pdf 388 ko - Institut national de la statistique malgache (INSTAT)

activités purement INSTAT de leur services respectifs, dont une part conséquente de formation interne à partir deleur expérience MADIO ;- prise en charge financière sur les fonds du projet du stage du Directeur de la DSM sur les techniques desondage, organisé par l’INSEE en France (Libourne) ;- organisation du séminaire hebdomadaire, les « Vendredi de MADIO », mis en place en 1996, ouvert à tous(notamment aux cadres de l’INSTAT non MADIO), où chacun peut présenter ses recherches et les soumettre à ladiscussion (voir liste en annexe);6. Articulation avec DIALMADIO sert de terrain d’application privilégié pour les chercheurs de DIAL, puisque nombre d’entreeux travaillent sur Madagascar, et plus spécifiquement sur les données du projet (S. Marniesse : petitesentreprises ; A. Joseph : secteur bancaire et marché interbancaire des devises ; J.Y. Moisseron : fiscalité etsecteur informel ; D. Cogneau : marché du travail et modélisation micro-macro ; J.C. Dumont : santé,modélisation ; F. Arestoff : éducation ; A.S.Robillard : ménages agricoles, modélisation ; R. Bardon : enquête 1-2-3.Finalement MADIO oeuvre pour le renforcement de l’INSTAT, aussi bien dans le domaine de laproduction statistique que dans celui de l’analyse économique. En particulier, un certain nombre d’opérations(prix, secteur informel) sont directement conçues dans une perspective internationale de façon à réintégrer àterme l’INSTAT dans le concert régional des instituts de statistique, sur la base de l’excellence. L’adhésion del’INSTAT à la fondation AFRISTAT pourrait être un débouché légitime. Il convient de noter que la nominationet les orientations du nouveau directeur général de l’INSTAT il y a un an, après des changements successifs etaccélérés au cours des années antérieures, a été un puissant facteur incitatif pour encourager MADIO àpoursuivre son action.II.- PERSPECTIVES 19981998 sera une année charnière pour MADIO, dans la mesure où elle correspond à la dernière année devie du projet sous sa forme actuelle, et doit se traduire à la fin de l’année par le retrait des expatriés orstomiens duprojet.Les objectifs scientifiques de la seconde phase du projet MADIOSuite aux discussions menées lors de la mission de J.LOUP, directeur de DIAL, à Antananarivo en avril1996, avec les différents partenaires du projet MADIO (INSTAT, DIAL, ORSTOM, UE, MCAC, membresextérieurs : FMI, Ministre du Plan, STA, etc.), les grandes lignes d’action de MADIO ont été mises en place pourles deux années 1997 et 1998 (1 ). On pouvait les synthétiser autour de trois axes principaux :1- désengagement et transfert de la production statistique jusqu’à maintenant coordonnée par MADIO auxdirections concernées de l’INSTAT ;2- réalisation d’études économiques et participation à la construction d’un capital de compétence à l’INSTAT enmatière d’analyses économiques ;3- mise en place des instruments de modélisation macro-économique directement articulée avec le service deprévision et de modélisation de la Direction des Synthèses Economiques de l’INSTAT.Le principe de cette stratégie est clair : il s’agit d’opérer une descente de filière vers les opérations àhaute valeur ajoutée que constitue l’analyse économique. En effet, il existe aujourd’hui à l’INSTAT desfaiblesses en matière d’analyses économiques, comme ont pu le confirmer les discussions engagées lors de lamise en place de la Revue « Economie de Madagascar ». Pourtant, cette composante fait partie des attributionsofficielles de l’institut, l’analyse des données élaborées par l’INSTAT étant explicitement mentionnée dans leprogramme de travail de chacune des directions.D’un point de vue stratégique, l’INSTAT a un intérêt fondamental à ne pas se cantonner dans laseule production statistique, laissant à d’autres le soin d’exploiter ses propres données et en tirer les profits1 ) Voir rapport de mission de J.LOUP, MADIO, n°9606/DT, avril 1996.