANA, de par son affectation à l’INSTAT et sa compétence personnelle, constitue l’interfaceidéale de cette collaboration.4- Conventions et financementsMADIO opère sous le couvert de deux types de convention : une convention scientifique et desconventions de financement.Du côté scientifique, la convention INSTAT/ORSTOM, avec accord du Ministère de la Recherchemalgache, a été reconduite par avenant afin de couvrir la période juillet 1997 (où la précédente convention venaità échéance) - décembre 1998.Du côté financier, MADIO dispose de 3 sources de fonds, accordés par les 3 bailleurs de fonds du projet: le Ministère français de la coopération, l’ORSTOM et l’Union Européenne. Si pour les deux premièresinstitutions, leur contribution est assurée jusqu’à la fin du projet, le financement européen reste plusproblématique.- l’ORSTOM :Outre les coûts salariaux des trois chercheurs expatriés du projet, ainsi que des allocataires de recherche,l’ORSTOM accorde un budget de recherche à ses chercheurs (y compris allocataires), qui est de l’ordre de 150000 FF par an pour l’ensemble du projet. Cette configuration devrait être reconduite en 1998 ;- Le Ministère français de la Coopération :Dans le cadre de la convention du projet « Appui à l’information économique et à la régionalisation desinvestissement publics », signée en août 1997 pour 30 mois, la composante 1 (correspondant à MADIO) disposed’un montant de 1,4 millions de FF. Une partie de ce montant est directement mis en oeuvre par Paris, et revientaux missions et études réalisées à l’extérieur par DIAL, tandis que la partie mis en oeuvre par la MCAC et dontbénéficie MADIO se solde à 520 000 FF pour l’ensemble des 30 mois ;- L’Union Européenne :MADIO a bénéficié d’une subvention et de Fonds de Contre-Valeur (FCV) de l’Union Européenne lors de lapremière phase du projet (1994-1996). Pour la seconde phase (1997-1998), il était prévu que celle-ci contribue àMADIO à travers le projet STATMAD (réhabilitation de l’appareil statistique malgache), dont MADIO constitueune composante. Malheureusement, STATMAD n’a pas pu se concrétiser à temps, et un premier crédit-relaissous la forme d’une subvention de 425 millions de Fmg a été accordé à MADIO, pour une période de 6 mois(juin-novembre 1997). Le nouveau retard pris par la mise en place de STATMAD, a à nouveau privé MADIO definancements européens. Avec l’appui de la Délégation, une procédure a été amorcée pour un nouveau créditrelaisde 3 mois, mais cette fois sous forme de FCV, et d’un montant de 230 millions de Fmg. Début janvier1998, la procédure de déblocage des FCV n’avait toujours pas abouti.