pdf 388 ko - Institut national de la statistique malgache (INSTAT)

(FIVMPAMA, syndicats de chefs d’entreprises), les journées économiques de l’ajustement structurel (BanqueMondiale).MADIO a aussi participé et proposé des communications à plusieurs colloques internationaux, commepar exemple le séminaire international sur les stratégies nationales de réduction de la pauvreté : le cas deMadagascar (PNUD, New-York), crise et mobilité sociale à Madagascar au colloque Jeunes chercheurs (INED,Paris), séminaire sur le secteur informel et la politique économique en Afrique Subsaharienne (AFRISTAT,Bamako).Ce dernier séminaire mérite une attention particulière. Initié à l’instigation d’un membre de MADIO ceséminaire international, qui s’est tenu à Bamako, Mali, du 10 au 14 mars 1997, a réuni 25 délégations de pays del’ASS francophones, anglophones et lusophones, ainsi qu’une quarantaine de participants extérieurs (expertsinternationaux, représentants d’organismes internationaux (EUROSTAT, ODA, Banque Mondiale, BIT,Ministère français de la coopération, AFRISTAT, PNUD, BCEAO, CEDEAO, etc.). Madagascar y étaitreprésenté en force (DG INSTAT, 2 membres de MADIO), ces derniers ayant présenté 3 communications.Outre le succès reconnu de ce séminaire (dont les actes sont parus en septembre 1997), unerecommandation importante de ce colloque est de favoriser la mise en place d’enquêtes type 1-2-3 pourl’appréhension statistique et économique du secteur informel. Dans ce domaine, Madagascar constitue une tête depont international, les travaux y étant les plus avancés.La revue « Economie de Madagascar »MADIO est à l’origine de la revue « Economie de Madagascar », dont le premier numéro est sorti endécembre 1996, et a fait l’objet d’une conférence-débat le 29 janvier 1997 au CITE, en présence de M.l’Ambassadeur de France Madagascar et de Mme la Chef de Mission. Co-fondée par l’INSTAT et la BanqueCentrale de Madagascar (le DG de l’INSTAT en étant le directeur de publication), et appuyée par le projetMADIO, la revue « Economie de Madagascar » a pour objectif de mettre à disposition des utilisateurs àMadagascar, des études économiques portant sur Madagascar, tout en jouant un rôle incitatif pour promouvoirl’émergence d’une communauté nationale d’économistes. Il s’agit bien d’une priorité en matière de coopérationet de développement, puisque l’inventaire de l’existant a montré qu’il n’existait pas en 1996 d’offre localed’articles, à l’exception de ceux produits dans le cadre de MADIO. Aussi MADIO a assuré l’ensemble de lacouverture du premier numéro. Ce numéro a été largement diffusé et mis en vente dans la plupart de librairie dupays. Fin 1997, environ 500 exemplaires de la revue avait été vendus. A notre connaissance cette initiativeconnaît peu d’équivalents en Afrique sub-saharienne.En 1997, l’enjeu consistait à tenir l’engagement de produire au moins un numéro par an, tout en faisantmonter en puissance d’autres compétences que celles de MADIO. Ce pari a été gagné, puisque le second numérode la revue « Economie de Madagascar » sortait en octobre 1997. Entièrement coordonné par MADIO, cenuméro thématique, intitulé « Agriculture : enjeux et contraintes de la libéralisation » comprend 10 articles, aussibien de chercheurs malgaches qu’étrangers, et la part des contributions de MADIO a été réduite à 40%. Cenuméro a fait l’objet d’une conférence-débat au CITE en novembre 1997, et introduite par M. JoséANDRIANOELISON, ancien Ministre de l’Agriculture.5. Actions de formationMADIO poursuit sa politique de formation engagée depuis 1995, tout en en étendant le champ. Ellecomporte plusieurs volets :- formation des membres malgaches du projet, qui pour la plupart occupent ici leur premier emploi. Outre laformation sur place au sein du projet, un membre de l’équipe a pu bénéficier d’une formation de haut niveau àl’étranger (Ecole PARADI sur les MEGC), tandis que plusieurs autres participaient à des formation organiséespar d’autres projets (Analyse économiques des producteurs ruraux avec l’IFPRI-FOFIFA, Modélisation enéquilibre général avec Cornell University, initiation au logiciel POPMAP et aux méthodes de projectiondémographique avec USAID/DDSS) ;- formation des cadres de l’INSTAT associés aux différentes opérations du projet (enquêtes, etc.). De plus, lesmembres INSTAT du projet ont consacré une partie beaucoup plus importante que les années précédentes aux